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*[[Kalash Criminel]], rappeur français.
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* [[Antonythasan Jesuthasan]], interprète du rôle principal dans le film ''[[Dheepan]]'' (le film obtient la palme d'or en 2015<ref>{{Lien web|langue=|titre=Palme d'or : Dheepan sera-t-il un succès en salle ?|url=http://www.lefigaro.fr/cinema/2015/08/26/03002-20150826ARTFIG00261-palme-d-or-dheepan-sera-t-il-un-succes-en-salle.php|site=lefigaro.fr|date=26/08/2015|consulté le=25/03/2017}}</ref>), fut nommé en 2016, meilleur acteur lors de la 41e cérémonie des [[41e cérémonie des César#Meilleur acteur|César: il]] habite Sevran<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=Christophe Lehousse|titre=Antonythasan Jesuthasan, de Sevran à l’écran|url=http://www.seine-saint-denis.fr/Antonythasan-Jesuthasan-de-Sevran-a-l-ecran.html|site=Seine-saint-denis.fr|date=|consulté le=2017-03-25|extrait=Ce parcours de survivant l’a mené jusqu’en Seine-Saint-Denis, dix ans à Aulnay-sous-Bois avant qu’il ne pose ses valises l’année dernière à Sevran, où il a rejoint sa sœur.}}</ref>.
* [[Antonythasan Jesuthasan]], interprète du rôle principal dans le film ''[[Dheepan]]'' (le film obtient la palme d'or en 2015<ref>{{Lien web|langue=|titre=Palme d'or : Dheepan sera-t-il un succès en salle ?|url=http://www.lefigaro.fr/cinema/2015/08/26/03002-20150826ARTFIG00261-palme-d-or-dheepan-sera-t-il-un-succes-en-salle.php|site=lefigaro.fr|date=26/08/2015|consulté le=25/03/2017}}</ref>), fut nommé en 2016, meilleur acteur lors de la 41e cérémonie des [[41e cérémonie des César#Meilleur acteur|César: il]] habite Sevran<ref>{{Lien web|langue=fr|auteur1=Christophe Lehousse|titre=Antonythasan Jesuthasan, de Sevran à l’écran|url=http://www.seine-saint-denis.fr/Antonythasan-Jesuthasan-de-Sevran-a-l-ecran.html|site=Seine-saint-denis.fr|date=|consulté le=2017-03-25|extrait=Ce parcours de survivant l’a mené jusqu’en Seine-Saint-Denis, dix ans à Aulnay-sous-Bois avant qu’il ne pose ses valises l’année dernière à Sevran, où il a rejoint sa sœur.}}</ref>.
* [[Nadia Remadna]], militante associative et fondatrice en 2014 de ''La brigade des mères'', publiat en 2016 ''Comment j'ai sauvé mes enfants'' paru en 2016 et raconte sa vie en banlieue parisienne.
* [[Nadia Remadna]], militante associative et fondatrice en 2014 de ''La brigade des mères'', publiat en 2016 ''Comment j'ai sauvé mes enfants'' et raconte sa vie en banlieue parisienne.


=== Héraldique, logotype et devise ===
=== Héraldique, logotype et devise ===

Version du 10 mars 2018 à 13:07

Sevran
Sevran
La nouvelle mairie de Sevran en 2015
Blason de Sevran
Blason
Sevran
Logo
Administration
Pays Drapeau de la France France
Région Île-de-France
Département Seine-Saint-Denis
Arrondissement Le Raincy
Intercommunalité Métropole du Grand Paris
EPT Paris Terres d'Envol
Maire
Mandat
Stéphane Gatignon
2014-2020
Code postal 93270
Code commune 93071
Démographie
Gentilé Sevranais
Population
municipale
51 845 hab. (2021 en augmentation de 2,7 % par rapport à 2015)
Densité 7 122 hab./km2
Géographie
Coordonnées 48° 56′ 00″ nord, 2° 32′ 00″ est
Altitude Min. 46 m
Max. 66 m
Superficie 7,28 km2
Élections
Départementales Sevran
(bureau centralisateur)
Localisation
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Sevran
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Sevran
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Sevran
Liens
Site web ville-sevran.fr

Sevran est une commune française située dans le département de Seine-Saint-Denis, en région Île-de-France. Autrefois petit village de la plaine de France, la commune a connu un développement spectaculaire durant les années 1960 et 1970, faisant quadrupler sa population en moins de quarante ans. La ville abrite sur une partie de son territoire le parc forestier de la poudrerie nationale de Sevran-Livry.

Ses habitants sont appelés les Sevranais.

Géographie

Localisation

Sevran vers 1870 (carte d'état-major).

La ville de Sevran est située à 18 kilomètres au nord-est de Paris, dans la partie méridionale très urbanisée de la Plaine de France. La commune s'est édifiée sur les rives de la Morée, petite rivière aujourd'hui en grande partie canalisée et souterraine.

Localisation de Sevran.

Communes limitrophes

La ville est limitrophe des communes de :

Géologie et relief

Hydrographie

Canal de l'Ourcq à Sevran.

Climat

Le climat de Sevran est océanique à tendance continentale, perturbé par des périodes relativement sèches principalement en juillet et en août[1] :

  • température moyenne annuelle : 10,9 °C ;
  • température maximale juillet : 34,2 °C ;
  • température minimale janvier : 3,4 °C.

Les vents viennent généralement du sud-ouest et d'ouest. La vitesse est en moyenne de 4 m/s. Les vents les plus violents sont en hiver et au printemps. La vitesse maximale est de 30 m/s.

Les orages estivaux sont caractéristiques du climat continental[1] :

  • 575 mm en moyenne annuelle ;
  • 794 mm en 1966 ;
  • 295 mm en 1953 ;
  • 386 mm en 1976.

Voies de communication et transports

Voies routières

Le grand axe Nord-Sud-Est relie la RN 3 à Livry-Gargan et la RN 2 bis. Il traverse le quartier Rougemont du Nord (RN 370) au Sud (pont sur la SNCF de la Croix-Blanche)[2] .

Pistes cyclables

Une piste cyclable a été aménagée[Quand ?] : la piste de l'Ourcq, traversant la ville, cinq pistes communales, deux pistes intercommunales (édifiées en 2004), une ligne départementale des parcs, et trois pistes départementales.

Transports en commun

Gare de Sevran - Livry
Gare de Sevran - Beaudottes

La commune dispose d'une assez bonne desserte avec :

De nombreux projets sont en cours depuis 2016 concernant le CDG Express[4] et l’amélioration de la ligne du RER B, l'aménagement des deux gares Sevran-Beaudottes et Sevran-Livry ainsi que leur environnement. D'autre part, un Comité d'axe dans le cadre du Plan de déplacement urbain sur les lignes de bus 613 et 147 a été créé.

Urbanisme

Morphologie urbaine

La résidence Irène
Une usine exploitée par la Société des freins et signaux Westinghouse s'est implantée en 1892 dans le quartier de Freinville, pour y exploiter les brevets de George Westinghouse concernant les freins ferroviaires.

