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« Henri V (roi d'Angleterre) » : différence entre les versions

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L'histoire de [[Falstaff]] tient ses origines partiellement de l'amitié de Henri envers Sir John Oldcastle. Cette amitié, et l'opposition politique du prince envers [[Thomas Arundel]], archevêque de [[Canterbury]], encouragea peut être les espoir de [[Lollard]]. Si c'était le cas, leur déception peut avoir causé les déclarations des écrivains ecclésiastiques comme Thomas Walsingham qui disent que, en devenant roi, Henri était soudainement devenu un autre homme.
L'histoire de [[Falstaff]] tient ses origines partiellement de l'amitié de Henri envers Sir John Oldcastle. Cette amitié, et l'opposition politique du prince envers [[Thomas Arundel]], archevêque de [[Canterbury]], encouragea peut être les espoir des [[Lollard]]. Si c'était le cas, leur déception peut avoir causé les déclarations des écrivains ecclésiastiques comme Thomas Walsingham qui disent que, en devenant roi, Henri était soudainement devenu un autre homme.




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* le rétablissement du prestige de l'Angleterre en Europe.
* le rétablissement du prestige de l'Angleterre en Europe.


Henri s'attaqua simultanément aux trois fronts, et construisit graduellement à partir de ces trois objectifs une politique plus générale. Il fit immédiatement comprendre qu'il dirigerait l'Angleterre comme un nation unie, et que les différences du passé devaient être oubliées. Le roi Richard II d'Angletterre fut enterré avec les honneurs dus à son rand ; le jeune [[Mortimer]] devint favoro ; les héritier des nobles qui avaient pâti du règne précédent récupérèrent graduellement leurs titres et propriétés. Avec Oldcastle Henri utilisa son influence personnelle en vain, cependant le plus grave danger pour la politique intérieur était le mécontentement de Lollard. Mais la fermeté du roi fit écraser le mouvement dans l'oeuf (Janvier 1414), et assura sa propre position comme un souverain vigilant. Le reste de son règne fut exempte d'ennuis sérieux à la maison, sauf en juin 1415 pour le complot avorté en faveur de Mortimer, impliquant Henri Scrope et Richard, comte de Cambridge (grand-père du roi Edward IV d'Angletterre).
Henri s'attaqua simultanément aux trois fronts, et construisit graduellement à partir de ces trois objectifs une politique plus générale. Il fit immédiatement comprendre qu'il dirigerait l'Angleterre comme un nation unie, et que les différences du passé devaient être oubliées. Le roi Richard II d'Angletterre fut enterré avec les honneurs dus à son rand ; le jeune [[Mortimer]] devint favori ; les héritiers des nobles qui avaient pâti du règne précédent récupérèrent graduellement leurs titres et propriétés. Henri utilisa son influence personnelle en vain face à Oldcastle, mais le plus grave danger au plan intérieur était le mécontentement des Lollard. La fermeté du roi écrasa le mouvement dans l'œuf (janvier [[1414]]), et conforta sa place sur le trône. Le reste de son règne fut exempt d'ennuis sérieux sur le plan intérieur, sauf en juin [[1415]], un complot en faveur de Mortimer, impliquant [[Henry Scrope]] et Richard, comte de Cambridge (grand-père du roi [[Édouard IV d'Angletterre]]), échoua.




