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* Lauréat du ''Prix Henri Deutsch de la Meurthe'' de l'Académie des sports en [[1985]], récompensant un fait sportif pouvant entraîner un progrès matériel (et scientifique ou moral) pour l’humanité<ref>[http://www.academie-sports.com/prix/prix-henry-deutsch-meurthe Liste des lauréats du Prix Henri Deutsch de la Meurthe depuis 1911] - Académie des Sports</ref>. |
* Lauréat du ''Prix Henri Deutsch de la Meurthe'' de l'Académie des sports en [[1985]], récompensant un fait sportif pouvant entraîner un progrès matériel (et scientifique ou moral) pour l’humanité<ref>[http://www.academie-sports.com/prix/prix-henry-deutsch-meurthe Liste des lauréats du Prix Henri Deutsch de la Meurthe depuis 1911] - Académie des Sports</ref>. |
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* Remise de la [[Légion d'honneur]] le 21 janvier [[1986]] par [[François Mitterrand]] au palais de l'Élysée. |
* Remise de la [[Légion d'honneur]] le 21 janvier [[1986]] par [[François Mitterrand]] au palais de l'Élysée. |
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* Grand Prix de l'Académie des sports en [[1989]]. |
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* Autosport ''Gregor Grant'' Award en [[1994]]. |
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Version du 10 mars 2018 à 18:10
Nom complet | Alain Marie Pascal Prost |
---|---|
Surnom | Le Professeur |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Lorette (Loire) |
Nationalité | France |
Années d'activité | 1980-1993 |
---|---|
Qualité | Pilote automobile |
Nombre de courses | 199 |
---|---|
Pole positions | 33 |
Podiums | 106 |
Victoires | 51 |
Champion du monde | 1985, 1986, 1989 et 1993 |
Temple international de la renommée du sport automobile 1999
Alain Prost, né le à Lorette dans la Loire, est un pilote automobile français. Quadruple champion du monde des pilotes de Formule 1 en 1985, 1986, 1989 et 1993, victorieux de 51 Grands Prix de Formule 1 pour 199 départs entre 1980 et 1993, celui que l'on surnomme « Le Professeur » est considéré comme l'un des plus grands pilotes de l'histoire de son sport. Sa rivalité au sommet avec Ayrton Senna fait partie des grandes heures de la Formule 1 au tournant des années 1980 et 1990.
Alain Prost a aussi créé sa propre écurie de Formule 1, Prost Grand Prix, présente sur les circuits de 1997 à 2001, a été et est toujours commentateur et consultant à la telévision, a engagé l'écurie e.dams dans le Championnat de Formule E FIA et est aujourd'hui conseiller spécial de Renault F1 Team.
Biographie
Vie privée
Alain Marie Pascal Prost, fils d'André Prost et Marie-Rose Karatchian (née en France d'origine arménienne)[1], est né le à Lorette[2], une ville située à une dizaine de kilomètres de Saint-Chamond dans la Loire, où il a vécu toute son enfance et adolescence avec son frère aîné Daniel Prost. Ses parents travaillent ensemble dans les « Établissements Prost, meubles de style » qui confectionnent les parties métalliques de tables et de chaises[3]. Adolescent il pratique de nombreux sports tels que le football. Il envisage une carrière de professeur de gymnastique ou de footballeur professionnel avant de découvrir le karting à l'âge de 14 ans durant des vacances familiales sur la Côte d'Azur. La scène se déroule sur le parking de la Siesta, à Antibes, et c'est avec un bras dans le plâtre qu'il remporte la course improvisée. Cet événement est déterminant pour sa future carrière sportive.
Alain Prost est domicilié en Suisse depuis 1983 (à Yens puis à Nyon), et est marié à Anne-Marie Prost (née Anne-Marie Barges le ) depuis le avec qui il a deux fils : Nicolas Prost (né le ), Sacha (né le ). Sa fille Victoria (née le ), dernière de la fratrie, est le fruit d'une liaison avec Bernadette Cottin, ancienne épouse du pilote français Jacques Laffite[4]
Son premier fils, Nicolas, s'est à son tour lancé dans le sport automobile. Il remporte en 2010 et en 2011 le Trophée Andros des courses sur glace pour voitures électriques[5] et il compte faire des essais avec une Formule 1 en 2011[6].
Les débuts en compétition (1972-1980)
Prost gagne de nombreux titres dans sa jeunesse. En karting, il est d'abord champion d’Europe junior et champion de France junior en 1973[7]. L'année suivante, il devient champion de France senior de karting[7]. Il effectue son service national à Bitburg (512e régiment du train) et Trèves (Allemagne) (51e régiment de transmissions). Il est lauréat du Volant Elf en 1975 puis, avec une domination écrasante (il remporte douze courses sur treize) en Formule Renault française remporte les championnats d'Europe Formule Renault en 1977[7]. Il gagne ensuite les titres de champion de France et d'Europe de Formule 3 en 1979 et gagne notamment le Grand Prix de Monaco de Formule 3 synonyme, à l'époque, de tremplin vers la Formule 1. Fin 1979, Prost fait ses premiers tours de roue en Formule 1 sur une McLaren à l'occasion d'un test comparatif avec l'espoir Kevin Cogan . Prost subjugue le directeur de l'écurie Teddy Mayer en réalisant de meilleurs temps que John Watson, le pilote titulaire de l'écurie, ce qui lui vaut d'être recruté pour la saison suivante.
