« Liste d'élections en 1974 » : différence entre les versions
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| 28 janvier au 10 février || {{pays|Birmanie|1974}} || [[Élections législatives birmanes de1974|Législatives]] || La Birmanie à cette date est une dictature militaire et un État à parti unique. || Le [[Parti du programme socialiste birman|Parti du programme socialiste]] remporte automatiquement tous les sièges. [[Sein Win]] devient premier ministre. |
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| 28 février || {{Royaume-Uni}} || [[Élections générales britanniques de février 1974|Législatives]] || || Parlement sans majorité. Alternance. Le [[Parti travailliste (Royaume-Uni)|Parti travailliste]] (centre-gauche) remporte la majorité relative des sièges, devançant de seulement quatre sièges le [[Parti conservateur (Royaume-Uni)|Parti conservateur]] (centre-droit) au pouvoir. Le premier ministre conservateur sortant [[Edward Heath]] ne parvenant pas à trouver un accord de gouvernement avec le [[Parti libéral (Royaume-Uni)|Parti libéral]] (social-libéral, centriste) et avec le [[Parti unioniste d'Ulster]] (conservateur), c'est le travailliste [[Harold Wilson]] qui devient premier ministre, formant un [[gouvernement minoritaire]]. Même avec l'appui des libéraux (qui ne participent pas au gouvernement), il ne dispose pas d'une majorité parlementaire ; de nouvelles élections ont donc lieu en octobre. |
| 28 février || {{Royaume-Uni}} || [[Élections générales britanniques de février 1974|Législatives]] || || Parlement sans majorité. Alternance. Le [[Parti travailliste (Royaume-Uni)|Parti travailliste]] (centre-gauche) remporte la majorité relative des sièges, devançant de seulement quatre sièges le [[Parti conservateur (Royaume-Uni)|Parti conservateur]] (centre-droit) au pouvoir. Le premier ministre conservateur sortant [[Edward Heath]] ne parvenant pas à trouver un accord de gouvernement avec le [[Parti libéral (Royaume-Uni)|Parti libéral]] (social-libéral, centriste) et avec le [[Parti unioniste d'Ulster]] (conservateur), c'est le travailliste [[Harold Wilson]] qui devient premier ministre, formant un [[gouvernement minoritaire]]. Même avec l'appui des libéraux (qui ne participent pas au gouvernement), il ne dispose pas d'une majorité parlementaire ; de nouvelles élections ont donc lieu en octobre. |
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| 13 avril || {{pays|Royaume du Sikkim}} || [[Élections législatives du Sikkim de 1974|Législatives]] || Le Sikkim à cette date est un protectorat autonome de l'Inde. || Alternance. Le parti [[Congrès national du Sikkim|Congrès national]] (démocrate, anti-monachiste, multi-ethnique) remporte la quasi-totalité des sièges, face au [[Parti national du Sikkim|Parti national]] (monarchiste, pro-indépendance). En 1975, le premier ministre [[Kazi Lhendup Dorjee]] demande à l'Inde d'annexer le royaume, malgré l'opposition du roi [[Palden Thondup Namgyal]]. L'armée indienne envahit le pays, puis l'Inde organise un référendum au Sikkim pour abolir la monarchie et valider l'annexion. |
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| 24 avril || {{Afrique du Sud (1961-1994)}} || [[Élections générales sud-africaines de 1974|Législatives]] || C'est la période de l'[[apartheid]]. Seuls les blancs ont le droit de vote. || Le [[Parti national (Afrique du Sud)|Parti national]] (extrême-droite ethno-nationaliste) conserve la majorité absolue des sièges, face à des partis appelant à divers degrés à l'ouverture de droits civiques aux noirs. [[John Vorster]] demeure premier ministre. |
| 24 avril || {{Afrique du Sud (1961-1994)}} || [[Élections générales sud-africaines de 1974|Législatives]] || C'est la période de l'[[apartheid]]. Seuls les blancs ont le droit de vote. || Le [[Parti national (Afrique du Sud)|Parti national]] (extrême-droite ethno-nationaliste) conserve la majorité absolue des sièges, face à des partis appelant à divers degrés à l'ouverture de droits civiques aux noirs. [[John Vorster]] demeure premier ministre. |
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| 2 juin || {{Mali}} || [[Référendum malien de 1974|Référendum]] || À la suite du coup d'État militaire de 1968, les Maliens sont appelés à approuver une nouvelle constitution qui prévoit cinq années supplémentaires de régime militaire avant la tenue d'élections. || La constitution est approuvée officiellement par 99,7 % des votants |
