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== Liens externes ==
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Version du 30 juin 2018 à 17:53

Henri Namphy
Illustration.
Fonctions
Président du gouvernement militaire de la République d'Haïti
(chef de l'État)

(2 mois et 28 jours)
Prédécesseur Leslie Manigat (président de la République)
Successeur Prosper Avril
Président du Conseil national de gouvernement de la République d'Haïti
(chef de l'État)

(2 ans)
Prédécesseur Jean-Claude Duvalier
Successeur Leslie Manigat (président de la République)
Commandant en chef des Forces armées d'Haïti
[N 1]
(4 ans, 2 mois et 25 jours)
Prédécesseur Roger Saint-Albin
Successeur Morton Gousse (intérim)
Carl-Michel Nicolas
Biographie
Date de naissance
Lieu de naissance Cap-Haïtien (Haïti)
Date de décès (à 85 ans)
Lieu de décès (République dominicaine)
Conjoint Gisèle Célestin
Profession Militaire

Henri Namphy
Chefs d'État haïtiens

Henri Namphy, né le à Cap-Haïtien et mort le en République dominicaine[1], est un général et un chef d'État haïtien.

Surnommé « Ti-blan » ou le « chouchou du peuple », il a été président du Conseil national de gouvernement du au sous deux régimes différents que l'on a appelé « le duvaliérisme sans Duvalier ». Le régime républicain que dirige Namphy a vu le jour avec la chute de la dictature des Duvalier en 1986. La nouvelle république mise en place est alors dirigé par des militaires. Durant sa présidence, Namphy instaure le Conseil national de gouvernement qu'il préside avec d'autres généraux. Il fut également le commandant en chef des armées haïtiennes de 1987 à 1988. Il est renversé en septembre 1988 par un groupe militaire commandé par le général Prosper Avril.

Biographie

Carrière militaire

Après son passage à l'Académie militaire, Henri Namphy gravit rapidement les échelons. Il occupa entre autres, les postes de vice-commandant de la garde du Palais national et commandant dans deux départements. En 1981, il devient général de brigade et à ce titre, il est écouté de tous. Il ne cache pas son inimitié avec le président à vie d'Haïti Jean-Claude Duvalier (au pouvoir depuis la mort de son père en 1971). En 1983, son influence sur l'armée haïtienne fait part aux généraux partisans du régime duvaliérisme. La fin de la dictature est proche.

Présidence

En 1986, une révolution et un coup d'état militaire renverse Jean-Claude Duvalier qui quitte le pays. Après le départ de celui-ci, fut institué un Conseil national de gouvernement qui dura du au . Cette junte civilo-militaire était présidé du général Namphy et composé des membres suivants :

Durant sa première présidence, Namphy rétablit quelques liberté et modernise l'armée. Homme écouté et populaire, il met fin à toutes les réformes établies sous les Duvalier. Le fut installé un nouveau Conseil national de gouvernement qui dura jusqu'au , il est toujours présidé du général Napmhy et composé d'autres militaires  :

  • Williams Régala
  • Jacques A. François

Cette deuxième version du CNG vit le jour à la suite de la démission de Gérard Gourgue le et du départ des colonels Prosper Avril et Max Vallès, et de Alix Cinéas. Le 7 février 1988, Namphy fut remplacé par Leslie Manigat élu président de la nouvelle république.

Retour au pouvoir

Lorsque le président Manigat le mit aux arrêts pour insubordination quelques mois après son accession au pouvoir, le général Namphy se servit de son influence et de sa popularité pour reprendre le pouvoir le 20 juin 1988. Il resta au pouvoir du 20 juin au 17 septembre 1988, lorsqu'il fut à son tour victime d'un coup d'État organisé par le général Prosper Avril.

Après la présidence

Après 1988, Namphy n'exerce plus aucune fonction et profite de sa retraite de général et réside à Port-au-Prince avec son épouse Gisèle Célestin. Il meurt le 26 juin 2018 en République dominicaine[1] et reste un exemple pour les militaires haïtiens.

Notes et références

Notes

  1. Chef d'état-major de l'Armée du au .

Références

  1. a et b « L'ancien président haïtien, Henri Namphy, est mort », sur loophaiti.com, (consulté le ).

Liens externes