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- Saint Claude, évêque, patron des tailleurs de pierre. |
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Château de Rochebonne (Theizé - Sud Beaujolais - Rhône).jpg|<center>Château de Rochebonne.</center> |
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* La vieille église : sa [[nef]] [[Style roman|romane]], date des {{s2-|XII |
* La vieille église : sa [[nef]] [[Style roman|romane]], date des {{s2-|XII|XIII}} (restes d'arcatures romanes et présence d'un [[armarium]] dans le mur nord). Agrandie au {{s-|XVI}} en [[style gothique]] flamboyant, par la création d'un superbe chœur à [[Clé de voûte (architecture)|clé de voûte]] pendante (daté de 1536) et l'adjonction de quatre chapelles latérales (côté Sud). Elle est réaménagée en 1608 avec la construction d'un [[narthex]] et probablement à la même époque, d'un escalier à vis communiquant avec le château de Rochebonne. |
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* Chapelle Saint-Hippolyte : réédifiée en 1602 par Claude Meyssonnier, curé de Theizé. |
* Chapelle Saint-Hippolyte : réédifiée en 1602 par Claude Meyssonnier, curé de Theizé. |
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* La Croix des Enfants, édifiée en 1567, située place de l'Église. |
* La Croix des Enfants, édifiée en 1567, située place de l'Église. |
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* Nombreux [[Lavoir (bassin public)|lavoir]]s, puits et croix dispersés sur le territoire communal. |
* Nombreux [[Lavoir (bassin public)|lavoir]]s, puits et croix dispersés sur le territoire communal. |
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* Cabanes de pierres sèches : Au début des années 1980, la commune comptait encore 25 cabanes en pierre sèche, réparties aux environs de Beauvallon, du Bansillon et du Ruissel. Leur dénomination locale est celle de ''cabane'' (on disait « la cabane des Autrichiens », « la cabane du Blanc », etc.) mais, avec l'influence du tourisme et des médias, elles sont parfois baptisées ''cadoles'' ou ''cabornes''. Construites en pierres rougeâtres tirées des strates superficielles du socle calcaire bajocien, elles sont le résultat de l'aménagement et l'amélioration des parcelles de vigne et de l'habitat temporaire dans la première moitié du {{s-|XIX |
* Cabanes de pierres sèches : Au début des années 1980, la commune comptait encore 25 cabanes en pierre sèche, réparties aux environs de Beauvallon, du Bansillon et du Ruissel. Leur dénomination locale est celle de ''cabane'' (on disait « la cabane des Autrichiens », « la cabane du Blanc », etc.) mais, avec l'influence du tourisme et des médias, elles sont parfois baptisées ''cadoles'' ou ''cabornes''. Construites en pierres rougeâtres tirées des strates superficielles du socle calcaire bajocien, elles sont le résultat de l'aménagement et l'amélioration des parcelles de vigne et de l'habitat temporaire dans la première moitié du {{s-|XIX}}. Si certaines cabanes ont servi simplement d'abris contre la pluie ou de resserres à outils, d'autres, dotées d'éléments de confort (cheminée, placard mural, fenêtre, etc.), ont pu servir d'habitation temporaire à des « forains », gens venant d'une commune voisine mais ayant une vigne à Theizé<ref>René Corgier, Constructions en pierre sèche en Beaujolais. Les cabanes de Theizé, in ''L'architecture vernaculaire'', t. 7, 1983, {{p.|20-31}}.</ref>{{,}}<ref>Madeleine Cahen, Les cabanes en pierres sèches de Theizé-en-Beaujolais (Rhône) |
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in ''L'Architecture vernaculaire'', t. 5, 1981, {{p.|66-70}}.</ref>. Deux édifices, les cabanes Voyle et Berillon, sont inscrites à l'[[inventaire supplémentaire des monuments historiques]] depuis le 23 septembre 1994. |
in ''L'Architecture vernaculaire'', t. 5, 1981, {{p.|66-70}}.</ref>. Deux édifices, les cabanes Voyle et Berillon, sont inscrites à l'[[inventaire supplémentaire des monuments historiques]] depuis le 23 septembre 1994. |