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| 16 juin || {{pays|URSS|1955}} || [[Élections législatives soviétiques de 1974|Législatives]] || L'URSS est un État à parti unique. Tous les candidats sont proposés soit par le parti, soit par des organisations de masse liées au parti. Les citoyens sont invités officiellement à voter pour ou contre les candidats proposés, mais sans que le secret du vote ne soit assuré. || Les candidats recueillent officiellement, en moyenne, 99,8 % de suffrages favorables. Le [[Parti communiste de l'Union soviétique|Parti communiste]] conserve une large majorité des sièges, les autres revenant à des élus [[sans étiquette]] qui lui sont liés. [[Alexis Kossyguine]] demeure président du conseil des ministres. |
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| 23 juin || {{Autriche}} || [[Élection présidentielle autrichienne de 1974|Présidentielle]] || Élection anticipée en raison de la mort du président [[Franz Jonas]] (Parti socialiste). || [[Rudolf Kirchschläger]] ([[sans étiquette]] mais soutenu par le [[Parti social-démocrate d'Autriche|Parti socialiste]]) est élu avec 51,7 % des voix face à Alois Lugger ([[Parti populaire autrichien|Parti populaire]] : centre-droit). |
| 23 juin || {{Autriche}} || [[Élection présidentielle autrichienne de 1974|Présidentielle]] || Élection anticipée en raison de la mort du président [[Franz Jonas]] (Parti socialiste). || [[Rudolf Kirchschläger]] ([[sans étiquette]] mais soutenu par le [[Parti social-démocrate d'Autriche|Parti socialiste]]) est élu avec 51,7 % des voix face à Alois Lugger ([[Parti populaire autrichien|Parti populaire]] : centre-droit). |
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| 8 juillet || {{Canada}} || [[Élections fédérales canadiennes de 1974|Législatives]] || Élections anticipées, le gouvernement n'ayant pas de majorité parlementaire. || Le [[Parti libéral du Canada|Parti libéral]] (centre-gauche) au pouvoir, qui disposait d'une majorité relative des sièges, remporte cette fois la majorité absolue. [[Pierre Trudeau]] demeure premier ministre. |
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| 30 juillet || {{Rhodésie}} || [[Élections législatives rhodésiennes de 1974|Législatives]] || L'élection se déroule au suffrage censitaire, et sur listes électorales ethniques. La majorité noire de la population élit huit députés, tandis que la minorité blanche et les autres minorités élisent ensemble cinquante députés. Enfin, huit membres de l'Assemblée sont choisis par des collèges électoraux de chefs tribaux (noirs).<br>Le pays [[Guerre du Bush de Rhodésie du Sud|est en guerre civile]], et l'État rhodésien n'est pas reconnu par la communauté internationale, en raison de sa marginalisation de la population noire. || Le [[Front rhodésien]] (droite, favorable au maintien d'un gouvernement blanc) conserve la totalité des sièges élus par les minorités blanche et autres - bien que le [[Parti rhodésien]] (libéral, centre-gauche) y obtienne 19 % des voix. Le [[Conseil national africain des indépendants]] remporte six des huit sièges élus par les noirs. [[Ian Smith]] (Front rhodésien) demeure premier ministre. |
| 30 juillet || {{Rhodésie}} || [[Élections législatives rhodésiennes de 1974|Législatives]] || L'élection se déroule au suffrage censitaire, et sur listes électorales ethniques. La majorité noire de la population élit huit députés, tandis que la minorité blanche et les autres minorités élisent ensemble cinquante députés. Enfin, huit membres de l'Assemblée sont choisis par des collèges électoraux de chefs tribaux (noirs).<br>Le pays [[Guerre du Bush de Rhodésie du Sud|est en guerre civile]], et l'État rhodésien n'est pas reconnu par la communauté internationale, en raison de sa marginalisation de la population noire. || Le [[Front rhodésien]] (droite, favorable au maintien d'un gouvernement blanc) conserve la totalité des sièges élus par les minorités blanche et autres - bien que le [[Parti rhodésien]] (libéral, centre-gauche) y obtienne 19 % des voix. Le [[Conseil national africain des indépendants]] remporte six des huit sièges élus par les noirs. [[Ian Smith]] (Front rhodésien) demeure premier ministre. |
