« Iode 131 » : différence entre les versions

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<br />Il peut être utilisé comme ''traceur'' (radiomarqueur) environnemental après un accident nucléaire, facile à retrouver dans la thyroïde des animaux, à condition de l'y chercher avant que sa décroissance radioactive ne le rende indétectable.
<br />Il peut être utilisé comme ''traceur'' (radiomarqueur) environnemental après un accident nucléaire, facile à retrouver dans la thyroïde des animaux, à condition de l'y chercher avant que sa décroissance radioactive ne le rende indétectable.
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Fichier:Nach 1. RIT.jpg|Radiothérapie d'un cancer de la thyroïde à l'iode 131 (dose : 3,7 GBq), {{1re}} phase.
Fichier:Nach 1. RIT.jpg|Radiothérapie d'un cancer de la thyroïde à l'iode 131 (dose : 3,7 GBq), {{1re|phase}}.
Fichier: Nach 2. RIT.jpg|Seconde phase (zones foncées = zones de concentration).
Fichier: Nach 2. RIT.jpg|Seconde phase (zones foncées = zones de concentration).
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Version du 29 octobre 2016 à 19:18

Iode 131

table

Général
Nom Iode 131
Symbole 131
53
I
78
Neutrons 78
Protons 53
Données physiques
Présence naturelle 0
Demi-vie 8,02 j
Produit de désintégration 131Xe
Masse atomique 130,9061246(12) u
Spin 7/2+
Excès d'énergie 971
Énergie de liaison par nucléon 1 103,323 318 ± 1,159 keV
Désintégration radioactive
Désintégration Produit Énergie (MeV)
β- (95 %) 131Xe 0,971
Schéma simplifié des modes de désintégration de l'iode 131.

L’iode 131, noté 131I, est l'isotope de l'iode dont le nombre de masse est égal à 131 : son noyau atomique compte 53 protons et 78 neutrons avec un spin 7/2+ pour une masse atomique de 130,906 124 2 ± 0,000 001 2 g/mol.

Il est caractérisé par un défaut de masse de 87 444 761 ± 1 145 eV/c2 et une énergie de liaison nucléaire de 1 103 323 318 ± 1 159 eV[1].

Son activité spécifique est de 4,6 × 1015 Bq/g.

Propriétés, risques et dangers

Ce produit radiotoxique constitue un risque important de contamination environnementale en cas d'explosion nucléaire ou d'accident nucléaire grave.

C'est en effet l'un des premiers et des principaux radionucléides émis lors des accidents nucléaires graves (entraînant la fusion de combustible), comme lors de la catastrophe de Tchernobyl ou de la catastrophe de Fukushima[2]. C'est un produit de fission des réacteurs nucléaires où il représente près de 3 % des produits de fission de l'uranium.

Radiotoxicité

Du fait du rayonnement β- émis lors de sa désintégration, l'iode 131 provoque des mutations génétiques dans les cellules où il pénètre, ainsi que dans les cellules voisines, mutations graves qui peuvent entraîner la mort de ces cellules. C'est la raison pour laquelle une dose élevée d'iode 131 peut s'avérer moins dangereuse qu'une dose plus faible, les cellules irradiées étant tuées au lieu de survivre comme germes d'un cancer.

L'utilisation médicale de l'iode 131 tend de ce fait à privilégier les doses maximales pour un effet létal visant les tissus cancéreux de la thyroïde, organe où l'iode s'accumule préférentiellement, sous forme d'hormones thyroïdiennes, telles que la thyroxine.

Il n'existe pas d'antidote, mais il est possible de prévenir sa bioaccumulation dans la thyroïde par saturation préalable de cette dernière par de l'iode non radioactif.

Devenir

L'iode 131 donne du xénon 131 par désintégration β- selon une période d'un peu plus de 8 jours, en émettant des rayons γ d'au plus 364 keV et des rayons β- (électrons) d'au plus 606 keV[3] :

Utilisations

L'iode 131 trouve une utilisation essentiellement médicale et pharmaceutique.
Il peut être utilisé comme traceur (radiomarqueur) environnemental après un accident nucléaire, facile à retrouver dans la thyroïde des animaux, à condition de l'y chercher avant que sa décroissance radioactive ne le rende indétectable.

Notes et références

  1. (en) Matpack – Periodic Table of the Elements « Properties of Nuclides: 53-I-131 ».
  2. Katsumi Shozugawa, Norio Nogawa, Motoyuki Matsuo (20122), Deposition of fission and activation products after the Fukushima Dai-ichi nuclear power plant accident ; Environmental Pollution, Volume 163, April 2012, Pages 243-247 (résumé)
  3. (en) Health Physics Society – Nuclide Safety Data Sheet « Iodine-131 ».

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes


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