La ville est composée de dix quartiers :

  • Les Beaudottes : l’origine de son nom remonte au premier fermier et propriétaire des terres, Jean Beaudot au XVIe siècle. Le quartier des Beaudottes comprend aujourd’hui quatre secteurs qui correspondent à des îlots d’habitations construits à différentes périodes : Savigny (1957-1960), Vieilles Beaudottes (1972-1973), le secteur du collège Évariste-Galois et les Nouvelles Beaudottes (1982-1992). Classé en secteur « Grand Projet de ville » devenu aujourd’hui « Opération de renouvellement urbain », ce quartier dispose d’une gare SNCF et de nombreux équipements publics tels que le centre social Marcel-Paul. La population du quartier s'élève à 10 058 habitants (traitement 2013 des données collectées en 2011[5]).
  • Montceleux/Pont-Blanc : le quartier regroupe quatre secteurs : Montceleux, Les Érables, Pont-Blanc (cité haute) et Pont-Blanc (cité basse). Riche de trois mille logements, la zone est classée en secteur « Grand Projet de ville » devenu aujourd’hui « Opération de renouvellement urbain ». Il compte 8 543 habitants[5].
  • Les Sablons : le quartier, essentiellement pavillonnaire, est situé au nord du parc de la Poudrerie. Il s'est développé au début des années 1980 et comptait en 2011[5] 3 838 habitants.
  • Freinville : ce quartier pavillonnaire, situé au sud-ouest de la commune, a connu dès la fin du XIXe siècle une urbanisation rapide grâce à l’installation de la compagnie de freins Westinghouse en 1891. C'est ici que se trouve l'église Sainte-Élisabeth. Le quartier comptait en 2011[5] 2 809 habitants.
  • Les Trèfles : le quartier est situé au sud de la ville, il constitue le premier secteur pavillonnaire de Sevran construit au XIXe siècle et au début du XXe siècle. Il s’est développé grâce à la ligne de chemin de fer Paris-Soissons et à l’installation de la société Kodak en 1925. Le nombre d'habitants des Trèfles s'élevait à 5 812 en 2011[5].
  • Rougemont : le nom du quartier vient de l’ancienne ferme qui occupait autrefois le site. Entre 1960 et 1974, deux mille logements furent construits ainsi que des équipements comme l’hôpital René-Muret. Le quartier comptait 6 106 habitants en 2011[5]. Le collège Paul-Painlevé borde le quartier Rougemont.
  • Primevères-Savigny : le quartier, pavillonnaire, est situé au nord-ouest de la ville et regroupe 4 490 habitants[5]. Son développement commence dans les années 1930 et se poursuit après la Seconde Guerre mondiale.
  • Centre-ville : le quartier est le noyau de Sevran. Il se caractérise par son bâti ancien autour de l'église Saint-Martin (XVIe siècle) et quelques équipements publics : poste, Trésor public, la mairie et le marché. Des opérations immobilières ont permis d’accueillir de nouveaux habitants dont le nombre s’élevait en 2011, à 3 990[5].
  • Perrin : ce quartier borde le canal. Il mélange d'anciens pavillons datant du début du XXe siècle et des copropriétés qui sont visibles du centre-ville. Le quartier comptait, en 2011, 4 355 habitants[5].

Logement

À Sevran, plusieurs logements sont en cours de construction ou de rénovation surtout dans les cités où les bâtiments sont très délabrés et mal entretenus. Le maire de Sevran y a lancé un système de rénovation. Depuis 2012, le quartier Montceleux connaît notamment des travaux de rénovation[6].

Le 2 septembre 2016, une des trois tours de dix-sept étages de la résidence Belle-Aurore, construite au milieu des années 1970 dans ce quartier limitrophe de Villepinte, a été démolie par grignotage. Les deux autres devraient être démolies dans les années à venir[7].

Projets d'aménagements

Travaux pour la chaufferie Biomasse

Les travaux pour la chaufferie biomasse ont débuté à la fin de 2016.

Cette chaufferie, usine biomasse (copeaux de bois) devrait fonctionner pour l'hiver 2017 avec une énergie plus propre et moins coûteuse, puisque le bois est une ressource locale[8]. Elle alimentera les foyers en eau chaude et évitera les rejets de CO2.

Toponymie

Avant le VIIe siècle, Sevran apparaît sous l'appellation Ceb.randa ou Caput Arantae (par restitutions hypothétiques). C’est au cours du VIIe siècle qu’apparaît la mention écrite du village Ciperente ou Ceperente, dans le testament de dame Ermentrude, alors propriétaire terrienne de la région. Puis au VIIIe siècle, apparaît Ceverent. Des documents permettent de suivre l’évolution étymologique : en 1089 Ceverencus/Ceverenco, en 1168 Ceverents, en 1237 Ceverent, en 1243 Cevran ou encore Cevrent, Cevren au XIIIe siècle[9] et Sevran. À la fin du XVIIIe siècle, deux appellations restent : Cevran au XVIIIe siècle[9] et Sevran. À la fin du XIXe siècle et au début du XXe siècle, apparaît Sévran[10] qui se modifie en Sevran vers 1780.

L'abbé Lebeuf, prêtre et historien, nous rappelle que le lieu est appelé Villa Picta dès le milieu du IXe siècle et il en déduit que l'origine du nom actuel est incertaine[11]. Il en donne une large description, qui nous permet de comprendre à la fois l'histoire et la géographie de la ville, à ce moment-là. Voici un exemple : « La paroisse de ce nom est située à quatre lieues de Paris, à la main gauche du chemin de Meaux, à l'extrémité de la plaine ou des belles campagnes de bled qu'on appelle le pays de France, d'où est venu que quelque-uns l'on appelé Cevran en France qu'ils écrivent Sevran. Le petit ruisseau qui y passe s'appelle Morée et prend sa source à une demi-lieue de là vers Vaujours. Ce pays est cultivé en grains, mais non si abondement que du côté d'Aulnay, Villepinte et Tremblay étant encore plus froid que les territoires que je viens de nommer, il n'a paru nullement propre à la culture de la vigne, mais il y a des prairies et des pacages. »[12].

L'étymologie de Sevran n'est pas établie avec certitude. Le nom pourrait dériver de « severanum » qui signifie « le domaine de « Severus ».

Histoire

Sevran vers 1780 (Carte de Cassini).
Une guinguette, avant la Première Guerre mondiale.
Démolition de la tour Aurore
Le pont du Canal, à la même époque.

Du Moyen Âge au XIXe siècle

Au VIe siècle, dans son testament, Ermenthrude mentionne Sevran. Ainsi il apparait la mention suivante : « Vinex predatura una sita in monte Blixata quem Leudefredocolit, Basilicae Sancti Martini Ciperente dari jubes », traduction du latin : « Je veux qu'on donne à la basilique de Cevrent une certaine pièce de vigne située sur le mont Blixa qui est façonnée par Eufroy[12].

Des fouilles archéologiques réalisées en 1984 par la Société historique du Pays de l'Aulnoye ont permis la découvertes de sépultures mérovingiennes dans l'église Saint-Martin[13].

Les bénédictins de Saint-Martin-des-Champs s'installent à Sevran en 1060. Vers 1083, le fief est la seigneurie d'Hugues de Dammartin, vassal de l’évêque de Paris. Le domaine est alors cédé à Saint-Martin qui n’y tiendra toutefois que la seigneurie et la justice.

Le village vivant de la culture céréalière connaît une certaine prospérité économique. Ainsi vers 1563, les moines accordent un droit de pâturage à tous les habitants du village. Mais aux XVIe et XVIIe siècles, de mauvaises récoltes provoquent des périodes de disette.

En 1569, Saint-Martin-des-Champs vend la seigneurie de Sevran à Charles Maheut, notaire du roi. L'existence du fief de Baudotte est attestée en 1577 lors de sa vente par le prieuré de Saint-Nicolas d’Acy de Senlis (qui dépend de Saint-Martin-des-Champs) à Jean Josselin et Charles Maheut. À la mort de ce dernier en 1587, ses biens furent partagés entre ses deux enfants, Valère et Michel ; ainsi en 1601, le fief de Baudotte fut divisé en deux, de sorte qu’on le nomme désormais « Les Baudottes ». Une partie du fief fut rattachée au fief de la Fossée en 1608 ; l’autre partie, en revanche, continua de relever directement de la seigneurie de Sevran.

Au XVIIe siècle, saint Vincent de Paul séjourne plusieurs années au village. En 1643, le château de Sevran est érigé en fief.

Ancienne demeure d’Alfred Nobel et ancienne mairie.

La Révolution française n'occasionne aucun changement majeur dans le village. En 1802, avec un décret du 29 Floréal An X Napoléon Bonaparte, alors Premier consul, demande l'ouverture du canal de l'Ourcq. Il passa une nuit au domaine du Fayet (ancienne maison Nobel, puis ancienne Mairie), alors propriété du marquis de Montaignac, lorsqu'il parcourait les chantiers des travaux de son creusement. L'ouverture du canal sera effectuée en 1822.

Au XIXe siècle, la construction du canal de l'Ourcq, puis du chemin de fer, changent la physionomie de la commune. Aux abords de ces deux axes, de nombreuses entreprises s'installèrent, offrant du travail à de nouveaux habitants : la poudrerie nationale de Sevran-Livry (1873), Westinghouse (1891) et Kodak (1925).