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| {{1er}} septembre || {{Nicaragua}} || [[Élections générales nicaraguayennes de 1974|Législatives et présidentielle]] || Le Nicaragua à cette date est une dictature militaire corrompue, où les élections sont truquées. Il n'y a pas de candidatures d'opposition, les deux seuls partis prenant part au scrutin étant alliés. C'est l'époque de la [[Révolution sandiniste]] contre le régime. || Le [[Parti libéral nationaliste]] (droite autoritaire) conserve la majorité absolue des sièges. [[Anastasio Somoza Debayle]] (PLN) remporte l'élection présidentielle avec 91,7 % des voix face à Edmundo Paguaga Irías ([[Parti conservateur (Nicaragua)|Parti conservateur]] : droite [[national-conservatisme|national-conservatrice]] favorable à la dictature), son seul 'adversaire'. |
| {{1er}} septembre || {{Nicaragua}} || [[Élections générales nicaraguayennes de 1974|Législatives et présidentielle]] || Le Nicaragua à cette date est une dictature militaire corrompue, où les élections sont truquées. Il n'y a pas de candidatures d'opposition, les deux seuls partis prenant part au scrutin étant alliés. C'est l'époque de la [[Révolution sandiniste]] contre le régime. || Le [[Parti libéral nationaliste]] (droite autoritaire) conserve la majorité absolue des sièges. [[Anastasio Somoza Debayle]] (PLN) remporte l'élection présidentielle avec 91,7 % des voix face à Edmundo Paguaga Irías ([[Parti conservateur (Nicaragua)|Parti conservateur]] : droite [[national-conservatisme|national-conservatrice]] favorable à la dictature), son seul 'adversaire'. |
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| 3 septembre || {{drapeau|Nouvelle-Zélande}} [[Niue]] || [[Référendum constitutionnel niuéen de 1974|Référendum]] || Les habitants sont invités à voter pour ou contre une constitution faisant de cette colonie néo-zélandaise un État autonome en [[libre association]] avec la Nouvelle-Zélande. || La proposition est approuvée par 65,4 % des votants. |
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| 24 août au 14 septembre || {{Malaisie}} || [[Élections législatives malaisiennes de 1974|Législatives]] || || Le [[Barisan Nasional|Front national]] (droite), qui disposait d'une courte majorité absolue sous la législature précédente, remporte cette fois une majorité écrasante des sièges. [[Abdul Razak Hussein]] demeure premier ministre. |
| 24 août au 14 septembre || {{Malaisie}} || [[Élections législatives malaisiennes de 1974|Législatives]] || || Le [[Barisan Nasional|Front national]] (droite), qui disposait d'une courte majorité absolue sous la législature précédente, remporte cette fois une majorité écrasante des sièges. [[Abdul Razak Hussein]] demeure premier ministre. |
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| juillet à septembre || {{drapeau|Îles Gilbert et Ellice}} [[îles Ellice]] || [[Référendum éllicien de 1974|Référendum]] || Dans le cadre de la décolonisation, les habitants de cette colonie britannique sont appelés à se prononcer pour ou contre leur séparation des [[îles Gilbert]]. || La séparation est approuvée par 92,8 % des votants, et mise en oeuvre l'année suivante. Les îles Ellice deviennent ensuite un État indépendant en 1978, prenant le nom de Tuvalu. |
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| septembre || {{îles Cook}} || [[Élections législatives des îles Cook de 1974|Législatives]] || || Le [[Parti des îles Cook]] conserve la majorité absolue des sièges. [[Albert Henry]] demeure premier ministre. |
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| 3 novembre || {{Tunisie}} || [[Élections générales tunisiennes de 1974|Législatives et présidentielle]] || La Tunisie à cette date est un État à parti unique. Le parti présente autant de candidats qu'il y a de sièges à pourvoir aux élections législatives, et un seul candidat à la présidentielle. Aucune candidature d'opposition n'étant possible, et les électeurs n'ayant pas l'option de voter contre les candidats proposés, le scrutin n'est qu'une formalité. || Le [[Parti socialiste destourien]] conserve automatiquement tous les sièges, et le président [[Habib Bourguiba]] est automatiquement réélu. En mars 1975, la Chambre des députés le nomme président à vie, annulant ainsi la formalité d'élections présidentielles futures. |
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| 5 novembre || {{États-Unis}} || [[Élections législatives américaines de 1974|Législatives]] || || Le [[Parti démocrate (États-Unis)|Parti démocrate]] (centre-gauche) accroît sa majorité absolue dans les deux chambres du Congrès. |