Henri pouvait alors porter son attention sur les affaires étrangères. C'est un écrivain de la génération suivante qui fut le premier à prétendre que Henri fut encouragé par les hommes d'états religieux pour entrer en guerre contre la France comme moyen de détourner l'attention de troubles internes. Mais cette histoire n'est fondée sur aucune preuve. La restauration d'une paix intérieure était la principale préoccupation du roi et tant que la paix n'était pas assurée il ne pourrait pas s'embarquer dans une plus grande entreprise à l'étranger. '''Nor was that entreprise one of idle conquest (Ndt: le sens m'échappe)'''. Les anciennes disputes commerciales et le soutient que les français avaient donné à Glendower fut utilisé comme prétexte à la guerre bien que l'état désordonné de la France n'offrait pas de perspectives de paix. Henri a put considérer l'affirmation de ses propres revendications comme faisant partie de son devoir royal, mais dans out les cas un règlement permanent des querelles nationale était essentiel au succès de sa politique étrangère. La campagne de 1415, avec sa brillante conclusion à Agincourt (25 octobre), était seulement la première étape. Deux ans de patiente préparation suivirent.
Henri put alors s'intéresser aux affaires étrangères. C'est un écrivain de la génération suivante qui fut le premier à prétendre qu'Henri fut encouragé par des religieux à entrer en guerre contre la France afin de détourner l'attention des conflits intérieurs. Mais cette théorie semble sans fondement. La restauration de la paix intérieure était la principale préoccupation du roi, et tant qu'elle n'était pas assurée, il ne pouvait pas entreprendre d'opérations de grande envergure à l'étranger. De plus, cette guerre ne visait pas simplement à conquérir de nouveaux territoires. Les anciennes disputes commerciales et le soutient que les français avaient donné à Glendower fut utilisé comme prétexte à la guerre bien que l'état désordonné de la France n'offrait pas de perspectives de paix. Henri a put considérer l'affirmation de ses propres revendications comme faisant partie de son devoir royal, mais dans out les cas un règlement permanent des querelles nationale était essentiel au succès de sa politique étrangère. La campagne de 1415, avec sa brillante conclusion à Agincourt (25 octobre), était seulement la première étape. Deux ans de patiente préparation suivirent.





Version du 10 janvier 2005 à 17:49


traduction en cours : voir discussion

Henri V (9 août ou 16 septembre 1387 - 31 août 1422), roi d'Angletterre, fils du roi Henri IV et de Marie de Bohun, est né à Monmouth au Pays de Galles. Lors de l'exil d'Henri IV en 1398, Richard II prit le garçon à sa charge et le traita avec bienveillance. L'année suivante la révolution Lancastrienne força prématurément Henri à prendre des responsabilités en tant qu'héritier du trône.


A partir d'octobre 1400, l'administration du Pays de Galles était conduite en son nom ; moins de trois ans plus tard, Henri était de fait aux commandes des forces anglaises et combattait contre Harry Hotspur à Shrewsbury. C'est là, en 1403, que le prince âgé de 16 ans fut presque tué par une flèche qu'il reçut au visage. Un soldat ordinaire aurait été laissé pour mort avec une telle blessure, mais Henri pouvait bénéficier des meilleurs soins possibles et, pendant les jours qui suivirent l'incident, le médecin royal conçut un outil spécial pour extraire la pointe de la flèche sans causer de dommages supplémentaires. l'opération fut couronnée de succès, et donna probablement au prince une cicatrice permanente rappelant son expérience de la bataille.

La révolte galloise menée par Owen Glendower absorba les énergies d'Henri jusqu'en 1408. Ensuite, à cause de la mauvaise santé du roi, il commença à jouer un rôle politique plus important. A partir de janvier 1410, aidé par ses oncles Henri et Thomas Beaufort -- fils légitimisés de Jean de Gand (John of Gaunt)-- il dirigeait de fait le pays.

Ses opinions en politique étrangère et locale différaient de celles du roi, qui le renvoya du conseil en Novembre 1411. La querelle entre le père et le fils était uniquement d'ordre politique, bien qu'il soit probable que les Beaufort aient argumenté pour l'abdication d'Henri IV, et leurs opposants se sont certainement efforcés de diffamer le prince. Il se pourrait que ce soit à cette inimitié politique que la tradition d'une jeunesse agitée soit due, et par la suite immortalisée par Shakespeare. Les récit des actions militaires et politiques d'Henri, même dans sa jeunesse, réfutent cette tradition. L'incident le plus connu, sa dispute avec le chief justice (grand juge), n'a pas été rapporté par ses contemporains. Il n'est conté par Sir Thomas Eliot qu'en 1531.


