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La décoration que l'église affiche au milieu du {{s-|XIX|e}} est bien différente de celle que l'on peut voir aujourd'hui. Le mur de chevet du sanctuaire, bien plat comme le voulait la tradition des églises gothiques anglaises, présentait alors une grande verrière, derrière laquelle étaient disposés, de part et d'autre, six tableaux provenant de l'ancienne église. Par souci d'économie, on avait placé dans le sanctuaire le maître-autel de l'ancienne église, qui se trouve aujourd'hui dans la chapelle latérale dédiée à sainte Marguerite d'Youville, contre le mur ouest. Les colonnes de la nef arboraient un trompe-l'œil imitant le marbre veiné, un travail exécuté par [[Angelo Pienovi]], un artiste italien new-yorkais.
La décoration que l'église affiche au milieu du {{s-|XIX|e}} est bien différente de celle que l'on peut voir aujourd'hui. Le mur de chevet du sanctuaire, bien plat comme le voulait la tradition des églises gothiques anglaises, présentait alors une grande verrière, derrière laquelle étaient disposés, de part et d'autre, six tableaux provenant de l'ancienne église. Par souci d'économie, on avait placé dans le sanctuaire le maître-autel de l'ancienne église, qui se trouve aujourd'hui dans la chapelle latérale dédiée à sainte Marguerite d'Youville, contre le mur ouest. Les colonnes de la nef arboraient un trompe-l'œil imitant le marbre veiné, un travail exécuté par [[Angelo Pienovi]], un artiste italien new-yorkais.


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=== Aujourd'hui ===
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La basilique reçoit chaque année des centaines de milliers de visiteurs, attirés par sa splendeur [[Style néogothique|néogothique]], ainsi que ses trésors historiques : bois sculptés, tableaux, [[vitrail|vitraux]], sculptures, une remarquable collection d'[[art sacré]] du {{sp-|XVII|e| au |XX|e}}.
La basilique reçoit chaque année des centaines de milliers de visiteurs, attirés par sa splendeur [[Style néogothique|néogothique]], ainsi que ses trésors historiques : bois sculptés, tableaux, [[vitrail|vitraux]], sculptures, une remarquable collection d'[[art sacré]] du {{sp-|XVII|e| au |XX|e}}.



Version du 20 janvier 2019 à 23:44

Basilique Notre-Dame de Montréal
Image illustrative de l’article Basilique Notre-Dame de Montréal
La basilique Notre-Dame de Montréal sud vue de la Place d'Armes
Présentation
Culte Catholique romaine
Type Basilique ()
Rattachement Archidiocèse de Montréal
Début de la construction 1824
Fin des travaux 1829
Architecte James O'Donnell
Style dominant Néogothique
Protection Lieu historique national (1989)
Site web http://www.basiliquenddm.org
Géographie
Pays Drapeau du Canada Canada
Province Drapeau du Québec Québec
Ville Montréal
Coordonnées 45° 30′ 16″ nord, 73° 33′ 23″ ouest
Géolocalisation sur la carte : Montréal
(Voir situation sur carte : Montréal)
Basilique Notre-Dame de Montréal
Géolocalisation sur la carte : Québec
(Voir situation sur carte : Québec)
Basilique Notre-Dame de Montréal

La basilique Notre-Dame de Montréal, sise dans l'arrondissement de Ville-Marie à Montréal, est l'église-mère de Montréal, la plus vaste de l'Archidiocèse de Montréal et la deuxième plus grande église de Montréal. Véritable galerie d'art religieux, elle abrite des ornements dont la richesse n'a pas d'équivalent à Montréal.

L'histoire de la paroisse

La basilique Notre-Dame de Montréal figure parmi les bâtiments les plus précieux du patrimoine religieux québécois. Construite sous la gloire des Sulpiciens, elle a connu plusieurs étapes de construction.

La basilique actuelle

En 1824 s'amorce la construction d'une immense église de style néogothique en pierre grise de Montréal. Conçue par l'architecte new-yorkais James O'Donnell et située juste au sud de l'originale, elle peut contenir jusqu'à 10 000 fidèles. Inaugurée en 1829, elle sera longtemps le lieu de culte le plus vaste en Amérique du Nord, toutes confessions confondues.

L'année suivante, on détruit la première église, ce qui dégage l'espace de la Place d'Armes que l'on connaît aujourd'hui avec son monument au fondateur de Montréal, entourée d'immeubles élevés.

Les deux tours, dessinées par l'architecte John Ostell, sont ajoutées entre 1841 et 1843. La hauteur totale est de 69 m. La tour de l'ouest, nommée Persévérance, abrite le gros bourdon, pesant 10 900 kg. La tour de l'est, nommée Tempérance, abrite un carillon de 10 cloches.

Cette église est équipée d’un grand orgue symphonique de Casavant Frères (4 claviers, pédalier et 99 jeux), opus 26, installé en 1891. Le deuxième plus grand orgue dans une église en Amérique du Nord.

En 1910, elle accueille le congrès eucharistique de Montréal.

En 1984, lors de son voyage à Montréal Jean-Paul II élève l'église au rang de basilique mineure.

La première église paroissiale de Ville-Marie

La première église de la paroisse Ville-Marie

Au 17e siècle, le supérieur des Sulpiciens de l'époque, François Dollier de Casson, dessine les plans de la première église paroissiale de la ville, située dans l'axe de la rue Notre-Dame, face à l'emplacement de l'église actuelle. La construction de ce lieu de culte de style baroque, nommé église de Ville-Marie, commence en 1672 pour s'achever en 1683. On l'agrandit une première fois avec l'ajout d'un clocher, entre 1723 et 1725, suivi de bas-côtés, en 1734 et 1739[1]. Au milieu du 18e siècle, la construction de jubés permet d'accueillir un nombre grandissant de paroissiens, dont certains doivent assister aux offices sur le parvis, voire dans la rue[1].

Les deux églises Notre-Dame de Georges Delfosse

En 1830, l'église est détruite, exception faite du clocher, qui demeure debout jusqu'en 1843. Des pierres de couleur distincte, intégrées au parvis de l'église actuelle, indiquent aujourd'hui son emplacement[2]. Le cimetière sera en fonction à partir de 1683, jusqu'à ce que des raisons de santé publique incitent les autorités à interdire les inhumations à l'intérieur des fortifications de Montréal. La fabrique de la paroisse Notre-Dame de Montréal fera alors l'acquisition d'un terrain qui deviendra le cimetière Saint-Antoine, qu'elle utilisera jusqu'à l'ouverture du cimetière Notre-Dame-des-neiges, en 1859.

La première église Notre-Dame de Montréal servira de cathédrale en 1821-1822, période où Jean-Jacques Lartigue servira comme évêque auxiliaire de Montréal. Cependant, lorsque Lartigue devient le premier évêque de Montréal en 1836, les Sulpiciens et lui n'arrivent pas à s'entendre et l'on devra trouver un autre siège épiscopal, ce qui motivera la construction de la Cathédrale Saint-Jacques de Montréal[3].

Décoration intérieure

Vue de l'intérieur de la basilique
Vue du plafond
La basilique et le monument à Maisonneuve

La décoration que l'église affiche au milieu du XIXe siècle est bien différente de celle que l'on peut voir aujourd'hui. Le mur de chevet du sanctuaire, bien plat comme le voulait la tradition des églises gothiques anglaises, présentait alors une grande verrière, derrière laquelle étaient disposés, de part et d'autre, six tableaux provenant de l'ancienne église. Par souci d'économie, on avait placé dans le sanctuaire le maître-autel de l'ancienne église, qui se trouve aujourd'hui dans la chapelle latérale dédiée à sainte Marguerite d'Youville, contre le mur ouest. Les colonnes de la nef arboraient un trompe-l'œil imitant le marbre veiné, un travail exécuté par Angelo Pienovi, un artiste italien new-yorkais.

Entre 1870 et 1900, on repense totalement la décoration intérieure. Cette deuxième phase sera l'œuvre du curé Victor Rousselot et surtout de Victor Bourgeau, l'architecte québécois le plus actif de l'époque. À l'occasion d'un voyage en France, le curé Rousselot est fortement impressionné par le style et le symbolisme de la Sainte-Chapelle, à Paris. Il propose donc à Bourgeau de s'en inspirer. Les couleurs, le motif de la feuille d'or, dans la voûte, et les colonnes, notamment, évoquent la Sainte-Chapelle. Les voûtes sont soutenues par des colonnettes en pierre et la décoration polychromique est entièrement composée de sculptures en bois.

Aujourd'hui

Vue de face

La basilique reçoit chaque année des centaines de milliers de visiteurs, attirés par sa splendeur néogothique, ainsi que ses trésors historiques : bois sculptés, tableaux, vitraux, sculptures, une remarquable collection d'art sacré du XVIIe au XXe siècle.

On y célèbre de nombreux mariages et les funérailles de personnalités importantes ; des récitals d'orgue par les meilleurs organistes du monde y ont lieu ; l'Orchestre symphonique de Montréal y a souvent donné des concerts, en particulier Le Messie de Hændel en décembre de chaque année.

Dans la chapelle du Sacré-Cœur, reconstruite en 1980 après un incendie, se trouve un retable en bronze de Charles Daudelin et un orgue mécanique de 25 jeux de la firme Guilbault-Thérien (1982).

C'est le quatrième édifice religieux le plus reconnu d'Amérique derrière la Cathédrale Saint-Patrick de New York, la Cathédrale nationale de Washington et l'Oratoire Saint-Joseph du Mont-Royal

La basilique Notre-Dame a été reconnue comme un lieu historique national du Canada en 1989[4].

L'unité pastorale

  • M. Miguel Castellanos, p.s.s. est le curé de la paroisse.
  • M. Marcel Demers, p.s.s. est membre de l'équipe pastorale de la paroisse.
  • M. Réal Lévêque, p.s.s. est membre de l'équipe pastorale de la paroisse.
  • M. Argiro Restrepo, p.s.s. est membre de l'équipe pastorale de la paroisse.
  • M. Guy Bérubé, est membre de l'équipe pastorale de la paroisse.
  • Mme Marie-Christine Herlin-Gervais est membre de l'équipe pastorale de la paroisse.
  • Mme Marlène El Khoury est membre de l'équipe pastorale de la paroisse.
  • M. Daniel Paradis, laïc, est membre de l'équipe pastorale

La vie paroissiale

L'eucharistie dominicale est célébrée le samedi à 17 h 00, le dimanche à 08 h 00, 09 h 30, 11 h 00 et 17 h 00. Elle est également célébrée du lundi au vendredi en la chapelle du Saint-Sacrement à 07 h 30 et en la chapelle Notre-Dame du Sacré-Cœur à 12 h 15.

Évènements notables

Articles connexes

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Liens externes

Notes

  1. a et b « La première église Notre-Dame à Montréal », sur www.archeologie.qc.ca (consulté le )
  2. « Vieux-Montréal – Fiche d'un ensemble : Basilique Notre-Dame », sur www.vieux.montreal.qc.ca (consulté le )
  3. Gilles Boileau, « Les difficiles relations entre Mgr Lartigue et les Sulpiciens », Histoire Québec, vol. 10, no 3,‎ , p. 15–19 (lire en ligne)
  4. Parcs Canada, Montréal, une ville d'histoire, 2004, p. 53