« Ravi Shankar » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
MOMO
Ccmpg (discuter | contributions)
vandalisme
Ligne 23 : Ligne 23 :


'''Robendra Shankar''' dit '''Ravi Shankar''' (né le {{date|7|avril|1920}} à [[Bénarès]] (Vârânasî), alors dans les [[Indes britanniques]], et mort le {{Date de mort|11|décembre|2012}} à [[San Diego]]<ref>{{Lien web|langue=en |auteur= |titre=Ravi Shankar obituary |jour= |mois= |année= |url=http://www.guardian.co.uk/music/2012/dec/12/ravi-shankar-dies |site=the Guardian |en ligne le=12 décembre 2012 |consulté le=12 décembre 2012}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en |auteur= |titre=Sitar maestro Ravi Shankar dies |jour= |mois= |année= |url=http://www.bbc.co.uk/news/world-asia-india-20690632 |site=BBC News |en ligne le=12 décembre 2012 |consulté le=12 décembre 2012}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en |auteur=Hindu Net Desk |titre=Pandit Ravi Shankar passes away |jour= |mois= |année= |url=http://www.thehindu.com/arts/music/sitar-maestro-ravi-shankar-passes-away/article4190878.ece |site=The Hindu |en ligne le=12 décembre 2012 |consulté le=12 décembre 2012}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Le_maitre_indien_du_sitar_Ravi_Shankar_est_decede36121220120530.asp romandie.com], 12 décembre 2012 (avec mention d'une source de l'[[AFP]]).</ref>{{,}}<ref>[http://www.rtl.fr/actualites/culture-loisirs/musique/article/le-joueur-de-sitare-ravi-shankar-est-mort-7755767781 RTL.fr], 12 décembre 2012</ref>) est un musicien [[sitar]]iste et [[compositeur]] [[Inde|indien]], de notoriété internationale depuis les [[années 1960]]. Son nom est souvent précédé du titre honorifique de ''[[pandit]]''.
'''Robendra Shankar''' dit '''Ravi Shankar''' (né le {{date|7|avril|1920}} à [[Bénarès]] (Vârânasî), alors dans les [[Indes britanniques]], et mort le {{Date de mort|11|décembre|2012}} à [[San Diego]]<ref>{{Lien web|langue=en |auteur= |titre=Ravi Shankar obituary |jour= |mois= |année= |url=http://www.guardian.co.uk/music/2012/dec/12/ravi-shankar-dies |site=the Guardian |en ligne le=12 décembre 2012 |consulté le=12 décembre 2012}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en |auteur= |titre=Sitar maestro Ravi Shankar dies |jour= |mois= |année= |url=http://www.bbc.co.uk/news/world-asia-india-20690632 |site=BBC News |en ligne le=12 décembre 2012 |consulté le=12 décembre 2012}}</ref>{{,}}<ref>{{Lien web|langue=en |auteur=Hindu Net Desk |titre=Pandit Ravi Shankar passes away |jour= |mois= |année= |url=http://www.thehindu.com/arts/music/sitar-maestro-ravi-shankar-passes-away/article4190878.ece |site=The Hindu |en ligne le=12 décembre 2012 |consulté le=12 décembre 2012}}</ref>{{,}}<ref>[http://www.romandie.com/news/n/_ALERTE___Le_maitre_indien_du_sitar_Ravi_Shankar_est_decede36121220120530.asp romandie.com], 12 décembre 2012 (avec mention d'une source de l'[[AFP]]).</ref>{{,}}<ref>[http://www.rtl.fr/actualites/culture-loisirs/musique/article/le-joueur-de-sitare-ravi-shankar-est-mort-7755767781 RTL.fr], 12 décembre 2012</ref>) est un musicien [[sitar]]iste et [[compositeur]] [[Inde|indien]], de notoriété internationale depuis les [[années 1960]]. Son nom est souvent précédé du titre honorifique de ''[[pandit]]''.

* {{Portail|époque contemporaine|Inde|musique|musiques du monde|Bollywood}}
Il est le père de [[Norah Jones]] et d'[[Anoushka Shankar]], le frère du danseur [[Uday Shankar]] et l'oncle d'[[Ananda Shankar]], fils de ce dernier.

== Biographie ==

Le {{Dr}} Shyama Shankar, son père, était fils de Barapa Shankar, riche propriétaire terrien, dont il hérita les terres dans l'est du [[Bengale]]. Il avait suivi des études brillantes d'[[avocat (métier)|avocat]], et se retrouva ministre ([[Divan (institution)|diwan]]) du Maharajah de [[District de Jhalawar|Jhalawar]]. Sa femme, Hemangini, accoucha d'un cinquième et dernier fils le 7 avril 1920, qu'ils appelèrent Robendra, surnommé d'abord Robu, puis plus tard Ravi. Robu Shankar est né dans la ville de [[Vârânasî]] (Bénarès), haut lieu de pèlerinage pour les hindous.

