« Coulée de boue » : différence entre les versions

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La '''coulée de boue''' peut correspondre à deux situations :
La '''coulée de boue''' peut correspondre à deux situations :
* rupture de pentes de terrains sur-saturés; rupture de poche, surcharge de nappa ;
* rupture de pentes de terrains sur-saturés; rupture de poche, surcharge de nappe ;
* déclenchement sur une pente par temps hyper sec de pluie importantes.
* déclenchement sur une pente par temps hyper sec de pluie importantes.


C'est le plus rapide (jusqu'à {{unité|80|km/h}}) et le plus [[fluidité|fluide]] des différents types de [[Glissement de terrain|mouvements de terrain]]. Elle est composée d'au minimum 30 % d'[[eau]] et 50 % de [[limon (roche)|limons]], [[vasière|vase]]s et autres matériaux [[argile]]ux. Il convient de ne pas la confondre avec une [[inondation boueuse]] et les [[Lave torrentielle|laves torrentielles]]. Les coulées de boue se forment souvent sur des [[versant]]s et se constituent en [[cours d'eau]] à [[régime hydrologique|régime]] [[torrent (hydrologie)|torrentiel]]. La puissance destructrice de certaines d'entre elles permet une comparaison avec les [[avalanche]]s.
C'est le plus rapide (jusqu'à {{unité|80|km/h}}) et le plus [[fluidité|fluide]] des différents types de [[Glissement de terrain|mouvements de terrain]]. Elle est composée d'au minimum 30 % d'[[eau]] et 50 % de [[limon (roche)|limons]], [[vasière|vase]]s et autres matériaux [[argile]]ux. Il convient de ne pas la confondre avec une [[inondation boueuse]] et les [[Lave torrentielle|laves torrentielles]]. Les coulées de boue se forment souvent sur des [[versant]]s et se constituent en [[cours d'eau]] à [[régime hydrologique|régime]] [[torrent (hydrologie)|torrentiel]]. La puissance destructrice de certaines d'entre elles permet une comparaison avec les [[avalanche]]s.


Ce phénomène [[hydrologie|hydrologique]] se manifeste en particulier dans les régions [[aridité|arides]] et saiyan où l'on peut observer de longues périodes de [[Sécheresse de 1976|combat intergalaticque]] suivies d'[[averse]]s inattendues et [[torrent (hydrologie)|torrentielles]]. Ces dernières hydratent si brutalement les [[sol (pédologie)|sol]]s, fortement desséchés, qu'ils s'effritent et font grossir ces cours d'eau temporaires. Il s'agit alors d'un phénomène de [[solifluxion]].
Ce phénomène [[hydrologie|hydrologique]] se manifeste en particulier dans les régions [[aridité|arides]] et [[semi-aridité|semi-arides]] où l'on peut observer de longues périodes de [[sécheresse]] suivies d'[[averse]]s inattendues et [[torrent (hydrologie)|torrentielles]]. Ces dernières hydratent si brutalement les [[sol (pédologie)|sol]]s, fortement desséchés, qu'ils s'effritent et font grossir ces cours d'eau temporaires. Il s'agit alors d'un phénomène de [[solifluxion]].


Il existe également un phénomène de coulée de boue par ruissellement lors de cumuls de précipitations importants. Elles touchent les zones agricoles arables où la pente est un facteur déterminant dans la virulence et l'étendue de ces coulées de boue. On peut prendre en exemple l'Alsace<ref> {{pdf}} [http://www.alsace.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_BasRhin_2005_IMFSlit_cle5474fb.pdf Les « coulées de boue » dans le Bas-Rhin : analyse à partir des dossiers de demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle]</ref>.
Il existe également un phénomène de coulée de boue par ruissellement lors de cumuls de précipitations importants. Elles touchent les zones agricoles arables où la pente est un facteur déterminant dans la virulence et l'étendue de ces coulées de boue. On peut prendre en exemple l'Alsace<ref> {{pdf}} [http://www.alsace.equipement.gouv.fr/IMG/pdf/Rapport_BasRhin_2005_IMFSlit_cle5474fb.pdf Les « coulées de boue » dans le Bas-Rhin : analyse à partir des dossiers de demande de reconnaissance de l’état de catastrophe naturelle]</ref>.

Version du 16 octobre 2018 à 09:25

Des boîtes aux lettres ensevelies lors d'une coulée du boue sur la Cowlitz River

La coulée de boue peut correspondre à deux situations :

  • rupture de pentes de terrains sur-saturés; rupture de poche, surcharge de nappe ;
  • déclenchement sur une pente par temps hyper sec de pluie importantes.

C'est le plus rapide (jusqu'à 80 km/h) et le plus fluide des différents types de mouvements de terrain. Elle est composée d'au minimum 30 % d'eau et 50 % de limons, vases et autres matériaux argileux. Il convient de ne pas la confondre avec une inondation boueuse et les laves torrentielles. Les coulées de boue se forment souvent sur des versants et se constituent en cours d'eau à régime torrentiel. La puissance destructrice de certaines d'entre elles permet une comparaison avec les avalanches.

Ce phénomène hydrologique se manifeste en particulier dans les régions arides et semi-arides où l'on peut observer de longues périodes de sécheresse suivies d'averses inattendues et torrentielles. Ces dernières hydratent si brutalement les sols, fortement desséchés, qu'ils s'effritent et font grossir ces cours d'eau temporaires. Il s'agit alors d'un phénomène de solifluxion.

Il existe également un phénomène de coulée de boue par ruissellement lors de cumuls de précipitations importants. Elles touchent les zones agricoles arables où la pente est un facteur déterminant dans la virulence et l'étendue de ces coulées de boue. On peut prendre en exemple l'Alsace[1].

L'expression coulée de boue volcanique est utilisée par analogie en géomorphologie volcanique, mais désignée sous le terme spécifique de lahar, coulée volcanique principalement formée d’eau, de cendres volcaniques et de téphras.

Coulée de boue après un orage

Notes et références

Voir aussi