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| 17 novembre || {{pays|Grèce|1970}} || [[Élections législatives grecques de 1974|Législatives]] || Ces élections font suite à la chute de la « [[dictature des colonels]] », et permettent un retour à la démocratie. || Le parti [[Nouvelle Démocratie (Grèce)|Nouvelle Démocratie]] (centre-droit) remporte une large majorité des sièges. [[Konstantínos Karamanlís (1907-1998)|Konstantínos Karamanlís]] (ND), qui avait été nommé à la tête d'un gouvernement de transition vers la démocratie, demeure premier ministre. |
| 17 novembre || {{pays|Grèce|1970}} || [[Élections législatives grecques de 1974|Législatives]] || Ces élections font suite à la chute de la « [[dictature des colonels]] », et permettent un retour à la démocratie. || Le parti [[Nouvelle Démocratie (Grèce)|Nouvelle Démocratie]] (centre-droit) remporte une large majorité des sièges. [[Konstantínos Karamanlís (1907-1998)|Konstantínos Karamanlís]] (ND), qui avait été nommé à la tête d'un gouvernement de transition vers la démocratie, demeure premier ministre. |
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| 8 décembre || {{pays|Grèce|1970}} || [[Référendum grec de 1974|Référendum]] || Les Grecs avaient voté pour l'abolition de la monarchie l'année précédente, sous la « [[dictature des colonels]] ». Après la chute de la dictature, le nouveau gouvernement organise un nouveau référendum pour confirmer la nature républicaine de l'État. Le roi déchu [[Constantin II (roi des Hellènes)|Constantin II]], en exil, est autorisé à adresser aux Grecs un message télévisé dans le cadre de la campagne du référendum. || L'instauration de la république est approuvée par 69,2 % des votants (nettement moins qu'en 1973, lorsque les partisans de la monarchie n'avaient pas pu mener campagne librement). |
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| 22 décembre || {{pays|Comores|1963}} || [[Consultation du 22 décembre 1974|Référendum]] || Les Comores à cette date sont un territoire autonome français. Avec l'accord de la France, les habitants sont invités à se prononcer pour ou contre l'indépendance. || L'option de l'indépendance est approuvée par 94,6 % des votants, avec plus de 99,9 % de suffrages favorables à [[Anjouan]], à [[Grande Comore]] et à [[Mohéli]]. À [[Mayotte]] toutefois, l'indépendance est rejetée par 63,2 % des votants. Le 3 juillet 1975, le Parlement français adopte une loi autorisant l'indépendance du territoire, mais la conditionnant à une approbation par les habitants de chaque île séparément. Le 6 juillet, la Chambre des députés des Comores déclare l'indépendance de l'ensemble du territoire, Mayotte incluse. La France reconnaît l'indépendance d'un État comorien incluant Anjouan, Grande Comore et Mohéli, et organise un nouveau référendum à Mayotte en 1976. |
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| 27 décembre || {{Guinée}} || [[Élections générales guinéennes de 1974|Législatives et présidentielle]] || Le pays à cette date est un État à parti unique. Le parti présente autant de candidats qu'il y a de sièges à pourvoir pour les élections législatives, et un seul candidat pour la présidentielle. Le scrutin n'est qu'une formalité. || Les candidats du [[Parti démocratique de Guinée|Parti démocratique]] ([[socialisme africain]]) recueillent officiellement 100 % des suffrages, sans aucun bulletin blanc ou nul, et conservent la totalité des sièges. [[Ahmed Sékou Touré]] est déclaré réélu président avec 100 % des voix. |
| 27 décembre || {{Guinée}} || [[Élections générales guinéennes de 1974|Législatives et présidentielle]] || Le pays à cette date est un État à parti unique. Le parti présente autant de candidats qu'il y a de sièges à pourvoir pour les élections législatives, et un seul candidat pour la présidentielle. Le scrutin n'est qu'une formalité. || Les candidats du [[Parti démocratique de Guinée|Parti démocratique]] ([[socialisme africain]]) recueillent officiellement 100 % des suffrages, sans aucun bulletin blanc ou nul, et conservent la totalité des sièges. [[Ahmed Sékou Touré]] est déclaré réélu président avec 100 % des voix. |
Version du 28 mai 2017 à 14:47
Chronologies
1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 |
1971 1972 1973 1974 1975 1976 1977 Décennies : 1940 1950 1960 1970 1980 1990 2000 Siècles : XVIIIe XIXe XXe XXIe XXIIe Millénaires : -Ier Ier IIe IIIe |
Cet article recense les élections ayant eu lieu durant l'année 1974. Il inclut les élections législatives et présidentielles nationales dans les États souverains, ainsi que les référendums au niveau national[1].