Shyama, son père, faisait partie de la caste sacerdotale des [[brahmane]]s, la plus haute dans la hiérarchie hindoue, mais n'exerçait aucune fonction religieuse. Shyama Shankar partit très tôt exercer à [[Londres]] en tant qu'avocat, puis à [[Genève]], à la [[Société des Nations]]. Puis il alla enseigner à l'[[Université Columbia]] à [[New York]]. Il est mort lorsque Robu avait 15 ans. Mais Uday, le frère aîné, dirigeait alors une troupe d'artistes, et engagea le petit Robu comme danseur. Lui voulait être acteur, mais danser dans une troupe qui l'emmena de [[Principauté de Bénarès|Bénarès]] à [[Bombay]], puis à [[Venise]], [[Paris]] et [[Londres]] lui semblait un bon début de carrière. La famille s'installa même quelque temps à Paris, en [[1930]]. Uday voulut alors pour sa troupe un des meilleurs musiciens indiens et fit venir l'illustre Ustad [[Allauddin Khan]]. Robu fut très impressionné par son talent, lui qui s'essayait déjà depuis quelques années à la [[vînâ]], à l'[[esraj]] et au [[sitar]], en plus de la danse et du chant. À la mort de son mari, Hemangini Shankar confia Robu au [[Guru (maître spirituel)|guru]] musicien, qui le prit sous son aile, comme un fils. Mais seulement après que ce dernier eut décidé de tout quitter pour son enseignement.

C'est lorsque son frère décida d'arrêter la troupe et de rentrer en [[Inde]], que Robu prend la grande décision. Il se rase la tête, enfile des vêtements très simples, rejoint Ustad [[Allauddin Khan]], et reste sept années auprès de lui dans la tradition du [[Guru Kul]], c’est-à-dire une initiation dans des conditions parfois très dures, surtout pour un petit dandy habitué aux hôtels de luxe. Il apprend le [[sitar]], le [[surbahar]], le style et la technique de la [[vînâ]], du [[rabâb]] et du [[sursingar]]. Robu Shankar était très doué et, après ses études, il se fait vite remarquer par de grandes personnalités musicales indiennes.

Ce n'est qu'en [[1956]], à l'âge de 36 ans, qu'il se produit en Amérique pour la première fois, et qu'il commence sous le nom de ''Ravi Shankar'' sa « mission » de vulgarisation de la [[musique indienne]] en Occident. Pourtant, lors du début du concert donné en 2000 au [[Carnegie Hall]] de [[New York]] et distribué sous le titre ''Full Circle'', il affirme avoir joué sur cette même scène en [[1938]], en tant que danseur et musicien.

Le son particulier du [[sitar]], avec tous ses effets de résonance [[Corde sympathique|sympathique]], attire très vite les musiciens rock des [[années 1960]], en pleine recherche d'originalité, d'effets exotiques mystérieux et psychédéliques. En 1966, [[George Harrison]], des [[The Beatles|Beatles]], devient son élève et joue du sitar sur ''Norwegian Wood'', puis sur d'autres titres par la suite, ''Love you to'' et ''Within you, without you''. [[Brian Jones (musicien)|Brian Jones]], des [[The Rolling Stones|Rolling Stones]], utilise également le sitar sur ''[[Paint It, Black]]''. [[Collin Walcott]], (qui fondera le groupe [[Oregon (groupe)|Oregon]]), est le premier musicien occidental à intégrer le sitar et les [[tablâ]]s dans la plus grande partie de ses compositions, après avoir été ''[[roadie]]'' sur une tournée de Ravi Shankar. Shawn Phillips a aussi étudié le sitar avec le Maître vers la même époque et l'intègrera à sa musique, mais de façon plus subtile. Shawn a aussi accompagné Donovan au tout début de sa carrière en jouant du sitar, avant d'enregistrer ses propres albums sous son nom.

En [[1967]], Ravi Shankar fonde son école Kinnara à [[Los Angeles]]. La même année, il joue au [[Festival international de musique pop de Monterey|Monterey Pop Festival]], à [[Montréal]], lors de l'[[exposition universelle de 1967]], où il offre un concert intime dans le pavillon indien (devant une foule d'à peine vingt personnes, étonnées), en [[1969]] à [[Festival de Woodstock|Woodstock]] et en [[1971]] au [[The Concert for Bangladesh|concert pour le Bangladesh]] (organisé par George Harrison), avec Eric Clapton, Bob Dylan et Leon Russell. Durant cette période, les rencontres se multiplient et donnent lieu à des collaborations inattendues, comme avec le violoniste classique [[Yehudi Menuhin]] ou le flûtiste [[Jean-Pierre Rampal]] sur l'album ''[[West Meets East]]''. [[John Coltrane]], par admiration, prénomme son fils [[Ravi Coltrane|Ravi]].
[[Fichier:George Harrison, Gerald Ford, Ravi Shankar.jpg|thumb|[[George Harrison]], le Président des États-Unis [[Gerald Ford]] et Ravi Shankar dans le [[bureau ovale]] en décembre 1974.]]

