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Premadasa rencontre moins de succès en ce qui concerne la [[Guerre civile du Sri Lanka|guerre civile]]. Quand il prend ses fonctions, il doit faire face à une rébellion de la ligne dure cinghalaise nationaliste et marxiste [[Janatha Vimukthi Peramuna]] (JVP) au sud. Les forces de sécurité répriment brutalement la révolte et tuent plusieurs de ses dirigeants.
Premadasa rencontre moins de succès en ce qui concerne la [[Guerre civile du Sri Lanka|guerre civile]]. Quand il prend ses fonctions, il doit faire face à une rébellion de la ligne dure cinghalaise nationaliste et marxiste [[Janatha Vimukthi Peramuna]] (JVP) au sud. Les forces de sécurité répriment brutalement la révolte et tuent plusieurs de ses dirigeants.


Dans le nord, les [[Tigres de libération de l'Îlam tamoul]] sont confrontés à la force indienne du maintien de la paix. La présence indienne sur l'île est impopulaire, et Premadasa demande à l'Inde de la quitter. D'après le rapport publié par la Commission présidentielle srilankaise pour enquêter sur l'assassinat en 1992 de l'un des plus hauts responsables de l'armée sri-lankaise, le Lt Gen {{Lien|fr=Denzil Kobbekaduwa|lang=en|trad=Denzil Kobbekaduwa|texte=Denzil Kobbekaduwa}}<ref> http://www.expressindia.com/news/ie/daily/19980418/10850534.html</ref>, il autorise la fourniture clandestine d'armes aux [[Tigres de libération de l'Îlam tamoul]], afin de contraindre la force indienne du maintien de la paix à quitter l'île. En fin de compte, les LTTE ont massacré 774 policiers en utilisant ces mêmes armes fournies au LTTE (les policiers ont demandé à se rendre aux LTTE à Batticaloa, à la demande de Premadasa)<ref name="Untold Story1">{{lien web | url= http://www.atimes.com/atimes/South_Asia/DI21Df01.html | titre=Sri Lanka: The Untold Story, Chapter 58: Premadasa indicted | éditeur=Asia Times Online | année=2002| consulté le=2011-06-09}}</ref>{{,}}<ref name="unhcr">{{lien web | url= http://www.unhcr.org/refworld/category,,IRBC,QUERYRESPONSE,LKA,3ae6aab330,0.html| titre=Sri Lanka: Information on whether the police are still seeking the assassins of Lalith Athulathmudali| éditeur=[[Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés]]| année=1998| consulté le=2011-06-09}}</ref>.
Dans le nord, les [[Tigres de libération de l'Îlam tamoul]] sont confrontés à la force indienne du maintien de la paix. La présence indienne sur l'île est impopulaire, et Premadasa demande à l'Inde de la quitter. D'après le rapport publié par la Commission présidentielle srilankaise pour enquêter sur l'assassinat en 1992 de l'un des plus hauts responsables de l'armée sri-lankaise, le Lt Gen {{Lien|fr=Denzil Kobbekaduwa|lang=en|trad=Denzil Kobbekaduwa|texte=Denzil Kobbekaduwa}}<ref> http://www.expressindia.com/news/ie/daily/19980418/10850534.html</ref>, il autorise la fourniture clandestine d'armes aux [[Tigres de libération de l'Îlam tamoul]], afin de contraindre la force indienne du maintien de la paix à quitter l'île. En fin de compte, les LTTE ont massacré 774 policiers en utilisant ces mêmes armes fournies au LTTE (les policiers ont demandé à se rendre aux LTTE à Batticaloa, à la demande de Premadasa)<ref name="Untold Story1">{{lien web | url= http://www.atimes.com/atimes/South_Asia/DI21Df01.html | titre=Sri Lanka: The Untold Story, Chapter 58: Premadasa indicted | éditeur=Asia Times Online | année=2002| consulté le=2011-06-09}}</ref>{{,}}<ref name="unhcr">{{lien web| url=http://www.unhcr.org/refworld/category,,IRBC,QUERYRESPONSE,LKA,3ae6aab330,0.html| titre=Sri Lanka: Information on whether the police are still seeking the assassins of Lalith Athulathmudali| éditeur=[[Haut Commissariat des Nations unies pour les réfugiés]]| année=1998| consulté le=2011-06-09| archiveurl=https://web.archive.org/web/20121018174435/http://www.unhcr.org/refworld/category%2C%2CIRBC%2CQUERYRESPONSE%2CLKA%2C3ae6aab330%2C0.html| archivedate=18 octobre 2012| brisé le=}}</ref>.


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Durant sa présidence, il expulse de l'UNP ses deux principaux rivaux {{Lien|langue=en|trad=Lalith Athulathmudali|fr=Lalith Athulathmudali|texte=Lalith Athulathmudali}} et [[Gamini Dissanayake]]. Ces derniers s'allient ensuite pour former le DUNF.