- Cette page sera complétée prochainement.
Par mois
Janvier
Février
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
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28 janvier au 10 février | Birmanie | Législatives | La Birmanie à cette date est une dictature militaire et un État à parti unique. | Le Parti du programme socialiste remporte automatiquement tous les sièges. Sein Win devient premier ministre. |
28 février | Royaume-Uni | Législatives | Parlement sans majorité. Alternance. Le Parti travailliste (centre-gauche) remporte la majorité relative des sièges, devançant de seulement quatre sièges le Parti conservateur (centre-droit) au pouvoir. Le premier ministre conservateur sortant Edward Heath ne parvenant pas à trouver un accord de gouvernement avec le Parti libéral (social-libéral, centriste) et avec le Parti unioniste d'Ulster (conservateur), c'est le travailliste Harold Wilson qui devient premier ministre, formant un gouvernement minoritaire. Même avec l'appui des libéraux (qui ne participent pas au gouvernement), il ne dispose pas d'une majorité parlementaire ; de nouvelles élections ont donc lieu en octobre. |
Mars
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
---|---|---|---|---|
3 mars | Guatemala | Législatives et présidentielle | Le Guatemala à cette date est une dictature militaire, où malgré un semblant de multipartisme les élections sont truquées, et des escadrons de la mort liés au gouvernement assassinent les opposants. Le pays est en guerre civile, opposant le gouvernement à des guérillas marxistes. Le régime militaire est soutenu par les États-Unis dans le cadre de la Guerre froide. | Parlement sans majorité. L'alliance des partis Mouvement de libération nationale (extrême-droite, parti de la junte, lié à l'escadron de la mort Mano Blanca) et du Parti démocratique institutionnel (droite néolibérale, dominé par des militaires) remporte exactement la moitié des sièges. Leur candidat commun, le brigadier-général Kjell Eugenio Laugerud García, remporte l'élection présidentielle avec 44,6 % des voix, face à deux autres candidats. Son élection est confirmée par le Congrès (procédure nécessaire car il n'a pas obtenu la majorité absolue des suffrages). Le candidat d'opposition chrétien-démocrate Efraín Ríos Montt ne reconnaît pas sa défaite, dénonçant des fraudes électorales. |
10 mars | Belgique | Législatives | Parlement sans majorité. Le Parti socialiste remporte la majorité relative, avec à peine plus d'un quart des sièges dans les deux chambres. C'est néanmoins Leo Tindemans (Parti populaire chrétien : centre-droit) qui devient premier ministre, formant un gouvernement de coalition avec le Centre démocrate humaniste (centriste) et le Parti de la liberté et du progrès (centre-droit libéral). | |
10 mars | Salvador | Législatives | Le pays à cette date est une dictature militaire. Les élections sont entachées de fraudes massives en faveur du gouvernement. | Le Parti de la conciliation nationale (droite, lié à l'armée) conserve la majorité absolue des sièges. |
Avril
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
---|---|---|---|---|
13 avril | Royaume du Sikkim | Législatives | Le Sikkim à cette date est un protectorat autonome de l'Inde. | Alternance. Le parti Congrès national (démocrate, anti-monachiste, multi-ethnique) remporte la quasi-totalité des sièges, face au Parti national (monarchiste, pro-indépendance). En 1975, le premier ministre Kazi Lhendup Dorjee demande à l'Inde d'annexer le royaume, malgré l'opposition du roi Palden Thondup Namgyal. L'armée indienne envahit le pays, puis l'Inde organise un référendum au Sikkim pour abolir la monarchie et valider l'annexion. |
24 avril | Afrique du Sud | Législatives | C'est la période de l'apartheid. Seuls les blancs ont le droit de vote. | Le Parti national (extrême-droite ethno-nationaliste) conserve la majorité absolue des sièges, face à des partis appelant à divers degrés à l'ouverture de droits civiques aux noirs. John Vorster demeure premier ministre. |
25 avril | Seychelles | Législatives | Ces élections s'inscrivent dans la transition de cette colonie britannique vers l'indépendance. | Le Parti démocratique (conservateur) conserve la majorité absolue des sièges. James Mancham demeure premier ministre. Le pays devient indépendant en 1976, puis subit un coup d'État en 1977, devenant alors une dictature à parti unique. |
