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* 1979 : ''[[Buck Rogers]]'', de [[Daniel Haller]], sur [[National Broadcasting Company|NBC]]
* 1979 : ''[[Buck Rogers]]'', de [[Daniel Haller]], sur [[National Broadcasting Company|NBC]]
* 1979 : ''[[Comme un homme libre]]'', de [[Michael Mann]], sur [[American Broadcasting Company|ABC]]
* 1979 : ''[[Comme un homme libre]]'', de [[Michael Mann]], sur [[American Broadcasting Company|ABC]]
* 1991: ''La comtesse de Charny'', de Marion Sarrault, sur TF1
* 1994 : ''[[Le Péril jeune]]'' de [[Cédric Klapisch]], sur [[Arte]]
* 1994 : ''[[Le Péril jeune]]'' de [[Cédric Klapisch]], sur [[Arte]]
* 2005 : ''[[Nuit noire 17 octobre 1961]]'', d'[[Alain Tasma]], sur [[Canal+]]
* 2005 : ''[[Nuit noire 17 octobre 1961]]'', d'[[Alain Tasma]], sur [[Canal+]]

Version du 18 février 2018 à 01:00

Le téléfilm est une branche de la production audiovisuelle particulièrement destinée à une diffusion télévisée. Produit par les studios de télévision et non par les studios de cinéma, le téléfilm est conçu pour être directement diffusé à la télévision. Il a une durée supérieure à une heure et raconte une histoire complète, qui se suffit à elle-même, par opposition à la télésuite, qui est diffusée en plusieurs parties.

Les téléfilms sont désormais tournés en vidéo numérique. Jusqu'à la fin des années 1980, ils étaient tournés sur film photosensible classique pour des problèmes de qualité, de taille de matériel pour les tournages en extérieur et de distribution dans le monde (télévision en 50 Hz en Europe ; 60 Hz en Amérique du Nord), principalement sur pellicule 16 mm pour l'Europe et en 35 mm pour les États-Unis. Le format de diffusion est le plus généralement celui de l'écran télévisé, à savoir le 1,33:1 (qui correspond aux écrans 4/3) et le 16/9.

Pour certains téléfilms, ont été mis en œuvre des moyens colossaux, tant financiers que matériels, ce sont de véritables superproductions, souvent coproduites par plusieurs pays. On ne peut donc pas toujours considérer les téléfilms comme des œuvres secondaires, en ce qui concerne les moyens.

L'usage de ce terme s'est développé à partir de 1982, remplaçant celui de « dramatique » tombé en désuétude.

Téléfilm et séries télévisées

À noter que le terme téléfilm est parfois utilisé (notamment dans les programmes télévisés) pour désigner un épisode d'une série télévisée dont la durée excède une heure, par exemple Columbo, Julie Lescaut ou encore L'Instit. Dans toutes ces séries, chaque épisode (ou téléfilm) raconte une histoire compréhensible d'elle-même et forme un tout (par opposition aux épisodes des feuilletons). En revanche, les épisodes d'une série comme Mariés, deux enfants ne seront pas qualifiés de téléfilms (même s'ils racontent pour la plupart une histoire complète), car leur durée est bien inférieure à une heure.

Le pilote, défini comme le premier épisode d'une nouvelle série télévisée, dure souvent une heure et demie et peut être dès lors considéré comme un téléfilm, d'autant plus qu'il raconte généralement une histoire complète.

Téléfilm et cinéma

Bien que cela reste exceptionnel, certains téléfilms sont exploités en salles seulement après leur diffusion initiale sur petit écran :

D'autres, comme Elephant, sont produits par des chaînes de télévision pour la télévision, mais sortent finalement d'abord en salle.

Fin 2010, en France, le film Roses à crédit d'Amos Gitaï, version longue de son téléfilm du même nom se voit refuser l'agrément du Centre national du cinéma et de l'image animée, ce qui, le privant d'aides financières, empêche sa sortie en salle prévue deux semaines plus tard (la diffusion télévisée doit avoir lieu cinq mois après)[2]. Cette décision est motivée par le fait que les deux versions ne seraient pas assez différentes[2]. Ce refus d'agrément empêche la sortie en salle car cela le prive de subventions lors de cette sortie[2]. Selon le réalisateur, de grands groupes d'exploitants auraient fait pression pour que les téléfilms cessent de sortir au cinéma[2].

Notes et références

  1. Fabien Reyre, « As-tu déjà aimé pour la beauté du geste ? : La Belle Personne », sur Critikat, (consulté le ).
  2. a b c et d Samuel Douhaire, « Amos Gitaï : “Mon film a été sacrifié à cause de jeux de pouvoir bureaucratiques” », Télérama,‎ (lire en ligne).