« Nie Yuanzi » : différence entre les versions
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Version du 29 août 2019 à 21:56
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A travaillé pour |
Université de Pékin (à partir de ) |
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Parti politique |
Parti communiste chinois (à partir de ) |
Nie Yuanzi, née le dans le Xian de Hua au Henan, est une universitaire chinoise qui a enseigné la philosophie à l'université de Pékin.
Biographie
Elle est connue principalement pour son Dazibao du 25 mai 1966 critiquant l'Université de Pékin pour être contrôlée par la « bourgeoise ». Ceci fut un facteur de la révolution culturelle[1]. La lecture de ce texte, et ceux d'autres auteurs, par de jeunes étudiants comme Xing Xing Cheng les conduisirent à participer à la révolution culturelle et rejoindre les gardes rouges. Le dazibao de Nie Yuanzi aurait été placardé sur ordre de Jiang Qing[2],[3]
Nie Yuanzi a soutenu au début la persécution d'autres universitaires, mais fut ensuite aigrie par les résultats de la révolution culturelle et a essayé de quitter sa fonction parmi les gardes rouges. En 1968, elle a été arrêtée et fut emprisonnée pendant 18 ans dans des camps de rééducation puis en prison[4].
Elle est maintenant critique du régime chinois et a exprimé un désir de plus grande liberté d'opinion[5]. Elle considère que le Parti communiste Chinois est responsable de la Révolution culturelle. En effet en 1966, aucun membre du comité central ne s'est opposé à celle-ci. Donc la « responsabilité de ce désastre » ne relève pas de la seule bande des Quatre, contrairement aux allégations du Parti en 1980[4].
Lien externe
Références
- Times Online
- Jacques Andrieu, Les gardes rouges : des rebelles sous influence
- La violence politique des enfants
- Frédéric Koller Le fantôme des gardes rouges L'Express, 1 juin 2006
- The New York Times