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Elle est connue principalement pour son ''[[Dazibao]]'' du [[25 mai]] [[1966]] critiquant l'[[Université de Pékin]] pour être contrôlée par la « bourgeoise ». Ceci fut un facteur de la [[révolution culturelle]]<ref>[http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/asia/article716278.ece Times Online]</ref>. La lecture de ce texte, et ceux d'autres auteurs, par de jeunes étudiants comme [[Xing Xing Cheng]] les conduisirent à participer à la révolution culturelle et rejoindre les [[garde rouge (Chine)|gardes rouges]]. Le dazibao de Nie Yuanzi aurait été placardé sur ordre de [[Jiang Qing]]<ref>Jacques Andrieu, [http://conflits.revues.org/457?&id=457#tocfrom1n1 Les gardes rouges : des rebelles sous influence]</ref>{{,}}<ref>[http://books.google.fr/books?id=v5gJ4TEkEhoC&pg=PA127&lpg=PA126&ots=Ni4aL4VbXM&focus=viewport&dq=Nie+Yuanzi&hl=fr&output=html_text La violence politique des enfants] </ref> |
Elle est connue principalement pour son ''[[Dazibao]]'' du [[25 mai]] [[1966]] critiquant l'[[Université de Pékin]] pour être contrôlée par la « bourgeoise ». Ceci fut un facteur de la [[révolution culturelle]]<ref>[http://www.timesonline.co.uk/tol/news/world/asia/article716278.ece Times Online]</ref>. La lecture de ce texte, et ceux d'autres auteurs, par de jeunes étudiants comme [[Xing Xing Cheng]] les conduisirent à participer à la révolution culturelle et rejoindre les [[garde rouge (Chine)|gardes rouges]]. Le dazibao de Nie Yuanzi aurait été placardé sur ordre de [[Jiang Qing]]<ref>Jacques Andrieu, [http://conflits.revues.org/457?&id=457#tocfrom1n1 Les gardes rouges : des rebelles sous influence]</ref>{{,}}<ref>[http://books.google.fr/books?id=v5gJ4TEkEhoC&pg=PA127&lpg=PA126&ots=Ni4aL4VbXM&focus=viewport&dq=Nie+Yuanzi&hl=fr&output=html_text La violence politique des enfants] </ref> |
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Nie Yuanzi a soutenu au début la persécution d'autres universitaires, mais fut ensuite aigrie par les résultats de la révolution culturelle et a essayé de quitter sa fonction parmi les [[Garde rouge (Chine)|gardes rouges]]. En 1968, elle a été arrêtée et fut emprisonnée pendant 18 ans dans des camps de rééducation puis en prison<ref name="">[http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/le-fantome-des-gardes-rouges_481830.html Le fantôme des gardes rouges] ''L'Express'', 1 juin 2006</ref>. |
Nie Yuanzi a soutenu au début la persécution d'autres universitaires, mais fut ensuite aigrie par les résultats de la révolution culturelle et a essayé de quitter sa fonction parmi les [[Garde rouge (Chine)|gardes rouges]]. En 1968, elle a été arrêtée et fut emprisonnée pendant 18 ans dans des camps de rééducation puis en prison<ref name="Ex162006">[http://www.lexpress.fr/actualite/monde/asie/le-fantome-des-gardes-rouges_481830.html Le fantôme des gardes rouges] ''L'Express'', 1 juin 2006</ref>. |
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Elle est maintenant critique du régime chinois et a exprimé un désir de plus grande liberté d'opinion<ref>[http://www.nytimes.com/2006/06/10/world/asia/10nie.html?_r=1&oref=slogin The New York Times]</ref>. Elle considère que le Parti communiste Chinois est responsable de la Révolution culturelle. En effet en 1966, aucun membre du comité central ne s'est opposé à celle-ci. Donc la « responsabilité de ce désastre » ne relève pas de la [[bande des Quatre]], contrairement aux allégations du Parti en 1980<ref name="Ex162006"/>. |
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== Lien externe == |
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Version du 1 novembre 2016 à 23:37
Naissance | |
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Décès | |
Nationalité | |
Activité |
A travaillé pour |
Université de Pékin (à partir de ) |
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Parti politique |
Parti communiste chinois (à partir de ) |
Nie Yuanzi, née le dans le Xian de Hua au Henan, est une universitaire chinoise qui a enseigné la philosophie à l'université de Pékin.
Biographie
Elle est connue principalement pour son Dazibao du 25 mai 1966 critiquant l'Université de Pékin pour être contrôlée par la « bourgeoise ». Ceci fut un facteur de la révolution culturelle[1]. La lecture de ce texte, et ceux d'autres auteurs, par de jeunes étudiants comme Xing Xing Cheng les conduisirent à participer à la révolution culturelle et rejoindre les gardes rouges. Le dazibao de Nie Yuanzi aurait été placardé sur ordre de Jiang Qing[2],[3]
Nie Yuanzi a soutenu au début la persécution d'autres universitaires, mais fut ensuite aigrie par les résultats de la révolution culturelle et a essayé de quitter sa fonction parmi les gardes rouges. En 1968, elle a été arrêtée et fut emprisonnée pendant 18 ans dans des camps de rééducation puis en prison[4].
Elle est maintenant critique du régime chinois et a exprimé un désir de plus grande liberté d'opinion[5]. Elle considère que le Parti communiste Chinois est responsable de la Révolution culturelle. En effet en 1966, aucun membre du comité central ne s'est opposé à celle-ci. Donc la « responsabilité de ce désastre » ne relève pas de la bande des Quatre, contrairement aux allégations du Parti en 1980[4].
Lien externe
Références
- Times Online
- Jacques Andrieu, Les gardes rouges : des rebelles sous influence
- La violence politique des enfants
- Le fantôme des gardes rouges L'Express, 1 juin 2006
- The New York Times