« Environnement au Royaume-Uni » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
m Révocation des modifications de 66.130.40.38 (retour à la dernière version de ProméthéeBot)
Ligne 16 : Ligne 16 :


=== Activités humaines ===
=== Activités humaines ===
==== Industriesgfdgfgdfdgdfgdfgdgddfgdfgdgdfgdgdgdgdfg ====
==== Industries ====
==== Agriculture ====
==== Agriculture ====
==== Activités tertiaires ====
==== Activités tertiaires ====

Version du 10 octobre 2018 à 17:26

L'environnement au Royaume-Uni est l'environnement (ensemble des éléments - biotiques ou abiotiques - qui entourent un individu ou une espèce et dont certains contribuent directement à subvenir à ses besoins) du pays Royaume-Uni. Le territoire constitué de plusieurs îles présente des milieux propices à la biodiversité. Par ailleurs, le pays a largement contribué à la connaissance du vivant (Charles Darwin, Jane Goodall...), et y contribue encore (revue Nature...).

Le Royaume-Uni, à la base d'un grand empire colonial et pionnier de la Révolution industrielle dés le XVIIIe siècle, a eu un impact majeur sur l'environnement, non seulement sur son territoire (déforestation, pollutions, urbanisation...) , mais aussi à l'échelle planétaire. La capitale, Londres, a été historiquement polluée (smog).

Si le pays s'est engagé dans une protection croissante de l'environnement, le nouveau gouvernement suite au Brexit de 2016 affiche une position climato-sceptique[1], alors même que le territoire est concerné par différents risques liés au climat : submersion marine, inondations, sécheresses, tempêtes...

La biodiversité au Royaume-Uni

Des études ont montré une réduction du nombre de représentants de 72 % des espèces de papillons britanniques dans les dix dernières années.

Impacts sur les milieux naturels

Impacts historiques sur l'environnement

Dès le XIIIe siècle, le smog est identifié à Londres[2] où on utilisait le charbon pour le chauffage domestique, mais c'est au milieu du XVIIIe siècle que les choses s'aggravent avec la révolution industrielle[3].

Activités humaines

Industriesgfdgfgdfdgdfgdfgdgddfgdfgdgdfgdgdgdgdfg

Agriculture

Activités tertiaires

Tourisme

Le tourisme est développé : tourisme intérieur, tourisme extérieur et accueil. Le secteur des bateaux de croisière est développé. Or ces appareils émettent une pollution importante de particules fines et de dioxyde d’azote.

Pression sur les ressources non renouvelables

Pollutions

Les émissions de gaz à effet de serre (GES)

La pollution de l'air

La pollution de l'eau

La gestion des déchets

Le Royaume-Uni est un des pays d'Europe en surcapacité en termes d'incinération des déchets[4].

Impacts de l'urbanisation

L'exposition aux risques

Le Royaume-Uni est exposé à de multiples aléas naturels : inondations, tempêtes, incendies, glissements de terrain...

Politique environnementale au Royaume-Uni

Dés le XIXe siècle, les scientifiques anglais contribuent largement à l'amélioration de la connaissance du vivant, à commencer par Charles Darwin (son ouvrage De l'origine des espèces parut en 1859). Arthur George Tansley créé le terme écosystème en 1935[5] ainsi que l'écotope en 1939[6]. Il fut un des fondateurs de la Société britannique d'écologie (British Ecological Society). En 1960, Jane Goodall réalise des observations d'utilisation d'outils par les chimpanzés qui révolutionnent le monde de l'éthologie. Ses travaux ont profondément transformé les rapports homme-animal et participé au mouvement écologiste[7].

Traités internationaux

Le Royaume-Uni a signé le protocole de Kyoto.

Dans le cadre de la COP 21, le Royaume-Uni s'est engagé à travers le Climate Change Act à un programme ambitieux, au-delà de l'engagement de l'Union européenne : réduire ses émissions de gaz à effet de serre de 57 % d'ici à 2030 par rapport au niveau de 1990, et 80 % d'ici 2050.

Mais suite au Brexit, le nouveau gouvernement supprime le ministère du Changement climatique et nomme Andrea Leadsome, climatosceptique, secrétaire à l'Environnement[1].

Évaluation environnementale globale

En 2015, l'organisation Global Footprint Network (GFN) indique que le Royaume-Uni est un des pays ayant le plus grand déficit écologique. La biocapacité par personne s'élève à environ 1,37 hag (hectare global par habitant), l'empreinte écologique à 4,15 hag. C'est notamment le bilan carbone qui est près de vingt fois supérieur à la capacité forestière[8].

En revanche, l'index global d'adaptation est le 4e meilleur au monde, la vulnérabilité du territoire au changement climatique étant faible, et le niveau de préparation élevé[9].

Notes et références

Notes

Références

  1. a et b Marc Sautelet, « Le gouvernement anglais supprime le ministère du Changement climatique », Reporterre,‎ (lire en ligne, consulté le )
  2. UK air pollution
  3. Le développement durable. Maintenant ou jamais, Gilles-Laurent Rayssac, Dominique Bourg, Ed. Gallimard, coll. Découverte, 2007 (ISBN 978-2070337217)
  4. Jeanne Cavelier, « Les surcapacités d'incinération menace le recyclage en Europe », sur novethic.fr, (consulté le ).
  5. A. G. Tansley. The Use and Abuse of Vegetational Concepts and Terms. Ecology, Vol. 16, No. 3 (Jul., 1935), pp. 284-307
  6. Tansley, AG (1939) The British islands and their vegetation. Volume 1 of 2. Cambridge University Press, United. Kingdom. 484 pg.
  7. Emmanuelle Grundmann, « Et la femme inventa le grand singe », Terre sauvage, no 326,‎ .
  8. Nicolas Enault, « CARTES. Cinq planisphères pour comprendre pourquoi l'humanité vit au-delà des capacités de la Terre », francetvinfo.fr,‎ (lire en ligne, consulté le ).
  9. (en) Notre Dame Global Adaptation Index, « ND-GAIN Index Country Rankings », sur index.gain.org, (consulté le ).