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Le Parti Vert propose, par plusieurs moyens, d’établir une cible « zéro déchet » avant 2025.
Le Parti Vert propose, par plusieurs moyens, d’établir une cible « zéro déchet » avant 2025.


=== Démocratie ===
=== Démocratie et société ===
Le Parti vert du Québec soutient une réforme des institutions démocratiques. En plus de redessiner la carte électorale, le PVQ souhaite introduire un mode de scrutin mixte combinant l’uninominale à un tour et la proportionnelle. Il vise ainsi à « mieux refléter la diversité politiques des citoyens »<ref name=":2">{{Article|langue=en|titre=Mode de scrutin|périodique=Parti vert du Québec|lire en ligne=http://www.pvq.qc.ca/reforme|consulté le=2017-02-13}}</ref>. Le Parti vert du Québec soutient également le droit de vote à l’âge de 16 ans, dans un effort d’augmenter les taux de participation aux élections. Il veut également introduire les projets de loi d’initiative populaire, c’est-à-dire le dépôt d’un projet de loi à l’Assemblée nationale par un citoyen ou un groupe de citoyens ayant reçu un minimum de signatures<ref name=":2" />. Le PVQ prône également une décentralisation des pouvoirs au profit des municipalités, qui devraient avoir le dernier mot à propos des projets qui affectent leur territoire.
Le Parti vert du Québec soutient une réforme des institutions démocratiques. En plus de redessiner la carte électorale, le PVQ souhaite introduire un mode de scrutin mixte combinant l’uninominale à un tour et la proportionnelle. Il vise ainsi à « mieux refléter la diversité politiques des citoyens »<ref name=":2">{{Article|langue=en|titre=Mode de scrutin|périodique=Parti vert du Québec|lire en ligne=http://www.pvq.qc.ca/reforme|consulté le=2017-02-13}}</ref>. Le Parti vert du Québec soutient également le droit de vote à l’âge de 16 ans, dans un effort d’augmenter les taux de participation aux élections. Il veut également introduire les projets de loi d’initiative populaire, c’est-à-dire le dépôt d’un projet de loi à l’Assemblée nationale par un citoyen ou un groupe de citoyens ayant reçu un minimum de signatures<ref name=":2" />. Le PVQ prône également une décentralisation des pouvoirs au profit des municipalités, qui devraient avoir le dernier mot à propos des projets qui affectent leur territoire.



Version du 13 février 2017 à 18:54

Parti vert du Québec
Image illustrative de l’article Parti vert du Québec
Logotype officiel.
Présentation
Chef Alex Tyrrell
Fondation 2001
Siège 6575 Avenue Somerled, Notre-Dames-de-Grâce
Montréal QC
H4V 1T1
Idéologie Écologisme, démocratie participative, social-démocratie
Site web www.pvq.qc.ca
Représentation
Députés
0  /  125

Le Parti vert du Québec (PVQ) est un parti politique du Québec dont la plate-forme prévoit la promotion des valeurs vertes, de développement durable et de démocratie participative. Le Parti vert entend se différencier par son approche intégrée du développement qui insiste sur l'interdépendance des différents champs d'intervention du gouvernement.

Le Parti vert se veut une coalition d’activistes, de militants et de citoyens pour qui les enjeux environnementaux sont prioritaires. Il considère que l’action gouvernementale doit être orientée dans la construction d’une société plus verte, juste, démocratique et équitable.  Les principes du Parti vert du Québec s’inspirent des six valeurs communes exprimées dans la Charte des Verts Mondiaux, c’est à dire la sagesse écologique, la non-violence, la justice sociale, le développement durable, la démocratie participative et le respect de la diversité. Fondé en 2001 dans sa forme actuelle, le Parti Vert a aussi eu une première version de 1985 à 1998, qui s’est éteinte lorsque son chef, Jean Ouimet, quitta pour le Parti québécois après l'élection de 1994. Le chef actuel est Alex Tyrrell, qui a été nommé le 21 septembre 2013. Alors âgé de 25 ans, il devient le plus jeune chef de parti sur la scène politique québécoise et canadienne. Depuis sa nomination, le parti a entrepris une modernisation de son programme et se situe sur la gauche de la scène politique québécoise. (pvq.qc.ca)

Histoire

Premier Parti vert du Québec (1985 - 1998)

