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Les '''élections générales péruviennes''' pour la période [[2000]]-[[2005]] se déroulèrent le [[8 avril]] et le {{date|3|juin|2000}} pour renouveler entièrement le [[Politique du Pérou|pouvoir exécutif]] et le [[Politique du Pérou|pouvoir législatif]].
Les '''élections générales péruviennes''' pour la période [[2000]]-[[2005]] se déroulèrent le [[8 avril]] et le {{date|3|juin|2000}} pour renouveler entièrement le [[politique au Pérou|pouvoir exécutif]] et le [[politique au Pérou|pouvoir législatif]].


À l’issue de ces élections, [[Alberto Fujimori]] fut élu président de la République pour un troisième mandat consécutif.
À l’issue de ces élections, [[Alberto Fujimori]] fut élu président de la République pour un troisième mandat consécutif.
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Alberto Fujimori convoqua les élections générales dans le délai prévu par la Constitution. Malgré les réactions internationales défavorables, il présenta sa candidature. Selon la [[Constitution]] de [[1993]], un [[président de la République]] ne pouvait accomplir que deux mandats consécutifs. Cependant, Fujimori fit valoir qu’il avait été élu la première fois alors que la constitution de [[1979]] était en vigueur et que dans le cadre de la nouvelle constitution, ce ne serait que son deuxième mandat.
Alberto Fujimori convoqua les élections générales dans le délai prévu par la Constitution. Malgré les réactions internationales défavorables, il présenta sa candidature. Selon la [[Constitution]] de [[1993]], un [[président de la République]] ne pouvait accomplir que deux mandats consécutifs. Cependant, Fujimori fit valoir qu’il avait été élu la première fois alors que la constitution de [[1979]] était en vigueur et que dans le cadre de la nouvelle constitution, ce ne serait que son deuxième mandat.


La [[député|congressiste]] [[Lourdes Flores Nano]], chercha avec d’autres parlementaires une issue légale qui pourrait empêcher la réélection de Fujimori. Mais ce dernier contrôlait le Congrès.
La [[député|congressiste]] [[Lourdes Flores]], chercha avec d’autres parlementaires une issue légale qui pourrait empêcher la réélection de Fujimori. Mais ce dernier contrôlait le Congrès.


Une majorité de congressistes de l’opposition projeta un [[référendum]] sur la question de la légitimité de la candidature de Fujimori, mais ce projet échoua.
Une majorité de congressistes de l’opposition projeta un [[référendum]] sur la question de la légitimité de la candidature de Fujimori, mais ce projet échoua.
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*[[Alberto Fujimori]] pour [[Perú 2000]]
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*[[Alejandro Toledo Manrique]] pour [[Pérou possible|Pays possible]] (aujourd’hui [[Pérou possible]])
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*[[Alberto Andrade Carmona]] pour [[Partido Democrático Somos Perú|Somos Perú]]
*[[Alberto Andrade Carmona]] pour [[Partido Democrático Somos Perú|Somos Perú]]
*[[Luis Castañeda Lossio]] pour le [[Partido Solidaridad Nacional]]
*[[Luis Castañeda Lossio]] pour le [[Partido Solidaridad Nacional]]
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*''Abel Salinas'' pour le [[Alliance populaire révolutionnaire américaine|Partido Aprista Peruano]]
*''Abel Salinas'' pour le [[Alliance populaire révolutionnaire américaine|Partido Aprista Peruano]]
*''Ezequiel Ataucusi'' pour le FREPAP
*''Ezequiel Ataucusi'' pour le FREPAP
*''Víctor A. García Belaúnde'' pour [[Acción Popular]]
*''Víctor A. García Belaúnde'' pour [[Action populaire (Pérou)|Action populaire]]
*[[Máximo San Román]] pour [[Unión por el Perú]]
*[[Máximo San Román]] pour [[Union pour le Pérou]]


== Résultats ==
== Résultats ==


=== Premier tour ===
=== Premier tour ===
Les deux candidats les mieux placés furent [[Alberto Fujimori]] et [[Alejandro Toledo Manrique]]. Toledo obtint 40,3 % des voix et Alberto Fujimori 49,8 %. Aucun n’ayant obtenu 50 % plus une voix, un second tour était nécessaire.
Les deux candidats les mieux placés furent [[Alberto Fujimori]] et [[Alejandro Toledo]]. Toledo obtint 40,3 % des voix et Alberto Fujimori 49,8 %. Aucun n’ayant obtenu 50 % plus une voix, un second tour était nécessaire.