Alain Prost dispute sa première course de Formule 1 le 13 janvier 1980 sur le circuit Oscar Alfredo Galvez à Buenos Aires pour le Grand Prix d'Argentine. Dès sa première année, il s'affirme comme l'un des pilotes les plus prometteurs de sa génération mais la médiocrité de son matériel ne lui permet pas de lutter avec les meilleurs. Il termine quatre courses dans les points, dont son premier Grand Prix en Argentine (sixième) puis son deuxième au Brésil (cinquième). Sa saison est ensuite émaillée par de nombreux abandons. Ainsi en Afrique du Sud une rupture mécanique provoque un accident au cours duquel il se blesse au poignet. Cet évènement contribue à le faire réfléchir à un changement d'écurie. À Monaco il abandonne après un carambolage au départ causé par la Tyrrell de Derek Daly alors qu'il avait réalise le dixième temps aux qualifications, très loin devant son équipier Watson. Il marque encore le point de la sixième place en Grande-Bretagne au volant de la McLaren M29. Au cours de la saison, les mécaniciens de McLaren le surnomment « The Little Frog » et griffonnent « Tadpole »[8]. En fin de saison Prost est chargé de tester la McLaren M30 tandis que son équipier conserve une M29. Il termine sixième aux Pays-Bas, puis septième en Italie et remonte jusqu'à la deuxième place au Canada avant d'abandonner. Mais lors de la dernière course, aux États-Unis, un accident scelle le sort de la M30. À la fin de la saison Prost est seizième du classement des pilotes avec cinq points[9]. Fin 1980, malgré l'arrivée chez McLaren d'une nouvelle et ambitieuse équipe dirigeante avec à sa tête Ron Dennis, Prost résilie son contrat de deux ans et rejoint l'écurie française Renault-Elf.
Les années Renault F1 (1981-1983)
En 1981, Alain Prost devient pilote pour Renault-Elf et a pour coéquipier son compatriote René Arnoux. Des problèmes apparaissent entre les deux pilotes dès le début de la saison, Prost étant immédiatement plus rapide qu'Arnoux pourtant plus expérimenté. Prost ne termine pas les deux premiers Grands Prix à cause de collisions avec Andrea De Cesaris au Grand Prix des États-Unis Ouest et Siegfried Stohr au Grand Prix du Brésil. Il monte sur le podium pour la première fois de sa carrière au Grand Prix d'Argentine. S'il ne termine aucune des quatre courses suivantes, il décroche sa première victoire à l'occasion du Grand Prix de France sur le circuit de Dijon-Prenois avec deux secondes d'avance sur son ancien équipier John Watson. Alain Prost signe deux autres victoires cette année-là, aux Pays-Bas et en Italie, et réalise la première pole position de sa carrière en Allemagne. Il se classe finalement cinquième du championnat, à sept points du champion du monde Nelson Piquet.
En 1982, Prost remporte les deux premiers Grands Prix de la saison, en Afrique du Sud et au Brésil et s'affirme comme un des favoris au championnat. Il impressionne la concurrence notamment en Afrique du Sud où il parvient à gagner malgré la nécessité d'un arrêt imprévu suite à une crevaison. Sa relation avec Arnoux se détériore après le Grand Prix de France : Prost croyait avoir passé un accord avec son coéquipier pour que ce dernier l'aide pendant la course mais Arnoux fait sa course et remporte le Grand Prix devant Prost. Quelques erreurs de jeunesse, une fiabilité aléatoire de sa voiture et cette rivalité contre-productive avec René Arnoux lui font rater le titre. Il ne termine que quatre autres fois dans les points et ne remporte pas d'autre victoire. Bien qu'il ait abandonné sept fois, et perdu trois courses dans les derniers tours (Monaco, Zeltweg, Dijon), il termine quatrième au classement des pilotes.
La saison 1983 est un nouvel échec pour Prost bien qu'Arnoux ait quitté l'écurie et soit remplacé par Eddie Cheever, clairement deuxième pilote. Après un début raté (la nouvelle RE40 n'est pas prête à Rio), la première partie de saison est ensuite parfaitement maîtrisée avec quatre victoires dans les onze premières courses mais au Grand Prix des Pays-Bas, il s'accroche avec Nelson Piquet dans la courbe « Tarzan », provoquant son abandon, mais sort aussi de la piste au 41e tour et rate ainsi une bonne occasion d'augmenter son avance sur lui. Deux semaines plus tard à Monza, il casse son turbocompresseur au 26e tour alors que Piquet gagne la course et réduit l'écart au classement des pilotes. Le Grand Prix d'Europe voit le Brésilien l'emporter devant le Français, cependant Prost reste en tête du championnat avant le dernier Grand Prix de la saison. En Afrique du Sud, pour la deuxième fois en trois courses, Prost casse son turbocompresseur au 36e tour et laisse Nelson Piquet et sa Brabham-BMW, troisième de l'épreuve, remporter le championnat avec deux points d'avance. Cette défaite est synonyme de divorce brutal avec Renault, avec laquelle ses rapports, et notamment avec le directeur sportif Gérard Larrousse, s'étaient détériorés au fil des mois. Prost, laissé libre par Renault, rejoint McLaren qui ne laisse pas passer l'occasion de le récupérer.