Une première version du Parti vert du Québec a été fondée dans les années 1980 et a eu quelques candidats lors des élections québécoises de 1985. Cette version a connu un court succès en 1989 avec une quarantaine de candidats. À l’époque, le Parti vert du Québec connu le plus grand succès pour un Parti vert canadien. Malgré un faible budget, le parti tenta de mener une campagne électorale à travers le Québec, avec des organisateurs à Montréal, Québec et Sherbrooke, mais aussi avec des campagnes locales relativement indépendantes dans les campagnes. Plusieurs tentatives ont été faites par le parti pour recevoir le support de divers groupes environnementaux, mais la plupart ont refusé d’appuyer publiquement le PVQ pour conserver la neutralité politique et ainsi ne pas nuire au financement privé. Dans la campagne de 1998, la souveraineté et la neutralité économique étaient priorisées sur toutes politiques de gauche sous le slogan « ni à gauche, ni à droite, mais d’avant», ce qui causa des divisions au sein du Parti. Le parti a perdu sa reconnaissance officielle après que Jean Ouimet, son chef de l'époque, quitta pour le Parti québécois après l'élection générale de 1994. La deuxième (et actuelle) version du Parti vert a été fondée en 2001 par Richard Savignac.

Parti Vert du Québec actuel (2001 à aujourd'hui)

En 2002, trois partis politiques de gauche, soit le Rassemblement pour l'alternative progressiste, le Parti de la démocratie socialiste et le Parti communiste du Québec, ont fusionné pour former l'Union des forces progressistes (UFP). Sans fusionner avec l'UFP, le PVQ promet alors d'essayer d'éviter de présenter des candidats dans les circonscriptions où il y a un candidat de l'UFP, se réservant cependant le droit de faire campagne où bon lui semble (même dans des circonscriptions avec un candidat d'UFP). Cette entente n'est toutefois pas satisfaisante aux yeux de certains membres du PVQ, puisqu'elle limite le nombre de candidats du Parti vert et qu'elle n'est pas respectée dans certains cas.

En mai 2006, le PVQ élit un nouveau chef Scott McKay, et rejette (par motion) tout rapprochement avec Québec solidaire (fusion de l'UFP et d'Option citoyenne), réaffirmant son indépendance et son désir de devenir une alternative crédible sur la scène politique québécoise. Depuis le début de 2006, le Parti vert du Québec recueille jusqu'à 10 % des intentions de vote dans les sondages.

Le 29 mars 2008, Guy Rainville est élu nouveau chef du PVQ (avec 54,4 % des voix), battant le chef sortant Scott McKay (45,6 % des voix). Ce dernier a depuis joint le Parti québécois et fut élu député de L'Assomption lors de l'élection du 8 décembre 2008.

Cette élection marque un net recul du PVQ et Guy Rainville effectue son mandat de deux ans sans néanmoins se représenter. Lors du congrès national du 20 novembre 2010, Claude Sabourin remporte la chefferie par un peu plus de 50% des voix au 2e tour sur Paul-André Martineau, le président sortant du parti.

Le 24 février 2013 Claude Sabourin, alors chef du PVQ, démissionne au cours du congrès du parti qui s'est déroulée au collège Maisonneuve, à Montréal, les 23 et 24 février 2013, quelques heures avant le dévoilement du résultat d'un vote de confiance. La démission de Claude Sabourin intervient le deuxième jour du congrès[1]. Quelques heures plus tard, Jean Cloutier est alors élu chef par intérim avec 51% des voix au premier tour.

Lors d'un congrès extraordinaire le 21 septembre 2013, Alex Tyrrell est élu chef du PVQ. À 25 ans, il est le seul jeune chef de parti sur la scène provinciale[2] jusqu'à l'élection du nouveau chef d'Option nationale, Sol Zanetti (31 ans), un mois plus tard.

Idéologie

Environnement

La plateforme du PVQ est très orientée sur les enjeux environnementaux. Le Parti se positionne en faveur d’une expansion du réseau de transports en commun et d’une abolition des tarifs, puisqu’il croit que la gratuité des transports en commun est le moyen le plus efficace de réduire considérablement le nombre de voitures sur la route. Le Parti vert croit que le Québec doit éliminer sa dépendance au pétrole et à l’industrie de l’automobile privée de façon graduelle[3].

Le chef actuel, Alex Tyrrell, participe beaucoup aux mouvements d’opposition aux pipelines. Dans un panel appelé « No Piplines : What’s Next? » qui s’est déroulé à l’Université Concordia en février 2016, il s’est opposé à toute nouvelle infrastructure d’exploitation des énergies fossiles au Québec[4].