=== Deuxième tour ===
=== Deuxième tour ===


Au second tour, [[Alejandro Toledo Manrique|Toledo]] demanda que l’élection soit reportée, invoquant le manque de crédibilité du système électoral. Devant le refus du Jury National des Élections de reporter le deuxième tour, Alejandro Toledo menaça de retirer sa candidature. Cela resta une simple menace car il n’officialisa pas son retrait auprès des autorités compétentes.
Au second tour, [[Alejandro Toledo|Toledo]] demanda que l’élection soit reportée, invoquant le manque de crédibilité du système électoral. Devant le refus du Jury National des Élections de reporter le deuxième tour, Alejandro Toledo menaça de retirer sa candidature. Cela resta une simple menace car il n’officialisa pas son retrait auprès des autorités compétentes.
[[Alberto Fujimori]] obtint 74,3 % des voix mais seulement 51,2 % des suffrages exprimés. Le pourcentage de bulletins de vote nuls avait atteint 30 %. Le Président entama son {{3e|mandat}} le {{date|28 juillet 2000}}.
[[Alberto Fujimori]] obtint 74,3 % des voix mais seulement 51,2 % des suffrages exprimés. Le pourcentage de bulletins de vote nuls avait atteint 30 %. Le Président entama son {{3e|mandat}} le {{date|28 juillet 2000}}.
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L’opposition à Fujimori était cependant majoritaire au Congrès, mais de nombreux congressistes des différents partis changèrent de camp pour aller dans celui du président. Le {{date|16 septembre 2000}}, [[Fernando Olivera Vega]], congressiste de l’opposition, montra une vidéo où l’on voyait Vladimiro Montesinos, bras droit de Fujimori, subornant un congressiste pour qu’il passe du côté du gouvernement.
L’opposition à Fujimori était cependant majoritaire au Congrès, mais de nombreux congressistes des différents partis changèrent de camp pour aller dans celui du président. Le {{date|16 septembre 2000}}, [[Fernando Olivera Vega]], congressiste de l’opposition, montra une vidéo où l’on voyait Vladimiro Montesinos, bras droit de Fujimori, subornant un congressiste pour qu’il passe du côté du gouvernement.


Le gouvernement d’Alberto Fujimori tomba en novembre 2000. L’opposition récupéra la majorité au Congrès, et élit [[Valentín Paniagua Corazao]] à la présidence du corps législatif.
Le gouvernement d’Alberto Fujimori tomba en novembre 2000. L’opposition récupéra la majorité au Congrès, et élit [[Valentín Paniagua]] à la présidence du corps législatif.


Alberto Fujimori décida de démissionner depuis le [[Japon]].
Alberto Fujimori décida de démissionner depuis le [[Japon]].

Version du 26 mars 2018 à 13:02

Élections générales de 2000
Président pour le mandat 2000-2005
120 sièges au Congrès

(1er tour)

(2e tour)
Corps électoral et résultats
Votants au 1er tour 12 066 229
82,8 %
Votants au 2d tour 11 800 310
81 %
Alberto Fujimori – Perú 2000
Colistier :
Francisco Tudela
Ricardo Márquez Flores
Voix au 1er tour 5 528 568
49,87 %
en diminution 14,6
Voix au 2e tour 6 041 685
74,33 %
Députés élus 52 en diminution 15
Alejandro Toledo – Pérou possible
Colistier :
Carlos Ferrero
David Waisman
Voix au 1er tour 4 460 895
40,24 %
en augmentation 36,9
Voix au 2e tour 2 086 215
25,67 %
Députés élus 29 en augmentation 24
Candidat arrivé en tête dans chaque département lors du premier tour.
Carte
Diagramme
  • Somos Perú (9)
  • Frente Independiente Moralizador (9)
  • Solidarité nationale (4)
  • Perú 2000 (52)
  • Président du Pérou
    Sortant Élu
    Alberto Fujimori
    Cambio 90
    Alberto Fujimori
    Perú 2000

    Les élections générales péruviennes pour la période 2000-2005 se déroulèrent le 8 avril et le pour renouveler entièrement le pouvoir exécutif et le pouvoir législatif.

    À l’issue de ces élections, Alberto Fujimori fut élu président de la République pour un troisième mandat consécutif.

    Contexte

    Alberto Fujimori convoqua les élections générales dans le délai prévu par la Constitution. Malgré les réactions internationales défavorables, il présenta sa candidature. Selon la Constitution de 1993, un président de la République ne pouvait accomplir que deux mandats consécutifs. Cependant, Fujimori fit valoir qu’il avait été élu la première fois alors que la constitution de 1979 était en vigueur et que dans le cadre de la nouvelle constitution, ce ne serait que son deuxième mandat.

    La congressiste Lourdes Flores, chercha avec d’autres parlementaires une issue légale qui pourrait empêcher la réélection de Fujimori. Mais ce dernier contrôlait le Congrès.

    Une majorité de congressistes de l’opposition projeta un référendum sur la question de la légitimité de la candidature de Fujimori, mais ce projet échoua.

    Candidatures

    Résultats

    Premier tour

    Les deux candidats les mieux placés furent Alberto Fujimori et Alejandro Toledo. Toledo obtint 40,3 % des voix et Alberto Fujimori 49,8 %. Aucun n’ayant obtenu 50 % plus une voix, un second tour était nécessaire.

    Deuxième tour

    Au second tour, Toledo demanda que l’élection soit reportée, invoquant le manque de crédibilité du système électoral. Devant le refus du Jury National des Élections de reporter le deuxième tour, Alejandro Toledo menaça de retirer sa candidature. Cela resta une simple menace car il n’officialisa pas son retrait auprès des autorités compétentes.

    Alberto Fujimori obtint 74,3 % des voix mais seulement 51,2 % des suffrages exprimés. Le pourcentage de bulletins de vote nuls avait atteint 30 %. Le Président entama son 3e mandat le .

    Dénouement

    L’opposition à Fujimori était cependant majoritaire au Congrès, mais de nombreux congressistes des différents partis changèrent de camp pour aller dans celui du président. Le , Fernando Olivera Vega, congressiste de l’opposition, montra une vidéo où l’on voyait Vladimiro Montesinos, bras droit de Fujimori, subornant un congressiste pour qu’il passe du côté du gouvernement.

    Le gouvernement d’Alberto Fujimori tomba en novembre 2000. L’opposition récupéra la majorité au Congrès, et élit Valentín Paniagua à la présidence du corps législatif.

    Alberto Fujimori décida de démissionner depuis le Japon.

    Valentín Paniagua, en tant que Président du Congrès, devint Président de la République à titre transitoire le temps de convoquer de nouvelles élections générales.

    Liens externes