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« Culture de la Zambie » : différence entre les versions

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{{article détaillé|Géographie de la Zambie|Histoire de la Zambie|Démographie de la Zambie|Langues en Zambie}}
{{article détaillé|Géographie de la Zambie|Histoire de la Zambie|Démographie de la Zambie|Langues en Zambie}}
Territoire enclavé d'[[Afrique australe]], surtout formé de [[colline]]s et de [[plateau (géographie)|plateaux]], doté d'un [[climat tropical]] tempéré par l'altitude<ref name="Jaguar">{{fr}} ''Atlas de l'Afrique'', Les Éditions du Jaguar, Paris, 2009 (nouvelle éd.), {{p.|224-225}} {{ISBN|978-2-86950-426-4}}</ref>, la Zambie est riche en ressources minérales – [[cuivre]] principalement –, mais néanmoins très endettée. Bénéficiant d'une situation politique assez stable, elle s'ouvre désormais au [[tourisme]] grâce à un cadre naturel exceptionnel ([[chutes Victoria]]) et une faune abondante qui ont permis la création de près de vingt [[parcs nationaux]]<ref>{{en}} National Parks [http://www.zawa.org.zm/national_parks.htm]</ref>.
Territoire enclavé d'[[Afrique australe]], surtout formé de [[colline]]s et de [[plateau (géographie)|plateaux]], doté d'un [[climat tropical]] tempéré par l'altitude<ref name="Jaguar">{{fr}} ''Atlas de l'Afrique'', Les Éditions du Jaguar, Paris, 2009 (nouvelle éd.), {{p.|224-225}} {{ISBN|978-2-86950-426-4}}</ref>, la Zambie est riche en ressources minérales – [[cuivre]] principalement –, mais néanmoins très endettée. Bénéficiant d'une situation politique assez stable, elle s'ouvre désormais au [[tourisme]] grâce à un cadre naturel exceptionnel ([[chutes Victoria]]) et une faune abondante qui ont permis la création de près de vingt [[parcs nationaux]]<ref>{{en}} National Parks [http://www.zawa.org.zm/national_parks.htm]</ref>.

L'histoire lointaine du pays reste encore mal connue. Des peuples de [[Langues khoïsan|langue khoïsan]], tels que les [[Bushmen]] [[chasseur-cueilleur|chasseurs-cueilleurs]], y précèdent les [[Bantous]], arrivés aux premiers siècles du [[Ier millénaire|{{Ier}} millénaire]]<ref>{{fr}} Jean Sellier (et al.), ''Atlas des peuples d'Afrique'', La Découverte, Paris, 2005, {{p.|151-152}} ; {{p.|186}} {{ISBN|2-7071-4743-5}}</ref>. Les langues et le mode de vie de ces derniers l'emportent jusqu'à l'arrivée des Européens, Portugais et surtout Britanniques. En 1924 le pays devient un [[protectorat]] du [[Royaume-Uni]] sous le nom de [[Rhodésie du Nord]]. La République de Zambie est proclamée en 1964. Le président [[Kenneth Kaunda]] met en place un régime politique fort. Son départ en 1991 ouvre la voie au [[multipartisme]] et à une libéralisation de la société.
L'histoire lointaine du pays reste encore mal connue. Des peuples de [[Langues khoïsan|langue khoïsan]], tels que les [[Bushmen]] [[chasseur-cueilleur|chasseurs-cueilleurs]], y précèdent les [[Bantous]], arrivés aux premiers siècles du [[Ier millénaire|{{Ier}} millénaire]]<ref>{{fr}} Jean Sellier (et al.), ''Atlas des peuples d'Afrique'', La Découverte, Paris, 2005, {{p.|151-152}} ; {{p.|186}} {{ISBN|2-7071-4743-5}}</ref>. Les langues et le mode de vie de ces derniers l'emportent jusqu'à l'arrivée des Européens, Portugais et surtout Britanniques. En 1924 le pays devient un [[protectorat]] du [[Royaume-Uni]] sous le nom de [[Rhodésie du Nord]]. La République de Zambie est proclamée en 1964. Le président [[Kenneth Kaunda]] met en place un régime politique fort. Son départ en 1991 ouvre la voie au [[multipartisme]] et à une libéralisation de la société.

