« Bouddhisme mahāyāna » : différence entre les versions

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Il ne faut pas confondre le mahāyāna qui apparaît au début de l’ère chrétienne avec la [[Mahāsāṅghika]], « grande communauté » partisane de réformes, jugée hérétique et poussée à la sécession par les traditionalistes [[Concile de Pāṭaliputra|sthaviravādin]] à une époque plus ancienne, variant selon les sources du [[deuxième concile bouddhique|concile de Vaisali]] ({{IVe siècle av. J.-C.}}) au [[concile de Pāṭaliputra]] ({{IIIe siècle av. J.-C.}}). Néanmoins, ces deux courants qui partagent le préfixe « grand » ont sans doute en commun de proposer une forme moins austère et plus accessible à un plus grand nombre. Une des versions du concile de Pāṭaliputra voit dans la Mahāsāṅghika ceux qui contestent la perfection des [[Arhat|arhats]], une idée que l’on retrouve dans la doctrine mahāyāna.
Il ne faut pas confondre le mahāyāna qui apparaît au début de l’ère chrétienne avec la [[Mahāsāṅghika]], « grande communauté » partisane de réformes, jugée hérétique et poussée à la sécession par les traditionalistes [[Concile de Pāṭaliputra|sthaviravādin]] à une époque plus ancienne, variant selon les sources du [[deuxième concile bouddhique|concile de Vaisali]] ({{IVe siècle av. J.-C.}}) au [[concile de Pāṭaliputra]] ({{IIIe siècle av. J.-C.}}). Néanmoins, ces deux courants qui partagent le préfixe « grand » ont sans doute en commun de proposer une forme moins austère et plus accessible à un plus grand nombre. Une des versions du concile de Pāṭaliputra voit dans la Mahāsāṅghika ceux qui contestent la perfection des [[Arhat|arhats]], une idée que l’on retrouve dans la doctrine mahāyāna.

En 2017, l'ancien reporter de Bouddhisme Actualités, photographe et écrivain, François-Marie Périer publia le livre La Porte Etroite et le Grand Véhicule, des Premiers Chrétiens aux Bodhisttvas, Révélations sur les Origines du Mahâyâna, (éditions Le Mercure Dauphinois, Grenoble) où il mettait en évidence l'apparition simultanée, sur la route de la Soie, du Christianisme et du Grand Véhicule. Sur cet axe fondamental des savoirs entre Proche-orient, Europe et Asie, où le grec et l'araméen étaient les langues internationalement parlées, au Ier siècle de notre ère, dans l'Empire Kushana au très fort héritage hellénistique, le Mahâyâna apparut du néant avec sa triade de bouddha d'Occident: Amitâbha, Avalokiteshvara et Mahâpashtâmaprâpta, mais aussi avec la Sagesse Suprême très semblable à la Shekhina biblique et à la Sophia gnostique et orthodoxe, avec le Bouddha Maitreya, avec le Paradis de Terre Pure d'Occident... Le Zoroastrisme joua son rôle, Mithra devenant Maitreya, synthèse du dieu perse et de l'attente du Christ, mais aussi avec la Paradis et l'idée d'une rénovation du monde par l'arrivée d'un sauveur, appelé Saoshyant dans la religion perse...Moins de deux siècles après, Mani allait diffuser sa doctrine qui fusionnait Christianisme, Bouddhisme et Zoroastrisme: le Manichéisme. Mais le Mahâyâna, protégé par l'Empire Kushana, allait avoir un destin plus heureux que le Manichéisme.


== Diffusion ==
== Diffusion ==

Version du 8 janvier 2018 à 08:32

Avec le Mahāyāna, la Bouddhéité multiplie ses visages et ses moyens

Le bouddhisme mahāyāna est un terme sanskrit ( महायान ) signifiant « grand véhicule » (chinois : 大乘, dàchéng ; japonais : 大乗, daijō ; vietnamien : Đại Thừa ; coréen : 대승, dae-seung). Le bouddhisme mahāyāna apparaît vers le début de notre ère dans le Nord de l’Inde et dans l'Empire kouchan, d’où il se répand rapidement au Tarim et en Chine, avant de se diffuser dans le reste de l’Extrême-Orient. Des moines du bouddhisme chan chinois l'exportent avec l'écriture et de nombreux aspects de la culture chinoise, d'abord en Corée (bouddhisme son) en 372, puis au Japon (bouddhisme zen) à partir du Ve siècle, se mêlant un peu plus à chaque étape avec les croyances locales.

