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Accusé de « complot », le général Malloum est arrêté le 24 juin 1973 et libéré le 13 avril 1975 à la suite d'un coup d'État militaire, à la faveur duquel il est désigné président du Conseil supérieur militaire (CSM), organe suprême chargé de diriger le pays, puis chef de l'État quelques mois plus tard. |
Accusé de « complot », le général Malloum est arrêté le 24 juin 1973 et libéré le 13 avril 1975 à la suite d'un coup d'État militaire, à la faveur duquel il est désigné président du Conseil supérieur militaire (CSM), organe suprême chargé de diriger le pays, puis chef de l'État quelques mois plus tard. |
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Face aux remous politico-militaires imprévisibles et dramatiques qu'a connus le pays à partir du 12 février 1979, le président Malloum se retire définitivement de la scène politique et s’exile au Nigeria. Le 31 mai 2002 le général Malloum regagne le pays pour y jouer un rôle de sage aux côtés d'[[Idriss Déby|Idriss Déby Itno]], président de la République. |
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Il meurt le {{date|12|juin|2009}} des suites d'un arrêt cardiaque, à l'[[Hôpital américain de Paris|hôpital américain de Neuilly]], en France, laissant derrière lui une veuve et onze orphelins. |
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== Le président == |
== Le président == |
Version du 9 août 2019 à 16:21
Félix Malloum | |
Fonctions | |
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Président de la République du Tchad[N 1] | |
– (3 ans, 11 mois et 8 jours) |
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Premier ministre | Hissène Habré |
Prédécesseur | François Tombalbaye Noël Milarew Odingar (intérim) |
Successeur | Goukouni Oueddei (président du gouvernement d'union nationale de transition) |
Biographie | |
Nom de naissance | Félix Malloum N'Gakoutou Bey-Ndi |
Date de naissance | |
Lieu de naissance | Fort-Archambault (Afrique-Équatoriale française) |
Date de décès | (à 76 ans) |
Lieu de décès | Neuilly-sur-Seine (France) |
Nationalité | Tchadienne |
Parti politique | PPT MNRCS |
Profession | Militaire |
Distinctions | Commandeur de l'ordre national du Tchad Commandeur de l'ordre du mérite civique du Tchad Croix du mérite militaire du Tchad |
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Présidents de la République du Tchad | |
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Félix Malloum, né le à Fort-Archambault (Tchad, actuellement Sarh) et mort le à Neuilly-sur-Seine (France) est un ancien militaire et homme politique tchadien. Il est d'ethnie Sara, Sara Mbaye.
Il est président de la République du Tchad entre 1975 et 1979.
Le militaire
Né Félix Malloum NGakoutou Bey-Ndi le à Fort-Archambault, actuel Sarh, il est le fils de Ngakoutou et de Toudjoum. Après ses études primaires, il est admis en 1947 au Centre pédagogique de Bongor, mais son goût précoce pour le métier des armes l'amène à passer le concours d’entrée à l'École des Enfants de troupe Général-Leclerc de Brazzaville où il est admis.
Titulaire d'un BEPC en 1949, il fait son entrée en service dans l'armée française le 9 juillet 1951 comme engagé volontaire et affecté au Bataillon Congo-Océan.
En 1952, le sergent Malloum embarque de Pointe-Noire pour le Centre de formation des troupes de marine de Fréjus en France. En janvier 1953, c’est le départ pour l’Indochine.
De 1953 à 1955, il a servi aux confins du Nord Viêt Nam et notamment à Phong Yeng, Vietri et Hanoï où se déroulèrent les combats les plus meurtriers du Delta de Tonkin.
Après un congé de fin de Campagne, Malloum est affecté à Abéché où il sert d'octobre 1955 à janvier 1957, puis en zone d'outre mer no 2 de l'Afrique-Équatoriale française - Cameroun.
Promu au grade de sergent-chef, il est reçu au concours d’entrée à l'école des officiers de Fréjus. Après deux ans de formation, il en sort en juillet 1959 major de sa promotion.
Nommé sous-lieutenant le , il entre la même année à l'École d'application de Saint-Maixent.
Major des officiers étrangers à la sortie, il opte pour l’arme de choc : les parachutistes.
En 1962, il est reversé dans la jeune armée tchadienne avec le grade de capitaine. Dès lors, il gravit rapidement les échelons de la hiérarchie militaire. C’est ainsi qu’il est promu au grade de colonel, le et à celui de général le .
Au cours de sa carrière, il a occupé plusieurs postes de responsabilité. Il a été successivement :
- Commandant de Groupement et d'Instruction
- Commandant de compagnie
- Chef de bureau emploi
- Commandant des opérations au Kanem, au Guéra et au Chari Baguirmi
- Chef du Cabinet militaire à la Présidence de la République
- Chef d'état-major de l'Armée nationale tchadienne
- Commandant en chef des Forces armées tchadiennes le .
Accusé de « complot », le général Malloum est arrêté le 24 juin 1973 et libéré le 13 avril 1975 à la suite d'un coup d'État militaire, à la faveur duquel il est désigné président du Conseil supérieur militaire (CSM), organe suprême chargé de diriger le pays, puis chef de l'État quelques mois plus tard.
Face aux remous politico-militaires imprévisibles et dramatiques qu'a connus le pays à partir du 12 février 1979, le président Malloum se retire définitivement de la scène politique et s’exile au Nigeria. Le 31 mai 2002 le général Malloum regagne le pays pour y jouer un rôle de sage aux côtés d'Idriss Déby Itno, président de la République.
Il meurt le des suites d'un arrêt cardiaque, à l'hôpital américain de Neuilly, en France, laissant derrière lui une veuve et onze orphelins.
Le président
L'exilé et le retour
Il est rentré le 31 mai 2002 à N'Djamena après 23 ans d'exil au Nigeria.
Décorations
Félix Malloum a été décoré, entre autres, des distinctions suivantes :
- Commandeur de l'ordre national du Tchad
- Commandeur de l'ordre du mérite civique du Tchad
- Croix du mérite militaire du Tchad avec palme d'or
Notes et références
Notes
- Président du Conseil militaire suprême du 15 avril au 12 mai 1975 puis chef de l'État du 12 mai 1975 au 29 août 1978.