Pendant les [[années 1970]] et [[années 1980|1980]], son emploi du temps est partagé entre l'enseignement, la scène et les enregistrements. Il donne des concerts dans toutes les grandes villes du monde. Il joue en 1968 au [[Festival d'Avignon]], quand une troupe d'« intellectuels contestataires » monte sur la scène pour crier des slogans poing levé et Ravi continue à jouer, comme si de rien n'était, les yeux perdus dans le vague, assis en tailleur au milieu des gens debout qui gesticulent. Il compose des musiques de films pour [[Satyajit Ray]] et celle de ''[[Gandhi (film)|Gandhi]]'' de [[Richard Attenborough]]. À noter quelques albums durant cette période : ''Concerto for sitar'' avec [[André Previn]], en 1971, ''Shankar Family'' en 1974, ou sa collaboration avec des musiciens japonais (''[[East greets East]]''), ou ses duos au [[sarod]] avec [[Ali Akbar Khan]], le fils de son gourou. En 1987, il signe chez Private Music, le label de [[Peter Baumann]] (du groupe [[Tangerine Dream]]), et enregistre ''[[Tana Mana]]'', avec pour la première fois des synthétiseurs, et de nombreux invités de tous horizons (le ''Ravi Shankar Project''), dont à nouveau [[George Harrison]] au synthétiseur et chœurs, Al Kooper à la guitare et Ric Parnell aux percussions électroniques. Un album suit très vite au cours de sa tournée en URSS : ''Inside the Kremlin''. Puis ''[[Passages (album)|Passages]]'', en collaboration avec [[Philip Glass]]. En 1989, Ravi Shankar monte le projet scénique ''Ghanashayam - a broken branch'', qui mêle musique, théâtre et danse des traditions orientales et occidentales, un spectacle présenté en Angleterre par le City of Birmingham Touring Opera.

Il revient dans l'actualité en [[1997]], en sortant l'album ''[[Chants of India]]'' (produit par Harrison), constitué uniquement de chants religieux, pour la plupart védiques, ou des compositions restant complètement dans cet esprit. Il ne produit ensuite qu'une série de rééditions ou de compilations, sauf pour sa fille et élève, [[Anoushka Shankar]], qui a sorti plusieurs albums. Elle l'accompagne désormais toujours en tournée. Son autre fille, [[Norah Jones]], a préféré le jazz et la pop et est devenue une star dans ce domaine. Son neveu, [[Ananda Shankar]] (1942-1999), fils de Uday Shankar, explora le métissage de la pop électro avec la musique indienne ; il joua également du sitar d'une façon plus occidentale mais très entraînante.

Peu à peu rejoint dans la notoriété par la jeune génération de virtuoses, comme les percussionnistes compositeurs [[Zakir Hussain Khan|Zakir Hussain]] et [[Trilok Gurtu]] par exemple, il demeure le musicien indien le plus renommé au monde et le premier ambassadeur de la [[musique indienne]].

En mars 2012, son décès est annoncé par erreur à travers le monde, par confusion avec le décès d'un homonyme, célèbre compositeur de musiques de films en Inde, et lui aussi mort à un âge avancé<ref>{{Lien web |langue=fr |auteur=Fabricio Cardenas |titre=Les deux morts de Ravi Shankar en 2012 |url=http://musicamscire.blogspot.fr/2012/12/les-deux-morts-de-ravi-shankar-en-2012.html |date=12 décembre 2012 |site=Musicam scire |consulté le=5 février 2016}}</ref>. Finalement, Ravi Shankar meurt quelques mois après à San Diego, le {{date de décès|11|décembre|2012}}.

== Accompagnateurs ==
Au cours de sa longue carrière, ses principaux accompagnateurs aux [[tablâ]]s ont été : [[Chatur Lal]], [[Alla Rakha Khan|Alla Rakha]] et [[Kumar Bose]].

Dans les [[années 1980]], son fils, [[Shubbo Shankar]], vient souvent l'accompagner.

== Distinctions ==
Il était commandeur de l’[[Ordre des Arts et des Lettres]] et détenteur de la [[Bharat Ratna]] ; il a reçu le [[Prix de la culture asiatique de Fukuoka]].
* [[1998 en musique|1998]] : [[Prix Polar Music]]