Le premier système d'éclairage public est mis en place sur proposition de M. PORCHE, maire de Sevran, le 18 août 1877. Il est constitué de trois réverbères fonctionnant au pétrole qui éclairent le village pendant l'hiver. Une concession de 32 ans pour l'éclairage au gaz est accordée à la Société FUSION des GAZ le 15 avril 1899. Cette société se dira prête pour l'installation de l'électricité en 1912. Un accord est signé le 29 mars 1913 pour un projet de réseau à partir d'un transformateur à la gare.La guerre de 1914 ralentira la réalisation des travaux et c'est le 22 février 1920 que le Conseil demande le remplacement de l'éclairage au gaz par l'électricité avec quatre lampes entre la Mairie et le pont du canal[14].

Depuis 1900

George Eastman décide d'implanter son activité en France et choisit Sevran. L'usine ouvre le 9 mars 1925[15].

La guerre de 1870 fut la plus dévastatrice pour Sevran. La ville fut désertée par ses habitants : seuls trois d'entre eux restèrent et huit revinrent sur les 360 que comptait la commune. Les bois furent rasés, la ville totalement détruite.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, la ville abrita de nombreux résistants notamment Alfred Victor Lévy, André Bellamy, Francis Créno, Auguste Crétier abattu par l'ennemi le 26 août 1944 devant l'école qui porte à présent son nom, Gaston Bussière (ancien maire de la ville). Tous furent fusillés. Après la débâcle allemande, Sevran obtint sa liberté par le sang : plusieurs obus éclatèrent dans la ville, et firent de nombreuses victimes. Le , le centre de Sevran fut libéré par les troupes américaines.

À partir des années 1950, le nord de la commune connaît une forte urbanisation. Les champs disparaissent progressivement. Dans les années 1970, la commune encourage l'installation de zones commerciales et industrielles, comme Beau Sevran et la zone d'activité Irène-et-Joliot-Curie.

Politique et administration

Rattachements administratifs et électoraux

Jusqu’à la loi du 10 juillet 1964[16], la commune fait partie du département de Seine-et-Oise. Le redécoupage des anciens départements de la Seine et de Seine-et-Oise fait que la commune appartient désormais à la Seine-Saint-Denis suite à son transfert administratif qui devint effectif le .

La commune fait partie du canton de Sevran, dont la composition a été modifiée dans le cadre du redécoupage cantonal de 2014 en France.

Intercommunalité

La commune faisait partie depuis 2010 de la communauté d'agglomération Terres de France. Dans le cadre de la mise en œuvre de la volonté gouvernementale de favoriser le développement du centre de l'agglomération parisienne comme pôle mondial est créée, le , la métropole du Grand Paris (MGP), à laquelle la commune a été intégrée[17].

La loi portant nouvelle organisation territoriale de la République du (Loi NOTRe) prévoit également la création le d'établissements publics territoriaux (EPT), qui regroupent l'ensemble des communes de la métropole à l'exception de Paris, et assurent des fonctions de proximité en matière de politique de la ville, d'équipements culturels, socioculturels, socio-éducatifs et sportifs, d'eau et assainissement, de gestion des déchets ménagers et d'action sociale, et exerçant également les compétences que les communes avaient transférées aux intercommunalités supprimées

Sevran fait donc partie depuis le de l'établissement public territorial Paris Terres d'Envol, créé par un décret du 11 décembre 2015[18] et qui regroupe les cinq communes adhérant au SEAPFA (dont les trois communes membres de Terres de France) ainsi que les trois communes qui faisaient partie de la communauté d'agglomération de l'aéroport du Bourget. Le président de l'EPT est Bruno Beschisa

Elle est également membre du syndicat d'équipement et d'aménagement des Pays de France et de l'Aulnoye (SEAPFA).

Tendances politiques et résultats

Au premier tour de l'élection présidentielle 2017, la commune de Sevran a eu un taux de participation de 76,86 %[19].

Administration municipale

Le conseil municipal est composé de quarante-trois conseillers municipaux, dont, pour la mandature 2014-2020, douze sont adjoints au maire, et, six conseillers municipaux délégués, proportionnellement au nombre d'habitants.

Le conseil municipal des jeunes a été créé en 1996. Il est composé d’enfants, de neuf à treize ans, élus par d'autres enfants. Les élections sont organisées dans les classes de CE2, CM1, CM2 et 6e de la ville. Il a pour but de favoriser l’implication des jeunes dans la commune, de leur permettre d'échanger des idées et de développer des projets. Ces derniers sont votés au cours de séances officielles présidées par le maire de Sevran.

Depuis mars 2012, sept conseils de quartier ont été créés à Sevran : Beaudottes ; Montceleux/Pont-Blanc ; Primevères/Savigny ; Quartier Sud/ Bois du Roi ; Sablons ; Centre-ville/Perrin ; Rougemont/Charcot. Ce sont des groupes de travail, animés par deux coprésidents, un élu référent du conseil municipal et un/e habitant/e, qui engagent et animent des réflexions et des propositions sur des questions importantes concernant l’avenir du quartier et de la ville. Outre les remontées d'informations de divers dysfonctionnements concernant le cadre de vie, des grandes thématiques sont abordées, à la demande des habitants : la place de la jeunesse, l'emploi, la vie municipale, l'environnement, le Plan Local d'Urbanisme, le renouvellement urbain, etc. Les usages, l'entretien et l'avenir des espaces naturels environnant sont une thématique importante abordée régulièrement : le canal de l'Ourcq, le Parc de la Poudrerie, de même que les grands projets structurant pour les habitants : le projet Terre d'Avenir, le Grand Paris Express, le développement de la zone aéroportuaire voisine, etc.

Depuis janvier 2016, et conformément aux préconisations de la loi de 2014[20] de programmation de la politique de la ville, trois des comités de quartier ont été transformés en conseils citoyens : Beaudottes, Montceleux/Pont-Blanc, Rougemont/Charcot. Ils devront participer aux concertations dans le cadre du réaménagement urbain, de la politique de la ville, de la gestion urbaine de proximité, etc.

Enfin, les habitants portent des projets pour leur quartier. Ils organisent des animations intergénérationnelles[21], ils ont nommé deux voies nouvelles en faisant participer tout le quartier[22], etc.

Liste des maires

Liste des maires successifs
Période Identité Étiquette Qualité
1944 1944 Fournier    
1944 1945 Urbain    
1945 1947 Joseph Bouteila    
1947 1959 Claude Ruch SFIO  
1959 1977 André Toutain PS Conseiller général de Sevran (1964 → 1978)
1977 1995 Bernard Vergnaud PCF Conseiller général de Sevran (1979 → 1998)
1995 2001 Jacques Oudot RPR puis RPF Fondé de pouvoir d'agent de change
Député de Seine-Saint-Denis (1986 → 1988)
2001 En cours
(au 31 janvier 2018)
Stéphane Gatignon PCF puis
EELV puis Écologistes ![23]
Conseiller général de Sevran (2004 → 2011)
Conseiller régional (2010 → 2015)

Politique environnementale

Budget et fiscalité

Avec un taux de taxe d’habitation de 21,84 % en 2006 la pression fiscale pour les particuliers à Sevran est parmi les plus élevées du département. Ce taux a augmenté de 1,52 % depuis 2001. Le taux départemental de la Seine-Saint-Denis était fixé la même année à 7,15 % de la valeur locative. À titre de comparaison, ce taux communal était dans les communes limitrophes (part intercommunale éventuelle incluse) de 15,66 % à Livry-Gargan, 16,39 % à Aulnay-sous-Bois, ou encore 16,96 % à Villepinte. Ce taux élevé s'explique par l'absence d'entreprises pourvoyeuses de taxe professionnelle, et les besoins importants d'une population comptant 30 % de jeunes de moins de vingt ans[24]. La municipalité dispose de faibles ressources fiscales : 20 % des foyers ne paient pas d’impôt sur le revenu et 50 % bénéficient de dégrèvements.

Malgré cette pression fiscale, la ville ne peut équilibrer son budget, et a obtenu à ce titre une subvention exceptionnelle de l'État de 400 000  en 2006. Le budget 2008 a été réglé par l'État après avis de la Chambre régionale des comptes avec un déficit de 1,7 million d'euros, et la ville espère voir renouveler la subvention d'équilibre de l'État[25].