En ce qui concerne les changements climatiques, le Parti Vert du Québec souligne l’importance inestimable des scientifiques et des groupes environnementaux, qui permettent d’approfondir les connaissances environnementales. Une prise de décision politique éclairée au sujet des changements climatiques passe donc nécessairement par une hausse du financement de la recherche[5].

Le PVQ propose le développement de cinq technologies vertes :

- biogazification

- électrification des transports en commun avec une connexion directe au courant

- énergie éolienne

- géothermie

- recyclage industriel

Toutefois, il s’oppose aux subventions pour le développement des voitures électriques et hybrides en raison de l’exploitation de terres rares et de métaux dangereux pour la production des batteries. Il mise aussi sur le développement d’un programme de recyclage d’envergure qui permettrait au Québec de recycler tous ses biens de consommation, de créer des emplois de qualité dans un secteur d’avenir, de positionner le Québec comme leader mondial dans le domaine du recyclage et de réduire la demande pour les biens de consommation non durables. Un système d’écotaxe, qui inclurait les frais de pollution environnementale dans le cout de production est aussi projeté[6].

Le Parti Vert propose, par plusieurs moyens, d’établir une cible « zéro déchet » avant 2025.

Démocratie et société

Le Parti vert du Québec soutient une réforme des institutions démocratiques. En plus de redessiner la carte électorale, le PVQ souhaite introduire un mode de scrutin mixte combinant l’uninominale à un tour et la proportionnelle. Il vise ainsi à « mieux refléter la diversité politiques des citoyens »[7]. Le Parti vert du Québec soutient également le droit de vote à l’âge de 16 ans, dans un effort d’augmenter les taux de participation aux élections. Il veut également introduire les projets de loi d’initiative populaire, c’est-à-dire le dépôt d’un projet de loi à l’Assemblée nationale par un citoyen ou un groupe de citoyens ayant reçu un minimum de signatures[7]. Le PVQ prône également une décentralisation des pouvoirs au profit des municipalités, qui devraient avoir le dernier mot à propos des projets qui affectent leur territoire.

La défense des droits des femmes, des Premières nations, des LGBTQ+, des minorités ethniques et religieuses ainsi que des animaux sont aussi à l’agenda du PVQ[8].

Campagnes électorales

1989

[style à revoir]

Lors de l'élection générale de 1989, six mois après son nouveau départ, le Parti vert présente 46 candidats avec une moyenne de 5,55 % dans ces circonscriptions[9], avec une performance de 15,45 % dans la circonscription de Saguenay[10]. Ce fut la première fois que le parti s'organisait vraiment sur la scène provinciale, malgré un budget limité d'environ 60 000 $ et une tournée du chef à vélo. L'organisation au niveau provincial se composait principalement des organisateurs des villes de Montréal, Québec et Sherbrooke. Une campagne de recrutement s'étala largement à partir de ces trois villes pour les circonscriptions avoisinantes. Plusieurs circonscriptions plus éloignées ont fonctionné de façon très autonome et ont connu d'immenses succès. La plupart du financement dans les régions provint des membres eux-mêmes qui ont contribué avec de petits montants. Grand nombre des réunions organisationnelles se sont tenues à Montréal, souvent au restaurant Commensal (d'abord parce que le siège social se trouvait à proximité puis les propriétaires de l'époque étaient sympathisants et donateurs). Plusieurs tentatives de gagner le soutien officiel des groupes écologiques sont demeurées vaines, puisque ces groupes tenaient souvent à garder leur neutralité politique afin de ne pas affecter leur financement public. La plateforme du parti en 1989 promouvait un nouveau projet de société écologiste dans une démarche démocratique participative, au sein d'une économie qui intègre les coûts sociaux et écologiques liés à la production et la consommation [Proposition de projet politique publiée en 1989]. La souveraineté et la neutralité économique (par opposition à une perspective de gauche) et un slogan populaire était « ni à gauche, ni à droite, mais d'avant ». Cette approche centriste ne fit pas l'affaire d'une grande part des membres et a causé des différends profonds. Malgré les désaccords philosophiques, Jean Ouimet a su insuffler une bonne dose d'énergie, d'engagement et de charisme au parti, et contribua en grande part à sa visibilité sur la scène politique québécoise.[citation nécessaire]

2007

Les Verts ont présenté 108 candidats (sur une possibilité de 125) lors de l'élection générale de 2007. Il s'agit du plus grand nombre de candidats dans l'histoire du PVQ.

