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« Polícia internacional e de defesa do estado » : différence entre les versions

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Version du 7 mai 2017 à 18:53

La Polícia internacional e de defesa do estado (en français : Police internationale et de sûreté de l'État), plus connue comme PIDE, était la police politique de l'État portugais pendant l'Estado Novo sous António de Oliveira Salazar.

Créée en 1933 comme police politique sous le nom de Polícia de Vigilância e Defesa do Estado (PVDE), en français Police de vigilance et défense de l'État, devient en 1945 la PIDE, nom sous lequel elle restera plus connue.

Son rôle était de surveiller le peuple, de chasser les opposants au régime et de faire appliquer la censure. Elle avait notamment recours à des indicateurs, les « bufos », fondus dans la population, pour prévenir toute sorte d’activité contre l'État. Elle était aussi chargée du contrôle de voyageurs dans les frontières, d’expulser les étrangers indésirables et des services de contre-espionnage. Également présente dans les territoires portugais d'Outre-Mer elle surveillait aussi les militaires en Afrique pendant les guerres coloniales portugaises. Elle a créé durant durant ces conflits des unités de forces spéciales autochtones, les Flechas.

En 1969, le gouvernement de Marcelo Caetano réforme et renomme l'entité en Direcção Geral de Segurança (pt) (DGS, en français : Direction générale de sécurité). Après la Révolution des œillets en 1974, elle sera dissoute.

La DGS est l'unique corps à ouvrir le feu sur les révolutionnaires du , faisant quatre morts. Leur souvenir est célébré œillet à la main ou à la boutonnière chaque devant l'ancien siège de cette police, rua António Maria Cardoso (Chiado).

Dans la fiction

Lire Le Cul de Judas de Antonio Lobo Antunes.

Voir aussi