Le 26 juin 2012, le conseil municipal de Sevran adopte à l'unanimité (exceptée l'abstention des élus Front de Gauche) un vœu s'adressant au nouveau gouvernement pour lui demander annuellement les 30 millions qui manquent à son budget en comparaison avec les villes de même strate.

Le 9 novembre 2012, Stéphane Gatignon, le maire EELV de Sevran, se lance dans une grève de la faim afin de faire réagir le gouvernement à la situation critique des finances de sa ville. Le 13 novembre doit en effet avoir lieu un débat parlementaire sur l’aide financière de l’État aux collectivités locales[26]. Le maire de Sevran demande pour les communes les plus défavorisées une hausse de 180 millions d’euros (et non de 120 millions d’euro prévus par le gouvernement) de la dotation de solidarité urbaine (DSU). Soutenu par les habitants de sa ville[27], le mouvement de Stéphane Gatignon a cependant suscité des réactions divergentes au sein du gouvernement. De nombreuses personnalités lui ont apporté leur soutien, parmi lesquelles le ministre de l’Intérieur Manuel Valls, le président de l'Assemblée nationale Claude Bartolone (PS), le député PS Jean-Marie Le Guen, ou encore le premier secrétaire du PS Harlem Désir, mais aussi des écologistes comme Noël Mamère, Jean-Vincent Placé, la ministre du logement Cécile Duflot et l'ex-candidate à la présidentielle Eva Joly. Le président de la République François Hollande déclare également « comprendre la détresse » de Stéphane Gatignon même s’il juge la méthode discutable[réf. souhaitée]. Le 15 novembre, Stéphane Gatignon met un terme à sa grève de la faim après avoir obtenu gain de cause et l’État annonce la mise en place d’une augmentation des dotations de péréquation, dont doivent bénéficier une cinquantaine de villes[28].

Le ministre délégué à la Ville, François Lamy, s'engage à ce que Sevran soit remboursé de 4,7 millions d'euros par l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (Anru) afin de boucler son budget annuel[29]. Il précise néanmoins auprès du quotidien Le Monde que Stéphane Gatignon n'a « jamais demandé de rendez-vous. Or, on n’a pas attendu sa grève de la faim pour se pencher sur la situation de Sevran et voir comment on pouvait l’aider. » La dotation de solidarité urbaine (DSU) versée à Sevran atteint plus de 9 millions d'euros, ce qui la place rapporté à sa population, au troisième rang des communes françaises de plus de 50 000 habitants[30],[31]. Un rapport publié le 28 mars 2012 par la Cour régionale des comptes Ile-de-France tout en reconnaissant la perte importante de recettes fiscales rencontrées par la ville due à sa désindustrialisation[32] juge très sévèrement la gestion de la commune, notant en particulier « des charges de fonctionnement importantes et non maîtrisées », « le non-respect des dispositions législatives dans la création de postes de développeurs territoriaux », et concernant le volet social de la politique de la ville, « un projet trop vaste, sans réel pilotage et sans évaluation pertinente ». D'autres observateurs suivant les résultats de ce rapport posent ouvertement la question de la qualité de la gestion de la ville[33],[34].

Sécurité

Le taux de criminalité de la circonscription de police d'Aulnay-sous-Bois dont dépend Sevran est de 89,16 actes pour 1000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005), avec un taux de résolution des affaires par les services de police de 22,43 %, ce qui est supérieur à la moyenne nationale (83/1000), mais inférieur au niveau moyen du département de la Seine-Saint-Denis : 95,67/1000.

Maisons de quartier

Vue du centre social Edmond Michelet en 2016.

La commune possède trois maisons de quartier :

  • La maison de quartier située dans le quartier des Beaudottes (agréée centre social Marcel-Paul) est créée le 22 juin 1989[35]. Le Louvre s'installe à Marcel-Paul pour une période de trois ans, en recevant gratuitement deux cents reproductions d’œuvres qui seront mises à la disposition des habitants de la ville sous forme de prêt. Cela fonctionne comme une bibliothèque[36].
  • La maison de quartier, située dans le quartier Pont-Blanc/Montceleux (agréée centre social Edmond-Michelet) est créée le 7 novembre 2003[37]. Une nouvelle construction moderne a été inaugurée par Stéphane Gatignon le samedi 21 janvier 2017.
  • La maison de quartier située dans le quartier Rougemont (agréée centre social) est créée le 3 octobre 2009[38]. Le samedi 29 avril 2017 est inaugurée la nouvelle maison de quartier Rougemont.

Population et société

Démographie

Évolution démographique

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[39],[Note 1].

En 2021, la commune comptait 51 845 habitants[Note 2], en augmentation de 2,7 % par rapport à 2015 (Seine-Saint-Denis : +4,77 %, France hors Mayotte : +1,84 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
1793 1800 1806 1821 1831 1836 1841 1846 1851
326301328243299318311316309
1856 1861 1866 1872 1876 1881 1886 1891 1896
3183613603655186898488731 028
1901 1906 1911 1921 1926 1931 1936 1946 1954
1 0731 3781 9232 6916 05810 07110 1478 88912 956
1962 1968 1975 1982 1990 1999 2006 2011 2016
17 96920 25334 22141 80948 47847 06351 10650 05350 629
2021 - - - - - - - -
51 845--------
De 1962 à 1999 : population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes : population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[40] puis Insee à partir de 2006[41].)
Histogramme de l'évolution démographique

Immigration

En 2012, selon l'Insee, Sevran compte 14 978 immigrés sur une population de 49 442 habitants soit 30,3 % de la population totale[42]. En 2011, 25,8 % des Sevranais sont nés dans un pays non européen[43]. Selon Michèle Tribalat, en 2011, 61,9 % des jeunes de moins de 18 ans vivant à Sevran ont au moins un parent immigré né dans un pays non européen[44]. Ces chiffres ne prennent pas en considération les 2e et 3e générations.

Du Moyen Âge jusqu'au XIXe siècle, l'immigration est quasiment nulle. C'est au XXe siècle, que les mouvements de population s'intensifient, occasionnés par les guerres, les transports nouveaux, la demande de main-d’œuvre saisonnière… accueil alors d'une forte communauté arménienne, exilée après le génocide de 1915. D'ailleurs en 1950, est créée la Croix-Bleue arménienne. De même, la communauté italienne s'intègre facilement de 1930 à 1950, s’établit dans tout le département de Seine-et-Oise et notamment à Livry-Gargan et à Sevran. La troisième communauté à prendre place dans la commune sont les Polonais, venus trouver un avenir meilleur, à la fin de la Seconde Guerre mondiale.

Répartition de l'immigration en 1946 :

Dans la seconde moitié du XXe siècle, l'immigration diffère. Elle devient mondiale à majorité africaine.

Enseignement

Sevran dépend de l'académie de Créteil.

Au XVIe siècle, un seigneur nommé Charles Maheut s'intéresse à l'instruction des enfants. Il place dans la commune un maître instituteur. Un siècle plus tard, l'abbé Flexelles installe et dirige une annexe des Petites écoles de Port-Royal, dans le fief de Fourchelle de 1656 à 1660. La commune accueille des maîtres jansénistes, Claude Lancelot (1615-1695) déjà éducateur à Port-Royal des Champs en 1638, et Pierre Nicole (1625-1695). Au XVIIIe siècle, de nombreux maîtres d'école se succèdent jusqu'à la Révolution française.

En l'An XII de l'Empire, Sevran est momentanément sans école. Il faut attendre 1809 le retour de Louis-Nicolas Dardelle, pour que l'école soit rouverte. Mais la commune se désintéresse totalement du sort des instituteurs qui sont rétribués par les parents d'élèves. L'instauration d'un enseignement primaire, laïc et gratuit par Jules Ferry, le , ne change aucunement les habitudes des Sevranais qui éduquent leurs enfants depuis déjà quelques siècles.

Le XXe siècle voit la séparation de l'Église et de l'État. Le , la commune ferme l'école des Sœurs de la Providence d'Alençon installée depuis 1861. Il faut attendre 1930 pour qu'une nouvelle école soit construite à Sevran, ce qui entraînera l'ouverture d'autres écoles au fil des années. Aujourd'hui, la ville compte 29 écoles publiques, une privée, 4 collèges et un lycée.