Le vajrayāna, sa forme tantrique, apparaît en Inde avant le IVe siècle, pénètre au Tibet, sous le règne de Songtsen Gampo entre le VIIe siècle et le VIIIe siècle, sous l'influence de ses épouses, la princesse Bhrikuti du Népal et la princesse Wencheng de Chine. Il se répandra ensuite en Mongolie au XIIIe siècle, sous l'impulsion d'Ögödei, conseillé par le Khitan, Yelü Chucai. puis à l'ensemble de l'empire sino-mongol de la Dynastie Yuan sous le règne de Kubilaï Khan.

Caractéristiques

Voici les enseignements qui distinguent le mahāyāna :

  • La doctrine de la vacuité, suivant les sutras dits de la prajnaparamita, d'où éclosent, principalement, les écoles philosophiques madhyamaka et cittamātra.
  • La quête de l'Éveil (non plus seulement du nirvāṇa) dans la motivation altruiste et universaliste du bodhicitta, que développe le bodhisattva jusqu'à la bouddhéité complète. Pour cette raison le mahāyāna peut aussi être appelé bodhisattvayāna, où l'on parcourt les dix ou treize bhumis, étapes de la voie bodhisattvique; ou encore pāramitāyāna où l'on cultive les six paramitas.
  • La reconnaissance et l'actualisation de la nature-de-bouddha présente en chacun, suivant les sūtras dits du tathagatagarbha, développée en dialectique avec la doctrine du trikāya, où le dharmakāya, «corps de réalité» des éveillés, est identifié à l'essence de tous les phénomènes manifestés. Cette perspective conduit aux enseignements et techniques du vajrayāna puis du mahamudra et du dzogchen.

Rapport au Hīnayāna

Le bouddhisme mahāyāna a très graduellement redéfini le bouddhisme d’origine, dont le theravāda actuel ou « doctrine des Anciens » est l’héritier, comme hīnayāna, « petit véhicule », terme un peu condescendant qui veut mettre en évidence le pouvoir salvateur limité à l'adepte lui-même de la pratique traditionnelle, en contraste avec l'idéal du bodhisattva prôné par le « grand véhicule », selon lequel l'adepte s'engage à délivrer, outre sa personne, tous les êtres.

Le nouveau bouddhisme ne s’appuie pas seulement sur les écrits du Bouddha historique, mais aussi sur des textes postérieurs qu’il présente néanmoins comme dictés ou inspirés par Shākyamouni, et même d'autres bouddhas, ainsi que sur des exégèses et les écrits d'autres « maîtres ». Il ne rejette pas les écrits ou pratiques hīnayāna, mais prétend qu'ils correspondent aux besoins de pratiquants moins avancés.

Bien que le mot « schisme » soit couramment employé, jusqu'au VIIe siècle, les moines hīnayāna et mahāyāna pratiquent dans les mêmes monastères, suivant les mêmes règles, et ce dans l'ensemble de la sphère d'influence indienne ; la forme pratiquée est considérée comme un choix personnel.

Origines

Le courant mahāyāna émerge à partir du Ier siècle et s’affirme au IIe siècle en Inde du Nord et dans l’Empire kouchan presque simultanément. Le processus exact de sa formation n'a pas encore été éclairci, bien qu’on retrouve des ressemblances doctrinales sur quelques points avec certaines écoles anciennes, Ekavyāvahārika, lokottaravādin et sautrāntika en particulier ; des notions et pratiques issues de cultures non-indiennes tels que le christianisme ou le gréco-bouddhisme ont dû jouer un rôle.

L’école madhyamaka fondée au IIe siècle par l'Indien Nāgārjuna et son disciple Aryadeva, dont l’influence sera très grande, est la première école proprement mahāyāna, suivie de l'école cittamātra fondée au IVe siècle par les Gandhârais Asanga et Vasubandhu, disciples de Maitreyanatha.