Mai
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
---|---|---|---|---|
12 mai | Italie | Référendum | Référendum d'initiative populaire, visant à abroger une loi de 1971 autorisant le divorce. | La proposition de rétablir l'interdiction du divorce est rejetée par 59,3 % des votants. |
18 mai | Australie | Législatives | Élections anticipées à la suite d'une dissolution des deux chambres. La majorité conservatrice au Sénat, hostile au gouvernement, menaçait de bloquer le vote du budget. | Le Parti travailliste (centre-gauche) conserve une courte majorité absolue des sièges à la Chambre des représentants, mais aucun parti n'a de majorité au Sénat. Gough Whitlam demeure premier ministre. L'obstructionnisme du Sénat entraîne toutefois la crise constitutionnelle de 1975. |
18 mai | Australie | Référendum | Quatre propositions d'amendements constitutionnels sont soumis aux citoyens, qui votent séparément sur chaque question. Il s'agit de rendre systématique l'élection simultanée des deux chambres du Parlement fédéral ; de permettre aux citoyens des territoires de voter lors des référendums ; de réformer le mode de distribution des sièges parlementaires par État ; et de permettre au gouvernement fédéral de venir en aide financièrement aux autorités locales. | Les quatre propositions sont rejetées, respectivement par 51,7, 52,0, 52,8 et 53,2 % des votants. |
5 et 19 mai | France | Présidentielle | Élection anticipée, en raison de la mort du président Georges Pompidou (UDR : droite gaulliste). Socialistes, communistes et radicaux de gauche sont unis autour de la candidature du socialiste François Mitterrand dans le cadre du « Programme commun », tandis que la majorité de droite sortante part divisée (trois candidats en lice). | Le candidat de l'UDR, Jacques Chaban-Delmas, est éliminé au premier tour avec 15,1 % des voix, alors que de nombreuses figures du parti soutiennent déjà Valéry Giscard d'Estaing (Républicains indépendants : centre-droit libéral). Ce dernier l'emporte au second tour avec 50,8 % des voix face à François Mitterrand (Parti socialiste). |
26 mai | Luxembourg | Législatives | Parlement sans majorité. Alternance. Le Parti populaire chrétien-social (centre-droit) conserve la majorité relative des sièges. Mais c'est le Parti ouvrier socialiste et le Parti démocratique (centre-droit libéral) qui forment une gouvernement de coalition majoritaire. Bien que le POS ait davantage de sièges, c'est Gaston Thorn (Parti démocratique) qui devient premier ministre. |
Juin
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
---|---|---|---|---|
2 juin | Mali | Référendum | À la suite du coup d'État militaire de 1968, les Maliens sont appelés à approuver une nouvelle constitution qui prévoit cinq années supplémentaires de régime militaire avant la tenue d'élections. | La constitution est approuvée officiellement par 99,7 % des votants |
16 juin | URSS | Législatives | L'URSS est un État à parti unique. Tous les candidats sont proposés soit par le parti, soit par des organisations de masse liées au parti. Les citoyens sont invités officiellement à voter pour ou contre les candidats proposés, mais sans que le secret du vote ne soit assuré. | Les candidats recueillent officiellement, en moyenne, 99,8 % de suffrages favorables. Le Parti communiste conserve une large majorité des sièges, les autres revenant à des élus sans étiquette qui lui sont liés. Alexis Kossyguine demeure président du conseil des ministres. |
23 juin | Autriche | Présidentielle | Élection anticipée en raison de la mort du président Franz Jonas (Parti socialiste). | Rudolf Kirchschläger (sans étiquette mais soutenu par le Parti socialiste) est élu avec 51,7 % des voix face à Alois Lugger (Parti populaire : centre-droit). |
30 juin | Islande | Législatives | Parlement sans majorité. Alternance. Le Parti de l'indépendance (conservateur) conserve la majorité relative des sièges, et retrouve la direction du gouvernement. Geir Hallgrímsson (PI) devient premier ministre, formant une coalition avec le Parti du progrès (centre-droit). |
Juillet
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
---|---|---|---|---|
