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Version du 30 octobre 2016 à 20:09

The Fleshtones
Description de cette image, également commentée ci-après
Fleshtones en 2015 dans le bar Ritz PDB du l'arrondissement Villeray-Saint-Michel-Parc-Extension, à Montréal.
Informations générales
Pays d'origine Drapeau des États-Unis États-Unis
Genre musical Garage rock
Années actives Depuis 1976
Labels Red Star Records, I.R.S. Records, ROIR, Ichiban Records, Yep Roc Records
Composition du groupe
Membres Keith Streng, Peter Zaremba, Bill Milhizer, Ken Fox
Anciens membres Jan Marek Pakulski, Lenny Calderon, Danny Gilbert, Gordon Spaeth, Mitchell Ames, Walter Scezney, Robert Burke Warren

The Fleshtones est un groupe new-yorkais de garage rock.

Histoire

Les Fleshtones se forment en 1976 dans le Queens à New York[1] avec Peter Zaremba au chant et aux claviers, Keith Streng à la guitare, Jan Marek Pakulski à la basse et Lenny Calderon à la batterie. Gordon et Byron Spaeth, deux frères qui jouent du saxophone, se joignent parfois au groupe[1].

Des billets d'entrée pour les concerts des Fleshtones au Gibus, à Paris en mars 1985, qui donnèrent lieu à l'enregistrement en public de l'album Speed Connection

Ils associent l’énergie punk à un son résolument sixties (guitare avec un effet Fuzz et Orgue Farfisa) avec des influences rhythm and blues, rockabilly, surf music instrumentale et bien sur une bonne dose de protopunk. Ils se font rapidement et facilement une place parmi la scène punk et new wave de New York. De tous les groupes ayant démarré leur carrière au mythique CBGB's et au Max's Kansas City de New York (The Ramones, Blondie, Television, Mink de Ville, Suicide, Talking Heads, etc.), The Fleshtones est le seul qui ne se soit jamais séparé et qui est encore en activité. Leur énergie irrépressible et communicative a fait d'eux un groupe de scène légendaire, au delà des décennies. Peter Zaremba est connu pour parcourir frénétiquement la scène avec son tambourin, l'ensemble du groupe n’hésitant pas à se parcourir la salle en continuant à jouer au milieu du public[1], voire même dans la rue[2].

Un premier album enregistré en 1978, Blast off ne verra une sortie qu’en 1982 sur ROIR records d’abord sous forme de K7 puis en CD quelques années plus tard.

Leur première sortie officielle est le single American Beat pour le label Red Star en 1979. C'est Alan Vega qui a convaincu le patron de ce label, Marty Thau de intéresser aux Fleshtones[2]. Celui-ci sortira une compilation intitulée Marty Thau presents 2 x 5, où les Fleshtones figurent en compagnie des Revelons, des Bloodless Pharaohs (le premier groupe de Brian Setzer), des Student Teachers et des Comateens. C'est à cette époque que Lenny Calderon quitte le groupe et que Bill Milhizer les rejoint. Ce dernier opus chez Red Star attira l’attention de Miles Copeland qui les signe sur son label I.R.S. Records et leur fait enregistrer l'EP Up Front en 1980. Sur ce dernier figure une reprise des Rolling Stones, Play with fire[1].

Ils sortent leur 1er album en 1982, Roman Gods qui connaît un succès rapide parmi les fans de garage-rock.
L’année suivante sort l’album Hexbreaker, produit encore par Richard Mazda qui est considéré par beaucoup comme l'apogée du groupe[1]. Cependant, le succès commercial semble leur avoir échappé. Ils deviennent toutefois un groupe culte dans la grande mythologie du rock.
En mars 1985, ils enregistrent en public, au Gibus, à Paris, lors d'une série de six concerts sur quatre dates (le vendredi et le samedi, il y avait un concert à 21 heures, suivi d'un concert à minuit). Ils sortent l'album live la semaine suivante... et enchaînent sur une deuxième semaine de concerts et une tournée française pour le promouvoir. Cet album, intitulé Speed connection avec une pochette dessinée par Serge Clerc, a malheureusement un son de mauvaise qualité. Il ressortira dans les mois qui suivent aux États-Unis sous le titre Speed connection II, la première version à tirage limité devenant un collector. On note la présence de Peter Buck, guitariste de R.E.M. sur un morceau[1].
À cause du manque de succès, IRS se débarrasse des Fleshtones qui continuent leur carrière sur divers labels indépendants.