[[Fichier:Ngoni people tradition ceremony 04.jpg|vignette|Cérémonie ''ncwala'' chez les [[Ngoni (peuple)|Ngoni]].]]
[[Fichier:Ngoni people tradition ceremony 04.jpg|vignette|Cérémonie ''ncwala'' chez les [[Ngoni (peuple)|Ngoni]].]]
Aujourd'hui les différents [[groupe ethnique|groupes ethniques]] – de [[langue bantoue]] – occupent des territoires parfois assez éloignés les uns des autres, mais beaucoup se retrouvent dans les zones les plus peuplées du centre, à [[Lusaka]] ou dans le [[Copperbelt]]<ref name="Peuples">{{fr}} J. Sellier, ''Atlas des peuples d'Afrique'', ''op. cit.'', {{p.|186-187}}</ref>. Les [[Bemba (peuple)|Bembas]] (environ 36 %) vivent au nord-est, les [[Nyanjas]] (18 %) à l'est, les [[Tonga (peuple africain)|Tongas]] (15 %) au sud-ouest. Les [[Lozis]] (ou Rotse, qui ont donné leur nom au [[Barotseland]]) représentent environ 8 % et sont établis dans l'extrême ouest du pays<ref name="Peuples"/>.
Aujourd'hui les différents [[groupe ethnique|groupes ethniques]] – de [[langue bantoue]] – occupent des territoires parfois assez éloignés les uns des autres, mais beaucoup se retrouvent dans les zones les plus peuplées du centre, à [[Lusaka]] ou dans le [[Copperbelt]]<ref name="Peuples">{{fr}} J. Sellier, ''Atlas des peuples d'Afrique'', ''op. cit.'', {{p.|186-187}}</ref>. Les [[Bemba (peuple)|Bembas]] (environ 36 %) vivent au nord-est, les [[Nyanjas]] (18 %) à l'est, les [[Tonga (peuple africain)|Tongas]] (15 %) au sud-ouest. Les [[Lozis]] (ou Rotse, qui ont donné leur nom au [[Barotseland]]) représentent environ 8 % et sont établis dans l'extrême ouest du pays<ref name="Peuples"/>.


L'[[anglais]] a le statut de [[langue officielle]], mais d'autres langues sont pratiquées<ref name="Jaguar"/>, telles que le [[bemba (langue)|bemba]], le [[nyanja]], le [[chitonga|tonga]], le [[lozi (langue)|lozi]], le [[lunda (langue)|kilunda]] ou le [[luvale (langue)|luvale]].
L'[[anglais]] a le statut de [[langue officielle]], mais d'autres langues sont pratiquées<ref name="Jaguar"/>, telles que le [[bemba (langue)|bemba]], le [[nyanja]], le [[chitonga|tonga]], le [[lozi (langue)|lozi]], le [[lunda (langue)|kilunda]] ou le [[luvale (langue)|luvale]].
