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En [[astronomie]], le '''milieu interstellaire''' est le [[gaz]] raréfié qui, dans une [[galaxie]], existe entre les [[étoile]]s et leur environnement proche.
En [[astronomie]], le '''milieu interstellaire''' est le [[gaz]] raréfié qui, dans une [[galaxie]], existe entre les [[étoile]]s et leur environnement proche.
Ce gaz est habituellement extrêmement ténu, avec des [[densité]]s typiques allant de quelques dixième à quelques centième d'une particule par centimètre cube.
Ce gaz est habituellement extrêmement ténu, avec des [[densité]]s typiques allant de quelques dixième à quelques centième d'une particule par centimètre cube.
Généralement ce gaz est composé approximativement de 90% d'[[hydrogène]] et de 10% d'[[hélium]] ; les autres [[élément chimique|éléments]], ce que les astronomes appellent des « [[métal (astronomie)|métaux]] », ne sont présent que sous forme de traces. Encore plus exceptionnellement, des [[molécule]]s complètes ont été observées dans l'espace interstellaire (la plus grosse molécule rapportée est du glycoaldéhyde, une molécule de 8 atomes, détectée dans Sagitarrius B2 par le [[radiotélescope]] de 12m de [[Kitt Peak]]).
Généralement ce gaz est composé approximativement de 90% d'[[hydrogène]] et de 10% d'[[hélium]] ; les autres [[élément chimique|éléments]], ce que les astronomes appellent des « [[métallicité|métaux]] », ne sont présent que sous forme de traces. Encore plus exceptionnellement, des [[molécule]]s complètes ont été observées dans l'espace interstellaire (la plus grosse molécule rapportée est du glycoaldéhyde, une molécule de 8 atomes, détectée dans Sagitarrius B2 par le [[radiotélescope]] de 12m de [[Kitt Peak]]).


Le milieu interstellaire est habituellement divisé en trois phases, selon la température du gaz : ''très chaud'' (millions de [[kelvin]]), ''chaud'' (milliers de kelvin) et ''froid'' (dizaines de kelvin).
Le milieu interstellaire est habituellement divisé en trois phases, selon la température du gaz : ''très chaud'' (millions de [[kelvin]]), ''chaud'' (milliers de kelvin) et ''froid'' (dizaines de kelvin).

Version du 8 janvier 2005 à 23:31


En astronomie, le milieu interstellaire est le gaz raréfié qui, dans une galaxie, existe entre les étoiles et leur environnement proche. Ce gaz est habituellement extrêmement ténu, avec des densités typiques allant de quelques dixième à quelques centième d'une particule par centimètre cube. Généralement ce gaz est composé approximativement de 90% d'hydrogène et de 10% d'hélium ; les autres éléments, ce que les astronomes appellent des « métaux », ne sont présent que sous forme de traces. Encore plus exceptionnellement, des molécules complètes ont été observées dans l'espace interstellaire (la plus grosse molécule rapportée est du glycoaldéhyde, une molécule de 8 atomes, détectée dans Sagitarrius B2 par le radiotélescope de 12m de Kitt Peak).

Le milieu interstellaire est habituellement divisé en trois phases, selon la température du gaz : très chaud (millions de kelvin), chaud (milliers de kelvin) et froid (dizaines de kelvin). Ce modèle en trois phases a été développé par Chris McKee et Jerry Ostriker dans un article publié en 1977 et qui servit de base aux études menées pendant les 25 années qui ont suivi. Les proportions relatives de ces phases est encore toujours matière à controverse dans les cercles scientifiques.

Les principaux sujets d'étude du milieu interstellaire sont : les nuages moléculaires, les nuages interstellaires, les restes de supernova, les nébuleuses planétaires ainsi que d'autres structures diffuses.

Avancées dans l'étude du milieu instellaire