Manifestations culturelles et festivités

Jour de Fête : courant septembre, la ville réunit les associations sportives et culturelles ainsi que de nombreux services municipaux, leur permettant de se présenter à la population et de passer un moment de convivialité rythmé par la multitude d'animations proposées[45].

  • Lire à Sevran : courant octobre-novembre, les bibliothèques de la commune proposent des expositions, des spectacles, des rencontres et des ateliers autour d'un thème[46]. Un nouveau point de lecture est installé à la Maison de quartier Edmond Michelet depuis son inauguration.
  • Téléthon : Depuis quelques années, début décembre, la ville participe activement au Téléthon, offrant un programme festif et varié pour récolter le maximum de fonds pour la recherche : brocantes, animations, marché, attractions, thé dansant…
  • Festival des Rêveurs éveillés : tous les ans en janvier-février, la ville organise le festival des Rêveurs éveillés, rendez-vous artistiques (danse, théâtre, cinéma, expositions…) pour les enfants de 3 à 6 ans[47],[48].
  • Rencontres artistiques : elles sont organisées par le conservatoire et permettent de découvrir le travail des élèves en musique et danse[49].
  • Tous les deux ans au mois de mai, le département d'arts plastiques organise l'Estival des arts et métiers d'art pour faire découvrir des artisans d'art et des artistes autour de techniques spécifiques[50],[51]
  • Tous les ans en juin, la ville organise Zikfoot (Association Maximum Records depuis 2010) qui associe football et musique[52]. Depuis 2012 Street Art Festival (Association Banlieue's Heart) réunit des graffeurs de renommée internationale[53].
  • Sous l'égide de l'association départementale du jardinage et du fleurissement, le quatorzième salon du même nom a eu lieu du 2 au 5 octobre 1993 à Sevran. La ville et l'Association Sevran ville verte ville fleurie (ASVVVF) y ont concouru avec le patronage du conseil départemental (anciennement conseil général). La condition de réception de ce salon est la présence d'une association locale qui contribue à la promotion du jardinage et du fleurissement. Quatre-vingts exposants ont participé au cœur du parc des Sœurs (au centre ville de Sevran), devenu pour quatre jours un vrai paradis. Parmi les participants ont pourrait citer les services municipaux « Parcs et jardins » des villes, ainsi que deux écoles d'horticulture du département de Seine-Saint-Denis. Des rencontres, avec les professionnels des métiers de la nature et de l'environnement, se sont déroulées avec les collégiens et les lycéens[54],[55].
  • Le samedi 29 septembre 1973 le comité des fêtes a organisé un music-hall avec le chanteur Michel Sardou. Deux ans plus tard c'est le chanteur Claude François et ses Claudettes qui mènent la danse à Sevran[56].
  • Le carnaval de Sevran, organisé par la Municipalité et les associations, a vu le jour en 1977[57], tous les ans sur un thème différent. Les enfants se déguisent et s'amusent. Au fil des années, les adultes se déguisent également selon le thème et défilent autour des chars, nombreux et très beaux. il fallait beaucoup de travail pour confectionner ces chars, c'était un temps convivial dans chaque quartier avec les associations, les enseignants, les élèves et leurs parents et bien sûr les services municipaux.
  • En 1986, la ville de Sevran a accueilli des grands noms de la chanson française tels que Yves Duteil, Indochine, Guy Bedos. D'autres stars internationales ont également foulé les planches de la salle des fêtes de Sevran comme Georges Moustaki pour son avant-première. Ce projet a pu se réaliser grâce au directeur des affaires culturelles de Sevran, Bruno Zappini, ainsi qu'au dynamisme du service culturel de la ville. Les Sevranais étaient au rendez-vous, ravis de cette ambiance musicale[58].
  • Le 2 juillet 1987, Ray Charles a donné un concert à Sevran[59].
  • Le 21 juin 1997 Sevran organisait la fête de la musique et inaugurait l'école de musique et de danse Louis Kervoern. De nombreuses attractions sont proposées par la Cité des sports Gaston Bussière comme la classe de tambours ou une exhibition des motards de la police nationales. Des espaces étaient prévues pour accueillir des associations, des enfants ou des démonstrations de danse orientales et occidentales. Enfin le public a pu profiter des démonstrations à la perche aérienne et au trapèze d'Antoine et Véro ou visiter une ferme vivante[60].
  • En 1997 le centre de loisirs maternelles a offert un spectacle intitulé "Voyages" avec plus de 200 enfants mettant à l'honneur de nombreuses régions de la France et des pays européens. La même année le centre de loisirs primaires proposait à plus de 400 personnes un spectacle haut en couleur sur le thème du jazz et des big-bands. En 1998 les enfants des centres de loisirs maternels et primaire avaient animés un spectacle sur le thème du cirque avec l'aide de l'école du cirque de Thierry Lyon[61],[62].
  • Les fêtes de quartier existent depuis 1995 pour Pont-Blanc et Rougemont et en 1996, de nouveau pour les Beaudottes (elle n'existait plus depuis de nombreuses années). Elles sont organisées par le service politique de la ville, à l'initiative de la municipalité. De nombreux jeux et activités sont proposés, durant toute l'après midi, par les associations du quartier et les services municipaux, pour les enfants, les jeunes et même les adultes. Des spectacles se déroulent sur un podium (danses, chants, groupe de musique et même sport). De nombreux spectateurs peuvent ainsi applaudir tous les ans les programmes "mitonner".

Santé

Sevran est doté d'un centre municipal de santé (CMS), d'un centre médico-psychologique, de centres de dépistage, de centres de protection maternelle et infantile (PMI), d'un centre de radiologie, et d'un planning familial situés en centre-ville. La ville regroupe une quarantaine de médecins généralistes et une cinquantaine de médecins spécialisés (très souvent regroupés en cabinets médicaux), des auxiliaires médicaux, et des infirmiers pour des soins à domicile. La commune offrait aussi un omnibus (espace médico-social), permettant de donner des soins à des personnes éloignées du centre-ville et démunies, qui n'existe plus en 2017. D'autre part, de nombreux foyers (foyers-restaurants, foyers-logements) ont été ouverts ces dernières années pour accueillir les personnes âgées.

La ville est rattachée au CHU Jean Verdier à Bondy, au CH Robert Ballanger à Aulnay-sous-Bois, et à l'hôpital de gérontologie René Muret-Bigottini.

En novembre 2002, la commission municipale « Handicap » ou « Comment mieux accueillir les handicapés dans la ville ? » a été créée par la municipalité. Cette commission a permis d’instaurer une assistance aux déplacements, des services et des aides spécialisées, un accès simplifié aux établissements spécialisés.

Sports

Si les pêcheurs du dimanche ne fréquentent sans doute plus les berges du Canal, on peut pratiquer de nombreux sports dans la ville.

Grâce aux cinquante-cinq associations sportives de la commune, les Sevranais peuvent pratiquer une grande variété de sports : les arts martiaux, l'athlétisme, le basket-ball, la boxe, le cyclisme, la danse, l'équitation, l'escalade, le football, le golf, la gymnastique, le handball, la musculation, la natation, la pêche, la pétanque, la plongée sous-marine, la randonnée pédestre, le roller, le tai-chi-chuan, le jiu-jitsu brésilien, le tennis, le tennis de table, le tir à l'arc, le trampoline (l'Acro Tramp Sevran est double champion de France par équipe hommes et femmes en 2016), le volley-ball, le yoga, et le canoë-kayak.

Pour pratiquer ces différents sports, la municipalité met différents complexes sportifs à la disposition des habitants : la cité des sports et l'école municipale des sports (rue Gabriel-Péri), cinq gymnases et deux stades multisports et une piscine.

Dans les années 2010, la mairie a inauguré :

  • en janvier 2011, une salle gymnique de 500 m2 (chemin de Savigny),
  • en avril 2012, des terrains de tennis couverts, un module mini-tennis de 160 m2, une salle de musculation, une infirmerie et une salle de réunion, soit un complexe sportif de 1 900 m2 situé avenue André Rousseau[63]

En 2014 Sevran a organisé un intégrathlon qui rassemble les personnes valides et invalides. Par ailleurs trois jours de sensibilisation sont organisés dans les écoles sur le thème du vivre ensemble et du respect de l'autre. En 5 ans il y'a eu 15 0000 participants[64].

