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=== Élections législatives ===
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Au terme des élections de 2013, le Front social démocrate compte 18 députés à l'assemblée nationale<ref>{{Lien web|nom1=Menkoue|prénom1=Philippe|titre=26 mai 1990 : début des activités du SDF à Bamenda|url=https://dailyretrocmr.wordpress.com/2015/05/26/26-mai-1990-debut-des-activites-du-sdf-a-bamenda/|site=Daily Retro CMR|date=2015-05-26|consulté le=2016-06-23}}</ref> contre 43 en 1997 et 22 en 2002, et 16 en 2007<ref name="a" />.
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Aux élections législatives des 30 juin et 15 septembre [[2002]], le SDF a remporté 22 des 180 sièges de l'assemblée nationale camerounaise.
Aux élections législatives des 30 juin et 15 septembre [[2002]], le SDF a remporté 22 des {{nombre|180|sièges}} de l'assemblée nationale camerounaise.


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=== Élections sénatoriales ===
=== Élections sénatoriales ===
Au terme des sénatoriales de mars 2018, le parti dispose de sept sièges sur les 100 que compte le Sénat, contre 14 sièges lors de la première législature de 2013 à 2018<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Résultats des Sénatoriales 2018: le Rdpc remporte 63 sièges et 7 pour le Sdf - Cameroon Radio Television|périodique=Cameroon Radio Television|date=2018-04-05|lire en ligne=http://www.crtv.cm/2018/04/resultats-des-senatoriales-2018-le-rdpc-remporte-63-sieges-et-7-pour-le-sdf/|consulté le=2018-05-20}}</ref>.
Au terme des sénatoriales de mars 2018, le parti dispose de sept sièges sur les 100 que compte le Sénat, contre quatorze sièges lors de la première législature de 2013 à 2018<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Résultats des Sénatoriales 2018: le Rdpc remporte 63 sièges et 7 pour le Sdf - Cameroon Radio Television|périodique=Cameroon Radio Television|date=2018-04-05|lire en ligne=http://www.crtv.cm/2018/04/resultats-des-senatoriales-2018-le-rdpc-remporte-63-sieges-et-7-pour-le-sdf/|consulté le=2018-05-20}}</ref>.


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La justice a été appelée pour trancher de la légitimité des deux factions.
La justice a été appelée pour trancher de la légitimité des deux factions.


Selon plusieurs enquêtes dont celles de Xavier Luc Deutchoua et du [[Comité catholique contre la faim et pour le développement]], Ni John Fru Ndi aurait accumulé une fortune de plus de 125 millions de dollars, dont “plus de 70 % de l’argent provient de ses deals politiques avec le chef de l’État camerounais en fonction”, en particulier “entre juin 2002 et 2005”<ref>Rapport du Comité catholique contre la faim et pour le développement (Ccfd-Terre solidaire)</ref>. Il est en outre accusé d’avoir perçu 500 millions de Fcfa lors de la présidentielle de 2004 pour casser la dynamique de l’opposition<ref>Quotidien Mutations, enquête du 22 février 2007</ref>.
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== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 24 juin 2019 à 20:30

Front social démocrate
(en) Social democratic front
Présentation
Président Ni John Fru Ndi
Fondation
Siège Yaoundé
Positionnement Centre gauche
Idéologie Social-démocratie
Socialisme démocratique
Affiliation internationale Internationale socialiste
Alliance progressiste
Couleurs Vert
Site web www.sdfcameroon.orgVoir et modifier les données sur Wikidata
Représentation
Députés
18  /  180

Le Front social démocrate (aussi connu comme Social Democratic Front en anglais) est le parti politique leader d'opposition au Cameroun[1]. Le parti est dirigé depuis sa création le 26 mai 1990[2] par Ni John Fru Ndi et obtient un fort soutien populaire dans les régions anglophones de l'ouest du pays ainsi que dans des villes francophones comme Douala, la capitale économique. D'orientation de centre gauche, il est membre de l'Internationale socialiste.

Le parti a été fondé en 1990 au lendemain du retour du pays au multipartisme. C'est le principal opposant au parti au pouvoir, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais[3].

Structure et organisation du parti

Le parti a pour président Ni John Fru Ndi et comme vice-président Joshua Osih[1].

