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« Chott » : différence entre les versions

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Des [[Géomorphologue|géomorphologues]] le limitent à la partie tantôt ennoyée tantôt découverte autour du lac, portant quelque végétation et faisant partie d'un ensemble plus étendu qu'ils préfèrent nommer ''[[sebkha]]''.
Des [[Géomorphologue|géomorphologues]] le limitent à la partie tantôt ennoyée tantôt découverte autour du lac, portant quelque végétation et faisant partie d'un ensemble plus étendu qu'ils préfèrent nommer ''[[sebkha]]''.


Les chotts sont alimentés de façon discontinue lors des rares pluies, et subissent une forte évaporation, qui accumule les sels à la surface des [[limon (roche)|limons]], parfois exploités. Le sol salé de ces chotts pourrait contenir et être la source de ''[[Yersinia pestis]]'' et être l'un des réservoirs, l'écosystème de cette bactérie qui infecterait les dromadaires (réservoirs) et postérieurement les personnes mangeant leur viande mal cuite <ref>{{fr}}[https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/des-virus-suivis-la-trace-14-la-peste-fleau-dhier-peril], La peste : fléau d'hier, péril d'aujourd'hui ? sur France Culture : ''LSD, La série documentaire''.</ref>.
Les chotts sont alimentés de façon discontinue lors des rares pluies, et subissent une forte évaporation, qui accumule les sels à la surface des [[limon (roche)|limons]], parfois exploités. Le sol salé de ces chotts pourrait contenir et être la source de ''[[Yersinia pestis]]'' et être l'un des réservoirs, l'écosystème de cette bactérie qui infecterait les dromadaires (réservoirs) et postérieurement les personnes mangeant leur viande mal cuite<ref>{{fr}}[https://www.franceculture.fr/emissions/lsd-la-serie-documentaire/des-virus-suivis-la-trace-14-la-peste-fleau-dhier-peril], La peste : fléau d'hier, péril d'aujourd'hui ? sur France Culture : ''LSD, La série documentaire''.</ref>{{,}}<ref>{{Article |langue=en |auteur1=Malek, M. A. et al. |titre=Yersinia pestis halotolerance illuminates plague reservoirs |périodique=Scientific Reports |volume=7 |numéro=40022 |date=5 janvier 2017 |pages= |issn= |e-issn= |lire en ligne=https://www.nature.com/articles/srep40022 |consulté le=2 mars 2019 |id= }}.</ref>.


La [[mer d'Aral]] est également un chott, mais le terme n'est guère employé dans ce cas.
La [[mer d'Aral]] est également un chott, mais le terme n'est guère employé dans ce cas.

Version du 2 mars 2019 à 21:22

Le Chott Melghir en Algérie

Un chott (de l'arabe شَطّ (šaṭṭ) « rivage ») est, en Afrique du Nord, une étendue d'eau salée permanente, aux rivages changeants, située dans les régions semi-arides.

Des géomorphologues le limitent à la partie tantôt ennoyée tantôt découverte autour du lac, portant quelque végétation et faisant partie d'un ensemble plus étendu qu'ils préfèrent nommer sebkha.

Les chotts sont alimentés de façon discontinue lors des rares pluies, et subissent une forte évaporation, qui accumule les sels à la surface des limons, parfois exploités. Le sol salé de ces chotts pourrait contenir et être la source de Yersinia pestis et être l'un des réservoirs, l'écosystème de cette bactérie qui infecterait les dromadaires (réservoirs) et postérieurement les personnes mangeant leur viande mal cuite[1],[2].

La mer d'Aral est également un chott, mais le terme n'est guère employé dans ce cas.

Voir aussi

Notes et références

  1. (fr)[1], La peste : fléau d'hier, péril d'aujourd'hui ? sur France Culture : LSD, La série documentaire.
  2. (en) Malek, M. A. et al., « Yersinia pestis halotolerance illuminates plague reservoirs », Scientific Reports, vol. 7, no 40022,‎ (lire en ligne, consulté le ).