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Capitaine d'artillerie, il est fait prisonnier en 1940. Il s'évade, prêche à [[Vichy]] ([[Radio Londres]] l'appelle « le seul homme courageux »). En [[1941]] il défend sa thèse de doctorat sur « L'évolution de la monnaie en France ». Encourageant la [[Résistance française|Résistance]], visitant les [[Prisonnier politique|prisonniers politiques]] à [[Bourrassol]], il se fait remarquer par la [[Gestapo]].
Capitaine d'artillerie, il est fait prisonnier en 1940. Il s'évade, prêche à [[Vichy]] ([[Radio Londres]] l'appelle « le seul homme courageux »). En [[1941]] il défend sa thèse de doctorat sur « L'évolution de la monnaie en France ». Encourageant la [[Résistance française|Résistance]], visitant les [[Prisonnier politique|prisonniers politiques]] à [[Bourrassol]], il se fait remarquer par la [[Gestapo]].


Il pense d'abord s'exiler en [[Afrique du Nord]], mais lorsque l'[[Occupation de la France par l'Allemagne|occupant]] décide d'imposer le [[Service du travail obligatoire (France)|Service du travail obligatoire (STO)]], le Père Dillard décide d'organiser pour ces travailleurs-prisonniers une aumônerie clandestine outre-Rhin. Il arrive à [[Wuppertal]] comme électricien. Trahi et arrêté en tant que religieux [[catholicisme|catholique]], il est interné au [[camp de concentration de Dachau]] en novembre 1944. Il y meurt le {{date de mort|12 janvier 1945}}, affaibli par la maladie et les atrocités du camp.
Il pense d'abord s'exiler en [[Afrique du Nord]], mais lorsque l'[[Occupation de la France par l'Allemagne (Seconde Guerre mondiale)|occupant]] décide d'imposer le [[Service du travail obligatoire (France)|Service du travail obligatoire (STO)]], le Père Dillard décide d'organiser pour ces travailleurs-prisonniers une aumônerie clandestine outre-Rhin. Il arrive à [[Wuppertal]] comme électricien. Trahi et arrêté en tant que religieux [[catholicisme|catholique]], il est interné au [[camp de concentration de Dachau]] en novembre 1944. Il y meurt le {{date de mort|12 janvier 1945}}, affaibli par la maladie et les atrocités du camp.


== Distinction - Hommages ==
== Distinction - Hommages ==

Version du 5 octobre 2017 à 14:21

Victor Dillard
Biographie
Naissance
Décès
Nationalité
Activités
Autres informations
Ordre religieux
Grade militaire
Conflit
Lieu de détention
Distinction

Victor Dillard, né le 24 décembre 1897, à Blois (Loir-et-Cher), mort le 12 janvier 1945 au camp de concentration de Dachau (Allemagne), était un prêtre jésuite français.

Biographie

Militaire durant la Première Guerre mondiale, il est sous-lieutenant lorsqu'il entre chez les jésuites en novembre 1919. Durant sa formation, il étudie le droit, l'économie et la théologie. Il est ordonné prêtre en 1931.

Attaché à l'association Action Populaire en 1937 il voyage beaucoup en Europe et en Amérique. Avec la documentation rassemblée il écrit de nombreux articles qui sont publiés dans les revues Action populaire, Étvdes, La Vie intellectuelle, etc.

Capitaine d'artillerie, il est fait prisonnier en 1940. Il s'évade, prêche à Vichy (Radio Londres l'appelle « le seul homme courageux »). En 1941 il défend sa thèse de doctorat sur « L'évolution de la monnaie en France ». Encourageant la Résistance, visitant les prisonniers politiques à Bourrassol, il se fait remarquer par la Gestapo.

Il pense d'abord s'exiler en Afrique du Nord, mais lorsque l'occupant décide d'imposer le Service du travail obligatoire (STO), le Père Dillard décide d'organiser pour ces travailleurs-prisonniers une aumônerie clandestine outre-Rhin. Il arrive à Wuppertal comme électricien. Trahi et arrêté en tant que religieux catholique, il est interné au camp de concentration de Dachau en novembre 1944. Il y meurt le , affaibli par la maladie et les atrocités du camp.

Distinction - Hommages

Ouvrages

  • Victor Dillard, Lettres du prisonnier inconnu, Sainte-Foy-lès-Lyon, éd. Le monde ouvrier, 89 p., 1941[1].
  • Victor Dillard, Suprêmes témoignages, Paris, coll. « Action populaire », éd. Spes, 72 p., 1945.

Notes et références

  1. Recueil d'une série de lettres parues dans Monde ouvrier, l'hebdomadaire de la famille et du travail, 10,rue du Château à Lyon.

Bibliographie

  • Robert Dillard[1], La vie et la mort du R.P. Dillard, Éditions Les œuvres françaises, 1947.
  • Philippe Verrier, Le P. Victor Dillard, jésuite, mort à Dachau en 1945, "L'un des cinquante", postface de Charles Molette, Magny-les-Hameaux, Socéval Éditions/Artège, 239 p., juillet 2005.

Liens externes

  1. L'un des six frères de Victor Dillard ; Robert Dillard était Contre-amiral.