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« Georges Denancé » : différence entre les versions

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== Biographie ==
== Biographie ==
Il se marie en février 1917 avec Antonia Castanier à Soller (Espagne). Le couple s'installe à Tarbes où nait un fils, Georges, le 12 mai 1918. De la classe 1911, il effectuera sept ans de service armé jusqu'en 1918. Après la guerre la famille migre vers la Meuse mais Antonia décède en juillet 1920 à Nancy. Resté avec son fils Georges Denancé épouse Marie en deuxième noce à Gendrecourt-le-Château. De cette union naissent deux fils, Jean (1922) et Bernard (1925). La famille vient habiter à [[Aulnay-sous-Bois]] avant de venir résider au 96, rue de Bourgogne à [[Sevran]]. Tourneur à l'usine "Ideal standard" d'Aulnay-sous-Bois, il y est délégué du syndicat CGT des Métaux. En 1936 il devient militant communiste et en 1939 il est élu conseiller municipal de Sevran. Dès le début de la guerre il s'engage dans la Résistance comme ses fils Jean et Bernard. Mais le 11 novembre 1941 la police française l'arrête au croisement de la rue de Bourgogne (aujourd'hui rue Georges Denancé) et de la rue de Verdun (quartier des Trèfles). Interné au camp de Compiègne, il est déporté à [[Auschwitz]] où il est immatriculé le 8 juillet 1942. Il décède le 19 septembre 1942, victime du typhus.
Il se marie en février 1917 avec Antonia Castanier à Soller (Espagne). Le couple s'installe à Tarbes où nait un fils, Georges, le 12 mai 1918. De la classe 1911, il effectuera sept ans de service armé jusqu'en 1918. Après la guerre la famille migre vers la Meuse mais Antonia décède en juillet 1920 à Nancy. Resté avec son fils Georges Denancé épouse Marie en seconde noce à Gendrecourt-le-Château. De cette union naissent deux fils, Jean (1922) et Bernard (1925). La famille vient habiter à [[Aulnay-sous-Bois]] avant de venir résider au 96, rue de Bourgogne à [[Sevran]]. Tourneur à l'usine Ideal standard à d'Aulnay-sous-Bois, il est délégué syndicat CGT des Métaux. En 1936 il devient militant communiste et en 1939 il est élu conseiller municipal de Sevran. Dès le début de la guerre il s'engage dans la résistance comme ses fils Jean et Bernard. Mais le 11 novembre 1941 la police française l'arrête au croisement de la rue de Bourgogne (aujourd'hui rue Georges Denancé) et de la rue de Verdun (quartier des trèfles). Interné au camp de Compiègne, il est déporté à [[Auschwitz]] où il est immatriculé le 8 juillet 1942. Il décède le 19 septembre 1942, victime du typhus.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 26 mai 2018 à 11:35


Georges Denancé, né le 24 septembre 1891 à Laval (Mayenne) est un résistant de la Seconde Guerre mondiale[1],[2], mort en déportation en 1942.

Biographie

Il se marie en février 1917 avec Antonia Castanier à Soller (Espagne). Le couple s'installe à Tarbes où nait un fils, Georges, le 12 mai 1918. De la classe 1911, il effectuera sept ans de service armé jusqu'en 1918. Après la guerre la famille migre vers la Meuse mais Antonia décède en juillet 1920 à Nancy. Resté avec son fils Georges Denancé épouse Marie en seconde noce à Gendrecourt-le-Château. De cette union naissent deux fils, Jean (1922) et Bernard (1925). La famille vient habiter à Aulnay-sous-Bois avant de venir résider au 96, rue de Bourgogne à Sevran. Tourneur à l'usine Ideal standard à d'Aulnay-sous-Bois, il est délégué syndicat CGT des Métaux. En 1936 il devient militant communiste et en 1939 il est élu conseiller municipal de Sevran. Dès le début de la guerre il s'engage dans la résistance comme ses fils Jean et Bernard. Mais le 11 novembre 1941 la police française l'arrête au croisement de la rue de Bourgogne (aujourd'hui rue Georges Denancé) et de la rue de Verdun (quartier des trèfles). Interné au camp de Compiègne, il est déporté à Auschwitz où il est immatriculé le 8 juillet 1942. Il décède le 19 septembre 1942, victime du typhus.

Notes et références

  1. Monique Houssin, Résistantes et résistants en Seine-Saint-Denis, (ISBN 2-7082-3730-6), p198 et 199
  2. « Georges Denancé », sur www.memoirevive.org (consulté le )