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== Personnalités liées à la commune == |
== Personnalités liées à la commune == |
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* [[Jean-Baptiste Marduel]] (1699-1787), prêtre du diocèse de Lyon, curé de la paroisse Saint-Roch à Paris |
* [[Jean-Baptiste Marduel]] (1699-1787), prêtre du diocèse de Lyon, curé de la paroisse Saint-Roch à Paris de 1749 à sa mort. |
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* [[Manon Roland]] ([[1754]]-[[1793]]), de son nom complet Manon Roland de la Platière, égérie des Girondins, grand symbole de la [[Révolution française]], morte guillotinée possédait le ''Clos de la Platière'' sur le territoire de la commune. |
* [[Manon Roland]] ([[1754]]-[[1793]]), de son nom complet Manon Roland de la Platière, égérie des Girondins, grand symbole de la [[Révolution française]], morte guillotinée possédait le ''Clos de la Platière'' sur le territoire de la commune. |
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* [[Charles Lapicque]] ([[1898]]-[[1988]]), peintre célèbre y est né. |
* [[Charles Lapicque]] ([[1898]]-[[1988]]), peintre célèbre, y est né. |
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== Voir aussi == |
== Voir aussi == |
Version du 19 juillet 2018 à 20:20
Theizé | |
Entrée du village. | |
Blason |
|
Administration | |
---|---|
Pays | France |
Région | Auvergne-Rhône-Alpes |
Département | Rhône |
Arrondissement | Villefranche-sur-Saône |
Intercommunalité | Communauté de communes Beaujolais-Pierres Dorées |
Maire Mandat |
Christian Vivier-Merle 2014-2020 |
Code postal | 69620 |
Code commune | 69246 |
Démographie | |
Population municipale |
1 309 hab. (2021 ) |
Densité | 110 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 45° 56′ 26″ nord, 4° 37′ 02″ est |
Altitude | Min. 237 m Max. 603 m |
Superficie | 11,89 km2 |
Élections | |
Départementales | Le Bois-d'Oingt |
Localisation | |
Liens | |
Site web | theize-en-beaujolais.com |
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Theizé, parfois nommée Theizé-en-Beaujolais, est une commune française, située dans le département du Rhône en région Auvergne-Rhône-Alpes.
Géographie
La commune se situe au sud-ouest de Villefranche-sur-Saône et à l'ouest de l'autoroute A 6 (autoroute du soleil). La départementale 338 passe en limite est de la commune et permet de rejoindre Villefranche. La D 96 passe dans le village, la D 19E y aboutit.
L'occupation du sol est majoritairement viticole.
La topographie varie de 237 à 603 mètres. Le village est implanté sur un coteau, autour de 450 mètres d'altitude. Il surplombe la vallée du Merloux, ruisseau qui se jette dans le Morgon, affluent de la Saône. La vallée forme un lacet en U tout autour du village. Le ruisseau prend sa source au lieudit le Marquison, en limite nord-ouest, descend vers le sud-est jusqu'au Beauvallon, continue vers l'est puis change à nouveau de direction vers le nord-est en longeant les coteaux boisés des Bois Bourland et Bois Brûlé[1].
Sur la place se trouve une colonne appelée « le Croix des Enfants de Theizé » ou « Croix des Tailleurs de Pierre » qui fut érigée le 1er août 1567 On retrouve les emblèmes des tailleurs de pierre sur le fût : le marteau taillant, le niveau, le compas et le ciseau ainsi que l’inscription : « MOT FAICT FAIRE LES ENFANTS DE THEYSE LE Per 1567 »
Dans les niches ont été placés en 1996 :
- la Vierge
- Saint Antoine – ermite – patron de la paroisse, et son cochon
- Saint Roch avec son roquet, fidèle compagnon qui le soulageait en léchant la plaie de sa jambe
- Saint Claude, évêque, patron des tailleurs de pierre.
Communes limitrophes
Ville-sur-Jarnioux | Jarnioux, Pouilly-le-Monial | Liergues | ||
Oingt | N | Pommiers Anse Lachassagne | ||
O Theizé E | ||||
S | ||||
Moiré | Frontenas | Alix |
Histoire
- Première mention de Theizé au XIe siècle : le village vit dans l'ombre de son puissant voisin, Oingt, dont les seigneurs dominent la région.