Premiers titres mondiaux avec McLaren-TAG (1984-1987)
L'équipe McLaren que Prost retrouve début 1984 n'a plus grand-chose à voir avec celle qu'il avait quittée fin 1980. Sous l'impulsion de son directeur général Ron Dennis, de l'ingénieur John Barnard et du motoriste Porsche, c'est la meilleure écurie du plateau. Prost conduit la McLaren MP4/2 avec un moteur TAG Porsche. Dominateur en piste, et bien qu'il remporte sept courses, Prost est à nouveau défait au championnat : il s'incline pour un demi-point face à son équipier Niki Lauda, plus régulier. Il est cependant le premier depuis Jim Clark en 1963 à gagner sept courses en une saison, le record de l'époque.
Le championnat du monde de Formule 1 1985 est une excellente saison pour Prost qui remporte cinq des seize courses. À Saint-Marin, Prost a aussi franchi la ligne en première position devant Elio De Angelis mais il est disqualifié parce que sa monoplace présente un poids non réglementaire sur la balance. Prost décroche facilement son premier titre mondial des pilotes dès l'antépénultième course de l'année sur le circuit de Brands Hatch en Angleterre. Il remporte le championnat avec 23 points d'avance sur Michele Alboreto et devient le premier Français à remporter le championnat du monde de Formule 1. Cette performance lui vaut d'obtenir la Légion d'honneur en 1985[10].
En 1986, la McLaren n'est plus dominatrice comme en 1984 et 1985. La Lotus de Senna à son volant et surtout la Williams de Piquet et Mansell sont de sérieux concurrents. Prost est associé à Keke Rosberg, le champion du monde 1982. Grâce à sa régularité et à plusieurs exploits, dont une pole position à Monaco qui lui permet d'y construire une nouvelle victoire, il reste en course pour le titre jusqu'à la fin de la saison. Avant le dernier Grand Prix de la saison 1986 dans les rues d'Adelaïde en Australie, Nigel Mansell possède six points d'avance sur Prost et sept sur Nelson Piquet. Mansell et Piquet ont une voiture plus performante que Prost. Mansell réalise la pole position devant Piquet et Prost part de la deuxième ligne avec Ayrton Senna. Senna casse son moteur avant que le pneu arrière gauche de Mansell n'éclate au 63e des 82 tours. Obligé d'abandonner, il laisse Piquet et Prost se disputer la victoire. Pour un peu plus de quatre secondes, Prost remporte le Grand Prix et son deuxième titre de champion du monde.
En 1987, le déclin des McLaren-TAG Porsche se poursuit et Prost est impuissant face aux Williams-Honda. Rosberg ayant pris sa retraite, Stefan Johansson devient le coéquipier de Prost. Prost rentre dans l'histoire en remportant au Portugal la 28e victoire de sa carrière, battant le record de Jackie Stewart qui datait de 1973. Prost remporte aussi le Grand Prix du Brésil. Parti cinquième, il choisit une configuration différente des autres pilotes, fait un seul arrêt, et finit premier de la course avec 40 secondes d'avance sur le second. Prost finit la saison à la quatrième place avec 46 points, soit trente points de moins que le champion du monde Nelson Piquet.
La rivalité avec Senna chez McLaren-Honda (1988-1989)
En 1988, les McLaren retrouvent leur superbe en troquant leur moteur TAG Porsche pour un bloc Honda, ancien motoriste de Williams. L'arrivée du motoriste japonais s'accompagne de celle du jeune prodige brésilien Ayrton Senna, laissant ainsi augurer une formidable rivalité interne. Les pilotes McLaren remportent quinze des seize épreuves de la saison. Malgré un total de points supérieur à celui de Senna (105 à 94), Prost est battu au championnat, le règlement du championnat 1988 précisant qu'un pilote ne pouvait comptabiliser que ses onze meilleurs résultats de la saison, permettant à Senna de devancer Prost de trois points. Le Brésilien aura également battu le record de Prost, remportant huit succès en 1988.
Le Français prend sa revanche l'année suivante dans une ambiance exécrable. Si les rapports entre Prost et Senna étaient restés cordiaux en 1988 malgré une rivalité exacerbée en piste et des soupçons de favoritisme de Honda à l'égard de Senna, ils dégénèrent en 1989 à la suite du non-respect par Senna d'un pacte de non-agression au départ du Grand Prix de Saint-Marin, en début de saison. Cet incident marque le coup d'envoi d'une escalade verbale entre les deux hommes, savamment relayée par les médias. Leur rivalité culmine lors du Grand Prix du Japon, avant-dernière manche de la saison. À la fin du 46e tour, à la chicane, Senna porte une attaque sur Prost qui ferme la porte, provoquant l'accrochage des deux McLaren. Prost abandonne mais Senna, aidé par les commissaires, reprend la course et gagne avant d'être disqualifié peu après l'arrivée pour avoir court-circuité la chicane en repartant via l'échappatoire, ce qui offre le titre à Prost.
Pour le Français, ce titre survient dans une atmosphère très particulière. En froid avec ses propres dirigeants, il avait annoncé son départ pour Ferrari la saison suivante dès le mois de juillet 1989 et ne bénéficiait pas de la même attention au sein de l'écurie que son coéquipier.