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=== Religion(s) ===
=== Religion(s) ===
* [[:Catégorie:Religion en Zambie|De la religion en Zambie]]
* [[:Catégorie:Religion en Zambie|De la religion en Zambie]]
* [[Religions traditionnelles africaines]], [[Animisme]], [[Fétichisme]], [[Esprit tutélaire]], [[:Catégorie:Mythologie africaine|Mythologies africaines]]
* [[Religions traditionnelles africaines]], [[Animisme]], [[Fétichisme]], [[Esprit tutélaire]], [[:Catégorie:Mythologie africaine|Mythologies africaines]]
* [[Religion en Afrique]], [[Christianisme en Afrique]], [[Islam en Afrique]]
* [[Religion en Afrique]], [[Christianisme en Afrique]], [[Islam en Afrique]]
* [[Islam radical en Afrique noire]]
* [[Islam radical en Afrique noire]]
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=== Boisson(s) ===
=== Boisson(s) ===
== Santé ==
== Santé ==
* {{Lien|langue=en|trad=Health in Zambia|fr=Santé en Zambie}}
* {{Lien|langue=en|trad=Health in Zambia|fr=Santé en Zambie}}
=== Activités physiques ===
=== Activités physiques ===
=== Jeux populaires ===
=== Jeux populaires ===
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* [[:Catégorie:Sport en Zambie]], [[:Catégorie:Sportif zambien]], [[:Catégorie:Sportive zambienne]]
* [[:Catégorie:Sport en Zambie]], [[:Catégorie:Sportif zambien]], [[:Catégorie:Sportive zambienne]]
* [[Zambie aux Jeux olympiques]]
* [[Zambie aux Jeux olympiques]]
* [[Zambie aux Jeux du Commonwealth]]
* [[Zambie aux Jeux du Commonwealth]]
* [[Zambie aux Jeux paralympiques]]
* [[Zambie aux Jeux paralympiques]]
* [[Jeux africains]] ou ''Jeux panafricains'', depuis 1965, tous les 4 ans (...2011-2015-2019...)
* [[Jeux africains]] ou ''Jeux panafricains'', depuis 1965, tous les 4 ans (...2011-2015-2019...)
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* [[Art textile]], [[Arts textiles]], [[Fibre]], [[Fibre textile]], [[Design textile]]
* [[Art textile]], [[Arts textiles]], [[Fibre]], [[Fibre textile]], [[Design textile]]
* [[Mode (habillement)|Mode]], [[Costume]], [[Vêtement]], [[:Catégorie:Confection de vêtements|Confection de vêtement]], [[Stylisme]]
* [[Mode (habillement)|Mode]], [[Costume]], [[Vêtement]], [[:Catégorie:Confection de vêtements|Confection de vêtement]], [[Stylisme]]
* [[:Catégorie:Technique de transformation textile|Technique de transformation textile]], [[Tissage]], [[Broderie]], [[Couture]], [[Tricot]], [[Dentelle]], [[Tapisserie]],
* [[:Catégorie:Technique de transformation textile|Technique de transformation textile]], [[Tissage]], [[Broderie]], [[Couture]], [[Tricot]], [[Dentelle]], [[Tapisserie]],
=== Cuir ===
=== Cuir ===
* [[Maroquinerie]], [[Cordonnerie]], [[Fourrure]]
* [[Maroquinerie]], [[Cordonnerie]], [[Fourrure]]
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=== Télévision ===
=== Télévision ===
Néanmoins, comme la presse, les médias audiovisuels ont bénéficié d'une certaine libéralisation au cours des [[années 1990]]<ref name="Customs"/>. La réception des émissions télévisées est limitée aux zones urbaines et son coût est prohibitif. C'est pourquoi la radio est le média qui relaie le mieux l'information nationale et internationale dans tout le pays<ref name="Customs"/>. L'arrivée de [[nouvelles technologies]] ([[satellite artificiel|satellite]], [[téléphone portable]], [[Internet]]) contribue comme ailleurs à la [[mondialisation]] de la culture. Dans le cas de la Zambie, les contenus proviennent le plus souvent de son voisin plus nanti, l'[[Afrique du Sud]], ou du [[Nigeria]], sans parler des [[États-Unis]] omniprésents. La société zambienne sous tous ses aspects est fortement soumise à ces influences<ref name="Customs"/>.
Néanmoins, comme la presse, les médias audiovisuels ont bénéficié d'une certaine libéralisation au cours des [[années 1990]]<ref name="Customs"/>. La réception des émissions télévisées est limitée aux zones urbaines et son coût est prohibitif. C'est pourquoi la radio est le média qui relaie le mieux l'information nationale et internationale dans tout le pays<ref name="Customs"/>. L'arrivée de [[nouvelles technologies]] ([[satellite artificiel|satellite]], [[téléphone portable]], [[Internet]]) contribue comme ailleurs à la [[mondialisation]] de la culture. Dans le cas de la Zambie, les contenus proviennent le plus souvent de son voisin plus nanti, l'[[Afrique du Sud]], ou du [[Nigeria]], sans parler des [[États-Unis]] omniprésents. La société zambienne sous tous ses aspects est fortement soumise à ces influences<ref name="Customs"/>.