- En 1217 puis en 1221, Guichard III d'Oingt, dépensier, demande de l'argent à son seigneur-suzerain, le comte-archevêque de Lyon, Renaud de Forez. En échange, celui-ci lui demande de céder ses droits et usages sur la paroisse de Theizé à l'abbaye de Savigny : Theizé entre dans l'orbite de Lyon (et de Savigny) jusqu'à la Révolution.
Les Muscadins de Theizé[2]
Un épisode de l'histoire lyonnaise a pour cadre la commune de Theizé et plus généralement les Bois d'Alix tout proches. Il a durablement marqué la mémoire collective dans la commune voire dans tout le sud du Beaujolais. Il s'agit de la retraite que firent en octobre 1793, les troupes royalistes du général Précy alors que la ville allait être investie par les forces de la Convention.
L'objectif de ces soldats et des civils qui les accompagnaient (entre 1 500 et 3 000 personnes selon les sources crédibles) était de passer la Saône au niveau de Trévoux, puis de gagner la Suisse. Le 9 octobre vers 9 h du matin, ils empruntèrent la porte de Vaise. Serrés par la troupe de ligne, harcelés par les habitants des campagnes traversées, ces soldats appelés aussi « Muscadins », gagnèrent la commune de Morancé, après douze heures de marche et de combat.
Cette colonne forte de 250 à 500 hommes et toujours commandée par Précy, se dirigea ensuite vers les bois d'Alix, où les royalistes purent prendre une heure ou deux de repos dans le froid et l'humidité. Il apparaît que la débandade qui avait commencé dès la plaine des Chères, s'est alors amplifiée, beaucoup préférant rechercher le salut individuellement ou par petits groupes. Cependant, un habitant de Theizé, le boulanger Antoine Danguin, Commissaire du canton du Bois d'Oingt, s'employait à faire cerner les bois d'Alix en disposant alentour des piquets de gardes nationaux des communes de Frontenas et de Theizé. Au sortir des bois d'Alix, aux confins des communes d'Alix, Frontenas et Theizé, le général Précy, confronté à un de ces piquets, prit pour guides les quatre hommes qui le constituaient. Lui et ses compagnons allait alors errer pendant plus de 24 heures, principalement sur le territoire actuel de la commune de Theizé.
Le onze au matin le reste des troupes lyonnaises se rassemble à Oingt pour filer vers Saint Romain de Popey, terme tragique de son périple. Les derniers muscadins (80 à 100) sont en effet exécutés ou capturés par les hussards soutenus par une foule de gardes nationaux venus de tout le département. Le général Précy, quant à lui, parvient à s'enfuir et à trouver refuge à Sainte-Agathe-en-Donzy. S'il est avéré que les fugitifs lyonnais ont eu affaire tout au long de leur trajet aux attaques des habitants des campagnes alertés par les autorités conventionnelles, il est également établi que cette traque a pris une certaine ampleur dans les bois d'Alix, à proximité de Theizé.
- Au XIXe siècle, l'activité économique de la commune tourne autour de la viticulture qui, comme partout en Beaujolais, connaît un fort développement et des carrières de pierres dorées. De nombreuses maisons bourgeoises sont alors construites dans le village comme dans les hameaux de la commune (Boîtier, Ruissel...). L'expansion viticole ralentit avec la crise du phylloxéra qui pénètre le Beaujolais à partir de 1871.
Héraldique
Les armes de Theizé se blasonnent ainsi : d'azur au tau de gueules bordé d'or, au sarment de vigne alésé posé en bande, avec une vrille en chef et une grappe de raisin en pointe à dextre, une feuille en chef et une vrille en pointe à senestre, le tout d'argent. |
Politique et administration
Démographie
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers les recensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations légales des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[3]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[4].
En 2021, la commune comptait 1 309 habitants[Note 1], en augmentation de 12,55 % par rapport à 2015 (Rhône : +3,94 %, France hors Mayotte : +1,84 %).
