« Effet Purkinje » : différence entre les versions
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[[File:Red geranium photoic mesopic scotopic.jpg|thumb|Simulation de l'apparence d'une fleur de géranium en vision diurne (domaine [[Vision photopique|photopique]]), en vision crépusculaire (domaine [[Vision mésopique|mésopique]]) et en vision nocturne (domaine [[Vision scotopique|scotopique]])]] |
[[File:Red geranium photoic mesopic scotopic.jpg|thumb|Simulation de l'apparence d'une fleur de géranium en vision diurne (domaine [[Vision photopique|photopique]]), en vision crépusculaire (domaine [[Vision mésopique|mésopique]]) et en vision nocturne (domaine [[Vision scotopique|scotopique]])]] |
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L''''effet Purkinje''' (du nom de son découvreur : [[Jan Evangelista Purkinje]]) désigne le fait que, chez l'[[être humain]], la [[vision humaine|vision des couleurs]] dépend de la [[luminosité]] : à forte [[luminosité]], ce sont les couleurs [[rouge]]s que l'[[œil]] distingue le mieux mais lorsque l'illumination diminue, ce sont les couleurs plus [[bleu]]es qui sont le mieux perçues. |
L''''effet Purkinje''' (du nom de son découvreur : [[Jan Evangelista Purkinje]]) désigne le fait que, chez l'[[être humain]], la [[vision humaine|vision des couleurs]] dépend de la [[luminosité]] : à forte [[luminosité]], ce sont les couleurs [[rouge]]s que l'[[œil]] distingue le mieux mais lorsque l'illumination diminue, ce sont les couleurs plus [[bleu]]es qui sont le mieux perçues<ref>{{google livre|j3tkWyUm4SUC|titre=Histoire du développement de la biologie, Volume 2|page=PA137}}, H. C. D. de Wit (1992)</ref>. |
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Plus précisément, le pic de sensibilité maximale en [[vision photopique]] se situe vers 555 [[nanomètre|nm]] (vert-jaune), mais il se déplace vers les courtes [[longueur d'onde|longueurs d'onde]] du [[Spectre électromagnétique|spectre]] à mesure que l'on s'approche de la [[vision scotopique]] jusqu'à environ 507 nm (vert-bleu). |
Plus précisément, le pic de sensibilité maximale en [[vision photopique]] se situe vers 555 [[nanomètre|nm]] (vert-jaune), mais il se déplace vers les courtes [[longueur d'onde|longueurs d'onde]] du [[Spectre électromagnétique|spectre]] à mesure que l'on s'approche de la [[vision scotopique]] jusqu'à environ 507 nm (vert-bleu)<ref>{{google livre|SMzYBAAAQBAJ|titre=Mechanisms of Colour Discrimination|page=PA273}}, Yong Zhou (1958)</ref>. |
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Ainsi, en plein [[soleil]], les [[fleur]]s de [[Pélargonium|géranium]] paraissent d'un [[rouge]] vif sur le [[feuillage]] [[vert]] plus sombre mais, au [[crépuscule]], le contraste de la scène semble inversé : c'est le feuillage qui apparaît plus clair que les fleurs. |
Ainsi, en plein [[soleil]], les [[fleur]]s de [[Pélargonium|géranium]] paraissent d'un [[rouge]] vif sur le [[feuillage]] [[vert]] plus sombre mais, au [[crépuscule]], le contraste de la scène semble inversé : c'est le feuillage qui apparaît plus clair que les fleurs. |
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Version du 13 juillet 2018 à 17:33
L'effet Purkinje (du nom de son découvreur : Jan Evangelista Purkinje) désigne le fait que, chez l'être humain, la vision des couleurs dépend de la luminosité : à forte luminosité, ce sont les couleurs rouges que l'œil distingue le mieux mais lorsque l'illumination diminue, ce sont les couleurs plus bleues qui sont le mieux perçues[1].
Plus précisément, le pic de sensibilité maximale en vision photopique se situe vers 555 nm (vert-jaune), mais il se déplace vers les courtes longueurs d'onde du spectre à mesure que l'on s'approche de la vision scotopique jusqu'à environ 507 nm (vert-bleu)[2].
Ainsi, en plein soleil, les fleurs de géranium paraissent d'un rouge vif sur le feuillage vert plus sombre mais, au crépuscule, le contraste de la scène semble inversé : c'est le feuillage qui apparaît plus clair que les fleurs.
En astronomie d'observation, l'effet Purkinje peut fausser l'estimation de la luminosité d'une étoile variable si on prend comme référence la luminosité d'étoiles de couleur différente, surtout si l'une d'entre elles est rouge.
Articles connexes
Notes et références
- Histoire du développement de la biologie, Volume 2 sur Google Livres, H. C. D. de Wit (1992)
- Mechanisms of Colour Discrimination sur Google Livres, Yong Zhou (1958)