Médias

La mairie de Sevran publie un mensuel d'informations locales, intitulé Sevran le journal[65].

Le photographe Edmond Bouchez a fait les photos de soixante-cinq habitants du quartier Rougemont. L'artiste JR a fait agrandir ces photos qui ont été utilisées sur la palissade pendant les travaux de la construction de la nouvelle maison de quartier, rue Pierre-Brossolette[66].

Cultes

L'église Sainte-Élisabeth

Cimetières

Le vieux cimetière est situé avenue du Général-Leclerc et le cimetière intercommunal à Tremblay-en-France.

Économie

Revenus de la population et fiscalité

En 2013, le journal américain The Economist écrit que Sevran est l'une des communes parmi les plus pauvres de l'aire urbaine de Paris[67]. En effet en 2013, 36 % des résidents sont considérés comme en dessous du seuil de pauvreté, alors que la moyenne nationale en France est de 12 %. Environ 75 % des habitants de Sevran habitent dans des logements subventionnés[68]. Plus de la moitié des habitants sont d'origine algérienne, marocaine ou d'Afrique subsaharienne.

Emploi

La population active de Sevran s'élève à 22 561 personnes, soit 62,2 % de la population. Deuxième ville la plus jeune de France métropolitaine, 17 % des actifs sont au chômage [réf. nécessaire]. Un taux qui grimpe à 40 % pour les moins de 25 ans[69] en 2013.

Un Pôle Emploi Insertion Formation (PEIF), anciennement (PEF) dans la zone d’activités Bernard-Vergnaud s'est installé 2 Rue Paul Langevin à Sevran. Il regroupe des partenaires socio-économiques : la mission locale intercommunale, le service RMI, l’association Compétences Emploi, une agence Pôle Emploi. L'agence principale de Pôle Emploi se situe à Livry-Gargan et la Bourse du Travail se situe à Bobigny.

La commune offre plusieurs possibilités de formations pour les chercheurs d'emploi. Ainsi différents établissements ont été créés pour les seconder dans leurs recherches. Outre Pôle Emploi, sont présentes l'association pour l’emploi, l’information et la solidarité (APEIS), le Centre d'information et d'orientation (CIO), la Direction départementale du Travail et de l’Emploi, l'association nationale pour la Formation Professionnelle des Adultes (AFPA), l'établissement de formation continue GRETA, et l'association de formation et d’enseignement continu (AFEC).

Entreprises et commerces

L'usine des films Kodak vers 1900

Pendant les années 1970 et 1980, la commune doit son essor économique à l'implantation déjà ancienne de deux industries : les laboratoires Kodak (entreprise ouverte en 1924[70]) et Westinghouse (freinage automobile et ferroviaire). Mais ces deux entreprises ferment leurs portes dans les années 1990. Aujourd’hui, la ville essaie de retrouver un tissu économique, grâce au parc d'activités Bernard-Vergnaud qui accueille de nombreuses entreprises et au quartier des Beaudottes, organisé autour du centre commercial « Beau Sevran » (avec un hypermarché Carrefour, qui emploie 410 salariés[71], et une galerie commerciale de 22 000 m2). Mais le nombre des emplois stagne (8 497 en 2012 contre 8 367 en 2007)[72] et demeure largement inférieur à la population active résidente (22 942 en 2012, dont 4 446 chômeurs)[73].

En 2008, la ville compte neuf cents établissements[71] sur son territoire, essentiellement des petites et moyennes entreprises, mais également Otus/Onyx (traitement de déchets ménagers, cent quarante salariés) ou les Taxis Bleus (cent quarante salariés)[71]. Sevran offre certains avantages aux entreprises qui décident de s'implanter dans les quartiers tels que Pont Blanc, Rougemont et Beaudottes classés Zone de redynamisation urbaine (ZRU) : exonération de taxe professionnelle et d’impôts sur les sociétés pendant cinq ans, ou de cotisations patronales sur un an. La commune dispose également d'une zone franche urbaine (ZFU).

Un reportage de France 2 de Caroline Sinz réalisé en caméra cachée sur un café de la ville montrerait que les femmes n'y seraient pas les bienvenues en suggérant une influence islamiste[74]. Quelques semaines plus tard, une contre-enquête du Bondy Blog validée par d'autres médias montre que le bar-PMU en question (dont le patron porte plainte pour diffamation) servait de l'alcool et ne rejetait aucunement les clientes[75],[76].

Culture locale et patrimoine

Lieux et monuments

L'église Saint-Martin vers 1900 - cloche de l'église sonnant 18h :
L'arbre de la Liberté
Le musée de la poudrerie
La ferme de la fossée
Place de la gare de Sevran.
Place de la gare de Sevran.
Atelier d'Alfred Nobel

La mairie est indissociable de la première école laïque. Elle abrita de nombreuses personnalités. Alfred Nobel qui, après s'être installé à Paris en 1873 dans un hôtel particulier de l'avenue de Malakoff, cherche un lieu pour installer un laboratoire proche de Paris. Il acquiert à Sevran l’ancien château du fief du Fayet (dont la partie habitat est aujourd’hui l'actuelle mairie) situé près de la Poudrerie nationale de Sevran-Livry.

  • Le Musée des Poudres a été ouvert en 1982. Il se situe dans le parc forestier de Sevran et retrace un siècle d'histoire des poudres.
  • Les fermes sevranaises témoignent de l’époque médiévale et du passé agricole du « Pays de France » (ferme de Rougemont, ferme de Montceleux, ferme des Beaudottes, ferme de Fontenay-le-Bel). Elles ont été détruites ; seule la ferme de la Fossée (dite Hamelin) a été conservée (avenue du Général-Leclerc). .Le domaine de la Fossée :(maintenant appelé bâtiment Louis-Armand - avenue du Général-Leclerc), le fief de la Fossée est cité dès 1552. Le domaine comprend un château du début du XIXe siècle qui fut reconverti en maison de convalescence pour gardiens de la paix blessés dans l'exercice de leur fonction dans les années 1930, puis en conservatoire municipal de musique, ensuite désaffecté en attente de réhabilitation et partiellement détruit par le feu lors des émeutes de novembre 2005. La mairie de Sevran est maintenant installée dans ce bâtiment après une belle rénovation. On y trouve également une ferme du XVIIIe siècle (dite Hamelin), qui constitue un important témoin des grandes fermes de la plaine de France. Les écuries du XIXe siècle, d'une architecture très simple, forment l'aile droite de la ferme. Une chapelle est située à droite en entrant dans la cour.
  • L'ancienne tour de Garde : cette tour circulaire de la fin du XIXe siècle permettait la surveillance de toute la propriété. Elle remplace probablement une tour plus ancienne édifiée sur l'enceinte du domaine.
  • L'église Saint-Martin remonte à l’époque médiévale, mais l'édifice actuel lui fut dédié en 1551. À cet emplacement, des fouilles archéologiques ont mis au jour un sanctuaire funéraire mérovingien. L'église s’agrandit en 1935 par l'ajout de bas-côtés. En 1981, la première travée de l'église est ravagée par un incendie. En octobre 2005, après des années de silence, les cloches se sont remises à sonner. L'édifice abrite des dalles funéraires anciennes. Énigme de la statuette : en haut de la nef de l'église Saint-Martin, se trouve une petite statue de plâtre peint. Elle représente Jésus Enfant de Prague. Elle aurait quitté l'Espagne en 1555, pour l'Europe centrale, emportée par Dona Maria Manrique de Lara, partie épouser Vlatislav de Pernstejn. En 1628, leur fille, Polyxène de Lobkovicz, détentrice de cette œuvre l'offrit à l'Église.
  • Le Khatchkar, monument inauguré le 18 avril 1999, dédié aux victimes du génocide arménien de 1915, se trouve au parc Badier, avenue de Livry.
  • L'arbre de la Liberté (rue Lucien-Sampaix) est un platane commun à feuilles d'érables, planté en 1790 derrière l'église Saint-Martin, à l’occasion des cérémonies commémoratives de la Révolution. De nos jours, l’arbre atteint une hauteur de 29 mètres, son tronc a une circonférence de cinq mètres.
  • L'église Sainte-Elisabeth de Freinville (allée Henri IV), fut élevée en 1912 en pierre meulière. Sa construction fait suite à l'installation de l'usine Westinghouse et à l'apparition du nouveau lotissement pour ouvriers de l'usine, baptisé « Freinville » en rapport avec la production de la compagnie. L’église et son presbytère furent fondés par le père Laurençon, sous le vocable de « Sainte-Élisabeth de Hongrie », en souvenir de sa mère qui se prénommait Élisabeth.