Économie
- Boulangerie
- Restaurant « La Feuillée »
- Salon de coiffure
- ZAC du Maupas
Vie locale
Enseignement
- École maternelle et primaire.
Santé
Sports et culture
- Festival de musique classique : Les Rendez-vous de Rochebonne, depuis 2005, en septembre.
- Festival de théâtre : Les Rencontres de Theizé, depuis 2012, en juin.
Cultes et religions
- Église : elle est construite entre 1898 et 1905. Son clocher (inachevé) domine la place principale du village.
Patrimoine
-
Château de Rochebonne. -
Détail du château de Rochebonne.
- Le château de Rochebonne, rasé pendant la guerre de Cent Ans, puis reconstruit au XVIIe siècle par un membre de la famille de Madame de Sévigné
- Le château de Rapetour
- La vieille église : sa nef romane, date des XIIe et XIIIe siècles (restes d'arcatures romanes et présence d'un armarium dans le mur nord). Agrandie au XVIe siècle en style gothique flamboyant, par la création d'un superbe chœur à clé de voûte pendante (daté de 1536) et l'adjonction de quatre chapelles latérales (côté Sud). Elle est réaménagée en 1608 avec la construction d'un narthex et probablement à la même époque, d'un escalier à vis communiquant avec le château de Rochebonne.
- Chapelle Saint-Hippolyte : réédifiée en 1602 par Claude Meyssonnier, curé de Theizé.
- La Croix des Enfants, édifiée en 1567, située place de l'Église.
- Nombreux lavoirs, puits et croix dispersés sur le territoire communal.
- Cabanes de pierres sèches : Au début des années 1980, la commune comptait encore 25 cabanes en pierre sèche, réparties aux environs de Beauvallon, du Bansillon et du Ruissel. Leur dénomination locale est celle de cabane (on disait « la cabane des Autrichiens », « la cabane du Blanc », etc.) mais, avec l'influence du tourisme et des médias, elles sont parfois baptisées cadoles ou cabornes. Construites en pierres rougeâtres tirées des strates superficielles du socle calcaire bajocien, elles sont le résultat de l'aménagement et l'amélioration des parcelles de vigne et de l'habitat temporaire dans la première moitié du XIXe siècle. Si certaines cabanes ont servi simplement d'abris contre la pluie ou de resserres à outils, d'autres, dotées d'éléments de confort (cheminée, placard mural, fenêtre, etc.), ont pu servir d'habitation temporaire à des « forains », gens venant d'une commune voisine mais ayant une vigne à Theizé[7],[8]. Deux édifices, les cabanes Voyle et Berillon, sont inscrites à l'inventaire supplémentaire des monuments historiques depuis le 23 septembre 1994.
Personnalités liées à la commune
- Jean-Baptiste Marduel (1699-1787), prêtre du diocèse de Lyon, curé de la paroisse Saint-Roch à Paris de 1749 à sa mort.
- Manon Roland (1754-1793), de son nom complet Manon Roland de la Platière, égérie des Girondins, grand symbole de la Révolution française, morte guillotinée possédait le Clos de la Platière sur le territoire de la commune.
- Charles Lapicque (1898-1988), peintre célèbre, y est né.
Voir aussi
Notes et références
Notes
- Population municipale légale en vigueur au 1er janvier 2024, millésimée 2021, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2023, date de référence statistique : 1er janvier 2021.
Références
- Carte IGN
- D'après J. Branciard, Les Muscadins de Theizé : histoire et mémoire, Villefranche-sur-Saône, Éditions du Poutan, 2009
- L'organisation du recensement, sur insee.fr.
- Calendrier départemental des recensements, sur insee.fr.
- Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
- Fiches Insee - Populations légales de la commune pour les années 2006, 2007, 2008, 2009, 2010, 2011, 2012, 2013, 2014, 2015, 2016, 2017, 2018, 2019, 2020 et 2021.
- René Corgier, Constructions en pierre sèche en Beaujolais. Les cabanes de Theizé, in L'architecture vernaculaire, t. 7, 1983, p. 20-31.
- Madeleine Cahen, Les cabanes en pierres sèches de Theizé-en-Beaujolais (Rhône) in L'Architecture vernaculaire, t. 5, 1981, p. 66-70.