=== Internet (.zm) ===
=== Internet (.zm) ===
* Internet<ref>http://www.journaldunet.com/web-tech/chiffres-internet/zambie/pays-zmb</ref>
* Internet<ref>http://www.journaldunet.com/web-tech/chiffres-internet/zambie/pays-zmb</ref>
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Comme dans bien d'autres pays africains<ref>{{fr}} Mwamba Cabakulu (collec. et trad.), ''Le grand livre des proverbes africains'' (avant-propos de [[Ahmadou Kourouma]], dessins originaux de [[Zaü]]), Presses du Châtelet, Paris, 2003, 317 p. {{ISBN|2-84592-105-5}}</ref>, une [[sagesse]] imagée se transmet à travers de nombreux [[proverbe]]s<ref>{{en}} Nyambe Sumbwa, ''Zambian proverbs'', ZPC Publications, Multimedia, Lusaka, 1993, 84 p. {{ISBN|9982-30071-7}}</ref>. En Zambie elle s'exprime dans la plupart des langues locales : [[bemba (langue)|bemba]], [[chikaonde|kaonde]], [[lozi (langue)|lozi]], [[luyana]], [[luvale (langue)|luvale]], [[chichewa|nyanja]], [[chitonga|tonga]] et bien d'autres. Un proverbe [[tumbuka (peuple)|tumbuka]] dit ainsi « L'étranger est comme une poule blanche, on le reconnaît immédiatement »<ref>{{fr}} ''Le grand livre des proverbes africains'', ''op. cit.'', {{p.|97}}</ref>. En marge d'une portée souvent universelle, les proverbes sont ancrés dans les réalités locales, comme dans ces deux exemples emprunté au [[lunda (langue)|lunda]] : « Le vieux léopard peut perdre sa méchanceté et non la couleur de sa peau » ; « Le fils du possesseur de minerai fait en sorte que le minerai ne soit pas acheté »<ref>{{fr}} ''Le grand livre des proverbes africains'', ''op. cit.'', {{p.|48}} et 80</ref>.
Comme dans bien d'autres pays africains<ref>{{fr}} Mwamba Cabakulu (collec. et trad.), ''Le grand livre des proverbes africains'' (avant-propos de [[Ahmadou Kourouma]], dessins originaux de [[Zaü]]), Presses du Châtelet, Paris, 2003, 317 p. {{ISBN|2-84592-105-5}}</ref>, une [[sagesse]] imagée se transmet à travers de nombreux [[proverbe]]s<ref>{{en}} Nyambe Sumbwa, ''Zambian proverbs'', ZPC Publications, Multimedia, Lusaka, 1993, 84 p. {{ISBN|9982-30071-7}}</ref>. En Zambie elle s'exprime dans la plupart des langues locales : [[bemba (langue)|bemba]], [[chikaonde|kaonde]], [[lozi (langue)|lozi]], [[luyana]], [[luvale (langue)|luvale]], [[chichewa|nyanja]], [[chitonga|tonga]] et bien d'autres. Un proverbe [[tumbuka (peuple)|tumbuka]] dit ainsi « L'étranger est comme une poule blanche, on le reconnaît immédiatement »<ref>{{fr}} ''Le grand livre des proverbes africains'', ''op. cit.'', {{p.|97}}</ref>. En marge d'une portée souvent universelle, les proverbes sont ancrés dans les réalités locales, comme dans ces deux exemples emprunté au [[lunda (langue)|lunda]] : « Le vieux léopard peut perdre sa méchanceté et non la couleur de sa peau » ; « Le fils du possesseur de minerai fait en sorte que le minerai ne soit pas acheté »<ref>{{fr}} ''Le grand livre des proverbes africains'', ''op. cit.'', {{p.|48}} et 80</ref>.
