« Working Title Films » : différence entre les versions
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Alors que l'entreprise finançait jusque là des clips ou des drames confidentiels, la production en 1992-1994 de ''[[Quatre mariages et un enterrement]]'' change la donne, inventant le succès des comédies romantiques britanniques qui s'enchaînent pendant une décennie. À la différence des comédies hollywoodiennes dominant jusque là le marché en vendant des histoires de contes de fées comme ''[[Pretty Woman]]'', ces « ''romcom made in UK'' » présentent des personnalités de célibataires dépassés, avec des histoires ordinaires et crédibles. Sorti en 2001, ''[[Le Journal de Bridget Jones (film)|Le Journal de Bridget Jones]]'' en représente l'exemple le plus abouti. Par la suite, le genre s'essouffle, distancé par des comédies hollywoodiennes plus crues comme ''[[40 ans, toujours puceau]]'' (2005)<ref name="VF">Romain Blondeau, « L'usine à love stories », ''[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]]'' n°40, octobre 2016, pages 160-162.</ref>. |
Alors que l'entreprise finançait jusque là des clips ou des drames confidentiels, la production en 1992-1994 de ''[[Quatre mariages et un enterrement]]'' change la donne, inventant le succès des comédies romantiques britanniques qui s'enchaînent pendant une décennie. À la différence des comédies hollywoodiennes dominant jusque là le marché en vendant des histoires de contes de fées comme ''[[Pretty Woman]]'', ces « ''romcom made in UK'' » présentent des personnalités de célibataires dépassés, avec des histoires ordinaires et crédibles. Sorti en 2001, ''[[Le Journal de Bridget Jones (film)|Le Journal de Bridget Jones]]'' en représente l'exemple le plus abouti. Par la suite, le genre s'essouffle, distancé par des comédies hollywoodiennes plus crues comme ''[[40 ans, toujours puceau]]'' (2005)<ref name="VF">Romain Blondeau, « L'usine à love stories », ''[[Vanity Fair (magazine)|Vanity Fair]]'' n°40, octobre 2016, pages 160-162.</ref>. |
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Après le dernier succès que représente ''[[Love Actually]]'' (2003), Working Title Films délaisse en partie la production de comédies romantiques pour se tourner vers des blockbusters ou des drames (''[[The Danish Girl (film)|The Danish Girl]]''). Elle revient à ce genre avec ''[[Bridget Jones Baby]]'', en 2016<ref name="VF"/>. |
Après le dernier succès que représente ''[[Love Actually]]'' (2003), Working Title Films délaisse en partie la production de comédies romantiques pour se tourner vers des blockbusters (''[[Everest (film, 2015)|Everest]]'') ou des drames (''[[The Danish Girl (film)|The Danish Girl]]''). Elle revient à ce genre avec ''[[Bridget Jones Baby]]'', en 2016<ref name="VF"/>. |
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== Prix == |
== Prix == |
Version du 1 novembre 2016 à 16:44
Working Title Films | |
Création | 1983 |
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Fondateurs | Tim Bevan Sarah Radclyffe |
Forme juridique | Filiale |
Siège social | Londres Royaume-Uni |
Direction | Tim Bevan Eric Fellner |
Actionnaires | Universal Pictures |
Activité | Production audiovisuelle |
Produits | Films |
Société mère | Universal Studios |
Filiales | WT2 Productions Working Title Television |
Site web | www.workingtitlefilms.com |
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Working Title Films est une société de production de cinéma britannique qui a son siège à Londres. Fondée en 1983, elle devient une filiale de PolyGram Filmed Entertainment en 1991, puis d'Universal Studios depuis 1999.
Historique
Alors que l'entreprise finançait jusque là des clips ou des drames confidentiels, la production en 1992-1994 de Quatre mariages et un enterrement change la donne, inventant le succès des comédies romantiques britanniques qui s'enchaînent pendant une décennie. À la différence des comédies hollywoodiennes dominant jusque là le marché en vendant des histoires de contes de fées comme Pretty Woman, ces « romcom made in UK » présentent des personnalités de célibataires dépassés, avec des histoires ordinaires et crédibles. Sorti en 2001, Le Journal de Bridget Jones en représente l'exemple le plus abouti. Par la suite, le genre s'essouffle, distancé par des comédies hollywoodiennes plus crues comme 40 ans, toujours puceau (2005)[1].
Après le dernier succès que représente Love Actually (2003), Working Title Films délaisse en partie la production de comédies romantiques pour se tourner vers des blockbusters (Everest) ou des drames (The Danish Girl). Elle revient à ce genre avec Bridget Jones Baby, en 2016[1].
Prix
En février 2004, lors de la 57e cérémonie des British Academy Film Awards, les deux dirigeants de Working Title, Tim Bevan et Eric Fellner, reçoivent le prix de la meilleure contribution au cinéma britannique.
Œuvres
Parmi les films produits par Working Title, on peut citer :
- Billy Elliot
- Barton Fink
- Bob Roberts
- La Dernière Marche (Dead Man Walking)
- Fargo
- Le Grand Saut (The Hudsucker Proxy)
- Le Journal de Bridget Jones (Bridget Jones's Diary)
- Love Actually
- O'Brother (O Brother, Where Art Thou?)
- Quatre mariages et un enterrement (Four Weddings and a Funeral)
- Shaun of the Dead
- Thirteen
- Un jour, peut-être (Definitely, Maybe)
- 40 jours et 40 nuits
Notes et références
- Romain Blondeau, « L'usine à love stories », Vanity Fair n°40, octobre 2016, pages 160-162.
Voir aussi
Liens externes
- (en) Site officiel
- (en) Working Title Films sur l’Internet Movie Database
- (en) Bio des fondateurs sur BBC News