Jan Marek Pakulski quitte le groupe en 1986, différents bassistes assureront l'intérim (Robert Warren, Fred Smith, Adny Shernoff des Dictators) jusqu'à l'arrivée en 1990 de Ken Fox. Les membres du groupe alternent alors activités ensemble et séparément sans dissoudre le groupe. Pete Zaremba animera un moment l'émission The Cutting Edge sur MTV et formera le Peter Zaremba's Love Delegation qui sortira 2 albums. Keith Streng forme temporairement Full Time Men avec la participation de Peter Buck de R.E.M. qui produira d'ailleurs l’album Beautiful light en 1993.

En 1991, les Fleshtones prêtèrent même leur nom et leur image à une marque de lunettes assez typées rock'n'roll.

Le début des années 2000 voit un retour en forme avec la sortie de l’excellent Solid Gold sound en 2001. Puis en 2003 un cd 13 titres "Do You Swing?" encore meilleur avec une reprise de Led Zeppelin Communication Breakdown et le désormais incontournable I'm back again et surtout en 2005 Beachhead plus dur, parfois punk comme le tube Bigger and Better, I want the answer et She Looks like a woman.

2007 est une année riche en actualités pour le groupe, même s'ils ne sortent pas de nouvel album, avec:

  • BROOKLYN A PARIS, le 1er DVD Live du groupe (un des meilleurs shows du groupe), filmé a Paris avec 7 cameras en octobre 2006 et produit par Didier Pasquier (All or Nothing, Hot Pants, Carayos..) sur le label BIG ENOUGH REC.(avec en invité Tony Truand, guitariste des Wampas et des Dogs sur un titre),
  • SWEAT - The story of the Fleshtones, America's Garage Band, un livre de Joe Bonomo (Continuum Books) qui retrace l'histoire du groupe,
  • VINDICATED! A tribute to the Fleshtones (Dirty Water Records en CD et Larsen Records en vinyl), un album d'hommage aux Fleshtones qui comprend 23 reprises de titres du groupe par différents groupes américains, australiens et européens dont quelques figures de la scène garage qui sortirent de leur retraite pour l'occasion (Hoodoo Gurus, The Primevals, The Slickee Boys et The Nomads).

2008 voit la sortie en janvier d'un nouvel album intitulé Take a Good Look sur le label Yep Roc Records. Le groupe enregistre à cette occasion leur première chanson en français, qui est une traduction du morceau Time Will Tell de Michel Polnareff. Au mois d'octobre de cette même année est publié un "album de Noël" intitulé Stocking Stuffer qui rassemble reprises et originaux consacrés au vieux barbu au manteau rouge. Enfin en novembre est édité par Cherry Red un DVD d'un concert de 1980 au Hurrah Club de New York City.

Un documentaire sur le groupe réalisé par Goeffray Barbier pour Cold Cuts Productions et intitulé Pardon us for living but the graveyard is full est sorti en 2009. Il rassemble une heure d'images d'archives et d'interviews des membres actuels et passés du groupe, ainsi que d'autres artistes tels Peter Buck (REM), Dave Faulkner (Hoodoo Gurus) et M. Henry Jones. Il est disponible en téléchargement sur le site de Cold Cuts Productions.

Le 10 février 2014, les Fleshtones sortent leur vingt-deuxième album Wheel of Talent[3].