Résultats électoraux

Élections présidentielles

John Fru Ndi a été le candidat du parti aux élections présidentielles de 1992, de 2004 et de 2011 et à chaque fois, il était classé second derrière le président Paul Biya.

Le SDF avait remporté 37 % des suffrages lors de l'élection présidentielle de 1992[4] et considère que la victoire lui a alors été confisqué.

Aux dernières élections présidentielles du 9 octobre 2011, Ni John Fru Ndi, candidat du SDF, a obtenu 10,71 % des suffrages d'après les résultats officiels.

Année Candidat 1er tour
Voix % Rang
1992 Ni John Fru Ndi 1 066 602 36,0 2e
1997 boycott
2004 Ni John Fru Ndi 654 066 17,40 2e
2011 Ni John Fru Ndi 518 175 10,71 2e
2018 Joshua Osih 118 706 3,35 4e

Élections législatives

Au terme des élections de 2013, le Front social démocrate compte dix-huit députés à l'assemblée nationale[5] contre 43 en 1997 et 22 en 2002, et 16 en 2007[3].

Aux élections législatives des 30 juin et 15 septembre 2002, le SDF a remporté 22 des 180 sièges de l'assemblée nationale camerounaise.

Année Voix % Rang Sièges Gouvernement
1992 boycott
1997 685 689 23,5 2e
43  /  180
Opposition
2002 2e
22  /  180
Opposition
2007 2e
16  /  180
Opposition
2013 2e
18  /  180
Opposition

Élections sénatoriales

Au terme des sénatoriales de mars 2018, le parti dispose de sept sièges sur les 100 que compte le Sénat, contre quatorze sièges lors de la première législature de 2013 à 2018[6].

Année Sièges Rang Résultat
2013
14  /  100
2e Opposition
2018
7  /  100
2e Opposition

Contestations

2006, le SDF a tenu deux congrès simultanément à la suite de querelles internes : celui des « légitimistes » et celui des « dissidents ».

L’aile « légitimiste » a reconduit sans surprise à la présidence Ni John Fru Ndi, fondateur du SDF, à l’issue d’un congrès de trois jours qui s’est tenu à Bamenda.

L’aile « dissidente » a tenu des assises concurrentes à Yaoundé et a élu à la présidence du SDF Bernard Muna. Des affrontements entre militants des deux camps ont fait un mort, Grégoire Diboulé, dans les rangs des « dissidents » lors de ce congrès. Ni John Fru Ndi a été mis en examen « complicité d’assassinat, blessures simples et blessures légères » avec une vingtaine d'autres dirigeants du parti en août 2006 à la suite de ce décès.

La justice a été appelée pour trancher de la légitimité des deux factions.

Selon plusieurs enquêtes dont celles de Xavier Luc Deutchoua et du Comité catholique contre la faim et pour le développement, Ni John Fru Ndi aurait accumulé une fortune de plus de 125 millions de dollars, dont “plus de 70 % de l’argent provient de ses deals politiques avec le chef de l’État camerounais en fonction”, en particulier “entre juin 2002 et 2005”[7]. Il est en outre accusé d’avoir perçu 500 millions de Fcfa lors de la présidentielle de 2004 pour casser la dynamique de l’opposition[8].

Notes et références

  1. a et b « Le SDF: 25 ans d’opposition au Cameroun - RFI », (consulté le )
  2. « Cameroun, 26 mai 1990- 26 mai 2016: Le Social Democratic Front 26 ans après :: CAMEROON - Camer.be », (consulté le )
  3. a et b United Nations High Commissioner for Refugees, « Refworld | Cameroun : information sur le Front social démocrate (Social Democratic Front - SDF), son statut actuel, son organisation et sa structure, sa carte de membre et le traitement de ses membres par les autorités de l'État » (consulté le )
  4. « Fru Ndi, le candidat paysan - JeuneAfrique.com », (consulté le )
  5. Philippe Menkoue, « 26 mai 1990 : début des activités du SDF à Bamenda », sur Daily Retro CMR, (consulté le )
  6. « Résultats des Sénatoriales 2018: le Rdpc remporte 63 sièges et 7 pour le Sdf - Cameroon Radio Television », Cameroon Radio Television,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. Rapport du Comité catholique contre la faim et pour le développement (Ccfd-Terre solidaire)
  8. Quotidien Mutations, enquête du 22 février 2007

Liens externes