Les premières occurrences des termes « mahāyāna » et « hinayāna » se trouvent dans le Sūtra du Lotus et la Prajñāpāramitā en 8000 strophes (Aṣṭasāhasrikā Prajñāpāramitā Sūtra), qui pourraient remonter au Ier siècle de notre ère, voire au Ier siècle av. J.-C. pour le second.

Il ne faut pas confondre le mahāyāna qui apparaît au début de l’ère chrétienne avec la Mahāsāṅghika, « grande communauté » partisane de réformes, jugée hérétique et poussée à la sécession par les traditionalistes sthaviravādin à une époque plus ancienne, variant selon les sources du concile de Vaisali (IVe siècle av. J.-C.) au concile de Pāṭaliputra (IIIe siècle av. J.-C.). Néanmoins, ces deux courants qui partagent le préfixe « grand » ont sans doute en commun de proposer une forme moins austère et plus accessible à un plus grand nombre. Une des versions du concile de Pāṭaliputra voit dans la Mahāsāṅghika ceux qui contestent la perfection des arhats, une idée que l’on retrouve dans la doctrine mahāyāna.

Diffusion

Le mahāyāna connut au cours du premier millénaire de l’ère chrétienne une phase d’expansion qui le diffusa tout d’abord en Asie centrale, puis dans tout l’Extrême-Orient et en Asie du Sud-Est. La contre-réforme brahmanique en Inde et l’expansion de l’Islam le firent reculer dès le VIIe siècle en Inde et en Asie centrale. En Asie du Sud-Est, il fut progressivement supplanté par le theravāda ; il y a presque disparu après le XVe siècle, à l’exception de la diaspora chinoise et du Viêt Nam, plus influencé par le bouddhisme chinois.

De nos jours le « grand véhicule », formes tantriques comprises, domine numériquement le « petit ». Il est surtout présent en Inde du Nord, en Chine et dans le Sud-Est asiatique (Chan et Jingtu), en Corée (Son, notamment l'école Jogye), au Japon (Zen, Tendai, Nichiren, Terre pure, néobouddhisme). Le vajrayāna qui en est dérivé est présent au Japon (Shingon et certaines formes de Tendai), ainsi qu’au Tibet, dans les régions voisines (Ouest chinois, Bhoutan, Népal) et en Mongolie, sous forme de lamaïsme empreint d'hindouisme, de chamanisme et d'une Bön propre aux peuples tibétains. La grande majorité des nouveaux bouddhistes issus de régions où ce courant spirituel est d'introduction récente choisissent une forme mahāyāna, tantrique ou zen en général.

Enseignement

L'absence de nature propre (autrefois limitée à la personnalité) s'étend dans le Mahāyāna à tous les phénomènes. Nāgārjuna ira jusqu'à affirmer que le saṃsāra et le nirvāṇa sont comme « les deux côtés d'une assiette (ou d'une pièce) ».

Fortement inspirés de l'hindouisme, les préceptes du mahāyāna réintroduisent des idées écartées par le Bouddha, le salut par la dévotion, le ritualisme ou la présence de divinités (yidam), parfois absorbées par syncrétisme à partir d'autres religions, comme le taoïsme ou le shintoïsme. À la rigueur et la discipline personnelle du « petit véhicule » (telle est l'expression péjorative des tenants du mahāyāna), le « Grand Véhicule » oppose la compassion (karuṇā) et l'intercession par les bodhisattvas, dont la sagesse personnelle est utilisée pour venir en aide à autrui, par le biais du transfert de mérites (parinama). En effet, alors que dans la doctrine des anciens le but, pour chacun, est de devenir soi-même un arhat, dans le mahāyāna le développement du bodhicitta et la pratique du bodhisattva ont préséance. En plus de la prise de refuge, le mahāyāniste peut prononcer des vœux de bodhisattva (pranidhana) où il s’engage à œuvrer après son illumination à la salvation de tous les êtres jusqu’au dernier.

Les laïcs peuvent accéder au nirvāṇa, à condition qu'ils pratiquent en développant avec foi la bienveillance et la compassion envers autrui, et effectuent quotidiennement les exercices de yoga enseignés par leurs guides spirituels. La notion de tathagatagarbha, « embryon d’être-en-soi » ou « embryon de bouddha », qui serait universellement présent chez les êtres sensibles, conforte cette pratique.