Version du 16 avril 2018 à 01:50

Ranasinghe Premadasa
(si) රණසිංහ ප්‍රේමදාස
Illustration.
Fonctions
Président de la République démocratique socialiste du Sri Lanka

(4 ans, 3 mois et 29 jours)
Premier ministre Lui-même
Dingiri Banda Wijetunga
Prédécesseur Junius Richard Jayewardene
Successeur Dingiri Banda Wijetunga
Premier ministre du Sri Lanka

(11 ans et 25 jours)
Président Junius Richard Jayewardene
Lui-même
Prédécesseur Junius Richard Jayewardene
Successeur Dingiri Banda Wijetunga
Biographie
Nom de naissance Sri Lankabhimanya Ranasinghe Premadasa
Date de naissance
Lieu de naissance Colombo (Ceylan)
Date de décès (à 68 ans)
Lieu de décès Colombo (Sri Lanka)
Nationalité sri-lankaise
Parti politique United National Party
Conjoint Hema Premadasa
Religion bouddhisme

Ranasinghe Premadasa
Premiers ministres du Sri Lanka
Présidents de la République démocratique socialiste du Sri Lanka

Ranasinghe Premadasa (singhalais : රණසිංහ ප්‍රේමදාස tamoul : ரணசிங்க்ஹி பிரேமதாசா) ( - ) est un homme d'État. Il fut le 3e président de la République démocratique socialiste du Sri Lanka du au . Il est assassiné à Colombo dans un attentat-suicide, perpétré par les Tigres de libération de l'Îlam tamoul[1],[2].

Jeunesse

Ranasinghe Premadasa est issu d'une famille modeste et a étudié les langues orientales au St Joseph's College à Colombo. Incité en ce sens par son père, Richard Ranasingha. À l'origine, il souhaite devenir journaliste, et traduire une autobiographie de Jawaharlal Nehru en cingalais.

Premadasa épouse Hema Wickrematunge et a trois enfants de cette union. Sajith Premadasa, son fils, est député du district d'Hambantota.

Carrière politique

Premadasa entre en politique au Parti travailliste, alors dirigé par A. E. Goonesinha. Réalisant que le Parti travailliste n'a pas, dans les années 1950, un avenir très prometteur, il rejoint le Parti national uni, et devint le premier homme politique non-Govigama à atteindre l'élite politique après l'indépendance du pays.

Durant son mandat comme ministre de la télédiffusion sous le gouvernement de Dudley Senanayake, Premadasa fait de Radio Ceylan, plus ancienne station de radio en Asie du Sud, une société publique, la Société de radiodiffusion de Ceylan le .

Une partie de son programme politique concerne la lutte contre la pauvreté. Sur le plan économique, son projet d'industrie du textile favorise l'augmentation des recettes fiscales et la création d'emplois dans les villages.

Il occupe le poste de Premier ministre sous la présidence de Junius Richard Jayewardene du au .

Présidence

Premadasa rencontre moins de succès en ce qui concerne la guerre civile. Quand il prend ses fonctions, il doit faire face à une rébellion de la ligne dure cinghalaise nationaliste et marxiste Janatha Vimukthi Peramuna (JVP) au sud. Les forces de sécurité répriment brutalement la révolte et tuent plusieurs de ses dirigeants.

Dans le nord, les Tigres de libération de l'Îlam tamoul sont confrontés à la force indienne du maintien de la paix. La présence indienne sur l'île est impopulaire, et Premadasa demande à l'Inde de la quitter. D'après le rapport publié par la Commission présidentielle srilankaise pour enquêter sur l'assassinat en 1992 de l'un des plus hauts responsables de l'armée sri-lankaise, le Lt Gen Denzil Kobbekaduwa (en)[3], il autorise la fourniture clandestine d'armes aux Tigres de libération de l'Îlam tamoul, afin de contraindre la force indienne du maintien de la paix à quitter l'île. En fin de compte, les LTTE ont massacré 774 policiers en utilisant ces mêmes armes fournies au LTTE (les policiers ont demandé à se rendre aux LTTE à Batticaloa, à la demande de Premadasa)[4],[5].

Durant sa présidence, il expulse de l'UNP ses deux principaux rivaux Lalith Athulathmudali et Gamini Dissanayake. Ces derniers s'allient ensuite pour former le DUNF.

Après son assassinat, une commission présidentielle désignée par Chandrika Kumaratunga[4],[5] découvre qu'il a été impliqué dans l'assassinat de Lalith Athulathmudali.

Décès

Ranasinghe Premadasa est tué lors d'un attentat-suicide le [2].

Notes et références