Patrimoine naturel

Parcs et espaces verts

Sevran est une ville fleurie, ayant obtenu deux fleurs lors du dernier concours des villes fleuries. Elle offre à ses 47 063 habitants 88 hectares d'espaces verts gérés par la commune et 73 hectares par l’Office national des forêts :

  • le parc Badier (avenue de Livry) ;
Le canal de l'Ourcq au début du parc forestier de Sevran, vue de l'ouest.
  • le parc Louis-Armand (28, rue du Général-Leclerc). En 2015 ce parc a connu une cure d'embellissement. Cet hiver-là, la rivière fut nettoyée, cinq cents mètres carrés de terrain furent ressemés en gazon[77]. Trois ruches destinées à favoriser la pollinisation furent installées au mois de juin. La première récolte de 2016 a permis de recueillir vingt-neuf kilogrammes de miel ;
  • le parc des Sœurs (rue Lucien Sportiss et d'Estienne d'Orves) ;
  • la plaine des Cèdres (rue Kilian et Youri-Gagarine) ;
  • la Roseraie (avenues André-Toutain, Dumont-d'Urville et Kilian) ;
  • le jardin des Senteurs (avenue du Général-Leclerc et sente de Rougemont) ;
  • la butte de Érables (avenues Ronsard et Salvador-Allende) ;
  • le parc de la Ferme de la Butte-Montceleux (rue Gabriel-Péri) ;
Sous-bois dans le Parc de la Poudrerie de Sevran

Faune

Plusieurs espèces que l'on trouve dans les forêts de Sevran sont suivies et protégées par le ZNIEFF (zones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique). Depuis janvier 1999, la gestion du parc est dévolue à l’Agence des espaces verts de la région Ile-de-France, classé en « zone naturelle d’intérêt écologique floristique et faunistique » (ZNIEFF)[79].

Le parc de la poudrerie abrite plusieurs types d'espèces de coléoptères (près de vingt-huit espèces) dont celles dans les Carabidae de la famille des Histeridae, celles de la famille des Silphidae ou de la famille des Staphylinidae. Le rCeambyx cerdo Linné est sous protection nationale[80].

Avifaune

Des perruches à colliers[81] sont régulièrement signalées dans les parcs de la Poudrerie, des Sœurs, etc[82]. On les trouve particulièrement dans les villes limitrophes des zones aéroportuaires, comme Sevran, avec l'aéroport de Paris-Charles-de-Gaulle.

Le Triturus helveticus est une espèce menacée par la destruction des zones humides et de son habitat (zone marécageuse). Les pics mars (Dendrocopus medius) et pics noirs (Dryocopus martius) font partie des oiseaux rares trouvables dans les zones forestières.

Les crécerelles (Falco tinnunculus) et l'épervier d'Europe (Accipiter nisus) sont fréquemment observés dans ces lieux.

L'hirondelle rustique (Hirundo rustica), considérée comme étant en déclin, figure dans la liste des oiseaux menacés[79].

Flore

Des spécimens de la période post-glaciaire sont encore présents dans le parc de la Poudrerie de Sevran. Vers la période Atlantique (7 000 ans) le climat chaud et humide permet la prolifération de chênaies. Vers la période subatlantique (IXe siècle av. J.-C.), le climat tempéré permet la croissance du hêtre et du charme.

Patrimoine industriel

Carrières

Le calcaire des sous-sols ainsi que les carrières de gypse, sont exploités pendant plus de 2000 ans. En 1826, Julien Leclaire extrait le plâtre qu'il conduit ensuite par wagonnets jusqu'au canal de l'Ourcq afin de les livrer par péniches à la capitale[83].

Westinghouse

En 1874, le groupe Westinghouse d'origine britannique obtient la commande d'un réseau français de chemins de fers la Compagnie de l'ouest. En 1891, The Westinghouse Brake Company va développer son activité partout en France, notamment à Sevran, grâce à l'acquisition de cinq hectares du Bois-du-Roi et du bois de Rougemont. Cette forêt était une propriété de la couronne de France transmise à la famille d'Orléans et était réputée pour les activités de banditisme qui s'y pratiquait. La nouvelle agglomération autour de l'usine est dès lors nommée « Freinville » pour rappeler l'activité principale du groupe.

L'usine de Sevran emploie trois cents personnes et permet de produire chaque année mille deux cents équipements de commandes de frein pour locomotives et six mille équipements de freinage pneumatiques pour les voitures de voyageurs et seront les seuls en Europe jusqu'en 1914.

En mars 1968, la société française transfère officiellement son siège social de Paris à Sevran au 2, boulevard Westinghouse. De plus, les moyens de production et de commercialisation sont transmis sur un nouveau site, à Claye-Souilly. La société est divisée en trois divisions opérationnelles indépendantes : automobile, ferroviaire, pneumatique industrielle.

Mais dès les années 1977, la société souhaite supprimer certains emplois et souhaite délocaliser l'usine aux États-Unis à cause de la mondialisation. Des mouvements de grève s'organisent par la CGT, la CFDT et FO qui ont duré huit semaines en mai et juin 1977.

Malgré l'effort des syndicats et des ouvriers, l'usine Westinghouse a été démantelée en 1997[84].

Kodak

L'entreprise américaine s'implante à Sevran en 1924 en choisissant un grand terrain proche d'une voie d'eau et d'une gare de chemin de fer. La municipalité voit l'arrivée de Kodak comme un bienfait pour la prospérité économique de la ville[85]. Le site est défriché progressivement et les bâtiments sont construits au fil du développement de l'activité[86]. Celle-ci atteint son plein essor à la fin des années 1960.

La désindustrialisation qui frappe la France, et la Seine-Saint-Denis en particulier, touche aussi le site Kodak de Sevran. L'entreprise est aussi affaiblie par l'arrivée de la photographie numérique. Les premiers plans sociaux ont lieu en 1982-83[87]. L'activité cesse en 1993 et le site ferme ses portes en 1995.

Depuis, plusieurs projets ont été envisagés pour la reconversion du site. En parallèle, l'entreprise, encadrée par la préfecture de Seine-Saint-Denis, mène des travaux de dépollution du site, dont la fin est actée par un procès-verbal de récolement du préfet le 17 juillet 2012[88].

Le site est ouvert au public depuis août 2013[78]. Il a accueilli plusieurs éditions des Rendez-vous aux Jardins organisés par la mairie vidéo.

Prévu pour 2050, le programme « Nature 2050 » est lancé par des associations, des scientifiques, des collectivités et entreprises. Le projet a pour but de mettre en place des projets d'actions concrètes en faveur de l'écologie, suivant les recommandations de la COP 21[89]. L'ancien site de Kodak situé à Sevran verra une transition progressive après 2016 en un terrain agricole urbain[90].

Patrimoine culturel

Les bibliothèques : quatre équipements et des activités diverses :

  • Le département "arts plastiques": avec deux ateliers, l'atelier Poulbot, qui accueille les enfants de 18 mois à 15 ans, et l'espace François-Mauriac, ouverts aux adultes. Ce dernier espace offre aussi des représentations de théâtre classique et moderne et des concerts de musique.
  • L'école de musique et de danse : pour découvrir la musique et la danse et se préparer à l'entrée au Conservatoire de Paris.
  • La salle des fêtes : offre des représentations théâtrales de pièces classiques et modernes, des ballets de danse classique et moderne et des spectacles de marionnettes.
  • Espace François-Mauriac : présente des concerts de musique (musique du monde, chansons françaises…) ainsi que des pièces de théâtre moderne.
  • Le 12 janvier 2017, la ministre de la Culture Audrey Azoulay, et le président de La Villette, Didier Fusillier, inaugurent un concept culturel innovant. En effet, ce concept inspiré des « Folies », situé au parc de La Villette, fut nommé « Micro-Folie ». Situé aux Beaudottes en face du collège Evariste Gallois, cet espace culturel a pour but de faire interagir les Sevranais au sujet de la culture et de l'art (tableaux de musée, ludothèque…). Micro-folie est le premier maillon d'un projet culturel régional : c'est le premier mis en place hors de La Villette, le but étant d'en construire dans d'autres villes, notamment les villes limitrophes de Sevran. De plus, « Micro-Folies » est en partenariat avec de nombreux établissements comme La Villette, le Château de Versailles, le Centre Pompidou, le musée du Louvre, le musée Picasso, le musée du Quai Branly, la Philharmonie de Paris, la Réunion des musées nationaux et Universciences[91]. Cette architecture éphémère pour une durée de trois années, suit le même modèle architectural que les 26 Folies de La Villette, pensé par l'architecte franco-suisse Bernard Tschumi.