8 juillet | Canada | Législatives | Élections anticipées, le gouvernement n'ayant pas de majorité parlementaire. | Le Parti libéral (centre-gauche) au pouvoir, qui disposait d'une majorité relative des sièges, remporte cette fois la majorité absolue. Pierre Trudeau demeure premier ministre. |
30 juillet | Rhodésie | Législatives | L'élection se déroule au suffrage censitaire, et sur listes électorales ethniques. La majorité noire de la population élit huit députés, tandis que la minorité blanche et les autres minorités élisent ensemble cinquante députés. Enfin, huit membres de l'Assemblée sont choisis par des collèges électoraux de chefs tribaux (noirs). Le pays est en guerre civile, et l'État rhodésien n'est pas reconnu par la communauté internationale, en raison de sa marginalisation de la population noire. |
Le Front rhodésien (droite, favorable au maintien d'un gouvernement blanc) conserve la totalité des sièges élus par les minorités blanche et autres - bien que le Parti rhodésien (libéral, centre-gauche) y obtienne 19 % des voix. Le Conseil national africain des indépendants remporte six des huit sièges élus par les noirs. Ian Smith (Front rhodésien) demeure premier ministre. |
Août
Septembre
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
---|---|---|---|---|
1er septembre | Nicaragua | Législatives et présidentielle | Le Nicaragua à cette date est une dictature militaire corrompue, où les élections sont truquées. Il n'y a pas de candidatures d'opposition, les deux seuls partis prenant part au scrutin étant alliés. C'est l'époque de la Révolution sandiniste contre le régime. | Le Parti libéral nationaliste (droite autoritaire) conserve la majorité absolue des sièges. Anastasio Somoza Debayle (PLN) remporte l'élection présidentielle avec 91,7 % des voix face à Edmundo Paguaga Irías (Parti conservateur : droite national-conservatrice favorable à la dictature), son seul 'adversaire'. |
3 septembre | Niue | Référendum | Les habitants sont invités à voter pour ou contre une constitution faisant de cette colonie néo-zélandaise un État autonome en libre association avec la Nouvelle-Zélande. | La proposition est approuvée par 65,4 % des votants. |
24 août au 14 septembre | Malaisie | Législatives | Le Front national (droite), qui disposait d'une courte majorité absolue sous la législature précédente, remporte cette fois une majorité écrasante des sièges. Abdul Razak Hussein demeure premier ministre. | |
juillet à septembre | îles Ellice | Référendum | Dans le cadre de la décolonisation, les habitants de cette colonie britannique sont appelés à se prononcer pour ou contre leur séparation des îles Gilbert. | La séparation est approuvée par 92,8 % des votants, et mise en oeuvre l'année suivante. Les îles Ellice deviennent ensuite un État indépendant en 1978, prenant le nom de Tuvalu. |
septembre | Îles Cook | Législatives | Le Parti des îles Cook conserve la majorité absolue des sièges. Albert Henry demeure premier ministre. |
Octobre
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
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10 octobre | Royaume-Uni | Législatives | Anticipées, les élections en février n'ayant pas produit de majorité parlementaire. | Le Parti travailliste (centre-gauche), qui disposait d'une majorité relative, remporte cette fois une très courte majorité absolue (trois sièges). Harold Wilson (travailliste) demeure premier ministre. |
14 octobre | Kenya | Législatives | Bien que le Kenya ne soit pas officiellement un État à parti unique, le seul parti d'opposition a été interdit en 1969. Le parti au pouvoir présente en moyenne quatre ou cinq candidats pour chaque siège à pourvoir, et invite les citoyens à les départager. | Le parti Union nationale africaine kenyane (conservateur) conserve mécaniquement tous les sièges. La majorité des députés sortants sont toutefois battus ; parmi eux, quatre ministres. Le taux de participation n'est que de 56,5 %. |
26 octobre | Botswana | Législatives | Le Botswana est l'une des rares démocraties multipartites en Afrique subsaharienne à cette date. | Le Parti démocratique (conservateur) conserve la majorité absolue des sièges. |
30 octobre | Belize | Législatives | Le Belize à cette date est une colonie autonome de l'Empire britannique. | Le Parti uni du peuple (centre-gauche, chrétien-démocrate) conserve la majorité absolue des sièges. George Cadle Price demeure premier ministre. |