== Discographie ==
* [[1956 en musique|1956]] : ''Three Ragas''
* [[1960 en musique|1960]] : ''Anuradha''
* [[1962 en musique|1962]] : ''Music of India''
* [[1962 en musique|1962]] : ''Improvisations''
* [[1962 en musique|1962]] : ''India's Most Distinguished Musician in Concert''
* [[1963 en musique|1963]] : ''Ravi Shankar'' (Odeon Records, India catalogue)
* [[1963 en musique|1963]] : ''India's Master Musician''
* [[1964 en musique|1964]] : ''In London''
* [[1964 en musique|1964]] : ''Ragas & Talas''
* [[1964 en musique|1964]] : ''The Master Musicians of India (avec Ali Akbar Khan)''
* [[1964 en musique|1964]] : ''Portrait of Genius''
* [[1965 en musique|1965]] : ''Ravi Shankar and Ali Akbar Khan''
* [[1965 en musique|1965]] : ''Sound of the Sitar''
* [[1965 en musique|1965]] : ''Khan album The Soul of Indian Music''
* [[1966 en musique|1966]] : ''West Meets East with Yehudi Menuhin'' (aussi titré ''Menuhin Meets Shankar'')
* [[1967 en musique|1967]] : ''Live : Ravi Shankar at the Monterey International Pop Festival''
* [[1967 en musique|1967]] : ''In San Francisco''
* [[1967 en musique|1967]] : ''The Exotic Sitar and Sarod''
* [[1967 en musique|1967]] : ''Two Raga Moods''
* [[1968 en musique|1968]] : ''A Morning Raga / An Evening Raga''
* [[1968 en musique|1968]] : ''West Meets East, Volume 2 with Yehudi Menuhin''
* [[1968 en musique|1968]] : ''The Sounds of India''
* [[1968 en musique|1968]] : ''In New York''
* [[1968 en musique|1968]] : ''Music from India serie no.8''
* [[1968 en musique|1968]] : ''A Sitar Recital''
* [[1968 en musique|1968]] : ''Ravi Shankar Imrovisations & theme from Pather Panchali''
* [[1969 en musique|1969]] : ''At the Woodstock Festival''
* [[1969 en musique|1969]] : ''Music Festival From India''
* [[1969 en musique|1969]] : ''Ravi Shankar''
* [[1969 en musique|1969]] : ''Music of India A Dhun and a Raga with Ali Akbar Khan''
* [[1970 en musique|1970]] : ''Khan album The Soul of Indian Music'' ''Ravi Shankar Raga Parameshwari''
* [[1970 en musique|1970]] : ''Six Ragas''
* [[1970 en musique|1970]] : ''The Exciting Music of Ravi Shankar''
* [[1971 en musique|1971]] : ''Four Raga Moods''
* [[1971 en musique|1971]] : ''Raga''
* [[1971 en musique|1971]] : ''The Concert for Bangladesh (credited to George Harrison & Friends)'' avec George Harrison, Eric Clapton, Ringo Starr, Leon Russel, Badfinger, Bob Dylan, Billy Preston, etc.
* [[1971 en musique|1971]] : ''Concerto for Sitar & Orchestra with London Symphony Orchestra and André Previn''
* [[1971 en musique|1971]] : ''PBP Ravi Shankar and PBU Ahmedjan Thirakhwa''
* [[1972 en musique|1972]] : ''The Genius of Ravi Shankar''
* [[1972 en musique|1972]] : ''Ravi Shankar''
* [[1972 en musique|1972]] : ''Ravi Shankar Ragas''
* [[1972 en musique|1972]] : ''The Masters of Indian Music'' (double album avec Ali Albar Khan)
* [[1973 en musique|1973]] : ''In Concert 1972 with Ali Akbar Khan''
* [[1973 en musique|1973]] : ''Transmigration Macabre'' (bande originale du film "Viola")
* [[1973 en musique|1973]] : ''Ragas with Ali Akbar Khan'' – contient ''The Master Musicians of India and the Ali Akbar
* [[1974 en musique|1974]] : ''Shankar Family & Friends'' – Disponible sur le boîtier Collaborations parut en 2010)
* [[1976 en musique|1976]] : ''Improvisations – West meets East 3'' Ravi Shankar, Yehudi Menuhin et Jean Pierre Rampal
* [[1976 en musique|1976]] : ''Ravi Shankar's Music Festival from India'' – Disponible sur le boîtier Collaborations parut en 2010)
* [[1979 en musique|1979]] : ''Ravi Shankar''
* [[1979 en musique|1979]] : ''Shankar in Japan''
* [[1981 en musique|1981]] : ''Homage to Mahatma Gandhi''
* [[1982 en musique|1982]] : ''Raga-Mala (Sitar Concerto No. 2)''
* [[1986 en musique|1986]] : ''Pandit Ravi Shankar''
* [[1987 en musique|1987]] : ''Sitar Concertos and other works'' Avec Yehudi Menuhin, Allah Rakha, Jean-Pierre Rampal, Kamala Chakravarti, Terence Emery, André Prévin dirigeant le London Symphony Orchestra, avec aussi Zubin Mehta. Parut sur EMI Classics.
* [[1987 en musique|1987]] : ''[[Tana Mana]]'' (1987)
* [[1988 en musique|1988]] : ''Ravi Shankar: the Doyen of Hindustani Music''
* [[1988 en musique|1988]] : ''Inside the Kremlin''
* [[1990 en musique|1990]] : ''Passages with Philip Glass'' (Atlantic Records)
* [[1995 en musique|1995]] : ''Concert for Peace: Royal Albert Hall''
* [[1995 en musique|1995]] : ''Genesis''
* [[1996 en musique|1996]] : ''Towards the Rising Sun''
* [[1996 en musique|1996]] : ''Ravi Shankar: In Celebration''
* [[1997 en musique|1997]] : ''Chants of India'' – (Disponible sur le boîtier Collaborations parut en 2010)
* [[1997 en musique|1997]] : ''Raga Tala''
* [[1998 en musique|1998]] : ''Shankar: Sitar Concertos and Other Works''
* [[1998 en musique|1998]] : ''Shankar: Raga Jogeshwari''
* [[2000 en musique|2000]] : ''Vision of Peace: The Art of Ravi Shankar''
* [[2001 en musique|2001]] : ''Full Circle: Carnegie Hall 2000''
* [[2001 en musique|2001]] : ''Between Two Worlds (Documentaire dirigé par Mark Kidel)''
* [[2007 en musique|2007]] : ''Flowers of India''
* [[2010 en musique|2010]] : ''Collaborations (Boîtier avec George Harrison)''
* [[2012 en musique|2012]] : ''Symphony with London Philharmonic Orchestra and David Murphy''
* [[2012 en musique|2012]] : ''The Living Room Sessions Part 1''
* [[2012 en musique|2012]] : ''The Living Room Sessions Part 2''