Différentes associations sont présentes dans la commune et animent ces centres culturels. Depuis 1991, la Société de l'histoire et de la vie à Sevran (SHVS) contribue à faire connaître le patrimoine de la ville et à transmettre son histoire.

Sevran a toujours été une ville qui prône la culture. Dès 1984, la ville inaugure la bibliothèque André Malraux accueillant de nombreux enfants. D'autres bibliothèques seront, par la suite, construites notamment près des gares. Le conservatoire a également acquis une réputation grâce à l'agrégation du Ministère de la Culture, et, il sera subventionné par l'État. Une salle des fêtes est mise à disposition pour les manifestations, les bals... Entre 1984 et 1985, Sevran a accueilli de nombreux concerts de jazz. Toutefois les salles de cinéma ainsi que les centres d'art manquent à l'appel[92].

Depuis 2011, Sevran a développé sur son territoire le principe du théâtre à domicile avec le Théâtre de la Poudrerie. Financé en majorité par la ville, ce dernier propose aux habitants de recevoir gratuitement une représentation de théâtre (par des compagnies professionnelles) chez eux. En 6 année's d'existence, le Théâtre de la Poudrerie a déjà proposé 570 représentations à domicile (de 26 spectacles dont 14 créations) et touché plus de 18 000 spectateurs, à travers le théâtre à domicile ou l'organisation de spectacles participatifs[93].

Personnalités liées à la commune

  • Au XVIIe siècle, saint Vincent de Paul séjourna à Sevran pendant quelques années.
  • En 1644, Charles-Louis d'Orléans fut baptisé par le curé de la ville.
  • En 1668, la famille Sanguin, érigée en marquisat, étendit sa domination sur les terres de Sevran.
  • Louis Philippe d'Orléans, duc de Chartres puis d'Orléans, fut le dernier seigneur de Sevran. Il fut guillotiné en 1793, à Paris sous la Terreur.
  • En 1803, le premier consul Napoléon Bonaparte, séjourna dans la ville. Il est accompagné de Pierre-Simon Girard, lnspecteur divisionnaire des Ponts et Chaussée, et membre de l'Académie des sciences, qui installe son quartier général à Sevran . Le but de leur venue est un forage, effectué par des prisonniers de guerre, afin de créer un canal : le canal de l'Ourq. Ce forage donna aussi lieu à une trouvaille archéologique, notamment des os de mammouth qui furent cédés à Gorges Cuvier[94].
  • Au milieu du XIXe siècle, l'empereur Napoléon III aurait eu une résidence de chasse située au 12, boulevard de l'Ourq à Sevran. Cette demeure, nommée villa des Fleurs, devint une Maison de repos et de convalescence[95].
  • De 1881 à 1890, Alfred Nobel habita à Sevran, dans ce qui est devenu la mairie. Il y inventa la balistite, une forme de poudre sans fumée.
  • Joseph Bouteila (1900-1982), venant d'Alger et maçon de profession, créa avec son père une petite entreprise de construction à Sevran. De nombreuses maisons ont été construites par la famille Bouteila[96].
  • Gaston Bussière (1902-1942) fut maire de Sevran et entra dans la Résistance. Il fut fusillé par les Allemands à l'âge de 40 ans. La principale place de Sevran porte son nom[97].
  • André Toutain (1905-1978) maire de Sevran : les quartiers de Beaudottes et Rougemont ont été construits pendant son mandat[98].
  • Bernard Vergnaud, maire de Sevran en 1977, dut faire face à l'augmentation de la population sevranaise en créant des écoles, des organisations sociales et culturelles[99].
  • Bakaye Traoré (né le 6 mars 1985 à Bondy) footballeur professionnel de l'AS Nancy Lorraine puis du Milan Ac (Italie) à compter de la saison 2012/2013, passa son enfance à Sevran.
  • Christopher Oualembo (né le 31 janvier 1987 à Saint-Germain-en-Laye) footballeur professionnel jouant pour le Lechia Gdansk en Pologne (1re division) dont la famille vit encore à Sevran.
  • Cheick Kongo, combattant français de Muay-thaï évoluant dans des compétitions de combat libre (catégorie poids lourd) notamment dans l'Ultimate Fighting Championship (UFC), vit entre Sevran/Paris (France), Huntington Beach (États-Unis) et Liverpool (Royaume-Uni).
  • Teddy Tamgho, actuel détenteur du record du monde en salle du triple saut avec 17,90 m (performance établie le 14 mars 2010 lors de sa victoire aux Championnats du monde en salle de Doha) habita durant sa jeunesse à Sevran.
  • Serge Aurier, footballeur international jouant à Tottenham a habité Sevran dans sa jeunesse.
  • Kaaris, de son vrai nom Gnakouri Okou, rappeur français originaire de Sevran, fait très souvent référence à sa ville dans ses textes.
  • Kalash Criminel, rappeur français.
  • Antonythasan Jesuthasan, interprète du rôle principal dans le film Dheepan (le film obtient la palme d'or en 2015[100]), fut nommé en 2016, meilleur acteur lors de la 41e cérémonie des César: il habite Sevran[101].
  • Nadia Remadna, militante associative et fondatrice en 2014 de La brigade des mères, publiat en 2016 Comment j'ai sauvé mes enfants et raconte sa vie en banlieue parisienne.

Héraldique, logotype et devise

Les armes de Sevran reprennent, pour la partie principale, les armes de la famille Sanguin (dont certains membres furent seigneurs de Livry-Gargan et de Sevran) et, y ajoute en chef, celles de la famille d'Orléans, qui succéda à la famille Sanguin, à la tête de la seigneurie de la ville.

d'azur à la bande d'argent, accompagnée en chef de trois glands d'or posés en barre et ordonnés en orle et en pointe de deux serres d'aigle du même posées en barre et rangées en bande, au chef cousu du champ chargé de trois fleurs de lys d'or brisé d'un lambel d'argent

La couronne qui surmonte l'écu (non représenté ici) est l'ornement que portaient les divinités en Grèce et à Rome.

Ces armoiries ont été créées par Robert Louis.

En 1964, la Ville a adopté des armoiries plus fournies qui font référence à l'histoire industrielle de la commune : flammes de la poudrerie et objectif de l'appareil photo en référence à Kodak.

Description dans la page Armorial des communes de la Seine-Saint-Denis.

Pour approfondir

Bibliographie et filmographie

  • Louis Blesy, La Résistance à Sevran, édité par la municipalité et le comité local des anciens combattants de la Résistance (ANACR), 1989, 148 p.
  • Collectif, Le Patrimoine des communes de la Seine-Saint-Denis, Éd. Flohic, 1994, 413 p.
  • Société de l'histoire et de la vie à Sevran, Mémoire en images Sevran, Saint-Cyr-Sur-Loire, édition Alan Sutton, 2005.
  • Jean-Christophe Roux, Grandir à Sevran, documentaire de 76 minutes réalisé en 2008. Ce documentaire propose un panorama de la politique éducative, culturelle et sportive menée à Sevran auprès des 18 mois à 25 ans.
  • Pays'ages de Sevran (coffret double DVD retraçant l'histoire de la ville) édition du Pays'ages.
  • Éric Nivot, Trois petites tours et puis s'en vont : Histoires de Sevranais, Sevran, Les Films du Minotaure, 2012.
  • Bernard de la Villardière, L’islam en France : la République en échec, dossier tabou, M6, 28 septembre 2016.

Articles connexes

Liens externes

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Notes et références

Notes

  1. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations légales postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population légale publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  2. Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.

Références

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