Le Bouddha, personnage historique, devient dans la doctrine des trois corps l'émanation d'un bouddha cosmique comme peut l'être Vairocana, une divinité panthéiste et syncrétique englobant en son sein les anciennes divinités. Ces déités représentent des qualités vers lesquelles doit tendre le pratiquant, le but étant de développer les causes qui vont permettre d'élargir sa conscience et d'établir l'être dans des actes libérateurs de l'attachement au concept du moi.

Il existe différentes façons d'aborder le bouddhisme. Les études de sociologie religieuse semblent indiquer que les pratiquants du mahāyāna, particulièrement les laïques, le considèrent en général comme une religion. Par ailleurs, de par sa large diffusion et son appel universel, le mahāyāna a donné naissance à de nombreuses formes mixtes, mélanges de religion locale et de bouddhisme, parfois appelées « bouddhisme populaire ».

Textes

Les sūtras mahāyāna sont très nombreux. Le Śālistambasūtra serait l'un des plus anciens. Certains, le Sūtra du Diamant et le Sūtra du Cœur notamment, sont récités quotidiennement dans de grandes parties du monde bouddhiste. D'autres sont plus spécifiquement liés à une école.

Les plus anciennes versions à nous être parvenues sont les traductions chinoises que le moine Lokaksema fit entre 178 et 189 à Luoyang, en particulier le Pratyutpanna Sūtra qui introduit le bouddha Amitābha et les Prajñāpāramitā Sūtras dont font partie le Sūtra du Cœur et le Sūtra du Diamant[1].

Selon certaines sources, un travail de traduction de sūtras du gandhari en sanskrit s’étendant sur douze ans aurait été entrepris sous le règne de Kanishka Ier (127-147) dans l’Empire kouchan lors d’un concile.

La tradition mahāyāna préconise que Gautama Bouddha a dispensé son enseignement selon les différents degrés d’avancement spirituel de ses disciples. Selon cette perspective, les sūtras hīnayāna, dits « de la première mise en mouvement de la roue de l'enseignement » (premier exposé de la doctrine prononcé au Parc aux daims), sont destinés à un auditoire moins avancé. C'est plus tard, au pic des Vautours, qu'il aurait débuté l'enseignement des textes « de la deuxième mise en mouvement de la roue de l'enseignement  », destinés aux disciples les plus avancés. Néanmoins, l’école Huayan présente l'Avatamsaka Sutra sur lequel elle s’appuie comme le premier dicté par le Bouddha juste après son éveil. Certains considèrent les sûtras dans lesquels le concept de tathāgatagarbha tient une place importante (ex. : Lankāvatāra sūtra) comme relevant d'une « troisième mise en mouvement de la roue de l'enseignement». Le vajrayāna reconnaît l’importance des sūtras mahāyānas mais fait surtout appel aux tantras considérés comme plus efficaces.

Quelques textes importants

Bien que composés selon les historiens dans les premiers siècles de notre ère, ces sûtras contiennent bien l’enseignement du bouddha :

  • Sūtras tirés du plus ancien corpus mahāyāna, la littérature Prajñāpāramitā insistant sur la notion de Śūnyatā
    • Le Sūtra du Cœur, concis et condensé, est probablement le texte bouddhique le plus connu.
    • Le Sūtra du Diamant, destiné aux mahāyānistes avancés, traite la nature de Bouddha.
  • Le Sūtra du Lotus, écriture importante de certaines écoles chinoises (Tiantai) et japonaises (Tendai, Nichiren), considéré par ces écoles comme le dernier dicté par le Bouddha, summum de son enseignement.
  • Le Sūtra de l'Ornementation Fleurie (Avatamsaka Sutra), écriture de référence des écoles Huayan (Chine) et Kegon (Japon), qui le considèrent comme le premier témoignage du Bouddha juste après son éveil, donc le plus précieux ; il s’agit d’un ouvrage composite dont certaines sections sont à l’origine des textes indépendants, comme le Sûtra des Dix Terres (Dashabhumikasutra).
  • Le Mahāparinirvāṇa Sūtra, un des textes qui expose la présence universelle chez les êtres vivants de la nature de bouddha tathagatagarbha
  • Le Shurangama Sutra, bien connu des bouddhistes chinois en général et de l'école Chan en particulier.
  • Le Lankāvatāra sūtra, sûtra de référence de la première école Chan.
  • L'Enseignement de Vimalakirti (Vimalakirtinirdesasutra), contient à la fois l’enseignement du Bouddha et celui de Vimalakirti, un laïc à la sagesse exemplaire.
  • Le Sutra de la lumière dorée[2].