[[Fichier:Dambisa Moyo3.jpg|vignette|gauche|upright|L'économiste [[Dambisa Moyo]]]]
[[Fichier:Dambisa Moyo3.jpg|vignette|gauche|upright|L'économiste [[Dambisa Moyo]]]]
Les colons européens introduisent le [[théâtre]] occidental au début des [[années 1950]]. Une association, la Northern Rhodesia Drama Association – qui devient la {{lang|en|texte=Theatre Association of Zambia}} (TAZ) à l'indépendance – se constitue, elle est réservée aux Blancs. Plusieurs théâtres sont construits entre 1954 et 1958, exclusivement destinés aux [[expatrié]]s. En 1958 pourtant un groupe multiethnique ose fonder le {{lang|en|texte=Waddington Theatre Club}}<ref name="Cambridge"/>. En réaction contre ce théâtre trop européanisé, un nouveau mouvement se dessine à la fin des [[années 1960]], sous l'influence de Michael Etherton et dans la mouvance de l'« humanisme zambien », devenue philosophie officielle de la Zambie sous l'impulsion de son président, [[Kenneth Kaunda]]<ref name="Invention">{{fr}} Alain Ricard, ''L’invention du théâtre'', L'Âge d'Homme, 1986, {{p.|122}}</ref>. Le nom qu'il se donne est ''Chikwakwa'', ce qui signifie « le mouvement de base » en langue [[nyanja]]<ref name="Invention"/>. En 1969 la nouvelle compagnie connaît son premier succès à Lusaka avec la pièce ''Une vie de boy'', l'adaptation du roman de [[Ferdinand Oyono]], l'année suivante elle présente un ''Che Guevara'' au {{3e|sommet}} du [[Mouvement des non-alignés|Mouvement des pays non-alignés]] qui se tient dans la capitale zambienne en 1970<ref name="Cambridge"/>. Ces pièces ne sont pas interprétées par des acteurs locaux, mais par des universitaires et des étudiants engagés qui, jusqu'en 1979, montent chaque année des spectacles abordant les problèmes de développement, avec l'intention déclarée d'élever le niveau socioculturel des masses<ref name="Invention"/>. Le mouvement Chikwakwa fait cependant les frais des difficultés rencontrées par le régime politique auquel ils étaient liés au départ. Kabwe Kasoma et Masautso Phiri sont deux des dramaturges influents pendant les [[années 1970]]<ref name="Cambridge"/>. Dans les [[années 1980]] se crée la première troupe professionnelle permanente, le Kanyama Theatre, qui effectue de grandes tournées en Zambie et au [[Zimbabwe]]<ref name="Cambridge"/>.
Les colons européens introduisent le [[théâtre]] occidental au début des [[années 1950]]. Une association, la Northern Rhodesia Drama Association – qui devient la {{langue|en|texte=Theatre Association of Zambia}} (TAZ) à l'indépendance – se constitue, elle est réservée aux Blancs. Plusieurs théâtres sont construits entre 1954 et 1958, exclusivement destinés aux [[expatrié]]s. En 1958 pourtant un groupe multiethnique ose fonder le {{langue|en|texte=Waddington Theatre Club}}<ref name="Cambridge"/>. En réaction contre ce théâtre trop européanisé, un nouveau mouvement se dessine à la fin des [[années 1960]], sous l'influence de Michael Etherton et dans la mouvance de l'« humanisme zambien », devenue philosophie officielle de la Zambie sous l'impulsion de son président, [[Kenneth Kaunda]]<ref name="Invention">{{fr}} Alain Ricard, ''L’invention du théâtre'', L'Âge d'Homme, 1986, {{p.|122}}</ref>. Le nom qu'il se donne est ''Chikwakwa'', ce qui signifie « le mouvement de base » en langue [[nyanja]]<ref name="Invention"/>. En 1969 la nouvelle compagnie connaît son premier succès à Lusaka avec la pièce ''Une vie de boy'', l'adaptation du roman de [[Ferdinand Oyono]], l'année suivante elle présente un ''Che Guevara'' au {{3e|sommet}} du [[Mouvement des non-alignés|Mouvement des pays non-alignés]] qui se tient dans la capitale zambienne en 1970<ref name="Cambridge"/>. Ces pièces ne sont pas interprétées par des acteurs locaux, mais par des universitaires et des étudiants engagés qui, jusqu'en 1979, montent chaque année des spectacles abordant les problèmes de développement, avec l'intention déclarée d'élever le niveau socioculturel des masses<ref name="Invention"/>. Le mouvement Chikwakwa fait cependant les frais des difficultés rencontrées par le régime politique auquel ils étaient liés au départ. Kabwe Kasoma et Masautso Phiri sont deux des dramaturges influents pendant les [[années 1970]]<ref name="Cambridge"/>. Dans les [[années 1980]] se crée la première troupe professionnelle permanente, le Kanyama Theatre, qui effectue de grandes tournées en Zambie et au [[Zimbabwe]]<ref name="Cambridge"/>.