== Bande originale de films ==
* [[1955]]–[[1959]] : La trilogie d'Apu de [[Satyajit Ray]]
** [[1955 au cinéma|1955]] : ''[[La Complainte du sentier]]''
** [[1957 au cinéma|1957]] : ''[[L'Invaincu]]''
** [[1959 au cinéma|1959]] : ''[[Le Monde d'Apu]]''
* [[1957 au cinéma|1957]] : ''[[Il était une chaise]]'' de [[Norman McLaren]] et [[Claude Jutra]]
* [[1960 au cinéma|1960]] : ''[[Anuradha]]'', d'[[Hrishikesh Mukherjee]]
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''Alice aux pays des merveilles'' de [[Jonathan Miller (réalisateur) |Jonathan Miller]]
* [[1966 au cinéma|1966]] : ''[[Chappaqua (film)|Chappaqua]]'', de [[Conrad Rooks]]
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Monterey Pop]]'', de [[Donn Alan Pennebaker|D. A. Pennebaker]]
* [[1968 au cinéma|1968]] : ''[[Charly (film, 1968)|Charly]]'', de [[Ralph Nelson]]
* ''[[Woodstock (film)|Woodstock: The Movie]] (1970, Michael Wadleigh)
* ''[[Raga]]'' (1971, dirigé par Howard Worth)
* ''[[The Concert for Bangladesh (film)|The Concert for Bangladesh]]'' (1972, dirigé par [[Saul Swimmer]])
* ''[[Viola (film)|Viola]]'' (1973, produit par R. Davis), British art film, soundtrack album: Transmigration
* ''[[Macabre]]'', Spark Records SRLM 2002
* ''[[Forbidden Image]]'' (1974, dirigé par Jeremy Marre)
* ''[[Meera]]'' (1977) dirigé par Gulzar
* ''[[Meera]]'' (1979)
* ''[[Gandhi (film)|Gandhi]]'' (1982, dirigé par [[Richard Attenborough]]), ( nomination aux Academy Award pour Shankar et George Fenton)
* ''[[Genesis (film, 1986)|Genesis]]'' (1986)
* ''[[Concert for George (film)|Concert for George]]'' (2003, dirigé par [[David Leland]]) Avec Eric Clapton, Ringo Starr, Paul McCartney, etc...

== Annexes ==
=== Sources et bibliographie ===
* {{autorité}}
;En français
<div style="margin-left:1.5em; font-size:91%">
* Jonathan Glusman, ''Ravi Shankar, le maître du sitar'', Demi-Lune, 2010, 160 p. {{ISBN|978-2917112090}}
</div>

;En anglais
<div style="margin-left:1.5em; font-size:91%">
* {{en}} Ravi Shankar, ''My Music, My Life'', Mandala Publishing Group, 1968, 160 p. {{ISBN|978-1601090058}}
* {{en}} Ravi Shankar, ''Raga Mala: The Autobiography of Ravi Shankar'', Genesis Publications, 1997, 352 p. {{ISBN|978-0904351460}}
</div>

=== Filmographie ===
* Frédéric Le Clair, ''Ravi Shankar : l'extraordinaire leçon'', Camera Lucida Productions, 2010, (52&nbsp;minutes; [http://www.imdb.com/title/tt1619874/?ref_=ttco_co_tt Info]).