Le Parti vert du Québec a recueilli 154 367 votes à l'échelle provinciale en ne présentant pas de candidat dans toutes les circonscriptions. On peut présumer que le Parti vert du Québec aurait récolté plus de 5 % du vote s'il avait présenté des candidats dans toutes les circonscriptions. Le Parti vert a ainsi terminé quatrième à l'échelle nationale. Les Verts ont aussi terminé deuxième dans trois circonscriptions et troisième dans trois autres circonscriptions.

Le meilleur score du parti fût dans Notre-Dame-de-Grâce avec 15,73 % des suffrages. Il s'agit aussi d'un sommet historique pour le parti.

Plate-forme

Intitulé « Nous sommes tous verts », la plate-forme des Verts insiste sur le consensus grandissant autour de la gravité de la crise environnementale. Elle met ainsi de l'avant le désir de tous de passer à l'action pour améliorer et enrichir leur milieu de vie.[citation nécessaire] Elle présente aussi la volonté du parti de remettre le pouvoir entre les mains des citoyens afin qu'ils puissent jouer un rôle actif dans la transition vers le développement durable.

Inspirée en partie par les différentes mouvances vertes dans le monde, la plate-forme s'inscrit dans une tentative de présenter des solutions pragmatiques qui transcendent les clivages politiques traditionnels. Elle a aussi une forme particulière puisqu'elle ne présente pas de promesses électorales au sens habituel; les engagements du parti sont plutôt présentés sous la forme de principes et de projets qui seront mis de l'avant au cours des prochaines années.

Exemples d'initiatives présentées:[citation nécessaire]

  • Déploiement d'un réseau de coopérative de santé
  • Création d'un fond négawatt
  • Réforme des institutions démocratiques
  • Introduction de l'écofiscalité
  • Ajout de critères écologiques aux subventions décernées par le gouvernement

2008

Le PVQ présente 80 candidats lors de cette élection et remporte 70392 votes (plus de la moitié moins qu'en 2007) ce qui représente 2.17% de tous les votes au Québec.

Plan vert

Jugeant que la crise des changements climatiques devait recevoir une attention particulière, Le PVQ a aussi présenté un plan de lutte au réchauffement climatique intitulé "Le plan vert des Verts". Ce plan regroupe une série de mesures dans tous les secteurs d'activité et propose une réduction des émissions du Québec de 30 % d'ici 2020. Il s'agit d'une réduction d'environ 39,9 mégatonnes de GES[11].

2012

Chefs

  • Yves Blanchette (1987-1989)
  • Jean Ouimet (1989-1993)
  • Marian L. Grant (1993-1994)
  • Éric Ferland (1994-1996)
  • Saloua Laridhi (1996-1998)
  • Vacant (1998-2001)
  • Richard Savignac (2001-2006)
  • Scott McKay (2006-2008)
  • Guy Rainville (2008-2010)
  • Claude Sabourin (2010-2013)
  • Jean Cloutier (intérim) (2013)
  • Alex Tyrrell (depuis 2013)

Résultats électoraux

Résultats électoraux du Parti vert du Québec
Élection Candidats /
Circonscriptions
en élection
Sièges Voix %
1985 10 / 122 0 4 613 0,14
1989 46 / 125 0 67 675 1,99
1994 11 / 125 0 5 499 0,14
1998 - - - -
2003 37 / 125 0 16 975 0,44
2007 108 / 125 0 152 885 3,85
2008 80 / 125 0 70 393 2,17
2012 66 / 125 0 43 394 0,99
2014 44 / 125 0 23 163 0,55

Notes et références

  1. « Le chef du Parti vert du Québec quitte son poste en plein congrès », sur .radio-canada.ca,
  2. « Le Parti vert du Québec a choisi son nouveau chef: Alex Tyrrell », sur newswire.ca,
  3. (en) « Pétrole et gaz », Parti vert du Québec, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  4. (en) « Concordia Students Organize Panel on Pipeline Resistance | News », {{Article}} : paramètre « périodique » manquant, paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  5. (en) « Changements climatiques et qualité de l'air », Parti vert du Québec, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  6. (en) « Technologies vertes et recyclage », Parti vert du Québec, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  7. a et b (en) « Mode de scrutin », Parti vert du Québec, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  8. (en) « Démocratie », Parti vert du Québec, {{Article}} : paramètre « date » manquant (lire en ligne, consulté le )
  9. [1]
  10. [2]
  11. Le plan vert des Verts - site officiel

Voir aussi

Articles connexes

Lien externe