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« Suppression of Communism Act, 1950 » : différence entre les versions

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Traduit de l'anglais-La loi 44 de 1950 sur la répression du communisme était une loi du gouvernement national en Afrique du Sud, adoptée le 26 juin 1950, qui interdisait formellement le Parti communiste sud-africain et interdisait tout parti ou groupe adhérant au communisme.
La '''loi sur la répression du communisme''' (''Suppression of Communism Act, 1950''), rebaptisée '''loi sur la sécurité intérieure''' en 1976, est une législation du [[gouvernement Malan|gouvernement sud-africain]] adoptée le 26 juin 1950 (et entrée en vigueur le 17 juillet 1950) qui a formellement interdit le [[Parti communiste d'Afrique du Sud]] et interdit tout parti ou groupe adhérant au [[communisme]] selon une définition particulièrement large du terme.

La loi n°44 de répression du communisme définissait cette idéologie comme tout stratagème visant à réaliser un changement - qu'il soit économique, social, politique ou industriel - ''par l'encouragement à la perturbation ou au désordre'' ou tout acte encourageant ''des sentiments d'hostilité entre les races européennes et non européennes'' ...
Elle donnait notamment au gouvernement le pouvoir d'interdire les publications défendant les objectifs du communisme et interdire l'accès de militants ou sympathisants communistes à certaines professions (avocats, juges).
Cette loi a souvent été utilisée contre les opposants à l'[[apartheid]] au sens large, notamment les militants du [[congrès national africain]] ou du [[congrès panafricain]].

Progressivement renforcée en 1951, 1954 et annuellement de 1962 à 1968, la loi a encore été modifiée à la fin des années 70 et au début des années 80, avant d'être définitivement abrogée en 1991 par le [[gouvernement de Klerk]]. Sur la période d'application de l'apartheid (qui a duré de 1948 à 1991), plus de {{formatnum|1600}} personnes ont fait l'objet de mesures d'interdictions en application de cette loi<ref>[https://www.sahistory.org.za/dated-event/suppression-communism-act-no-44-1950-approved-parliament Suppression of Communism Act, 1950] sur SAHO</ref>.



== Notes et références ==
== Notes et références ==
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== Liens externes ==
* [https://www.sahistory.org.za/dated-event/suppression-communism-act-no-44-1950-approved-parliament Suppression of Communism Act, 1950] sur SAHO
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Version du 20 décembre 2018 à 18:16

Suppression of Communism Act 44 of 1950
Description de l'image Coat of Arms of South Africa (1932-2000).svg.
Présentation
Titre Suppression of Communism Act
Internal Security Act
Référence Act No. 44 of 1950
Pays Union d'Afrique du Sud Union d'Afrique du Sud
 Afrique du Sud
Langue(s) officielle(s) Anglais
Adoption et entrée en vigueur
Promulgation
Entrée en vigueur
Abrogation

La loi sur la répression du communisme (Suppression of Communism Act, 1950), rebaptisée loi sur la sécurité intérieure en 1976, est une législation du gouvernement sud-africain adoptée le 26 juin 1950 (et entrée en vigueur le 17 juillet 1950) qui a formellement interdit le Parti communiste d'Afrique du Sud et interdit tout parti ou groupe adhérant au communisme selon une définition particulièrement large du terme.

La loi n°44 de répression du communisme définissait cette idéologie comme tout stratagème visant à réaliser un changement - qu'il soit économique, social, politique ou industriel - par l'encouragement à la perturbation ou au désordre ou tout acte encourageant des sentiments d'hostilité entre les races européennes et non européennes ... Elle donnait notamment au gouvernement le pouvoir d'interdire les publications défendant les objectifs du communisme et interdire l'accès de militants ou sympathisants communistes à certaines professions (avocats, juges). Cette loi a souvent été utilisée contre les opposants à l'apartheid au sens large, notamment les militants du congrès national africain ou du congrès panafricain.

Progressivement renforcée en 1951, 1954 et annuellement de 1962 à 1968, la loi a encore été modifiée à la fin des années 70 et au début des années 80, avant d'être définitivement abrogée en 1991 par le gouvernement de Klerk. Sur la période d'application de l'apartheid (qui a duré de 1948 à 1991), plus de 1 600 personnes ont fait l'objet de mesures d'interdictions en application de cette loi[1].


Notes et références

Liens externes