L'histoire de Falstaff tient ses origines partiellement de l'amitié de Henri envers Sir John Oldcastle. Cette amitié, et l'opposition politique du prince envers Thomas Arundel, archevêque de Canterbury, encouragea peut être les espoir des Lollard. Si c'était le cas, leur déception peut avoir causé les déclarations des écrivains ecclésiastiques comme Thomas Walsingham qui disent que, en devenant roi, Henri était soudainement devenu un autre homme.


Henri succéda à son père le 20 mars 1413. Sans passé embarrassant ni dangereux rivaux, il allait pouvoir mettre en œuvre son expérience. Il avait à s'occuper de trois problèmes :

  • la restauration de la paix dans le royaume ;
  • l'appaisement du schisme dans l'Église ;
  • le rétablissement du prestige de l'Angleterre en Europe.

Henri s'attaqua simultanément aux trois fronts, et construisit graduellement à partir de ces trois objectifs une politique plus générale. Il fit immédiatement comprendre qu'il dirigerait l'Angleterre comme un nation unie, et que les différences du passé devaient être oubliées. Le roi Richard II d'Angletterre fut enterré avec les honneurs dus à son rand ; le jeune Mortimer devint favori ; les héritiers des nobles qui avaient pâti du règne précédent récupérèrent graduellement leurs titres et propriétés. Henri utilisa son influence personnelle en vain face à Oldcastle, mais le plus grave danger au plan intérieur était le mécontentement des Lollard. La fermeté du roi écrasa le mouvement dans l'œuf (janvier 1414), et conforta sa place sur le trône. Le reste de son règne fut exempt d'ennuis sérieux sur le plan intérieur, sauf en juin 1415, où un complot en faveur de Mortimer, impliquant Henry Scrope et Richard, comte de Cambridge (grand-père du roi Édouard IV d'Angletterre), échoua.


Henri put alors s'intéresser aux affaires étrangères. C'est un écrivain de la génération suivante qui fut le premier à prétendre qu'Henri fut encouragé par des religieux à entrer en guerre contre la France afin de détourner l'attention des conflits intérieurs. Mais cette théorie semble sans fondement. La restauration de la paix intérieure était la principale préoccupation du roi, et tant qu'elle n'était pas assurée, il ne pouvait pas entreprendre d'opérations de grande envergure à l'étranger. De plus, cette guerre ne visait pas simplement à conquérir de nouveaux territoires. Les anciennes disputes commerciales et le soutient que les français avaient donné à Glendower fut utilisé comme prétexte à la guerre bien que l'état désordonné de la France n'offrait pas de perspectives de paix. Henri a put considérer l'affirmation de ses propres revendications comme faisant partie de son devoir royal, mais dans out les cas un règlement permanent des querelles nationale était essentiel au succès de sa politique étrangère. La campagne de 1415, avec sa brillante conclusion à Agincourt (25 octobre), était seulement la première étape. Deux ans de patiente préparation suivirent.


Le contrôle de la mer fut assuré en boutant les alliés génois des Français hors de la manche. La diplomatie réussie éloigna l'empereur Sigismund de la France, et le traité de Canterbury ouvrit la voie pour la fin du schisme de l'Église. Ainsi en 1417 la guerre fut relancée à une échelle plus large. La Basse-Normandie fut rapidement conquise et Rouen fut coupée de Paris et assiégée. Les Français étaient paralysé par des conflits entre les Bourguignons et les Armagnacs. Henri joua habillement de ces dissensions pour les monter les uns contre les autres, sans relâcher son effort de guerre. En janvier 1419 Rouen tomba. En août les Anglais étaient aux portes de Paris. Les intrigues au sein des Français culminèrent avec l'assassinat de Jean de Bourgogne par les partisans du dauphin à Montereau (10 septembre 1419). Philippe le nouveau duc, et la cour française les jetèrent eux-même aux main de Henri. Après six mois de négociations Henri était reconnu par le traité de Troie comme l'héritier et le régent de France, et le 2 juin 1420 il se maria avec Catherine la fille du roi. Après sa mort, Catherine de Valois se mariera en secret avec un courtier gallois, Owen Tudor, grand père du roi Henri VII d'Angleterre.