== Notes et références ==
{{Références}}

== Liens externes ==
{{Autres projets|commons=Category:Ravi Shankar|commons titre=Ravi Shankar}}
* {{en}} [http://www.ravishankar.org/ ''Site officiel'']
* {{en}} [http://eastmeetswestmusic.com/ ''Site d'East Meets West Music - Ravi Shankar Foundation'']
* {{Imdb nom|id=00788170|nom=Ravi Shankar}}

{{Palette|Famille Shankar}}
{{Portail|époque contemporaine|Inde|musique|musiques du monde|Bollywood}}


{{DEFAULTSORT:Shankar, Ravi}}
{{DEFAULTSORT:Shankar, Ravi}}

Version du 20 novembre 2016 à 14:19

Ravi Shankar
Description de cette image, également commentée ci-après
Pandit Ravi Shankar en 1988.
Informations générales
Nom de naissance Robendra Shankar
Naissance
Vârânasî (Bénarès),
Drapeau de l'Empire britanniques des Indes Raj britannique
Décès (à 92 ans)
San Diego, Californie, Drapeau des États-Unis États-Unis
Activité principale Compositeur, musicien
Genre musical Musique hindoustanie
Instruments Sitar
Années actives 19382012
Site officiel www.ravishankar.org

Robendra Shankar dit Ravi Shankar (né le à Bénarès (Vârânasî), alors dans les Indes britanniques, et mort le à San Diego[1],[2],[3],[4],[5]) est un musicien sitariste et compositeur indien, de notoriété internationale depuis les années 1960. Son nom est souvent précédé du titre honorifique de pandit.

Il est le père de Norah Jones et d'Anoushka Shankar, le frère du danseur Uday Shankar et l'oncle d'Ananda Shankar, fils de ce dernier.

Biographie

Le Dr Shyama Shankar, son père, était fils de Barapa Shankar, riche propriétaire terrien, dont il hérita les terres dans l'est du Bengale. Il avait suivi des études brillantes d'avocat, et se retrouva ministre (diwan) du Maharajah de Jhalawar. Sa femme, Hemangini, accoucha d'un cinquième et dernier fils le 7 avril 1920, qu'ils appelèrent Robendra, surnommé d'abord Robu, puis plus tard Ravi. Robu Shankar est né dans la ville de Vârânasî (Bénarès), haut lieu de pèlerinage pour les hindous.

Shyama, son père, faisait partie de la caste sacerdotale des brahmanes, la plus haute dans la hiérarchie hindoue, mais n'exerçait aucune fonction religieuse. Shyama Shankar partit très tôt exercer à Londres en tant qu'avocat, puis à Genève, à la Société des Nations. Puis il alla enseigner à l'Université Columbia à New York. Il est mort lorsque Robu avait 15 ans. Mais Uday, le frère aîné, dirigeait alors une troupe d'artistes, et engagea le petit Robu comme danseur. Lui voulait être acteur, mais danser dans une troupe qui l'emmena de Bénarès à Bombay, puis à Venise, Paris et Londres lui semblait un bon début de carrière. La famille s'installa même quelque temps à Paris, en 1930. Uday voulut alors pour sa troupe un des meilleurs musiciens indiens et fit venir l'illustre Ustad Allauddin Khan. Robu fut très impressionné par son talent, lui qui s'essayait déjà depuis quelques années à la vînâ, à l'esraj et au sitar, en plus de la danse et du chant. À la mort de son mari, Hemangini Shankar confia Robu au guru musicien, qui le prit sous son aile, comme un fils. Mais seulement après que ce dernier eut décidé de tout quitter pour son enseignement.

C'est lorsque son frère décida d'arrêter la troupe et de rentrer en Inde, que Robu prend la grande décision. Il se rase la tête, enfile des vêtements très simples, rejoint Ustad Allauddin Khan, et reste sept années auprès de lui dans la tradition du Guru Kul, c’est-à-dire une initiation dans des conditions parfois très dures, surtout pour un petit dandy habitué aux hôtels de luxe. Il apprend le sitar, le surbahar, le style et la technique de la vînâ, du rabâb et du sursingar. Robu Shankar était très doué et, après ses études, il se fait vite remarquer par de grandes personnalités musicales indiennes.

Ce n'est qu'en 1956, à l'âge de 36 ans, qu'il se produit en Amérique pour la première fois, et qu'il commence sous le nom de Ravi Shankar sa « mission » de vulgarisation de la musique indienne en Occident. Pourtant, lors du début du concert donné en 2000 au Carnegie Hall de New York et distribué sous le titre Full Circle, il affirme avoir joué sur cette même scène en 1938, en tant que danseur et musicien.

Le son particulier du sitar, avec tous ses effets de résonance sympathique, attire très vite les musiciens rock des années 1960, en pleine recherche d'originalité, d'effets exotiques mystérieux et psychédéliques. En 1966, George Harrison, des Beatles, devient son élève et joue du sitar sur Norwegian Wood, puis sur d'autres titres par la suite, Love you to et Within you, without you. Brian Jones, des Rolling Stones, utilise également le sitar sur Paint It, Black. Collin Walcott, (qui fondera le groupe Oregon), est le premier musicien occidental à intégrer le sitar et les tablâs dans la plus grande partie de ses compositions, après avoir été roadie sur une tournée de Ravi Shankar. Shawn Phillips a aussi étudié le sitar avec le Maître vers la même époque et l'intègrera à sa musique, mais de façon plus subtile. Shawn a aussi accompagné Donovan au tout début de sa carrière en jouant du sitar, avant d'enregistrer ses propres albums sous son nom.

