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En 2005, sa cote de popularité s'établit à moins de 10 % de satisfaction, un taux parmi les plus faibles d’[[Amérique du Sud]], en raison de crises ministérielles à répétition, de manque de résultats en matière économique, d'affaires de corruption et d'accusations de falsification visant à permettre la légalisation de son parti en 1998<ref>{{Lien web|langue=|titre=Fujimori veut rentrer au Pérou pour briguer la présidence|url=http://www.latinreporters.com/peroupol16092005.html|site=www.latinreporters.com|date=|consulté le=}}.</ref>. Il remanie entièrement son gouvernement en aout 2005 pour faire face à la crise politique<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=|titre=Pérou : Toledo saborde son gouvernement|périodique=Libération.fr|date=2005|issn=|lire en ligne=http://www.liberation.fr/planete/2005/08/13/perou-toledo-saborde-son-gouvernement_529232|consulté le=2018-07-23|pages=}}</ref>. |
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=== Après la présidence === |
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Version du 23 juillet 2018 à 13:36
Alejandro Toledo | |
Alejandro Toledo | |
Fonctions | |
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Président de la République du Pérou | |
– (5 ans) |
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Vice-président | Raúl Díez Canseco Terry David Waisman Rjavinsthi |
Président du Conseil | Roberto Dañino Zapata Luis Solari Beatriz Merino Carlos Ferrero Pedro Pablo Kuczynski |
Prédécesseur | Valentín Paniagua (transition) |
Successeur | Alan García |
Biographie | |
Nom de naissance | Alejandro Celestino Toledo Manrique |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Cabana, Ancash (Pérou) |
Nationalité | Péruvienne |
Parti politique | Pérou possible |
Conjoint | Éliane Karp |
Diplômé de | Université de San Francisco Université Stanford |
Profession | Économiste |
Résidence | États-Unis |
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Présidents de la République du Pérou | |
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Alejandro Celestino Toledo Manrique (né à Cabana, Ancash, Pérou, le ) est un économiste et un homme d'État péruvien. Il fut président de la République du au . Il remporte les élections présidentielles en 2001, en battant au deuxième tour Alan García. Il est marié avec l'anthropologue belge Éliane Karp.
Recherché par la justice péruvienne pour des faits de corruption, il est actuellement en fuite aux États-Unis.
Biographie
Alejandro Toledo est né à Cabana, dans la province de Pallasca, région d'Ancash, le . Ses parents, Anatolio Toledo et Margarita Manrique, étaient des paysans pauvres. Alejandro est le cinquième des seize enfants de la famille, parmi lesquels seuls neuf survécurent. En 1950, sa famille rejoint Chimbote en quête d'un meilleur avenir. Enfant, Toledo a travaillé comme vendeur ambulant pour aider sa famille. Il a suivi des études secondaires à la Gran Unidad Escolar San Pedro de Chimbote, faisant montre de qualités littéraires et journalistiques. Ces qualités lui valurent de gagner une bourse en 1966 pour pouvoir aller étudier l'économie à l'Université de San Francisco, aux États-Unis. Il poursuivit ses études à l'Université Stanford où il obtint deux Masters, en 1971 et 1972, suivis en 1993 d'un PhD (doctorat).
Il est candidat à la présidence de la République en 2000 mais est battu par son adversaire le président sortant Alberto Fujimori, qui détenait la totalité du pouvoir médiatique. Alejandro Totedo conteste le résultat de l'élection et dénonce des fraudes. Plusieurs de ses partisans sont tués et des dizaines d'autres blessés dans la répression d'une manifestation pacifique par le régime de Fujimori[1].
De nouveau candidat en 2001, suite à la destitution et à la fuite au Japon d'Alberto Fujimori, il représente le parti libéral Pérou possible contre l'ancien président social-démocrate Alan García. Peu charismatique et objet d'accusations pendant la campagne sur son penchant présumé pour la cocaïne, son avance dans les sondages s'érode au fur et à mesure de l'avancée de la campagne. Il est toutefois élu au second tour[1].
Président de la République (2001-2006)
En 2005, sa cote de popularité s'établit à moins de 10 % de satisfaction, un taux parmi les plus faibles d’Amérique du Sud, en raison de crises ministérielles à répétition, de manque de résultats en matière économique, d'affaires de corruption et d'accusations de falsification visant à permettre la légalisation de son parti en 1998[2]. Il remanie entièrement son gouvernement en aout 2005 pour faire face à la crise politique[3].
Après la présidence
Il rejoint en 2010 « l'initiative des amis d’Israël », qui regroupe des hommes politiques et hommes d'affaires internationaux afin d’utiliser leurs influences pour soutenir les intérêts israéliens[4].
Candidat à l’élection présidentielle en 2011, il obtient 15,64 % des votes, arrivant en quatrième position, et soutient la candidature d'Ollanta Humala au second tour, qui est élu face à Keiko Fujimori, la fille d'Alberto Fujimori.
De nouveau candidat à l’élection présidentielle en 2016, il obtient 1,3 % des votes[5].
Corruption
En avril 2016, Alejandro Toledo est convoqué en justice pour répondre à des accusations de blanchiment d'argent sur l'achat de plusieurs propriétés en connivence avec un homme d'affaires israélien. Il est soupçonné de trafic d'influence et d'avoir reçu 20 millions de dollars de pots-de-vin d'entreprises brésiliennes, notamment d'Odebrecht, en échange de contrats favorables à ces dernières, puis d'avoir blanchi cet argent dans l'achat de luxueuses propriétés en Israël[5]. Il est également suspecté de blanchiment d'argent via une société offshore au Costa Rica[6].
En février 2017, la justice requiert son incarcération[7] et les autorités péruviennes annoncent offrir 30 000 dollars pour toute information sur sa localisation, Toledo ayant fui à l'étranger[8]. Il est localisé aux États-Unis mais son extradition vers le Pérou est mise en suspens par les autorités américaines, malgré une notice rouge émise par Interpol le concernant[9].
Notes et références
- « Pérou: Toledo tourne la page Fujimori. », Libération.fr, (lire en ligne).
- « Fujimori veut rentrer au Pérou pour briguer la présidence », sur www.latinreporters.com.
- « Pérou : Toledo saborde son gouvernement », Libération.fr, (lire en ligne, consulté le )
- « Fmr. Spanish President Forms Pro-Israel Group - Inside Israel - CBN News - Christian News 24-7 - CBN.com », sur www.cbn.com.
- (en-US) « Peru: former President Toledo to face trial for money laundering », Peru Reports, (lire en ligne).
- (es) « ¿Cuál es la situación judicial de los últimos ex presidentes del Perú? », RPP Noticias, (lire en ligne, consulté le ).
- (es) « Fiscalía peruana pide prisión preventiva contra Alejandro Toledo », El Economista, (lire en ligne, consulté le ).
- « Toledo, premier président indien du Pérou, recherché pour corruption », LExpress.fr, (lire en ligne, consulté le ).
- « Confirman que Interpol busca a expresidente Alejandro Toledo », TeleSUR, (lire en ligne).
Voir aussi
Articles connexes
Liens externes
- Président du Pérou
- Étudiant de l'université Stanford
- Étudiant de l'université de San Francisco
- Docteur honoris causa de l'université nationale principale de San Marcos
- Grand-croix de l'ordre de Saint-Charles
- Grand-croix de l'ordre du Mérite de la République de Pologne
- Chevalier grand-croix au grand cordon de l'ordre du Mérite de la République italienne
- Naissance en mars 1946