Les années Ferrari (1990-1991)
Le duel entre Prost et Senna reprend en 1990, mais à l'inverse des deux années précédentes, Prost et Senna appartiennent cette fois à deux écuries rivales puisque le Français a remplacé Gerhard Berger chez Ferrari, lequel a d'ailleurs pris sa place chez McLaren. Au sein de l'écurie italienne, il a pour équipier Nigel Mansell sur lequel il prend rapidement l'ascendant, ce qui crée des tensions entre les deux hommes.
En 1990, Prost remporte encore cinq victoires dont une au Mexique où il effectue une remontée mémorable, ne pointant que treizième au premier tour[11]. Quinze jours plus tard, il remporte le Grand Prix de France, le dernier sur le circuit Paul Ricard, remportant pour l'anecdote la centième victoire de Ferrari en Formule 1, et le Grand Prix de Grande-Bretagne la semaine suivante à l'issue duquel il prend la tête du championnat du monde.
L'affrontement entre Prost et Senna prend à nouveau fin sur un accrochage lors du Grand Prix du Japon, mais cette fois dès les premiers mètres de la course. Auteur de la pole position, Senna se voit pourtant contraint, malgré ses protestations, à démarrer du côté sale de la piste. Il se fait donc logiquement déborder dès le départ par Prost, qui, lui, se trouvait sur la trajectoire en deuxième position. Le Brésilien percute son rival au premier virage, emmenant les deux voitures dans les bacs à graviers, et s'approprie ainsi le titre mondial. Ce n'est qu'un an plus tard (au grand prix du Japon 1991) qu'il reconnaîtra avoir provoqué volontairement l'accident.
Déçu par les circonstances de sa défaite au championnat, Prost hésite une bonne partie de l'hiver sur la suite à donner à sa carrière mais reste finalement chez Ferrari en 1991. Mansell parti, Prost est rejoint par son jeune compatriote Jean Alesi, auteur d'un prometteur début de carrière chez Tyrrell. Annoncée comme explosive, la cohabitation entre les deux Français se passe très bien et une amitié se crée entre les deux hommes[12]. Côté piste, les choses sont moins brillantes et Prost n'est pas en mesure de poursuivre son duel avec Senna en raison de la faible compétitivité des voitures italiennes. Malgré les changements effectués au Grand Prix de France, la Ferrari n'est pas au niveau des McLaren Racing et des Williams F1 Team. Prost ne gagne aucune course et ne monte que cinq fois sur le podium. À la veille de l'ultime manche d'une saison désastreuse, marquée par de nombreux remous politiques internes et dû au fait que Prost ait vertement critiqué la voiture (allant même jusqu'à la comparer à un camion)[13], il est limogé par la Scuderia et est remplacé par le pilote italien Gianni Morbidelli.
Sans volant intéressant pour la saison 1992 et à la suite de l'échec de ses négociations avec Ligier, Prost s'accorde une année sabbatique durant laquelle il sera consultant[14] pour la chaine de télévision française TF1 lors de la retransmission des Grand-Prix de Formule 1.
Retour victorieux chez Williams Renault (1993)
Alain Prost effectue un retour victorieux chez Williams-Renault en 1993. Nigel Mansell qui a dominé la saison 1992 avec la Williams-Renault, quitte l'équipe pour courir en CART lorsqu'il entend que Prost va le rejoindre chez Williams. Le contrat de Prost comprend une clause lui assurant de ne pas avoir Senna comme coéquipier.
Le pilote d'essai, Damon Hill, remplace Riccardo Patrese qui rejoint Benetton. Prost domine la saison avec sept victoires, non sans avoir livré de rudes combats contre son coéquipier et Ayrton Senna qui conduit une McLaren qui ne dispose pas des avancées technologiques de la Williams-Renault. En terminant deuxième au Portugal, Prost obtient son quatrième titre de champion du monde des pilotes. Épuisé par une année au cours de laquelle il n'a été épargné ni par les critiques, y compris celles de son employeur, ni par certaines décisions tendancieuses du pouvoir sportif, Prost prend sa retraite de pilote. Sur le podium d'Adélaïde, sa dernière course, Prost et Senna se félicitent mutuellement, la retraite du Français permettant des relations enfin apaisées entre les deux rivaux.
Consultant pour McLaren (1995-1996)
En 1995-1996, Alain Prost est engagé par Ron Dennis comme consultant pour l'écurie McLaren. Des rumeurs insistantes au cours de l'année 1995 le donnent comme pilote titulaire au sein de l'écurie en 1996. Consultant pour TF1, il annonce, alors qu'il commente un Grand Prix, qu'il ne courra pas en 1996 pour McLaren ; il est néanmoins le premier à tester la monoplace McLaren de 1996.
L'écurie Prost Grand Prix (1997-2001)
À l'issue de sa carrière de pilote de Formule 1, Prost ne déserte pas les paddocks : il est consultant pour la chaîne de télévision TF1, fonction qu'il avait déjà occupée en 1992, et effectue en 1995 son retour chez McLaren dans un rôle de conseiller technique et de pilote essayeur. Dès janvier 1994, il hésite plusieurs fois à revenir à la compétition, notamment lors de ses tests pour McLaren-Peugeot, sans toutefois concrétiser par un retour officiel en Grand Prix.
