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En 1880, sollicité par [[Alphonse Daloz]], il établit les plans du premier lotissement de Paris-Plage, à l'ouest du [[Dictionnaire des rues du Touquet-Paris-Plage#Daloz (boulevard)|boulevard Daloz]]. Ce premier lotissement est admirablement compris car il est de suite adapté aux exigences atmosphériques. Il a souvent été critiqué le manque de largeurs des rues. il est difficile d'opérer différemment, dans un espace totalement dénudé ; où la tempête sévit souvent ; où l'abri est la première condition d'habitation. D'ailleurs, il est à remarquer que les rues parallèles à la rue de Paris deviennent plus larges au fur et à mesure qu'on se rapproche de la forêt ; car là on n'éprouve déjà plus autant le vent du large. Une fois, l'endroit des chaussées établies, il imagine un système, devenu la règle, pour établir les routes en plein sable. Sur un fond nivelé, on jette des branchages très serré jusqu'à masquer le sable, on étale une couche épaisse de craie, qu'on écrase avec un rouleau compresseur, tout en mouillant fortement, le tout recouvert d'une légère couche de sable, pour former un amalgame résistant. Plus tard, on les recouvre de [[silex]] pour en faire d'excellentes chaussées. Les travaux furent terminés exactement le {{date-|22 mars 1882}}. |
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Ensuite, il se consacre à sa passion pour la collection d'oiseaux, il en naturalise plus de 800. |
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Alphonse Daloz, pour lui témoigner sa reconnaissance, lui donne une rue à son nom, une erreur du fabricant de ces plaques indicatrices, inscrivit « rue de Lens » au lieu de [[Dictionnaire des rues du Touquet-Paris-Plage#Raymond-Lens (avenue, rue)|rue Lens]], en sorte que beaucoup de gens imaginent que l'on a voulu rendre hommage à la ville de [[Lens (Pas-de-Calais)|Lens]] durement touchée pendant la guerre<ref group="ÉLdis">{{p.|19 à 23}}.</ref>. |
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| Naissance | |
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| Décès |
(à 79 ans) Étaples |
| Sépulture | |
| Nationalité |
Française |
| Domicile | |
| Activité | |
| Père |
Charles Antoine Simon Lens |
| Mère |
Florentine Dusautoir |
| Conjoint |
Gertrude Marguerite Suzanne Lamotte |
Raymond Lens (1807-1887), est le géomètre-topographe du premier lotissement dû à Alphonse Daloz, créateur de Paris-Plage. Il est également le directeur des travaux de la construction des deux phares du Touquet.
Biographie
Famille
Antoine Nicolas Raymond Lens nait le à Neuville-sous-Montreuil du mariage de Charles Antoine Simon, arpenteur et de Marie Florentine Dusautoir[1].
- Raymond Lens épouse le à Étaples, Gertrude Marguerite Suzanne Lamotte, fille d'armateur[2]. Ils ont deux enfants :
- Gertrude née le et morte le à Étaples.
- Modèle:Arbre/Branche finaleSophie Marie Catherine, née le et morte le à Étaples[3],[4], qui épouse Émile Géneau, conducteur des Ponts et Chaussées[ÉLdis 1].
- Modèle:Arbre/Branche finaleÉmile Raymond Auguste Géneau, né le à Frévent, ingénieur à la compagnie des chemins de fer du Nord et maire d'Étaples, il se marie le à Abbeville, avec Antonine Marie Élisa Delaporte, il s'établit à Étaples, reconstruit et remet en marche la brasserie de ses beaux-parents, la brasserie Delaporte, située rue de Rosamel à Étaples, qui avait été endommagée pendant la Première Guerre mondiale[5].
Il meurt à Étaples le [6]. Le président du Tribunal civil de Montreuil, dans son discours prononcé lors de ses obsèques, a dit de lui
« On met aujourd'hui en terre, l'homme le plus loyal que j'aie jamais connu, et dans toutes les expertises, que je lui ai confiées, je n'ai jamais rencontré une erreur. »
Période militaire
En , Raymond Lens incorpore l'armée, puis, à partir de 1830, il participe, entre autres, à la prise d'Alger. Après sept ans, il est libéré en , avec les galons de maréchal des logis chef.
Carrière professionnelle
En , il entre aux Ponts et Chaussées, il est rapidement nommé conducteur auxiliaire, puis conducteur de deuxième classe au bout de deux ans, puis de première classe, le .
De 1856 à 1864, il réalise un travail énorme en établissant le plan de la ville de Boulogne-sur-Mer, ce qui lui vaut d'être classé parmi les meilleures fonctionnaires de son administration.
Son histoire à Paris-Plage
De 1848 à 1852, il dirige les travaux de la construction des deux phares du Touquet.
Tous les travaux topographiques de Paris-Plage de Raymond Lens furent offerts par la famille de Raymond Lens, après sa mort, à Joseph-Louis Sanguet, qui en fit la demande, pour s'en inspirer et continuer le travail commencé, pour la partie forêt, à l'est du Boulevard Daloz, pour John Whitley de la société Touquet Syndicate Ltd.
Le , il est nommé conducteur principal des Ponts et Chaussées. Il prend sa retraite en 1879.
En 1880, sollicité par Alphonse Daloz, il établit les plans du premier lotissement de Paris-Plage, à l'ouest du boulevard Daloz. Ce premier lotissement est admirablement compris car il est de suite adapté aux exigences atmosphériques. Il a souvent été critiqué le manque de largeurs des rues. il est difficile d'opérer différemment, dans un espace totalement dénudé ; où la tempête sévit souvent ; où l'abri est la première condition d'habitation. D'ailleurs, il est à remarquer que les rues parallèles à la rue de Paris deviennent plus larges au fur et à mesure qu'on se rapproche de la forêt ; car là on n'éprouve déjà plus autant le vent du large. Une fois, l'endroit des chaussées établies, il imagine un système, devenu la règle, pour établir les routes en plein sable. Sur un fond nivelé, on jette des branchages très serré jusqu'à masquer le sable, on étale une couche épaisse de craie, qu'on écrase avec un rouleau compresseur, tout en mouillant fortement, le tout recouvert d'une légère couche de sable, pour former un amalgame résistant. Plus tard, on les recouvre de silex pour en faire d'excellentes chaussées. Les travaux furent terminés exactement le .
Ensuite, il se consacre à sa passion pour la collection d'oiseaux, il en naturalise plus de 800.
Hommage
Alphonse Daloz, pour lui témoigner sa reconnaissance, lui donne une rue à son nom, une erreur du fabricant de ces plaques indicatrices, inscrivit « rue de Lens » au lieu de rue Lens, en sorte que beaucoup de gens imaginent que l'on a voulu rendre hommage à la ville de Lens durement touchée pendant la guerre[ÉLdis 2].
Notes et références
Ouvrages
Ouvrage d'Édouard Lévêque, Les Disparus - Les biographies des fondateurs…
- p. 19 à 23.
- p. 19 à 23.
Références
- « acte de naissance n°21 » (consulté le ).
- « acte de mariage n°11 » (consulté le ).
- « Tables décennales des naissances Étaples 1843-1852 » (consulté le ).
- « Tables décennales des décès Étaples 1923-1932 » (consulté le ).
- « Acte de naissance n° 100 » (consulté le ).
- « acte de décès n° 46 » (consulté le ), p. 347/376.
