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Version du 30 avril 2017 à 08:19

Le Social Democratic Front (aussi connu comme Front social démocrate) est le parti politique leader d'opposition au Cameroun[1]. Le parti est dirigé depuis sa création le 26 mai 1990[2] par Ni John Fru Ndi et obtient un fort soutien populaire dans les régions anglophones de l'ouest du pays ainsi que dans des villes francophones comme Douala, la capitale économique. D'orientation de centre gauche, il est membre de l'Internationale socialiste.

Le parti a été fondé en 1990 au lendemain du retour du pays au multipartisme. C'est le principal opposant au parti au pouvoir, le Rassemblement Démocratique du peuple Camerounais (RDPC)[3].

Structure et Organisation du parti

Le parti a pour président Ni John Fru Ndi et comme Vice-Président Joshua Osih[1].

Représentativité

Au terme des élections de 2013, le Social Democratic Front compte 18 députés à l'assemblée nationale [4] contre 43 en 1997 et 22 en 2002, et 16 en 2007[3].

Aux élections législatives des 30 juin et 15 septembre 2002, le SDF a remporté 22 des 180 sièges de l'assemblée nationale camerounaise.

Élections Présidentielles

Le Chairman John Fru Ndi a été le candidat du parti aux élections présidentielle de 1992, de 2004 et de 2011 et à chaque fois, il était classé second derrière le président Paul Biya.

Le SDF avait remporte 37% des suffrages lors de l'élection présidentielle de 1992[5] et considère que la victoire lui a alors été confisqué.

Aux dernières élections présidentielles du 9 octobre 2011, Ni John Fru Ndi, candidat du SDF, a obtenu 10.71 % des suffrages d'après les résultats officiels.

Contestations

2006, le SDF a tenu deux congrès simultanément à la suite de querelles internes : celui des « légitimistes » et celui des « dissidents ».

L’aile « légitimiste » a reconduit sans surprise à la présidence Ni John Fru Ndi, fondateur du SDF, à l’issue d’un congrès de trois jours qui s’est tenu à Bamenda.

L’aile « dissidente » a tenu des assises concurrentes à Yaoundé et a élu à la présidence du SDF Bernard Muna. Des affrontements entre militants des deux camps ont fait un mort, Grégoire Diboulé, dans les rangs des « dissidents » lors de ce congrès. Ni John Fru Ndi a été mis en examen « complicité d’assassinat, blessures simples et blessures légères » avec une vingtaine d'autres dirigeants du parti en août 2006 à la suite de ce décès.

La justice a été appelée pour trancher de la légitimité des deux factions.

Selon plusieurs enquêtes dont celles de Xavier Luc Deutchoua et du Comité catholique contre la faim et pour le développement, Ni John Fru Ndi aurait accumulé une fortune de plus de 125 millions de dollars, dont “plus de 70 % de l’argent provient de ses deals politiques avec le chef de l’État camerounais en fonction”, en particulier “entre juin 2002 et 2005”[6]. Il est en outre accusé d’avoir perçu 500 millions de Fcfa lors de la présidentielle de 2004 pour casser la dynamique de l’opposition[7].

Notes et références

  1. a et b « Le SDF: 25 ans d’opposition au Cameroun - RFI », (consulté le )
  2. « Cameroun, 26 mai 1990- 26 mai 2016: Le Social Democratic Front 26 ans après :: CAMEROON - Camer.be », (consulté le )
  3. a et b United Nations High Commissioner for Refugees, « Refworld | Cameroun : information sur le Front social démocrate (Social Democratic Front - SDF), son statut actuel, son organisation et sa structure, sa carte de membre et le traitement de ses membres par les autorités de l'État » (consulté le )
  4. Philippe Menkoue, « 26 mai 1990 : début des activités du SDF à Bamenda », sur Daily Retro CMR, (consulté le )
  5. « Fru Ndi, le candidat paysan - JeuneAfrique.com », (consulté le )
  6. Rapport du Comité catholique contre la faim et pour le développement (Ccfd-Terre solidaire)
  7. Quotidien Mutations, enquête du 22 février 2007

Liens externes