En février 1997, il rachète l'écurie Ligier à Flavio Briatore et la rebaptise Prost Grand Prix. C'est la concrétisation d'un vieux rêve, à plusieurs reprises déjà il avait envisagé de monter sa propre équipe. Un premier projet avait été envisagé courant 1989 mais Prost avait finalement décidé de poursuivre sa carrière de pilote et de s'engager avec Ferrari. De manière plus concrète, il avait été proche de s'investir chez Ligier, encore détenue par Guy Ligier, début 1992. Malgré quelques séances d'essais très médiatisées, les négociations n'avaient pas abouti.
La première saison est prometteuse : Olivier Panis est troisième du championnat avant son grave accident au Grand Prix du Canada qui le prive de la fin de championnat. Avec 21 points, l'écurie finit sixième du classement constructeur. En 1998, l'écurie s'associe avec Peugeot Sport. Les performances ne sont pas bonnes : Prost Grand Prix ne marque qu'un point en 1998 et malgré un podium au Grand Prix d'Europe 1999, de nombreux conflits éclatent entre l'écurie et Peugeot.
En 2000, Alain Prost engage Jean Alesi et Nick Heidfeld mais l'écurie finit la saison sans aucun point et se couvre de ridicule lors du Grand Prix d'Autriche, lorsque Alesi et Heidfeld s'accrochent et abandonnent tous les deux. Peugeot se retire de la Formule 1 et Prost Grand Prix trouve un nouveau motoriste, Ferrari, et un nouveau fournisseur de pneumatiques, Michelin. La saison 2001 tourne au fiasco avec de nombreux changements de pilotes et seulement 4 points au championnat. De plus, le pilote brésilien Luciano Burti est victime d'un grave accident qui met un terme à sa carrière de pilote de F1 lors du Grand Prix de Belgique à Spa-Francorchamps. L'écurie est finalement placée en liquidation judiciaire le Modèle:Date sport, faute de soutiens financiers du fait du manque de résultats.
Trophée Andros et autres activités (2004-2014)
Après un premier essai concluant en 2003, Prost effectue son retour à la compétition en participant au Trophée Andros 2004, compétition de courses sur glace, au volant d'une Toyota Corolla. Dès sa première saison complète, il remporte plusieurs épreuves, et termine deuxième au classement général derrière le spécialiste de la discipline Yvan Muller. Il remporte le classement général de l'épreuve en 2007[15], 2008 et 2012.
En 2005, il prend le volant d'une Dodge Viper GT-R en catégorie Grand Tourisme en championnat de France FFSA GT, associé durant les quatre premières épreuves à Jean-Pierre Jabouille ; il remporte la victoire à Dijon lors de la deuxième course. Au Mans et à Magny-Cours, il pilote avec son fils Nicolas Prost et se classe à chaque fois deuxième des deux premières courses[16].
Il est ambassadeur en Europe du fabricant de pneumatiques Uniroyal entre 2003 et 2006[17].
En 2009, il redevient consultant pour la radio Europe 1 qui diffuse les Grands Prix en direct, commentés par Martial Fernandez, Dominique Bressot et Julien Fébreau[18]. En 2014, Canal + annonce le recrutement du quadruple champion du monde de Formule 1 pour commenter le Grand Prix d'Espagne et le Grand Prix de Monaco pour remplacer Jacques Villeneuve, occupé par son programme aux 500 miles d'Indianapolis et par son engagement en WorldRX[19].
e.dams (depuis 2014)
En 2014, Alain Prost s'associe avec Jean-Paul Driot pour monter l'écurie e.dams engagée en championnat de Formule E FIA. Renault Sport, dont Alain Prost est ambassadeur, est le commanditaire principal de cette écurie[20].
Engagement politique
Soutiens
Alain Prost n'a jamais caché ses sympathies pour Jacques Chirac, qu'il a soutenu lors de plusieurs élections présidentielles, ainsi que pour Nicolas Sarkozy plus récemment[21].
Dès 2008, Alain Prost porte le projet d'un Grand Prix de France aux portes de Paris, avec un circuit temporaire au Parc Disneyland et a affirmé qu'une course en France est « une question d'intérêt national »[22].
Recherche sur l'agrocarburant E85 Flexfuel 2010
Le , Thierry Breton, ministre de l'économie et des finances, a lancé un groupe de travail sur le projet polycarburant, visant à développer une filière française du bioéthanol. Il a confié le pilotage de ce groupe de travail sur les biocarburants à Alain Prost. Le , le groupe de travail « Flexfuel 2010 » a rendu public son rapport, le « rapport Prost », proposant un ensemble de mesures pour développer le superéthanol E85 en France[23].