En 1967, Ravi Shankar fonde son école Kinnara à Los Angeles. La même année, il joue au Monterey Pop Festival, à Montréal, lors de l'exposition universelle de 1967, où il offre un concert intime dans le pavillon indien (devant une foule d'à peine vingt personnes, étonnées), en 1969 à Woodstock et en 1971 au concert pour le Bangladesh (organisé par George Harrison), avec Eric Clapton, Bob Dylan et Leon Russell. Durant cette période, les rencontres se multiplient et donnent lieu à des collaborations inattendues, comme avec le violoniste classique Yehudi Menuhin ou le flûtiste Jean-Pierre Rampal sur l'album West Meets East. John Coltrane, par admiration, prénomme son fils Ravi.

George Harrison, le Président des États-Unis Gerald Ford et Ravi Shankar dans le bureau ovale en décembre 1974.

Pendant les années 1970 et 1980, son emploi du temps est partagé entre l'enseignement, la scène et les enregistrements. Il donne des concerts dans toutes les grandes villes du monde. Il joue en 1968 au Festival d'Avignon, quand une troupe d'« intellectuels contestataires » monte sur la scène pour crier des slogans poing levé et Ravi continue à jouer, comme si de rien n'était, les yeux perdus dans le vague, assis en tailleur au milieu des gens debout qui gesticulent. Il compose des musiques de films pour Satyajit Ray et celle de Gandhi de Richard Attenborough. À noter quelques albums durant cette période : Concerto for sitar avec André Previn, en 1971, Shankar Family en 1974, ou sa collaboration avec des musiciens japonais (East greets East), ou ses duos au sarod avec Ali Akbar Khan, le fils de son gourou. En 1987, il signe chez Private Music, le label de Peter Baumann (du groupe Tangerine Dream), et enregistre Tana Mana, avec pour la première fois des synthétiseurs, et de nombreux invités de tous horizons (le Ravi Shankar Project), dont à nouveau George Harrison au synthétiseur et chœurs, Al Kooper à la guitare et Ric Parnell aux percussions électroniques. Un album suit très vite au cours de sa tournée en URSS : Inside the Kremlin. Puis Passages, en collaboration avec Philip Glass. En 1989, Ravi Shankar monte le projet scénique Ghanashayam - a broken branch, qui mêle musique, théâtre et danse des traditions orientales et occidentales, un spectacle présenté en Angleterre par le City of Birmingham Touring Opera.

Il revient dans l'actualité en 1997, en sortant l'album Chants of India (produit par Harrison), constitué uniquement de chants religieux, pour la plupart védiques, ou des compositions restant complètement dans cet esprit. Il ne produit ensuite qu'une série de rééditions ou de compilations, sauf pour sa fille et élève, Anoushka Shankar, qui a sorti plusieurs albums. Elle l'accompagne désormais toujours en tournée. Son autre fille, Norah Jones, a préféré le jazz et la pop et est devenue une star dans ce domaine. Son neveu, Ananda Shankar (1942-1999), fils de Uday Shankar, explora le métissage de la pop électro avec la musique indienne ; il joua également du sitar d'une façon plus occidentale mais très entraînante.

Peu à peu rejoint dans la notoriété par la jeune génération de virtuoses, comme les percussionnistes compositeurs Zakir Hussain et Trilok Gurtu par exemple, il demeure le musicien indien le plus renommé au monde et le premier ambassadeur de la musique indienne.

En mars 2012, son décès est annoncé par erreur à travers le monde, par confusion avec le décès d'un homonyme, célèbre compositeur de musiques de films en Inde, et lui aussi mort à un âge avancé[6]. Finalement, Ravi Shankar meurt quelques mois après à San Diego, le .

Accompagnateurs

Au cours de sa longue carrière, ses principaux accompagnateurs aux tablâs ont été : Chatur Lal, Alla Rakha et Kumar Bose.

Dans les années 1980, son fils, Shubbo Shankar, vient souvent l'accompagner.

Distinctions

Il était commandeur de l’Ordre des Arts et des Lettres et détenteur de la Bharat Ratna ; il a reçu le Prix de la culture asiatique de Fukuoka.