Nouvelliste, romancier et poète, [[Stephen Andrea Mpashi]] écrit la plupart de ses œuvres dans sa langue maternelle, le [[bemba (langue)|bemba]], mais aujourd'hui la plupart des grands noms de la littérature zambienne écrivent en [[anglais]], abordant souvent les problèmes auxquels leur pays est confronté. Parmi eux figurent [[Binwell Sinyangwe]], auteur des romans ''Quills of Desire'' (1993) et ''Cowrie of Hope'' (2000), la nouvelliste et éditrice Monde Sifuniso ainsi que Malama Katulwende, poète et romancier, auteur de ''Bitterness'' (2005)<ref>{{en}} Bella Waters, ''Zambia in Pictures'', Twenty-First Century Books, Minneapolis, 2008, {{p.|46}} {{ISBN|9781575059556}}</ref>.
Nouvelliste, romancier et poète, [[Stephen Andrea Mpashi]] écrit la plupart de ses œuvres dans sa langue maternelle, le [[bemba (langue)|bemba]], mais aujourd'hui la plupart des grands noms de la littérature zambienne écrivent en [[anglais]], abordant souvent les problèmes auxquels leur pays est confronté. Parmi eux figurent [[Binwell Sinyangwe]], auteur des romans ''Quills of Desire'' (1993) et ''Cowrie of Hope'' (2000), la nouvelliste et éditrice Monde Sifuniso ainsi que Malama Katulwende, poète et romancier, auteur de ''Bitterness'' (2005)<ref>{{en}} Bella Waters, ''Zambia in Pictures'', Twenty-First Century Books, Minneapolis, 2008, {{p.|46}} {{ISBN|9781575059556}}</ref>.
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Des pratiques musicales et chorégraphiques directement enracinées dans la tradition – les danses des sociétés Nyau, les danses Mganda ou Kankanga – cohabitent avec des formes contemporaines qui font largement appel à des technologies plus sophistiquées<ref name="Customs2">{{en}} Scott D. Taylor, « Music and dance », in ''Culture and customs of Zambia'', Greenwood Press, Westport, Conn., 2006, {{p.|125-138}} {{ISBN|0-313-33246-0}}</ref>.
Des pratiques musicales et chorégraphiques directement enracinées dans la tradition – les danses des sociétés Nyau, les danses Mganda ou Kankanga – cohabitent avec des formes contemporaines qui font largement appel à des technologies plus sophistiquées<ref name="Customs2">{{en}} Scott D. Taylor, « Music and dance », in ''Culture and customs of Zambia'', Greenwood Press, Westport, Conn., 2006, {{p.|125-138}} {{ISBN|0-313-33246-0}}</ref>.
[[Fichier:During the tradition ceremony.jpg|vignette|gauche|Place des percussions.]]
[[Fichier:During the tradition ceremony.jpg|vignette|gauche|Place des percussions.]]