Génocide arménien
Alain Prost a des origines arméniennes. Il a pris clairement position concernant le génocide arménien :
« Ma grand-mère s'appelait Victoria Karatchian. Elle est morte en 1978, quand j'avais 23 ans. Elle est née en Arménie et a vécu le génocide arménien. C'est elle qui m'a éduqué sur ce pan de l'Histoire. Son père, ses frères et ses sœurs ont été abattus devant elle. On ne peut pas rester insensible à ce genre de discours. C'est elle qui m'a expliqué l'histoire de son peuple, mes racines. Maintenant, le débat sur l'entrée de la Turquie dans l'Union européenne m'agace. Tant que les Turcs ne reconnaissent pas ce génocide, les négociations devraient être bloquées[21]. »
Palmarès et statistiques
Formule 1
- 4 titres de champion du monde (3e ex æquo avec Sebastian Vettel et Lewis Hamilton derrière Michael Schumacher (7) et Juan Manuel Fangio (5))
- 199 Grands Prix disputés
- 51 victoires (soit 25,63 %) (3e derrière Michael Schumacher et Lewis Hamilton)
- 798,5 points marqués (soit 4,01 par course)
- 33 pole positions (soit 16,58 %)
- 106 podiums (soit 53,27 %) (2e derrière Michael Schumacher)
- 41 meilleurs tours (soit 20,60 %)
- 8 hat tricks (soit 4,02 %)
- Débuts en F1 : Grand Prix d'Argentine 1980 (Résultat : 6e)
- Première victoire : Grand Prix de France 1981
- Première pole position : Grand Prix d'Allemagne 1981, sur le Circuit d'Hockenheim
- Dernière course : Grand Prix d'Australie 1993, sur le Circuit urbain d'Adélaïde (Résultat : 2e)
Résultats en championnat du monde de Formule 1
Saison | Écurie | Châssis | Moteur | Pneus | GP disputés | Victoires | Pole positions | Meilleurs tours | Points inscrits | Classement |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1980 | Marlboro Team McLaren | M29 M30 |
Ford V8 | Goodyear | 11 | 0 | 0 | 0 | 5 | 16e |
1981 | Équipe Renault Elf | RE20B RE30 |
Renault V6 turbo | Michelin | 15 | 3 | 2 | 1 | 43 | 5e |
1982 | Équipe Renault Elf | RE30B | Renault V6 turbo | Michelin | 16 | 2 | 5 | 4 | 34 | 4e |
1983 | Équipe Renault Elf | RE30C RE40 |
Renault V6 turbo | Michelin | 15 | 4 | 3 | 3 | 57 | 2e |
1984 | Marlboro McLaren International | MP4/2 | TAG V6 turbo | Michelin | 16 | 7 | 3 | 3 | 71,5 | 2e |
1985 | Marlboro McLaren International | MP4/2B | TAG V6 turbo | Goodyear | 16 | 5 | 2 | 5 | 76 | Champion |
1986 | Marlboro McLaren International | MP4/2C | TAG V6 turbo | Goodyear | 16 | 4 | 1 | 2 | 74 | Champion |
1987 | Marlboro McLaren International | MP4/3 | TAG V6 turbo | Goodyear | 16 | 3 | 0 | 2 | 46 | 4e |
1988 | Honda Marlboro McLaren | MP4/4 | Honda V6 turbo | Goodyear | 16 | 7 | 2 | 7 | 105 | 2e |
1989 | Honda Marlboro McLaren | MP4/5 | Honda V10 | Goodyear | 16 | 4 | 2 | 5 | 81 | Champion |
1990 | Scuderia Ferrari SpA | 641 | Ferrari V12 | Goodyear | 16 | 5 | 0 | 2 | 73 | 2e |
1991 | Scuderia Ferrari SpA | 642 643 |
Ferrari V12 | Goodyear | 14 | 0 | 0 | 1 | 34 | 5e |
1993 | Canon Williams Team | FW15C | Renault V10 | Goodyear | 16 | 7 | 13 | 6 | 99 | Champion |
Victoires en championnat du monde
No | Année | Manche | Grand Prix | Circuit | Écurie | Voiture |
---|---|---|---|---|---|---|
1 | 1981 | 08/15 | France | Dijon-Prenois | Renault | RE30 |
2 | 1981 | 12/15 | Pays-Bas | Zandvoort | Renault | RE30 |
3 | 1981 | 13/15 | Italie | Monza | Renault | RE30 |
4 | 1982 | 01/16 | Afrique du Sud | Kyalami | Renault | RE30B |
5 | 1982 | 02/16 | Brésil | Jacarepagua | Renault | RE30B |
6 | 1983 | 03/15 | France | Le Castellet | Renault | RE40 |
7 | 1983 | 07/15 | Belgique | Spa-Francorchamps | Renault | RE40 |
8 | 1983 | 09/15 | Grande-Bretagne | Silverstone | Renault | RE40 |
9 | 1983 | 11/15 | Autriche | Zeltweg | Renault | RE40 |
10 | 1984 | 01/16 | Brésil | Jacarepagua | McLaren-TAG | MP4/2 |
11 | 1984 | 04/16 | Saint-Marin | Imola | McLaren-TAG | MP4/2 |
12 | 1984 | 06/16 | Monaco | Monaco | McLaren-TAG | MP4/2 |
13 | 1984 | 11/16 | Allemagne | Hockenheim | McLaren-TAG | MP4/2 |
14 | 1984 | 13/16 | Pays-Bas | Zandvoort | McLaren-TAG | MP4/2 |
15 | 1984 | 15/16 | Europe | Nürburgring | McLaren-TAG | MP4/2 |
16 | 1984 | 16/16 | Portugal | Estoril | McLaren-TAG | MP4/2 |
