« Vertèbre cervicale » : différence entre les versions
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Tout comme l'être humain, la plupart des [[mammifère]]s, aussi bien la [[souris]] que la [[girafe]], possèdent sept vertèbres cervicales. Seuls les [[lamantin]]s (six vertèbres cervicales), les [[Choloepus|paresseux didactyle]]s (également six vertèbres cervicales) et [[Bradypus|tridactyles]] (entre huit et dix vertèbres cervicales) font exception{{Refconf |<ref>{{Lien web |langue=français |titre=Les vertèbres cervicales surnuméraires du paresseux |url=http://sciencetonnante.wordpress.com/2012/06/11/les-vertebres-cervicales-surnumeraires-du-paresseux/ |site=sciencetonnante.wordpress.com |date=11 juin 2012|consulté le = 29 avril 2015}}</ref>}}. |
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Version du 9 mars 2017 à 21:24
Les vertèbres cervicales sont les vertèbres situées au niveau du cou sous le crâne ; elles appartiennent au rachis cervical.
Chez l'homme
Elles sont au nombre de 7 dont 2 particulières : l'atlas (C1) et l'axis (C2). Elles présentent la structure générale des vertèbres mais avec des caractères spécifiques :
- ce sont les plus petites vertèbres du rachis ;
- les processus transverses sont bituberculés (sauf C2 qui est unitubercolé) et percés du foramen transversaire (parfois absent en C7) qui laisse passer l'artère vertébrale ;
- les processus épineux sont bifides et très courts (excepté pour C7 qui est unituberculé et long) ;
- le corps vertébral présente latéralement des crochets ou uncus verticaux ;
- le canal vertébral est triangulaire.
Les deux premières vertèbres cervicales (l'atlas et l'axis) sont de forme particulière et assurent la mobilité particulière de la tête.
En médecine du sport, la prévention primaire ou secondaire du syndrome de neurapraxie cervicale avec quadriplégie transitoire peut être effectué par la mesure radiologique de l'indice de Torg et Pavlov[1].
Fonctions
La colonne cervicale permet de porter le poids de la tête, et d'orienter les organes des sens que sont les yeux, le nez, les oreilles, la bouche. Ses mouvements sont :
- l'inclinaison (l'oreille se rapproche de l'épaule),
- la flexion (menton sur poitrine),
- l'extension (le mouvement inverse) et
- la rotation (le menton se rapproche de l'épaule).
Chez d'autres vertébrés
Tout comme l'être humain, la plupart des mammifères, aussi bien la souris que la girafe, possèdent sept vertèbres cervicales. Seuls les lamantins (six vertèbres cervicales), les paresseux didactyles (également six vertèbres cervicales) et tridactyles (entre huit et dix vertèbres cervicales) font exception[2][réf. à confirmer].
Chez les oiseaux, ce nombre est variable (en général plus élevé, (par exemple 24 chez le cygne), ce qui leur permet d'effectuer une rotation complète de la tête sur son axe.
L'élasmosaure possédait 76 vertèbres cervicales.
Notes et références
- (en) Torg JS, Pavlov H, Genuario SE, Sennett B, Wisneski RJ, Robie BH, Jahre C, « Neurapraxia of the cervical spinal cord with transient quadriplegia », J Bone Joint Surg Am, vol. 68, no 9, , p. 1354-70. (PMID 3782207, lire en ligne [html])
- « Les vertèbres cervicales surnuméraires du paresseux », sur sciencetonnante.wordpress.com, (consulté le )