Les deux textes de base de l’école Shingon sont à la fois des sûtras et des tantras :

Textes d’autres maîtres :

Branches

  • Le madhyamaka, voie médiane, basé sur les enseignements de Nāgārjuna, fut fondé en Inde au IIe siècle. Cette école contredit toute attitude intellectuelle : « Le Vainqueur a dit que la vacuité est l'évacuation complète de toutes les opinions. Quant à ceux qui croient en la vacuité, ceux-là, je les déclare incurables. » [3].
  • Le cittamātra, rien qu'esprit, fut fondé par Asanga et Vasubandhu au IVe siècle. Il propose un enseignement idéaliste : « l'objet n'existe pas» [4].
  • Apparition en Chine à partir du Ve siècle de nombreuses écoles médiévales et écoles des Sui et des Tang, dont les deux principales sont Terre Pure et Chan.
    • La Société du lotus blanc, fondée en 402 en Chine par Huiyuan, est considérée comme la première des écoles de la terre pure. Ces écoles, présentes dans tout l'Extrême-Orient et en Asie du Sud-Est, vénèrent le Bouddha nommé Amitābha, lumière infinie.
    • Bodhidharma, qui vécut aux alentours du VIe siècle, est traditionnellement reconnu comme le fondateur du Chan en Chine, à l'origine des courants Zen : Sōtō, Rinzai, Ōbaku.
    • Le courant Tiantai chinois a donné le Tendai japonais syncrétiste (Zen, tantrisme, amidisme), berceau ou inspirateur de nombreux autres courants (Nichiren, certains courants Terre Pure). Ses textes ont été adoptés par le chan.
  • Le bouddhisme vajrayāna, véhicule de diamant, apparait aux alentours du VIIe siècle en Inde et se développe surtout au Tibet (lamaïsme) et au Japon (Shingon, partiellement Tendai). Il est parfois considéré comme la troisième grande branche du bouddhisme (le « Troisième Tour de la Roue du Dharma ») réconciliant le Grand et le Petit véhicule.

Conclusion

Longtemps cantonnés dans des espaces géographiques différents, le mahāyāna et l'école des anciens sont parfois à nouveau en confrontation. Pour le théravāda, la primauté historique est un gage d'orthodoxie envers l'enseignement du bouddha, les changements du mahāyāna étant perçus comme une dénaturation du message originel. Pour les partisans du mahāyāna, le qualificatif hinayāna désigne dans leurs enseignements une spiritualité sèche ou une recherche tournée vers sa seule réalisation personnelle, ce qui selon eux va à l'encontre du but recherché.

Notes et références

  1. Lokaksema ne traduisit que le premier fragment de l'ensemble Prajñāpāramitā, Pratique de la Prajñāpāramitā, en chinois Daoxing bore jing (道行般若經)
  2. http://www.fpmt.org/sutras/golden-light-sutra/download.html
  3. Nāgārjuna
  4. Asaṅga, traduction Étienne Lamotte

Bibliographie

  • Philippe Cornu, Dictionnaire encyclopédique du bouddhisme [détail des éditions]
  • Philippe Cornu, Dictionnaire Encyclopédique du bouddhisme, nouvelle édition augmentée, Seuil, 2006.
  • Akira Hirakawa, A history of Indian Buddhism : from Śākyamuni to early Mahāyāna, Delhi : Motilal Banarsidass 2007.
  • Jean-Marc Vivenza, Nāgārjuna et la doctrine de la vacuité, Albin-Michel, 2001.
  • Jean-Marc Vivenza, Tout est conscienceune voie d'éveil bouddhiste, l'école du Yogâcâra (Cittamātra), Albin Michel, 2010.
  • Shinjo Ito, Shinjo: Reflections, Somerset Hall Press, 2009.
  • Paul Williams, Mahayana Buddhism: The Doctrinal Foundations, Second Edition, Routledge, Oxford, 2009.

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes