« Festival de Cannes 1997 » : différence entre les versions
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Dans le chapitre qu'il consacre à la {{50e|édition}} dans ses mémoires, ''La Vie passera comme un rêve'', [[Gilles Jacob]], à l'époque délégué général du [[Festival de Cannes]], explique l'influence déterminante de [[Nanni Moretti]] sur le choix de la Palme d'or<ref name="Jacob32"/>. Cette année-là, [[Isabelle Adjani]] souhaite que son jury assiste groupé aux projections afin d'éviter les clans<ref name="Couston2013"/>. Elle exige par ailleurs une délibération après chaque séance et désire rester la maîtresse de l'emploi du temps collectif, également pour l'horaire et le choix des repas<ref name="Couston2013">{{article|prénom1=Jérémie|nom1=Couston|url=http://www.telerama.fr/cinema/presidents-de-cannes-notre-palmares-des-plus-depensiers-machiaveliques-severes-capricieux,94157.php|titre=Présidents de Cannes : notre palmarès des plus dépensiers, machiavéliques, sévères, capricieux…|périodique=Télérama|jour=27|mois=février|année=2013}}.</ref>. En conséquence, elle rencontre l'hostilité des autres jurés nonobstant un |
Dans le chapitre qu'il consacre à la {{50e|édition}} dans ses mémoires, ''La Vie passera comme un rêve'', [[Gilles Jacob]], à l'époque délégué général du [[Festival de Cannes]], explique l'influence déterminante de [[Nanni Moretti]] sur le choix de la Palme d'or<ref name="Jacob32"/>. Cette année-là, [[Isabelle Adjani]] souhaite que son jury assiste groupé aux projections afin d'éviter les clans<ref name="Couston2013"/>. Elle exige par ailleurs une délibération après chaque séance et désire rester la maîtresse de l'emploi du temps collectif, également pour l'horaire et le choix des repas<ref name="Couston2013">{{article|prénom1=Jérémie|nom1=Couston|url=http://www.telerama.fr/cinema/presidents-de-cannes-notre-palmares-des-plus-depensiers-machiaveliques-severes-capricieux,94157.php|titre=Présidents de Cannes : notre palmarès des plus dépensiers, machiavéliques, sévères, capricieux…|périodique=Télérama|jour=27|mois=février|année=2013}}.</ref>. En conséquence, elle rencontre l'hostilité des autres jurés nonobstant un excellent discernement sur les films, selon l'avis de Gilles Jacob<ref>{{fr}} Allociné « [http://www.allocine.fr/article/fichearticle_gen_carticle=18610285.html {{65e}} Festival de Cannes : Nanni Moretti Président du Jury !] », consulté le 24 novembre 2012.</ref>. Pour l'ultime délibération, à la [[villa Domergue]], [[Nanni Moretti]] soutient avec insistance ''[[Le Goût de la cerise]]'' d'[[Abbas Kiarostami]]<ref name="Jacob32"/>{{,}}<ref name="Jacob32">{{ouvrage|prénom1=Gilles|nom1=Jacob|lien auteur1= Gilles Jacob|titre=La Vie passera comme un rêve|éditeur=Robert Laffont|année=2009|pages totales=385|passage=205-209}}</ref>. Cependant, le vote préliminaire est clairement en faveur d'une Palme indiscutable à ''[[L'Anguille]]'' de [[Shōhei Imamura]], déjà lauréat de cette récompense pour ''[[La Ballade de Narayama (film, 1983)|La Ballade de Narayama]]''. Par le biais d'une argumentation efficace, Moretti convainc progressivement les autres jurés d'accepter le principe d'égalité pour le film iranien<ref name="Les goûts de Nanni Moretti">{{fr}} Paris Match « [http://www.parismatch.com/festival-de-cannes/2012/Actu/Les-gouts-de-Nanni-Moretti.-Festival-de-Cannes-2012-quel-palmares-396261/ Les goûts de Nanni Moretti] », consulté le 22 novembre 2012.</ref>. Au second vote indicatif, ''Le Goût de la cerise'' passe de la seule voix de Moretti à cinq voix. D'autre part, tous les jurés savent qu'[[Isabelle Adjani]] souhaite que la Palme aille à ''[[De beaux lendemains]]'' du Canadien [[Atom Egoyan]]. Moretti et elle s'entendent pour faire accepter l'idée d'une Palme d'or ''ex-æquo'' ce qu'interdit le règlement. Gilles Jacob accorde alors une dérogation exceptionnelle, pensant que le film d'Imamura n'est {{Citation|pas son meilleur}} et que donner la Palme à ce seul long métrage serait mal vu par la presse<ref name="Jacob32"/>. Jacob explique plus tard que c'est paradoxalement ce choix qui lui sera reproché car {{citation|couper la Palme en deux affaiblit sa portée}}.<ref name="Jacob32"/>. |
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Adjani pense, en faisant cette demande, que l'autre demi-palme ira à [[Atom Egoyan]] et que Moretti l'appuiera<ref name="Jacob32"/>. Mais une fois que la Palme est acquise pour ''Le Goût de la cerise'', le cinéaste porte son second vote sur ''L'Anguille'' qui l'emporte très largement. Devant ce résultat incontestable, ''[[De beaux lendemains]]'' ne reçoit que le [[Grand prix du jury]] ce qui déclenche la colère de la présidente<ref name="Les goûts de Nanni Moretti"/>. Adjani, dans les interviews qui suivent le festival, qualifie Moretti de {{Citation|[[Nicolas Machiavel|Machiavel]]<ref name="Jacob32"/>}}. Cette année-là, la comédienne est aussi en conflit ouvert avec [[Mike Leigh]]<ref name="Jacob32"/>. Ils s'entendent néanmoins pour faire attribuer le [[Prix d'interprétation féminine]] à [[Kathy Burke]] pour ''[[Ne pas avaler]]'' de [[Gary Oldman]]<ref name="Couston2013"/>. Dans un entretien accordé au ''[[Le Journal du dimanche|Journal du dimanche]]'', Adjani le traite de {{citation|nain de jardin}}<ref name="Couston2013"/>. Moretti est également en profond désaccord avec Leigh<ref name="Jacob32"/>. À noter que [[Tim Burton]], juré cette année-là, présidera le jury de la [[Festival de Cannes 2010|{{63e|édition}}]] cannoise et Moretti, celui du [[Festival de Cannes 2012|{{65e}} Festival]]. Alors que le cinéaste italien avait affirmé qu'il ne serrerait jamais la main de l'auteur de ''[[Funny Games (film, 1997)|Funny Games]]'' (en compétition) qui l'avait profondément choqué, il attribue avec ses jurés la [[Palme d'or]] à ''[[Amour (film, 2012)|Amour]]'' du même réalisateur<ref>{{article|prénom1=Frédéric|nom1=Mercier|url=http://tcmcinema.fr/2012/05/29/cannes-2012-bilan-2e-partie/|titre=Cannes 2012, le bilan|périodique=TCM|jour=29|mois=mai|année=2012}}.</ref>. Ironie de l'histoire, Kiarostami, en compétition la même année qu'''Amour'' avec ''[[Like Someone in Love]]'', repartira bredouille. |
Adjani pense, en faisant cette demande, que l'autre demi-palme ira à [[Atom Egoyan]] et que Moretti l'appuiera<ref name="Jacob32"/>. Mais une fois que la Palme est acquise pour ''Le Goût de la cerise'', le cinéaste porte son second vote sur ''L'Anguille'' qui l'emporte très largement. Devant ce résultat incontestable, ''[[De beaux lendemains]]'' ne reçoit que le [[Grand prix du jury]] ce qui déclenche la colère de la présidente<ref name="Les goûts de Nanni Moretti"/>. Adjani, dans les interviews qui suivent le festival, qualifie Moretti de {{Citation|[[Nicolas Machiavel|Machiavel]]<ref name="Jacob32"/>}}. Cette année-là, la comédienne est aussi en conflit ouvert avec [[Mike Leigh]]<ref name="Jacob32"/>. Ils s'entendent néanmoins pour faire attribuer le [[Prix d'interprétation féminine]] à [[Kathy Burke]] pour ''[[Ne pas avaler]]'' de [[Gary Oldman]]<ref name="Couston2013"/>. Dans un entretien accordé au ''[[Le Journal du dimanche|Journal du dimanche]]'', Adjani le traite de {{citation|nain de jardin}}<ref name="Couston2013"/>. Moretti est également en profond désaccord avec Leigh<ref name="Jacob32"/>. À noter que [[Tim Burton]], juré cette année-là, présidera le jury de la [[Festival de Cannes 2010|{{63e|édition}}]] cannoise et Moretti, celui du [[Festival de Cannes 2012|{{65e}} Festival]]. Alors que le cinéaste italien avait affirmé qu'il ne serrerait jamais la main de l'auteur de ''[[Funny Games (film, 1997)|Funny Games]]'' (en compétition) qui l'avait profondément choqué, il attribue avec ses jurés la [[Palme d'or]] à ''[[Amour (film, 2012)|Amour]]'' du même réalisateur<ref>{{article|prénom1=Frédéric|nom1=Mercier|url=http://tcmcinema.fr/2012/05/29/cannes-2012-bilan-2e-partie/|titre=Cannes 2012, le bilan|périodique=TCM|jour=29|mois=mai|année=2012}}.</ref>. Ironie de l'histoire, Kiarostami, en compétition la même année qu'''Amour'' avec ''[[Like Someone in Love]]'', repartira bredouille. |
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* Grand prix de la commission supérieure technique : ''[[She's So Lovely]]'' de [[Nick Cassavetes]] |
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* Palme des Palmes ([[Palme d'honneur]]) : [[Ingmar Bergman]] |
* Palme des Palmes ([[Palme d'honneur]]) : [[Ingmar Bergman]] |
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Version du 18 juin 2019 à 18:12
Festival de Cannes 1997 | ||||||||
Isabelle Adjani, présidente du jury 1997. | ||||||||
50e Festival de Cannes | ||||||||
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Détails | ||||||||
Dates | du au |
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Lieu | Palais des festivals, Cannes France |
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Président du jury | Isabelle Adjani | |||||||
Film d'ouverture | Le Cinquième Élément | |||||||
Film de clôture | Les Pleins Pouvoirs | |||||||
Site web | http://www.festival-cannes.com | |||||||
Résumé | ||||||||
Palme d’or | L'Anguille (ex æquo) Le Goût de la cerise (ex æquo) | |||||||
Grand prix | De beaux lendemains | |||||||
Prix du jury | Western | |||||||
Chronologie | ||||||||
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La 50e édition du Festival de Cannes a lieu du 7 au . La maîtresse de cérémonie fut l'actrice française Jeanne Moreau. Exceptionnellement, une Palme des Palmes a été décernée par tous les réalisateurs palmés vivants lors de la soirée d'ouverture. Ingmar Bergman en fut le récipiendaire.
Faits marquants
- Abbas Kiarostami scandalise les autorités iraniennes pour s'être laissé embrasser par une femme en public, Catherine Deneuve, qui lui remettait la Palme d'or.
- À l'occasion du cinquantenaire du festival, en ouverture, une Palme des palmes est décernée au cinéaste suédois Ingmar Bergman par tous les lauréats de la Palme d'or présents à Cannes. Sa fille, Linn Ullmann, vient chercher le prix qui lui est remis par sa mère, l'actrice Liv Ullmann[1].
Délibérations du jury
Dans le chapitre qu'il consacre à la 50e édition dans ses mémoires, La Vie passera comme un rêve, Gilles Jacob, à l'époque délégué général du Festival de Cannes, explique l'influence déterminante de Nanni Moretti sur le choix de la Palme d'or[2]. Cette année-là, Isabelle Adjani souhaite que son jury assiste groupé aux projections afin d'éviter les clans[3]. Elle exige par ailleurs une délibération après chaque séance et désire rester la maîtresse de l'emploi du temps collectif, également pour l'horaire et le choix des repas[3]. En conséquence, elle rencontre l'hostilité des autres jurés nonobstant un excellent discernement sur les films, selon l'avis de Gilles Jacob[4]. Pour l'ultime délibération, à la villa Domergue, Nanni Moretti soutient avec insistance Le Goût de la cerise d'Abbas Kiarostami[2],[2]. Cependant, le vote préliminaire est clairement en faveur d'une Palme indiscutable à L'Anguille de Shōhei Imamura, déjà lauréat de cette récompense pour La Ballade de Narayama. Par le biais d'une argumentation efficace, Moretti convainc progressivement les autres jurés d'accepter le principe d'égalité pour le film iranien[5]. Au second vote indicatif, Le Goût de la cerise passe de la seule voix de Moretti à cinq voix. D'autre part, tous les jurés savent qu'Isabelle Adjani souhaite que la Palme aille à De beaux lendemains du Canadien Atom Egoyan. Moretti et elle s'entendent pour faire accepter l'idée d'une Palme d'or ex-æquo ce qu'interdit le règlement. Gilles Jacob accorde alors une dérogation exceptionnelle, pensant que le film d'Imamura n'est « pas son meilleur » et que donner la Palme à ce seul long métrage serait mal vu par la presse[2]. Jacob explique plus tard que c'est paradoxalement ce choix qui lui sera reproché car « couper la Palme en deux affaiblit sa portée ».[2].
Adjani pense, en faisant cette demande, que l'autre demi-palme ira à Atom Egoyan et que Moretti l'appuiera[2]. Mais une fois que la Palme est acquise pour Le Goût de la cerise, le cinéaste porte son second vote sur L'Anguille qui l'emporte très largement. Devant ce résultat incontestable, De beaux lendemains ne reçoit que le Grand prix du jury ce qui déclenche la colère de la présidente[5]. Adjani, dans les interviews qui suivent le festival, qualifie Moretti de « Machiavel[2] ». Cette année-là, la comédienne est aussi en conflit ouvert avec Mike Leigh[2]. Ils s'entendent néanmoins pour faire attribuer le Prix d'interprétation féminine à Kathy Burke pour Ne pas avaler de Gary Oldman[3]. Dans un entretien accordé au Journal du dimanche, Adjani le traite de « nain de jardin »[3]. Moretti est également en profond désaccord avec Leigh[2]. À noter que Tim Burton, juré cette année-là, présidera le jury de la 63e édition cannoise et Moretti, celui du 65e Festival. Alors que le cinéaste italien avait affirmé qu'il ne serrerait jamais la main de l'auteur de Funny Games (en compétition) qui l'avait profondément choqué, il attribue avec ses jurés la Palme d'or à Amour du même réalisateur[6]. Ironie de l'histoire, Kiarostami, en compétition la même année qu'Amour avec Like Someone in Love, repartira bredouille.
Jury
Longs-métrages
- Isabelle Adjani, actrice et productrice, présidente du jury
- Gong Li, actrice
- Mira Sorvino, actrice
- Paul Auster, écrivain
- Tim Burton, réalisateur et producteur
- Luc Bondy, metteur en scène
- Patrick Dupond, danseur et chorégraphe
- Mike Leigh, réalisateur
- Nanni Moretti, réalisateur et scénariste
- Michael Ondaatje, écrivain
Constitution
Alors qu'elle avait décliné la proposition de présider le jury en 1990, ne s'estimant pas prête, Isabelle Adjani accepte d'être la présidente de la 50e édition. Elle demande néanmoins au Festival d'être consultée sur la composition du jury. Elle exprime aussi le souhait que le jury soit « jeune » et constitué uniquement d'artistes. Elle donne son accord pour que Patrice Chéreau soit écarté d'emblée, jugé par la direction trop proche d'elle depuis La Reine Margot. Comme metteur en scène de théâtre et d'opéra et réalisateur de films, le Suisse Luc Bondy est choisi à sa place. Plusieurs artistes envisagés ne peuvent participer à l'édition, car indisponibles à l'instar d'Emma Thompson et Ralph Fiennes. Kristin Scott-Thomas donne un accord de principe mais souhaite tenir le premier rôle de L'Homme qui murmurait à l'oreille des chevaux de Robert Redford pour lequel elle est pressentie (Elle sera néanmoins membre du jury en 2000). Elle fait part de la proposition du Festival au réalisateur qui décide de l'engager. Arnaud Desplechin accepte puis se désiste[7] (Il sera néanmoins membre du jury en 2016). Jodie Foster refuse, souhaitant uniquement présider le jury[7] (poste qu'elle acceptera un temps en 2001 avant de se désister de nouveau pour participer à Panic Room de David Fincher). Paul Auster suggère la participation de Michael Ondaatje, l'auteur de L'Homme flambé dont Le Patient anglais est adapté. Tim Burton, Mike Leigh, Gong Li et Nanni Moretti se rendent disponibles. Comme il manque un nom français, le danseur étoile Patrick Dupond est sollicité. Mira Sorvino termine un film le jour de l'ouverture du festival. Mais elle souhaite vivement participer au jury et accepte la proposition qui lui est faite[7].
Caméra d'or
- Françoise Arnoul, actrice France (Présidente du jury)
- Luciano Barisone, critique Italie
- Olivier Brunet-Lefèbvre, cinéphile France
- Julien Camy, cinéphile France
- Ulrich Gregor, historien du cinéma Allemagne
- Gérard Lenne, critique France
- Jiří Menzel, réalisateur République tchèque
- Nicolas Philibert, réalisateur France
Sélection
Sélection officielle
Compétition
Hors compétition
- Bienvenue à Woop Woop de Stephan Elliott (Australie)
- Les Pleins Pouvoirs de Clint Eastwood (États-Unis)
- Le Destin de Youssef Chahine (Égypte)
- Ghosts de Stan Winston (États-Unis)
- Hamlet de Kenneth Branagh (Royaume-Uni)
- Le Cinquième Élément de Luc Besson (France)
- Nirvana de Gabriele Salvatores (Italie)
- The Blackout d'Abel Ferrara (États-Unis)
- Voyage au début du monde de Manoel de Oliveira (Portugal)
Un certain regard
Séances spéciales
Film | Réalisateur | Pays |
---|---|---|
Ghosts | Stan Winston | États-Unis |
Hamlet | Kenneth Branagh | États-Unis Modèle:Royaume Uni |
Nirvana | Gabriele Salvatores | Italie |
The Blackout | Abel Ferrera | États-Unis |
Courts métrages
Film | Réalisateur | Pays |
---|---|---|
Birdhouse | Richard C. Zimmerman | |
Camera Obscura | Stefano Arduino | |
Final Cut | Justin Case | |
Is It the Design on the Wrapper? (Est-ce à cause du dessin sur l'emballage ?) | Tessa Sheridan | |
Joe | Sasha Wolf | |
Leonie | Lieven Debrauwer | |
Les Vacances | Emmanuelle Bercot | |
Makom Tov (Le Bon Endroit) | Ayelet Bargur | |
Over the Rainbow | Alexandre Aja | |
Quasi niente (Presque rien) | Ursula Ferrara | |
Rubicon | Gil Alkabetz |
Sélections parallèles
Quinzaine des Réalisateurs
Court métrage / 9 m 35 / Quinzaine 1997 Tout doit disparaître image miniature Tout doit disparaîtreRéalisation Jean-Marc Moutout Court métrage / 14 m / Quinzaine 1997 Avec Bruno Lopez, Claude Brousse, Emile Abossolo Mbo, François Gamart, Romain lagarde Tren de Sombras image miniature Tren de SombrasRéalisation José Luis Guerin Long métrage / 1 h 28 / Quinzaine 1997 Avec Anne Céline Auche, Ivon Orvain, Juliette Gaultier Un frère… image miniature Un frère…Réalisation Sylvie Verheyde Long métrage / 1 h 30 / Quinzaine 1997 Avec Ann-Gisel Glass, Emma de Caunes, Jeannick Gravelines, Karole Rocher, Manu Nicolas, Nils Tavernier Y’a du foutage dans l’air image miniature Y’a du foutage dans l’airRéalisation Djamel Bensalah Court métrage / 18 m / Quinzaine 1997 Avec DaSemaine de la critique
Sélection ACID
- Courts métrages présentés en avant-programme
- 1 garçon, 1 fille 1 garçon, 1 fille de Luc Leclerc de Sablon
- Betty de Jessica Villasenor
- Dimanche Soir de Solange Martin
- Dounia de Zaïda Ghorba-Volta
- Les Jumeaux de Catherine Klein
- Pourvu qu'on ait l'ivresse de Jean-Daniel Pollet
- Tout doit disparaître de Jean-Marc Moutout
Palmarès
- Prix FIPRESCI (ex æquo) : De beaux lendemains d’Atom Egoyan (compétition) et Voyage au début du monde de Manoel De Oliveira (hors-compétition)
- Prix du Jury œcuménique : De beaux lendemains d'Atom Egoyan
- Grand prix de la commission supérieure technique : She's So Lovely de Nick Cassavetes
- Caméra d'or : Suzaku de Naomi Kawase et une Mention Spéciale pour La Vie de Jésus de Bruno Dumont
- Palme d'or du court-métrage : Is It the Design on the Wrapper? de Tessa Sheridan
- Palme des Palmes (Palme d'honneur) : Ingmar Bergman
Lien externe
Notes et références
- Le Festival en dates sur le site du Festival de Cannes.
- Gilles Jacob, La Vie passera comme un rêve, Robert Laffont, , 385 p., p. 205-209
- Jérémie Couston, « Présidents de Cannes : notre palmarès des plus dépensiers, machiavéliques, sévères, capricieux… », Télérama, (lire en ligne).
- (fr) Allociné « 65e Festival de Cannes : Nanni Moretti Président du Jury ! », consulté le 24 novembre 2012.
- (fr) Paris Match « Les goûts de Nanni Moretti », consulté le 22 novembre 2012.
- Frédéric Mercier, « Cannes 2012, le bilan », TCM, (lire en ligne).
- Gilles Jacob, La Vie passera comme un rêve, Robert Laffont, , 385 p., p. 199-200.
- André Turpin, Arto Paragamian, Denis Villeneuve, Jennifer Alleyn, Marie-Julie Dallaire et Marion Briand
- « Tout le Palmarès du 67e Festival de Cannes », Festival de Cannes, (consulté le )