Composition du groupe

Periode Lineup Albums
Mark I

(1976)

Mark II

(1976-1978)

Mark III

(1978-1979)

Mark IV

(1979)

Mark V

(1980-1981)

Mark VI

(1981-1986)

Mark VII

(1986-1988)

Mark VIII

(1988)

puis

Mark IX

(1988-1989)

Mark X

(1989-1990)

Mark XI

(1990-1992)

Mark XII

(1992-1994)

Mark XIII

(1994-Aujourd'hui)

Discographie

  • Up Front, 1980, IRS, Sp 70402
  • Blast Off, 1982, ROIR, Dancd039
  • Roman Gods, 1982, IRS, Ilp85420, produit par Richard Mazda
  • Hexbreaker, 1983, IRS, Ilp 25434, produit par Richard Mazda
  • American Beat, 1984, IRS, Ilsa 12.4408
  • Speed Connection, 1985, IRS
  • Speed Connection II, 1985, IRS, Irs 5627, produit par Richard Gottehrer et James A. Ball
  • Fleshtones vs. Reality, 1987, Emergo, Em 9634, produit par James A. Ball
  • Time Bomb/ The Big Bang Theory, 1988, New Rose, Rose 137, compilation divers groupes constitués de membre des Fleshtones
  • Soul Madrid, 1989, Impossible, Imposible 01, Live pirate
  • Powerstance!, 1991, Trafalgar, Cdwik 99, produit par Dave Faulkner
  • Beautiful Light, 1993, Naked Language, Nak 6116-2, produit par Peter Buck de R.E.M., sorti en Europe par Danceteria sous le nom de Forever Fleshtones
  • Angry Years 1984-1986, 1994, Impossible, Cd Imp 033
  • Laboratory of Sound, 1995, Ichiban, D2-24861-2, produit par Steve Albini
  • Hitsburg USA!, 1997, Telstar et Imposible, sorti d'abord par le groupe sous le titre Fleshtones Favorites
  • More Than Skin Deep, 1998, Epitaph, 6529-2, produit par le groupe lui-même
  • Hitsburg Revisited, 1999, Epitaph, 6558-2, produit par le groupe lui-même
  • Solid Gold Sound, 2001, Fantastik, Fms 118, produit par le groupe lui-même
  • Do You Swing?, 2003 Yep Roc Rec., produit par le groupe lui-même
  • Beachhead, 2005 Yep Roc Rec. Produit par Jim Diamond + Rick Miller
  • Brooklyn a Paris, 2006 DVD live à la Maroquinerie à Paris, Big Enough Rec, Didier Pasquier.
  • Take a Good Look !, 2008 Yep roc records, produit par Jim Diamond et Ivan Julian
  • Stocking Stuffer, 2008 Yep roc records, produit par Ivan Julian
  • Brooklyn Sound Solution, 2011 Yep roc records, avec Lenny Kaye, produit par le groupe et Phast Phreddie Patterson
  • Wheel of Talent, 2014 Yep roc records

Bibliographie

  • Sweat : the story of the Fleshtones, America's Garage Band, Joe Bonomo, Continuum, 420 pages, 2007. (ISBN 978-0-8264-2846-2)

traduit en français :

  • The Fleshtones, Histoire d'un groupe garage américain, Joe Bonomo, traduit en français par Janique Jouin de Laurens. Ed. Camion Blanc, 678 pages, 2012. (ISBN 978-2-3577-9177-0)

Références

  1. a b c d e et f Michka Assayas (dir.), Dictionnaire du rock, Robert Laffont, , The Fleshtones, p. 617-618.
  2. a et b Alain Feydri, « Un gang au palace », Nineteen, no 8,‎ (lire en ligne)
  3. (en)Fleshtones Celebrate 'Hipster Heaven' - Song Premiere, John D. Luerssen, Rolling Stone, 3 février 2014.

Autres références

  • Gildas Cosperec, « Les Fleshtones sautent sur Decazeville », Nineteen, Toulouse, Association Nineteen, vol. 24,‎ , p. 47-49 (ISSN 0757-1984)

Liens externes