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Il tente plusieurs fois de faire supprimer de la constitution un article précisant l'interdiction pour un ancien président de concourir à une réélection. La divulgation de certains de ses propos, où il laissait entendre qu'il pouvait manipuler les juges de la Cour suprême, le met en difficulté.
Il tente plusieurs fois de faire supprimer de la constitution un article précisant l'interdiction pour un ancien président de concourir à une réélection. La divulgation de certains de ses propos, où il laissait entendre qu'il pouvait manipuler les juges de la Cour suprême, le met en difficulté.


En 2003, il réussit finalement à faire sauter l'article embarrassant et est candidat en 2006 à l’élection présidentielle<ref>{{Lien web|langue=|titre=nacion.com / Nacionales|url=http://wvw.nacion.com/ln_ee/2003/abril/05/pais1.html|site=wvw.nacion.com|date=|consulté le=}}</ref>. L'ancien président [[Luis Alberto Monge]] dénonce alors un « coup d’État »<ref>{{Lien web|langue=|titre=nacion.com / Opinión|url=http://wvw.nacion.com/ln_ee/2004/marzo/20/opinion8.html|site=wvw.nacion.com|date=|consulté le=}}</ref>. Il est élu avec 40,5 % des voix et entre en fonction le [[8 mai]].
En 2003, il réussit finalement à faire sauter l'article embarrassant et est candidat en 2006 à l’élection présidentielle<ref>{{Lien web|langue=|titre=nacion.com / Nacionales|url=http://wvw.nacion.com/ln_ee/2003/abril/05/pais1.html|site=wvw.nacion.com|date=|consulté le=}}</ref>. L'ancien président [[Luis Alberto Monge]] dénonce alors un « coup d’État »<ref>{{Lien web|langue=|titre=nacion.com / Opinión|url=http://wvw.nacion.com/ln_ee/2004/marzo/20/opinion8.html|site=wvw.nacion.com|date=|consulté le=}}</ref>. Il est élu avec 40,5 % des voix et entre en fonction le [[8 mai]]. En 2007, il reconnait la [[République populaire de Chine]], cinquante-huit ans après la fondation de celle-ci<ref>{{Article|langue=fr|auteur1=Guillaume Beaulande|titre=L’Amérique centrale lâche Taipei|périodique=Le Monde diplomatique|date=2016-05-01|issn=|lire en ligne=https://www.monde-diplomatique.fr/2016/05/BEAULANDE/55450|consulté le=2018-08-04|pages=}}</ref>.


=== Après la présidence ===
=== Après la présidence ===

Version du 4 août 2018 à 02:25

Óscar Arias Sánchez
Illustration.
Fonctions
Président de la République du Costa Rica

(4 ans)
Élection
Prédécesseur Abel Pacheco
Successeur Laura Chinchilla

(4 ans)
Élection
Prédécesseur Luis Alberto Monge
Successeur Rafael Ángel Calderón Fournier
Biographie
Date de naissance (83 ans)
Lieu de naissance Heredia (Costa Rica)
Nationalité costaricienne
Parti politique PLN
Conjoint Margarita Penón Góngora (divorcés)
Enfants Silvia Arias Penón
Óscar Felipe Arias Penón

Óscar Arias Sánchez
Prix Nobel de la paix 1987
Présidents de la République du Costa Rica

Oscar Arias Sánchez (né le à Heredia, Costa Rica) est un homme d'État costaricien, président de la République du Costa Rica, premier lauréat du prix Nobel de la paix à être élu à la tête d'un État latino-américain. Avocat, économiste, politologue et entrepreneur, il a déjà gouverné le pays de 1986 à 1990, avant d'être réélu en 2006 pour un second mandat de 4 ans.

Biographie

Né d'une famille de riches exploitants du café, Oscar Arias Sánchez fait ses études au Costa Rica, avant de partir à Boston puis à Londres. Ayant adhéré au Parti libération nationale (PLN) dans les années 1970, il est nommé ministre de la planification nationale et des politiques économiques du président José Figueres Ferrer, élu en 1972, avant de devenir secrétaire général du PLN en 1979 et d'accéder à la présidence de la république à deux reprises.

Présidence

Óscar Arias Sánchez dans les années 1980.

Il est élu président de la République une première fois en 1986, sur un programme libéral. Son bulletin électoral inclut pour la première fois de l'histoire du pays une femme comme vice-présidente, Victoria Garrón.

Sur le plan économique, Arias Sánchez relance l'économie et fait baisser le chômage[réf. nécessaire]. Mais ce sont ses efforts pour la paix et sa féroce opposition au soutien des États-Unis aux Contras dans la guerre civile au Nicaragua qui marquent sa présidence. Sa posture de neutralité dans les conflits armés d'Amérique centrale lui permet d'apparaitre comme un interlocuteur crédible, et il se fait le principal artisan d'un plan de paix signé par le Salvador, le Guatemala, le Honduras et le Nicaragua le . Mais l'opposition des États-Unis rend difficile sa mise en œuvre. Il est pourtant récompensé cette même année par le prix Nobel de la paix.

Il tente plusieurs fois de faire supprimer de la constitution un article précisant l'interdiction pour un ancien président de concourir à une réélection. La divulgation de certains de ses propos, où il laissait entendre qu'il pouvait manipuler les juges de la Cour suprême, le met en difficulté.

En 2003, il réussit finalement à faire sauter l'article embarrassant et est candidat en 2006 à l’élection présidentielle[1]. L'ancien président Luis Alberto Monge dénonce alors un « coup d’État »[2]. Il est élu avec 40,5 % des voix et entre en fonction le 8 mai. En 2007, il reconnait la République populaire de Chine, cinquante-huit ans après la fondation de celle-ci[3].

Après la présidence

Malgré le bilan mitigé de son deuxième mandat, il reste populaire auprès de la population costaricienne[réf. nécessaire]. En juillet 2009, il assure, à la demande des États-Unis et de l'OEA, la médiation entre le gouvernement de facto de Roberto Micheletti, au Honduras, et le président de jure, Manuel Zelaya, renversé par le coup d’État de juin 2009[4].

Il est membre de la fondation PeaceJam et membre d'honneur du Club de Budapest[5]. En septembre 2017, il a été parmi les signataires de la lettre « La crise des Rohingyas s’aggrave de manière vertigineuse », dans laquelle le conseil de sécurité de l'ONU est appelé à intervenir pour faire cesser la crise humanitaire en cours à Arakan, en Birmanie[6].

Citations

  • « Certains pensent que nous sommes vulnérables parce que nous n'avons pas d'armée. C'est exactement le contraire. C'est parce que nous n'avons pas d'armée que nous sommes forts. », cité par L'Événement du jeudi du 3 mai 1990.

Notes et références

  1. « nacion.com / Nacionales », sur wvw.nacion.com
  2. « nacion.com / Opinión », sur wvw.nacion.com
  3. Guillaume Beaulande, « L’Amérique centrale lâche Taipei », Le Monde diplomatique,‎ (lire en ligne, consulté le )
  4. Jean-Michel Caroit, Au Costa Rica, la médiation d'Oscar Arias sur le Honduras s'annonce laborieuse, Le Monde, 10 juillet 2009
  5. (en) Oscar Arias Membre d'honneur du Club de Budapest.
  6. 12 prix Nobel appellent à faire cesser les violences contre les Rohingyas. News-front, 14.09.2017

Voir aussi

Articles connexes

Liens externes