Novembre
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
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3 novembre | Tunisie | Législatives et présidentielle | La Tunisie à cette date est un État à parti unique. Le parti présente autant de candidats qu'il y a de sièges à pourvoir aux élections législatives, et un seul candidat à la présidentielle. Aucune candidature d'opposition n'étant possible, et les électeurs n'ayant pas l'option de voter contre les candidats proposés, le scrutin n'est qu'une formalité. | Le Parti socialiste destourien conserve automatiquement tous les sièges, et le président Habib Bourguiba est automatiquement réélu. En mars 1975, la Chambre des députés le nomme président à vie, annulant ainsi la formalité d'élections présidentielles futures. |
5 novembre | États-Unis | Législatives | Le Parti démocrate (centre-gauche) accroît sa majorité absolue dans les deux chambres du Congrès. | |
17 novembre | Grèce | Législatives | Ces élections font suite à la chute de la « dictature des colonels », et permettent un retour à la démocratie. | Le parti Nouvelle Démocratie (centre-droit) remporte une large majorité des sièges. Konstantínos Karamanlís (ND), qui avait été nommé à la tête d'un gouvernement de transition vers la démocratie, demeure premier ministre. |
17 novembre | Irlande | Présidentielle | Élection anticipée en raison de la mort du président Erskine Childers (du parti Fianna Fáil), élu l'année précédente. Le président de la République a un rôle essentiellement cérémoniel ; le pouvoir exécutif est exercé par le premier ministre. | Tous les partis s'accordent sur un même candidat, Cearbhall Ó Dálaigh (Fianna Fáil : centre-droit), qui est donc déclaré élu sans qu'il n'y ait de vote. En 1976, le ministre de la Défense Paddy Donegan condamne publiquement la réticence du président d'approuver un projet de loi instituant l'état d'urgence, dans le cadre d'attentats terroristes commis par l'IRA sur le sol irlandais. En réponse, Cearbhall Ó Dálaigh démissionne. |
Décembre
Date | Pays | Élections | Notes | Résultats |
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8 décembre | Grèce | Référendum | Les Grecs avaient voté pour l'abolition de la monarchie l'année précédente, sous la « dictature des colonels ». Après la chute de la dictature, le nouveau gouvernement organise un nouveau référendum pour confirmer la nature républicaine de l'État. Le roi déchu Constantin II, en exil, est autorisé à adresser aux Grecs un message télévisé dans le cadre de la campagne du référendum. | L'instauration de la république est approuvée par 69,2 % des votants (nettement moins qu'en 1973, lorsque les partisans de la monarchie n'avaient pas pu mener campagne librement). |
22 décembre | Comores | Référendum | Les Comores à cette date sont un territoire autonome français. Avec l'accord de la France, les habitants sont invités à se prononcer pour ou contre l'indépendance. | L'option de l'indépendance est approuvée par 94,6 % des votants, avec plus de 99,9 % de suffrages favorables à Anjouan, à Grande Comore et à Mohéli. À Mayotte toutefois, l'indépendance est rejetée par 63,2 % des votants. Le 3 juillet 1975, le Parlement français adopte une loi autorisant l'indépendance du territoire, mais la conditionnant à une approbation par les habitants de chaque île séparément. Le 6 juillet, la Chambre des députés des Comores déclare l'indépendance de l'ensemble du territoire, Mayotte incluse. La France reconnaît l'indépendance d'un État comorien incluant Anjouan, Grande Comore et Mohéli, et organise un nouveau référendum à Mayotte en 1976. |
27 décembre | Guinée | Législatives et présidentielle | Le pays à cette date est un État à parti unique. Le parti présente autant de candidats qu'il y a de sièges à pourvoir pour les élections législatives, et un seul candidat pour la présidentielle. Le scrutin n'est qu'une formalité. | Les candidats du Parti démocratique (socialisme africain) recueillent officiellement 100 % des suffrages, sans aucun bulletin blanc ou nul, et conservent la totalité des sièges. Ahmed Sékou Touré est déclaré réélu président avec 100 % des voix. |
Notes et références