17 | 1985 | 01/16 | Brésil | Jacarepagua | McLaren-TAG | MP4/2B |
18 | 1985 | 04/16 | Monaco | Monaco | McLaren-TAG | MP4/2B |
19 | 1985 | 08/16 | Grande-Bretagne | Silverstone | McLaren-TAG | MP4/2B |
20 | 1985 | 10/16 | Autriche | Zeltweg | McLaren-TAG | MP4/2B |
21 | 1985 | 12/16 | Italie | Monza | McLaren-TAG | MP4/2B |
22 | 1986 | 03/16 | Saint-Marin | Imola | McLaren-TAG | MP4/2C |
23 | 1986 | 04/16 | Monaco | Monaco | McLaren-TAG | MP4/2C |
24 | 1986 | 12/16 | Autriche | Zeltweg | McLaren-TAG | MP4/2C |
25 | 1986 | 16/16 | Australie | Adélaïde | McLaren-TAG | MP4/2C |
26 | 1987 | 01/16 | Brésil | Jacarepagua | McLaren-TAG | MP4/3 |
27 | 1987 | 03/16 | Belgique | Spa-Francorchamps | McLaren-TAG | MP4/3 |
28 | 1987 | 12/16 | Portugal | Estoril | McLaren-TAG | MP4/3 |
29 | 1988 | 01/16 | Brésil | Jacarepagua | McLaren-Honda | MP4/4 |
30 | 1988 | 03/16 | Monaco | Monaco | McLaren-Honda | MP4/4 |
31 | 1988 | 04/16 | Mexique | Mexico | McLaren-Honda | MP4/4 |
32 | 1988 | 07/16 | France | Le Castellet | McLaren-Honda | MP4/4 |
33 | 1988 | 13/16 | Portugal | Estoril | McLaren-Honda | MP4/4 |
34 | 1988 | 14/16 | Espagne | Jerez | McLaren-Honda | MP4/4 |
35 | 1988 | 16/16 | Australie | Adélaïde | McLaren-Honda | MP4/4 |
36 | 1989 | 05/16 | États-Unis | Phoenix | McLaren-Honda | MP4/5 |
37 | 1989 | 07/16 | France | Le Castellet | McLaren-Honda | MP4/5 |
38 | 1989 | 08/16 | Grande-Bretagne | Silverstone | McLaren-Honda | MP4/5 |
39 | 1989 | 12/16 | Italie | Monza | McLaren-Honda | MP4/5 |
40 | 1990 | 02/16 | Brésil | Interlagos | Ferrari | 641 |
41 | 1990 | 06/16 | Mexique | Mexico | Ferrari | 641 |
42 | 1990 | 07/16 | France | Le Castellet | Ferrari | 641 |
43 | 1990 | 08/16 | Grande-Bretagne | Silverstone | Ferrari | 641 |
44 | 1990 | 14/16 | Espagne | Jerez | Ferrari | 641 |
45 | 1993 | 01/16 | Afrique du Sud | Kyalami | Williams-Renault | FW15C |
46 | 1993 | 04/16 | Saint-Marin | Imola | Williams-Renault | FW15C |
47 | 1993 | 05/16 | Espagne | Barcelone | Williams-Renault | FW15C |
48 | 1993 | 07/16 | Canada | Montréal | Williams-Renault | FW15C |
49 | 1993 | 08/16 | France | Magny-Cours | Williams-Renault | FW15C |
50 | 1993 | 09/16 | Grande-Bretagne | Silverstone | Williams-Renault | FW15C |
51 | 1993 | 10/16 | Allemagne | Hockenheim | Williams-Renault | FW15C |
Comparaison avec ses coéquipiers
Au cours de sa carrière en F1, Alain Prost a presque toujours inscrit plus de points que ses coéquipiers au classement, cinq champions du monde inclus. Les seules exceptions furent 1984, quand Prost fut battu par Niki Lauda pour un demi-point, et sa première saison en 1980, quand John Watson le devança d'un seul point (en ayant participé à plus de courses). En 1988, malgré un nombre de points supérieur, Prost s'est incliné au championnat devant Senna puisque cette année-là, seuls les 11 meilleurs résultats étaient retenus.
Saison | Coéquipier | Points de Prost | Points du coéquipier |
---|---|---|---|
1980 | John Watson | 5 | 6 |
1981 | René Arnoux | 43 | 11 |
1982 | René Arnoux | 34 | 28 |
1983 | Eddie Cheever | 57 | 22 |
1984 | Niki Lauda | 71,5 | 72 |
1985 | Niki Lauda | 76 (73) | 14 |
1986 | Keke Rosberg | 74 (72) | 22 |
1987 | Stefan Johansson | 46 | 30 |
1988 | Ayrton Senna | 105 (87) | 94 (90) |
1989 | Ayrton Senna | 81 (76) | 60 |
1990 | Nigel Mansell | 73 (71) | 37 |
1991 | Jean Alesi | 34 | 21 |
1993 | Damon Hill | 99 | 69 |
Palmarès hors-F1
- 1972 : Champion d’Europe juniors de karting
- 1973 : Champion de France et champion d'Europe de karting catégorie Junior
- 1974 : Champion de France de karting
- 1976 : Vainqueur du Volant Elf
- 1977 : Champion de France de Formule Renault
- 1977 : Champion d'Europe de Formule Renault
- 1978 et 1979 : Champion de France de Formule 3
- 1979 : Champion d'Europe de Formule 3
- 2007, 2008 et 2012[24] : Vainqueur du Trophée Andros (38 victoires, derrière Muller 48 et Dayraut 56 (en activité), et devant Tarrès 21[25])
- 2004, 2006, 2009, 2010 et 2011[26] : 2e du Trophée Andros (3e en 2005)
Distinctions
- Champion des champions français du journal L'Équipe en 1985, 1986, 1989 et 1993.
