« Nihali » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
1oblada (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
1oblada (discuter | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 9 : Ligne 9 :
Les emprunts du nihali sont beaucoup plus massifs que les exemples de textes des imposantes acquisitions de l'albanais. Il semble se comparer davantage en ce sens à certains dialectes en voie d'extinction des Gitans, tels que ceux parlés aux États-Unis et dans l'ouest européen. La récente histoire du nihali inclut un massacre organisé par un des dirigeants de l'endroit du début du XIX siècle, apparemment en réponse à leur croissant maraudage destructif. Depuis ce temps, le groupe décimé en taille a fonctionné largement en tant que pilleurs et voleurs avec de traditionnels associés externes qui disposaient des biens volés. Le groupe est depuis longtemps multilingue et utilise le nihali comme une langue plus ou moins secrète qui n'est habituellement pas révélé aux étrangers. De précédents investigateurs tentant d'apprendre la langue étaient apparemment délibérément rebutés ou induits en erreur.<ref>Norman Zide, "Munda and non-Munda Austroasiatic languages". In ''Current Trends in Linguistics'' 5: Linguistics in South Asia, p 438</ref>
Les emprunts du nihali sont beaucoup plus massifs que les exemples de textes des imposantes acquisitions de l'albanais. Il semble se comparer davantage en ce sens à certains dialectes en voie d'extinction des Gitans, tels que ceux parlés aux États-Unis et dans l'ouest européen. La récente histoire du nihali inclut un massacre organisé par un des dirigeants de l'endroit du début du XIX siècle, apparemment en réponse à leur croissant maraudage destructif. Depuis ce temps, le groupe décimé en taille a fonctionné largement en tant que pilleurs et voleurs avec de traditionnels associés externes qui disposaient des biens volés. Le groupe est depuis longtemps multilingue et utilise le nihali comme une langue plus ou moins secrète qui n'est habituellement pas révélé aux étrangers. De précédents investigateurs tentant d'apprendre la langue étaient apparemment délibérément rebutés ou induits en erreur.<ref>Norman Zide, "Munda and non-Munda Austroasiatic languages". In ''Current Trends in Linguistics'' 5: Linguistics in South Asia, p 438</ref>


L'hypothèse de Kuiper provient du fait que plusieurs groupes de classes inférieures en Inde avaient une langue secrète. Ces langues secrètes étaient utilisées comme moyen de concilier une communication contre l'oppression des groupes de classes supérieures. Aujourd'hui, plusieurs des locuteurs du korku refuse de reconnaître la langue nihali. Les Korkus d'origine décrivent l'émergence du nihali dans leur communauté comme une distraction civile.<ref name=":1">{{Cite book|title=The Munda Languages|last=Anderson|first=Gregory|publisher=Routledge|year=2008|isbn=0-415-32890-X|location=New York, New York|pages=772}}</ref>
L'hypothèse de Kuiper provient du fait que plusieurs groupes de classes inférieures en Inde avaient une langue secrète. Ces langues secrètes étaient utilisées comme moyen de cacher une communication contre l'oppression des groupes de classes supérieures. Aujourd'hui, plusieurs des locuteurs du korku refuse de reconnaître la langue nihali. Les Korkus d'origine décrivent l'émergence du nihali dans leur communauté comme une distraction civile.<ref name=":1">{{Cite book|title=The Munda Languages|last=Anderson|first=Gregory|publisher=Routledge|year=2008|isbn=0-415-32890-X|location=New York, New York|pages=772}}</ref>





Version du 3 novembre 2016 à 19:44

Nihal ou nihali, ou à tort kalto, est une langue isolée parlée par environ 2000 personnes dans les états indiens du Madhya Pradesh et du Maharashtra. Elle a été fortement influencée dans son vocabulaire et sa grammaire par les langues munda et indo-aryennes environnantes. Elle semble cependant n'appartenir à aucune famille connue.

Franciscus Kuiper a été le premier à suggérer que cette langue peut être sans relation avec quelque autre langue indienne, avec un vocabulaire principal non-korku, non-dravidien résidu d'une population précoce de l'Inde. Cependant, il n'a pas exclu qu'il peut être une langue Munda comme le korku. Les Nihalis ont longtemps vécu dans une relation symbiotique mais socialement inférieure au peuple korku, et sont bilingue en korku, avec le nihali fréquemment parlé pour s'assurer de ne pas être compris par eux. Les Nihalis originaux étaient de pauvres travailleurs qui servaient de main d'oeuvre agricole pour des communautés autres que la leur.[1] Kuiper a suggéré que les différences pourraient aussi être de l'argot, tel que le jobelin.

Norman Zide décrit la situation de cette façon:

Les emprunts du nihali sont beaucoup plus massifs que les exemples de textes des imposantes acquisitions de l'albanais. Il semble se comparer davantage en ce sens à certains dialectes en voie d'extinction des Gitans, tels que ceux parlés aux États-Unis et dans l'ouest européen. La récente histoire du nihali inclut un massacre organisé par un des dirigeants de l'endroit du début du XIX siècle, apparemment en réponse à leur croissant maraudage destructif. Depuis ce temps, le groupe décimé en taille a fonctionné largement en tant que pilleurs et voleurs avec de traditionnels associés externes qui disposaient des biens volés. Le groupe est depuis longtemps multilingue et utilise le nihali comme une langue plus ou moins secrète qui n'est habituellement pas révélé aux étrangers. De précédents investigateurs tentant d'apprendre la langue étaient apparemment délibérément rebutés ou induits en erreur.[2]

L'hypothèse de Kuiper provient du fait que plusieurs groupes de classes inférieures en Inde avaient une langue secrète. Ces langues secrètes étaient utilisées comme moyen de cacher une communication contre l'oppression des groupes de classes supérieures. Aujourd'hui, plusieurs des locuteurs du korku refuse de reconnaître la langue nihali. Les Korkus d'origine décrivent l'émergence du nihali dans leur communauté comme une distraction civile.[3]


Notes et références

  1. (en) K.S Nagaraja, The Nihali Language, Manasagangotri,Mysore-570 006, Central Institute of Indian Languages, , 250 p. (ISBN 978-81-7343-144-9)
  2. Norman Zide, "Munda and non-Munda Austroasiatic languages". In Current Trends in Linguistics 5: Linguistics in South Asia, p 438
  3. (en) Gregory Anderson, The Munda Languages, New York, New York, Routledge, , 772 p. (ISBN 0-415-32890-X)

Voir aussi