Henri V était alors à l'apogée de son pouvoir. Son succès en France semblait certain. Il partageait avec Sigismund la responsabilité d'avoir mis fin au Grand Schisme en obtenant l'élection du Pape Martin V. Tous les états de l'Europe occidentale étaient sous son influence diplomatique.


Le poste de directeur de la chrétienté était maintenant sous son emprise, et le projet d'une nouvelle croisade prenait forme. Il envoya réellement un émissaire pour collecter des informations à l'est ; mais ses plans furent abrégé par la mort du roi. Une visite en Angleterre en 1421 fut interrompue par la défaite de Clarence à Bauge. Les rigueurs du siège hivernale de Meaux sapèrent sa santé, et il mourut de dysenterie à Bois de Vincenne le 31 août 1422. Eu-t-il vécu deux mois de plus et il aurait été couronné roi de France.


Les derniers mots de Henri exprimèrent peut être le regret de n'avoir pas vécu assez longtemps pour reconstruire les murs de Jérusalem. Cet idéal était inspiré de celui du Roi Arthur, un modèle qui était en train de devenir dépassé. Encore que Henri n'était pas réactionnaire. Sa politique était :

  • Un gouvernement central puissant supporté par le parlement.
  • Une réforme de l'église dans un esprit conservateur.
  • Un développement commercial.
  • Le maintient d'un prestige national.

Ses objectifs anticipaient à certains égards ceux de son successeur Tudor, mais il les aurait accompli d'une façons moyenageuse comme un souverain soumis à la constitution. Son succès était du au pouvoir de sa personnalité. Il pouvait entraîner les lieutenant derrière lui, mais à sa mort il n'y avait personne pour prendre sa place de leader. La guerre, la diplomatie et l'administration civil dépendait toutes de sa guidance.


"Son éblouissante réussite en tant que général a détourné l'attention des ses plus sérieuses qualités de souverain, et même de ses solides stratégies avec lesquelles il visait la place de maîtres des mers étroites. S'il n'était pas le fondateur de la marine anglaise il était un des premiers a comprendre sa véritable importance. Henri avait un sens si aigu de ses propres droits qu'il était sans merci face au manque de loyauté. Mais il était très attentif aux droits des autres, et c'était son désir impatient défendre la justice qui impressionnait ses contemporain français. Il a eu la réputation d'un persécuteur religieux ; mais en fait en tant que prince il s'est opposé à la politique sévère de l'archevêque Thomas Arundel, et en tant que roi il autorisa une vision plus modérée. L'exécution de Lollard durant son règne était plus sûrement un acte politique que religieux. Etre ferme était pour lui un devoir. Ainsi en tant de guerre, bien que il gardait une stricte discipline et n'autorisait pas de violence gratuite, il traitait sévèrement tout ceux qui selon lui ont péché. Dans sa conduite personnelle il était chaste, modéré, et sincèrement pieux. Il se détendait en faisant du sport ou des exercices virils. En même temps il était cultivé, avec un goût pour la littérature, l'art et la musique." Ceci est maintenant considéré comme une vision plutôt archaïque et partial du règne de Henri.


Henri est enterré à l'abbaye de Westminster. Sa tombe fut recouverte de joli ornements durant la réforme. La bouclier, le casque et la selle, qui formaient une partie de l'équipement funéraire initial, pendent toujours au-dessus de sa tombe.


C'est son jeune fils Henri VI qui lui succéda.



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