- Autosport International Racing Driver Award en 1985.
- Lauréat du Prix Roland Peugeot de l'Académie des sports du plus bel exploit automobile français de l'année en 1984[27].
- Lauréat du Prix Henri Deutsch de la Meurthe de l'Académie des sports en 1985, récompensant un fait sportif pouvant entraîner un progrès matériel (et scientifique ou moral) pour l’humanité[28].
- Remise de la Légion d'honneur le 21 janvier 1986 par François Mitterrand au palais de l'Élysée.
- Remise du titre d'Officier de l'Ordre de l'Empire Britannique par la reine Elisabeth II.
- Grand Prix de l'Académie des sports en 1989.
- Autosport Gregor Grant Award en 1994.
- Introduit au International Motorsports Hall of Fame en 1999 (seul francophone avec Jacky Ickx).
- Il fait partie de la promotion 2010 des Gloires du sport français.
- Le circuit de karting du Mans porte son nom[29].
Œuvre
- Alain Prost, Vive ma vie, Éditions Stein Ouaki, 1993 (ISBN 978-2-9508-0310-8), 164 pages
Notes et références
- (en) Alain Prost-Biography - 1921 - 1954
- « Alain Marie Pascal Prost », sur http://www.geneall.net (consulté le )
- Jacques Lafitte, Stephen Taylor, Qui est qui en France, J. Lafitte, , p. 1306
- « Alain Prost », sur ProstFan (consulté le )
- « Trophée Andros électrique », sur www.tropheeandros.com (consulté le )
- « Nicolas Prost : "Je vais rouler avec la F1 Lotus-Renault" », sur www.laprovence.com, La Provence, (consulté le )
- « Alain Prost », sur http://www.prost-scriptum.com (consulté le )
- (en) Stewart McBride, « Racing's record-breaker », The New York Times, (lire en ligne, consulté le ).
- « Historique : Saison 1980 », sur https://www.lequipe.fr (consulté le )
- « Video : Remises Légion d'honneur », www.ina.fr, (consulté le )
- F1 – Mexique 1990 : La plus belle victoire d'Alain Prost, www.automoto.fr, 26 octobre 2016.
- Van Kote Gilles, « Prost-Alesi: les retrouvailles », sur http://www.lexpress.fr, (consulté le )
- 3 novembre 1991 : le Grand Prix le plus court de l'histoire de la F1 !, www.automoto.fr, 3 novembre 2016.
- http://www.motorsinside.com/f1/2013/actualite/16250-F1-Les-20-ans-du-dernier-titre-de-Prost.html, MotorsInside.com
- « Victoire de Prost », sur https://www.lequipe.fr/, (consulté le )
- Alain Prost sur RacingSportsCars.
- « Alain Prost, ambassadeur d'Uniroyal », sur http://www.strategies.fr, (consulté le )
- « Alain Prost fait son arrivée sur Europe 1 », sur http://www.europe1.fr, (consulté le )
- http://www.autohebdo.fr/f1/f1/breve-25-25-91525/050514-alain-prost-commentera-sur-canal+
- http://www.autohebdo.fr/monoplace/monoplace/article-28-28-21397/241013-alain-prost-s-associe-%C3%A0-dams-en-formula-e
- « Aujourd'hui, la F1 ne contente personne » - Interview par Paul Miquel, L'Express, 7 mars 2005
- Prost : « Une question d'intérêt national » - Gaëtane Morin, Le Journal du dimanche, 13 octobre 2008
- Actions CNPA, Conseil national des professions de l'automobile, (lire en ligne), p. 47-50
- Prost triple la mise - L'Équipe, 29 janvier 2012
- Trophée Andros. Le Toulousain Dayraut pour la 5e fois le 02 février 2014, La Dépêche du Midi, mis en ligne le 03 février 2014
- Palmarès complet du Trophée Andros (dossier de presse 2014).
- Liste des lauréats du Prix Roland Peugeot depuis 1957 - Académie des Sports
- Liste des lauréats du Prix Henri Deutsch de la Meurthe depuis 1911 - Académie des Sports
- Karting sur le circuit Alain Prost au cœur du circuit des 24 Heures du Mans - Le Mans Driver
Articles connexes
- Prost Grand Prix
- Pilotes de Formule 1 : classement par année
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de meilleurs tours en course
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de podiums
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de victoires en Grand Prix
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de pole positions
- Classement des pilotes de Formule 1 par nombre de hat tricks
Bibliographie
- Lionel Froissart, Alain Prost : sur la piste d'une étoile, Grenoble, Glénat, , 215 p. (ISBN 978-2-723-41584-2, OCLC 33418316)
- (en) Alan Henry, Alain Prost (Biographie), London, Kimberley's, , 643 p. (ISBN 978-0-946-13230-0, OCLC 19737821)
- Pierre Ménard et Jacques Vassal, Alain Prost : la science de la course, St-Sulpice (1025, Chronosports, coll. « Légendes de la Formule 1 » (no 12), , 160 p. (ISBN 978-2-847-07000-2, OCLC 85288065)
- Dossiers Michel Vaillant no 12, Studio Graton, Philippe Graton et Lionel Froissart, Graton éditeur, 2010
Liens externes
- (en) prostfan.com
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