Aller au contenu

« Pachacamac (dieu) » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
ajout du portail mythologie
m pas une "référence" à proprement parler ;-
Ligne 1 : Ligne 1 :
{{Ébauche|Amérique précolombienne}}
{{Ébauche|Amérique précolombienne}}
{{Voir homonyme|Pachacamac}}
{{autre|le site archéologique du Pérou|Pachacamac}}
[[Fichier:Pachacámac-40.jpg|thumb|upright|L'« idole de Pachacamac », retrouvée à [[Pachacamac]].]]
'''Pachacamac''', aussi appelé Pacha Kamaq, Pacha-Camak, Pacharurac ou encore Pachöu-Kamù est le dieu créateur des peuples établis le long des côtes du [[Pérou]], fils du soleil et de la lune. En [[quechua]], Pachacamac signifie « créateur du monde », de ''pacha'' « la terre, le monde » et de ''kamaq'' « celui qui ordonne, qui crée ».
'''Pachacamac''', aussi appelé Pacha Kamaq, Pacha-Camak, Pacharurac ou encore Pachöu-Kamù est le dieu créateur des peuples établis le long des côtes du [[Pérou]], fils du soleil et de la lune. En [[quechua]], Pachacamac signifie « créateur du monde », de ''pacha'' « la terre, le monde » et de ''kamaq'' « celui qui ordonne, qui crée ».


Ligne 7 : Ligne 8 :
Pachacamac fut par la suite confondu avec le dieu suprême des Incas [[Viracocha]].
Pachacamac fut par la suite confondu avec le dieu suprême des Incas [[Viracocha]].


== Culture populaire ==
==Références==
Dans la bande dessinée [[Tintin]], ''[[Le Temple du Soleil]]'', Tintin et ses compagnons montent à bord d'un navire du nom de ''Pachacamac''. Lors de la même aventure, le jeune reporter fera mine de s'adresser au Soleil au moment où des descendants des Incas décident de l'immoler sur un bûcher. Il déclame (en faisant l'erreur d'appeler le Soleil par le nom du fils que celui-ci a eu avec la Lune) : « Ô sublime Pachacamac ! Je t'adjure de manifester ta toute-puissance !... Si tu ne veux pas de ce sacrifice, voile ici, devant tous, ta face étincelante. »
Dans la bande dessinée ''[[Le Temple du Soleil]]'', [[Tintin]] et ses compagnons montent à bord d'un navire du nom de ''Pachacamac''. Plus tard, le jeune reporter fera mine de s'adresser au Soleil au moment où des descendants des Incas s'apprêtent à l'immoler sur un bûcher. Il déclame (en faisant l'erreur d'appeler le Soleil par le nom du fils que celui-ci a eu avec la Lune) : « Ô sublime Pachacamac ! Je t'adjure de manifester ta toute-puissance !... Si tu ne veux pas de ce sacrifice, voile ici, devant tous, ta face étincelante. »

== Notes et références ==
{{Références}}


{{Portail|Amérique précolombienne|Pérou|mythologie}}
{{Portail|Amérique précolombienne|Pérou|mythologie}}

Version du 21 février 2019 à 18:33

L'« idole de Pachacamac », retrouvée à Pachacamac.

Pachacamac, aussi appelé Pacha Kamaq, Pacha-Camak, Pacharurac ou encore Pachöu-Kamù est le dieu créateur des peuples établis le long des côtes du Pérou, fils du soleil et de la lune. En quechua, Pachacamac signifie « créateur du monde », de pacha « la terre, le monde » et de kamaq « celui qui ordonne, qui crée ».

Un dieu plus ancien, Kon, avait créé les premiers hommes, mais Pachacamac le renversa et transforma ces hommes en singes. Il créa ensuite un nouveau couple, mais ne lui accorda aucune nourriture. L'homme en mourut, la femme mit au monde un enfant qui lui apprit à se nourrir de plantes sauvages. Pachacamac en fut courroucé et tua l'enfant. Le maïs et toutes les plantes qui se cultivent naquirent du corps de l'enfant qu'il avait tué.

Pachacamac fut par la suite confondu avec le dieu suprême des Incas Viracocha.

Culture populaire

Dans la bande dessinée Le Temple du Soleil, Tintin et ses compagnons montent à bord d'un navire du nom de Pachacamac. Plus tard, le jeune reporter fera mine de s'adresser au Soleil au moment où des descendants des Incas s'apprêtent à l'immoler sur un bûcher. Il déclame (en faisant l'erreur d'appeler le Soleil par le nom du fils que celui-ci a eu avec la Lune) : « Ô sublime Pachacamac ! Je t'adjure de manifester ta toute-puissance !... Si tu ne veux pas de ce sacrifice, voile ici, devant tous, ta face étincelante. »

Notes et références