Discographie

  • 1956 : Three Ragas
  • 1960 : Anuradha
  • 1962 : Music of India
  • 1962 : Improvisations
  • 1962 : India's Most Distinguished Musician in Concert
  • 1963 : Ravi Shankar (Odeon Records, India catalogue)
  • 1963 : India's Master Musician
  • 1964 : In London
  • 1964 : Ragas & Talas
  • 1964 : The Master Musicians of India (avec Ali Akbar Khan)
  • 1964 : Portrait of Genius
  • 1965 : Ravi Shankar and Ali Akbar Khan
  • 1965 : Sound of the Sitar
  • 1965 : Khan album The Soul of Indian Music
  • 1966 : West Meets East with Yehudi Menuhin (aussi titré Menuhin Meets Shankar)
  • 1967 : Live : Ravi Shankar at the Monterey International Pop Festival
  • 1967 : In San Francisco
  • 1967 : The Exotic Sitar and Sarod
  • 1967 : Two Raga Moods
  • 1968 : A Morning Raga / An Evening Raga
  • 1968 : West Meets East, Volume 2 with Yehudi Menuhin
  • 1968 : The Sounds of India
  • 1968 : In New York
  • 1968 : Music from India serie no.8
  • 1968 : A Sitar Recital
  • 1968 : Ravi Shankar Imrovisations & theme from Pather Panchali
  • 1969 : At the Woodstock Festival
  • 1969 : Music Festival From India
  • 1969 : Ravi Shankar
  • 1969 : Music of India A Dhun and a Raga with Ali Akbar Khan
  • 1970 : Khan album The Soul of Indian Music Ravi Shankar Raga Parameshwari
  • 1970 : Six Ragas
  • 1970 : The Exciting Music of Ravi Shankar
  • 1971 : Four Raga Moods
  • 1971 : Raga
  • 1971 : The Concert for Bangladesh (credited to George Harrison & Friends) avec George Harrison, Eric Clapton, Ringo Starr, Leon Russel, Badfinger, Bob Dylan, Billy Preston, etc.
  • 1971 : Concerto for Sitar & Orchestra with London Symphony Orchestra and André Previn
  • 1971 : PBP Ravi Shankar and PBU Ahmedjan Thirakhwa
  • 1972 : The Genius of Ravi Shankar
  • 1972 : Ravi Shankar
  • 1972 : Ravi Shankar Ragas
  • 1972 : The Masters of Indian Music (double album avec Ali Albar Khan)
  • 1973 : In Concert 1972 with Ali Akbar Khan
  • 1973 : Transmigration Macabre (bande originale du film "Viola")
  • 1973 : Ragas with Ali Akbar Khan – contient The Master Musicians of India and the Ali Akbar
  • 1974 : Shankar Family & Friends – Disponible sur le boîtier Collaborations parut en 2010)
  • 1976 : Improvisations – West meets East 3 Ravi Shankar, Yehudi Menuhin et Jean Pierre Rampal
  • 1976 : Ravi Shankar's Music Festival from India – Disponible sur le boîtier Collaborations parut en 2010)
  • 1979 : Ravi Shankar
  • 1979 : Shankar in Japan
  • 1981 : Homage to Mahatma Gandhi
  • 1982 : Raga-Mala (Sitar Concerto No. 2)
  • 1986 : Pandit Ravi Shankar
  • 1987 : Sitar Concertos and other works Avec Yehudi Menuhin, Allah Rakha, Jean-Pierre Rampal, Kamala Chakravarti, Terence Emery, André Prévin dirigeant le London Symphony Orchestra, avec aussi Zubin Mehta. Parut sur EMI Classics.
  • 1987 : Tana Mana (1987)
  • 1988 : Ravi Shankar: the Doyen of Hindustani Music
  • 1988 : Inside the Kremlin
  • 1990 : Passages with Philip Glass (Atlantic Records)
  • 1995 : Concert for Peace: Royal Albert Hall
  • 1995 : Genesis
  • 1996 : Towards the Rising Sun
  • 1996 : Ravi Shankar: In Celebration
  • 1997 : Chants of India – (Disponible sur le boîtier Collaborations parut en 2010)
  • 1997 : Raga Tala
  • 1998 : Shankar: Sitar Concertos and Other Works
  • 1998 : Shankar: Raga Jogeshwari
  • 2000 : Vision of Peace: The Art of Ravi Shankar
  • 2001 : Full Circle: Carnegie Hall 2000
  • 2001 : Between Two Worlds (Documentaire dirigé par Mark Kidel)
  • 2007 : Flowers of India
  • 2010 : Collaborations (Boîtier avec George Harrison)
  • 2012 : Symphony with London Philharmonic Orchestra and David Murphy
  • 2012 : The Living Room Sessions Part 1
  • 2012 : The Living Room Sessions Part 2

Bande originale de films

Annexes

Sources et bibliographie

En français
  • Jonathan Glusman, Ravi Shankar, le maître du sitar, Demi-Lune, 2010, 160 p. (ISBN 978-2917112090)
En anglais
  • (en) Ravi Shankar, My Music, My Life, Mandala Publishing Group, 1968, 160 p. (ISBN 978-1601090058)
  • (en) Ravi Shankar, Raga Mala: The Autobiography of Ravi Shankar, Genesis Publications, 1997, 352 p. (ISBN 978-0904351460)

Filmographie

  • Frédéric Le Clair, Ravi Shankar : l'extraordinaire leçon, Camera Lucida Productions, 2010, (52 minutes; Info).

Notes et références

  1. (en) « Ravi Shankar obituary », sur the Guardian, (consulté le )
  2. (en) « Sitar maestro Ravi Shankar dies », sur BBC News, (consulté le )
  3. (en) Hindu Net Desk, « Pandit Ravi Shankar passes away », sur The Hindu, (consulté le )
  4. romandie.com, 12 décembre 2012 (avec mention d'une source de l'AFP).
  5. RTL.fr, 12 décembre 2012
  6. Fabricio Cardenas, « Les deux morts de Ravi Shankar en 2012 », sur Musicam scire, (consulté le )

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :