« Massacre de Lieyu » : différence entre les versions

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==Bibliographie==
==Bibliographie==
*« L'incident du 7 mars du massacre aux réfugiés vietnamiens » par Kuan Ren-jian, 7 mars 2008 [http://mypaper.pchome.com.tw/kuan0416/post/1304293327 《國軍屠殺越南難民的三七事件》] 管仁健著(你不知道的台灣)
*« L'incident du 7 mars du massacre aux réfugiés vietnamiens » par Kuan Ren-jian, 7 mars 2008 [http://mypaper.pchome.com.tw/kuan0416/post/1304293327 《國軍屠殺越南難民的三七事件》] 管仁健著(你不知道的台灣)
*« Journal du [[chef d'État-Major des armées]] (1981-1989) » par [[Général de corps d'armée|général]] [[Hau Pei-tsun]], 2000 [http://books.google.com/books?id=2WKCAAAAIAAJ 《八年參謀總長日記》] 郝柏村著,天下遠見文化出版
*« Journal du [[chef d'État-Major des armées]] (1981-1989) » par [[Général de corps d'armée|général]] [[Hau Pei-tsun]], 2000 [https://books.google.com/books?id=2WKCAAAAIAAJ 《八年參謀總長日記》] 郝柏村著,天下遠見文化出版
*« Le fort Donggang et l'incident de Donggang » par Win Zen, 11, août 2012 [http://winzen64.pixnet.net/blog/post/30134654-%E6%9D%B1%E5%B4%97%E6%93%9A%E9%BB%9E%E8%88%87%E6%9D%B1%E5%B4%97%E4%BA%8B%E4%BB%B6 《東崗據點與東崗事件》]
*« Le fort Donggang et l'incident de Donggang » par Win Zen, 11, août 2012 [http://winzen64.pixnet.net/blog/post/30134654-%E6%9D%B1%E5%B4%97%E6%93%9A%E9%BB%9E%E8%88%87%E6%9D%B1%E5%B4%97%E4%BA%8B%E4%BB%B6 《東崗據點與東崗事件》]
*« Le fort L-05 » par Taconet, 12 novembre 2012 [http://taconet.pixnet.net/blog/post/38353213-l-05%E6%93%9A%E9%BB%9E 《L-05據點》](烈嶼觀察筆記)
*« Le fort L-05 » par Taconet, 12 novembre 2012 [http://taconet.pixnet.net/blog/post/38353213-l-05%E6%93%9A%E9%BB%9E 《L-05據點》](烈嶼觀察筆記)
*Reportage [http://www.youtube.com/watch?v=T9DNoZ78Vbk 《台灣大搜索/軍方將錯就錯滅口!否認發言人其來有自》] par la chaîne CTi,(中天新聞台)4 août 2013
*Reportage [https://www.youtube.com/watch?v=T9DNoZ78Vbk 《台灣大搜索/軍方將錯就錯滅口!否認發言人其來有自》] par la chaîne CTi,(中天新聞台)4 août 2013
*Reportage [http://www.youtube.com/watch?v=1_ezlRsD_G0 《台灣大搜索/誤殺三難民怎交代?軍旅長做決定!》] par la chaîne CTi,(中天新聞台)4 août 2013
*Reportage [https://www.youtube.com/watch?v=1_ezlRsD_G0 《台灣大搜索/誤殺三難民怎交代?軍旅長做決定!》] par la chaîne CTi,(中天新聞台)4 août 2013
*Researche [https://www.youtube.com/watch?v=3CkTXSI1DQw 《草木皆兵、格殺無論的戰地守則 金門「三七事件」鮮血慘案!》] par la chaîne ETTV,(東森新聞台)24 février 2014
*Researche [https://www.youtube.com/watch?v=3CkTXSI1DQw 《草木皆兵、格殺無論的戰地守則 金門「三七事件」鮮血慘案!》] par la chaîne ETTV,(東森新聞台)24 février 2014
*Researche [https://www.youtube.com/watch?v=rajidmcs-yU 《埋藏水泥牆下19屍20命 1987年小金門被掩蓋的三七事件?!》] par la chaîne ETTV,(東森新聞台)24 février 2014
*Researche [https://www.youtube.com/watch?v=rajidmcs-yU 《埋藏水泥牆下19屍20命 1987年小金門被掩蓋的三七事件?!》] par la chaîne ETTV,(東森新聞台)24 février 2014

Version du 23 octobre 2017 à 15:24

Modèle:Unicode chinois

Le massacre de Lieyu (alias : Massacre de Donggang, L'incident de Donggang, L'incident du 7 mars ; en chinois traditionnel : 東崗慘案, 東崗事件, 三七事件) a eu lieu le 7-8 mars 1987, à la baie de Donggang sur l'île de Lieyu, comté de Kinmen, dans la Province du Fujian, République de Chine (Taïwan). Toutes les 19 réfugiés vietnamiens sans armes débarquant sur la plage sont tués par l'armée taïwanaise selon le « Journal du chef d'État-Major des armées (1981-1989) » par général Hau Pei-tsun ; mais le sergent gardant au lieu a témoiné plus que 19 cadavres comptés.

Contexte à l'origine

Cet incident provient du cas précédent d'un couple d'amoureux chinois, recherchant l'asile politique, qui ont nagés jusqu'à l'île de Dadan (大膽島), un îlot à côté des îles de Jinmen et Lieyu, tous considérés encore comme la champ de bataille régie en vertu du Loi martiale à l'époque par la République de Chine (Taïwan) à proximité de la Chine continentale. Le commandant major-général de la Division 158 les a reçus et les a escortés à l'autorité supérieure, Kinmen Défense Command (金防部), mais la commandement l'a congédié tout de suite en raison de la violation à l'ordre direct de « Ne prendre aucune reddition dans la zone de guerre ». Par conséquent, le commandant lieutenant-colonel de l'île voisine Erdan (二膽島) plus loin dans la frontière a convoqué tous les soldats et a réaffirmé l'ordre plus sévère « Il faut tuer tous ceux qui atterrissent sur l'île sans exception !» - Peu de temps après l'annonce, le commandement de la défense Kinmen l'a promu au commandant de la Brigade 472 contrôlant tous les unités de l'Équipe de la défense du sud Lieyu. Cette nomination mènait en effet au massacre plus tard.

Une semaine avant l'incident, le 28 février à midi, un bateau de pêche local chinois traversant le détroit a essuyé des fusillades et bombardements intensifs près de l'île Dadan et a pris feu. Les pêcheurs à bord du bateau ont agité un chiffon blanc comme signal de drapeau blanc et ont essayé de communiquer avec leurs assaillants, mais ont finalement été coulés par des coups de feu d'un char d'assaut commandé par le nouveau commandant. Le seul rescapé a nagé jusqu'à un récif, mais a été emporté par les vagues. Les pratique de « N'accepter aucune reddition » a continué à être appliqué depuis ces événements.

Déroulement des opérations

Le 7 mars, des réfugiés vietnamiens sont arrivés en bateau à Kinmen et ont demandé l'asile politique, mais ont été rejetées par le commandement de la défense de Kinmen. Le commandant lieutenant-général Zhao Wan-fu (chinois : 趙萬富 ; pinyin : Zhào Wànfù) a envoyé un patrouilleur du Bataillon amphibie de reconnaissance (ARB-101, 海龍蛙兵) pour tirer le navire en haute mer et a conseillé à ses occupants de ne pas revenir. Cependant, on n'a jamais donné le renseignement de l'existence du bateau dans la mer au sud aux compagnies dans la ligne du front de la défense côtière à l'île de Lieyu pour la raison inconnue, et ce bateau n'a pas encore passé là-bas pendant la journée.

Dans le brouillard épais, plus tard, dans l'après-midi, ce bateau flottant près des unités locales a été aperçu au sud de Lieyu à 16:37. Le commandant de la Brigade 472 et le commandant du 1er bataillon local subordonné sont arrivés avec plus d'une centaine de soldats. Ils ont commencé des tirs de semonce, pour le repousser. Le bateau a atterri sur la plage sud-ouest, près de Donggang (chinois : 東崗 ; pinyin : Dōnggāng ; litt. « sentinelle est »), et a été pris au piège par des tirs croisés, et 2 tirs de lance-roquettes de la GTN compagnie arrivée en renfort. Trois hommes ont alors sauté du bateau en tentant de communiquer en chinois, mais ont été abattus. Le commandant de la 3e compagnie locale a reçu l'ordre du commandant de la brigade de diriger une équipe pour chercher le bateau, 2 grenades à main y ont été lancées. Ils ont alors constaté que tous les passagers étaient des réfugiés vietnamiens sans armes. Le navire a eu une panne mécanique et, perdu dans la brume, à dérivé en raison du courant marin sud et des vagues vers la baie. C'est la raison pour laquelle le bateau continuait à avancer tout droit et ne pouvait faire une manœuvre d'esquive ou de de virage pour s'en sortir[1].

Le commandant de la brigade a demandé d'évacuer tous les survivants et blessés sur la plage, mais il n'était pas autorisé de leur donner les premiers soins, ou le soutien vital. Une série de télécommunication intense s'en est suivi entre le Quartier général (QG) de la division, le QG de la brigade et les commandants présents sur le site. Ils se sont alors mis d'accord pour exécuter tous les témoins oculaires. Il a fallu plusieurs coups de feu, car la première balle n'a pas tué cette personne. Les corps des personnes âgées, des femmes, des enfants, d'une femme enceinte et d'un bébé dans un petit pull ont été empilés par terre, un par un…

Le lendemain, le peloton médical du QG de la compagnie du bataillon a reçu l'ordre d'enterrer toutes les victimes sur le site. Des personnes respirant encore furent enterrées vivantes. Les directives donnés aux militaires étaient d'achever à l'aide de pelles ceux qui pleuraient ou bougeaient encore. Le bateau a été brûlé puis enterré dans le sable afin de détruire immédiatement toutes les preuves. La dernière victime, un petit garçon caché sous le planche d'une cellule, a également été trouvé puis exécuté. Le sergent de la compagnie du QG du bataillon qui a eu l'ordre de garder la scène a compté plus de dix-neuf de corps.

Comme quelques aides-soignants militaires ont défié l'ordre d'exécuter les victimes, le commandant de brigade a dépêché un autre compagnie du QG de la brigade à prendre le QG du bataillon et la QG compagnie du bataillon. Plus tard ce jour-là, un autre bateau de pêche de Chine s'est approché Donggang afin de voir ceux qui se passait. Il a également été chassé et détruit, coulé en pleine mer, tuant les 4 passagers. Les vétérans de D158 ont appelé plus tard cet événement « L'incident du 8 Mars »[2].

Après le massacre, la Division 158 a collaboré avec le commandement supérieur de la Défense de Kinmen pour dissimuler le rapport pendant deux mois et demi. Le commandant Lieutenant-général Zhao a aussi prétendu ne pas l'avoir su. Lorsqu'il a été interrogé par le chef d'État-Major des armées, il a répondu : « C'était quelques soldats du Parti communiste chinois abattus en mer.» Afin d'éviter d'être découvert, il a ordonné de déterrer les cadavres, puis de les déplacer à un autre endroit dans une côte à droite, puis a construit un mur par-dessus afin d'éviter que ce ne soit découvert lors des enquêtes suivantes.

Révélation

Dans l'empressement, les corps des victimes n'ont pas été enterrés très profondément, et étaient mouillés. Des chiens sauvages à proximité de la décharge de l'autre côté de la colline ouest ont découvert les cadavres décomposé, et ont commencer à les dévorer. Choqué par la scène, et faisant apparaître des rumeurs de fantômes, les villageois ont organisé des cérémonies religieuses, ceux qui a rendu d'autant plus difficile le blocage des informations.

Au début de mai 1987, les médias de Hongkong ont été les premiers à rapporter la tragédie. Informés par le bureau local, les hauts fonctionnaires de Taipei ont alors questionné le commandement de la défense de Kinmen, mais n'ont obtenu aucune réponse. Par contre, le commandement et la division ont échangé le poste de ce bataillon de la première ligne de défense côtière avec le 5e bataillon à la deuxième ligne réservé dans une base afin de renforcer le contrôle des soldats et la restriction de communication afin de prévenir d'autres fuites d'information. Ainsi un bonus exceptionnel équivalent du double de la normal, au nom du Commandant Zhao en personne d'une valeur de 6000 NT$, l'équivalent d'un demi-mois de salaire de capitaine, ont été attribués à tous les commandants des compagnies pendant la Fête des bateaux-dragons suivante. À la fin du mois de mai, les soldats de la conscription finirent leur service sont alors retournés à Taïwan. Ils ont alors révélé cette histoire au parti d'opposition parlementaire nouvellement fondé, le Parti démocratique progressiste. Les nouvelles du massacre ont commencé à se propager parmi des communautés taïwanaises.

Le premier reportage de journaliste à Taiwan à propos de cet incident était le journal «Indépendance Soir» (自立晚報) le 5 juin sur l'interrogation officiele de la député, Mme Wu Shu-chen du Parti démocrate-progressiste au ministère de la Défense nationale pour demander l'explication au fusillade. Toutefois le porte-parole militaire, major-général Zhang Hui-yuan (張慧元) tous l'a niée à plusieurs reprises, puis a blâmé Mme Wu Shu-chen de « saboter la réputation nationale », et a affirmé que « C'était un bateau de pêche chinois coulé dans la mer après qu'il a ignoré des avertissements.» L'armée de la République de Chine classe ce cas comme le secret défense militaire tout le temps, donc le gouvernement à Taïwan n'a jamais révélé la vérité de l'identité et le nombre des victimes et de ce qui s'est passée[3]. La déclaration officielle d'après major-général Zhang a perpétué aux medias et au public encore 13 ans[4], jusqu'à la publication du « Journal du chef d'État-Major des armées (1981-1989) » par général, Hau Pei-tsun, qui l'a dévoilée en 2000. Le gouvernement de la République de Chine n'a fait aucun commentaire depuis lors.

Conséquences

Après le scandale exposé, le président de la République de Chine, Chiang Ching-kuo a reçu la lettre de l'Amnesty International exprimant la préoccupation de l'humanité perdue, alors d'assigner le chef d'État-Major des armées, général Hau Pei-tsun, la tâche d'enquêter cette affaire. Le ministre de la Défense nationale et aussi une délégation d'inspecteurs spéciaux du Bureau de guerre politique sont arrivées à Lieyu, Kinmen et ont trouvé le cas vrai ; donc tous les commandants et les officiers politiques correspondants sur la chaîne de commandement de 5 niveaux sont arrêtés, y compris le Kinmen Défense Command, la division 158 à Lieyu, la brigade 472 à Nantang (南塘), le 1er bataillon à Dashanding (大山頂), les HQ, GTN et 3e Donggang compagnies, dont a été une scène jamais-vu à la zone de guerre dans l'histore militaire taïwanese.

Le tribunal militaire a condamné le commandant de brigade en charge à 1 an et 10 mois pour fomenter les meurtres, Le commandant du bataillon à 1 an et 10 mois pour complicité des meurtres en série, les commandants de GTN et 3e compagnies chaqu'un à 1 an et 8 mois pour les meurtres en série ; mais toutes les sentence au-dessus sont répites avec une probation de 3 ans, donc aucun des 4 commandants du champ est tenu d'aller en prison[5].

Les officiers supérieurs ont reçu aucune sanction officielle, et ont récupéré leurs carrières militaires après que président Chiang Ching-kuo est décédé subitement en janvier 1988. Le commandant de la brigade a pris le poste de colonel dans une académie militaire (陸軍通校); le commandant de la division a déplacé vers le chef d'état-major de l'École supérieure de guerre, l'Université de la défense nationale (三軍大學戰爭學院), avant d'être promu au député commandant du Hua-Tung Defense Command (花東防衛司令部) en 1991 ; le commandant de la Défense Kinmen a été promu au député chef d’État-Major de l'Armée de terre de la République de Chine en 1989, et de plus le député chef d'État-Major général de l'Armée de la République de Chine en 1991 ; ensuite, nommé avec les honneurs en tant qu'un conseiller en stratégie (戰略顧問) du président de la République de Chine, et le titre permanent du examinateur membre (中評委) du Comité central du parti au pouvoir, Kuomintang (Parti nationaliste chinois)[6] jusqu'à sa mort le 28 février 2016. Les funérailles officielles sont procédés avec son cercueil couvert par le drapeau national, des saluts militaires au public par les suprêmes généraux, et Vice-président Wu Den-yih présentant le décret de la louange par Président Ma Ying-jeou[7].

Le gouvernement de la République de Chine a jamais rendu ni excuse ni indemnité aux familles des victimes ou le pays de la victime.

Notes

  1. L'enquête officielle de MP SE Mme. Wu Shu-chen au Ministère de la Défense nationale (République de Chine) en session 47, 5 juin 1987 - p. 46, vol. 76, Gazette pub. du Yuan législatif , 1987 (立法院公報)
  2. Ah-hsin, vétéran de D158, « 20e mémorial à l'incident de Donggang », (阿信 《東崗事件二十週年》 難得緣份~金誠連部落格), 7 mars 2007
  3. Yung-yuan, "Reportages liés à l'Incident du 7 mars"《三七事件相關報導》, coupures de journaux, Bahamut, 15 novembre 2015
  4. Wen Hsien-shen, 文現深 《大陸民主鬥士,非請莫入》 Global Views mensuel (遠見雜誌), vol 38, août 1989
  5. Lin Hsue-fang, Academia Sinica assistant de recherche, « 22e mémorial au massacre de Lieyu », Lihpao quotidien, (林雪芳,中央研究院研究助理 《小金門國軍屠殺越南難民22週年》 台灣立報), 15 mars 2009
  6. Zhao Wan-fu, Baidu Baike étiquette du 《赵万富》 citant la « Recherche historique du Xian de Nanhua, (Yunnan) », 26 avril 2010
  7. Président Ma Ying-jeou, Décret de la louange, Bureau du président de la République de Chine, 25 mars 2016

Bibliographie

Articles connexes