Les [[percussions]] notamment, les chants et les danses accompagnent de longue date rituels et cérémonies, chrétiens ou non, et ont également une fonction de divertissement. Ces manifestations ont parfois été combattues sous l'ère coloniale, par crainte ou pure incompréhension<ref name="Customs2"/>. Avec l'indépendance, on a assisté à une renaissance de ces pratiques, qui s'est accélérée dans les [[années 1990]]. L'intérêt porté par les [[tourisme|touristes]] aux danses tribales africaines réputées « authentiques » y a également contribué<ref name="Customs2"/>. Un instrument de musique caractéristique de la Zambie est le [[silimba]]<ref>{{en}} Atta Annan Mensah, ''Music and dance in Zambia'', Neczam, Lusaka, 1971, {{p.|9}}</ref>, une sorte de [[xylophone]] doté de [[Lagenaria siceraria|gourdes]] vides suspendues sous le clavier et faisant office de [[caisse de résonance]]. Commun notamment chez les [[Lozis]], il avait déjà été remarqué par l'explorateur [[David Livingstone]] qui l'appelait ''marimba''<ref>{{fr}} ''Trois ans dans l'Afrique australe ; débuts de la mission du Zambèse. Lettres des pères [[Henri Depelchin|H. Depelchin]] et Ch. Croonenberghs'', Polleunis, Ceuterick et Lefébure, Bruxelles, 1882-83, {{p.|363}}</ref>.
Les [[percussions]] notamment, les chants et les danses accompagnent de longue date rituels et cérémonies, chrétiens ou non, et ont également une fonction de divertissement. Ces manifestations ont parfois été combattues sous l'ère coloniale, par crainte ou pure incompréhension<ref name="Customs2"/>. Avec l'indépendance, on a assisté à une renaissance de ces pratiques, qui s'est accélérée dans les [[années 1990]]. L'intérêt porté par les [[tourisme|touristes]] aux danses tribales africaines réputées « authentiques » y a également contribué<ref name="Customs2"/>. Un instrument de musique caractéristique de la Zambie est le [[silimba]]<ref>{{en}} Atta Annan Mensah, ''Music and dance in Zambia'', Neczam, Lusaka, 1971, {{p.|9}}</ref>, une sorte de [[xylophone]] doté de [[Lagenaria siceraria|gourdes]] vides suspendues sous le clavier et faisant office de [[caisse de résonance]]. Commun notamment chez les [[Lozis]], il avait déjà été remarqué par l'explorateur [[David Livingstone]] qui l'appelait ''marimba''<ref>{{fr}} ''Trois ans dans l'Afrique australe ; débuts de la mission du Zambèse. Lettres des pères [[Henri Depelchin|H. Depelchin]] et Ch. Croonenberghs'', Polleunis, Ceuterick et Lefébure, Bruxelles, 1882-83, {{p.|363}}</ref>.
[[Fichier:Nalikwanda.jpg|thumb|Cérémonie ''Ku-omboka'' chez les [[Lozis]] : ''Nalikwanda'', la barque royale]]
[[Fichier:Nalikwanda.jpg|thumb|Cérémonie ''Ku-omboka'' chez les [[Lozis]] : ''Nalikwanda'', la barque royale]]
La vingtaine de cérémonies qui se tiennent dans le pays tout au long de l'année témoignent de la volonté de la volonté de perpétuer les traditions<ref>{{fr}} Les cérémonies traditionnelles (Zambia National Tourist Board), [http://www.zambiatourism.com/french/travel/hisgeopeop/tradcere.htm]</ref>. L'une des plus connues est le ''Ku-omboka'' que les [[Lozis]] célèbrent au moment de la [[saison des pluies]], lorsque le niveau de l'eau monte et qu'il leur faut partir s'installer sur des terres situées plus en altitude. Précédée par la barque du chef et de sa famille, en grande tenue, toute la communauté s'embarque pour la traversée qui dure plusieurs heures. Chants et danses marquent l'arrivée du cortège à destination. Les cérémonies traditionnelles et les [[rites de passage]] se transforment peu à peu, avec la [[colonisation]] et avec l'[[urbanisation]], s'éloignant de leur signification et de leur fonction d'origine pour se transformer en spectacles payants<ref name="Cambridge">{{en}} Martin Banham, Errol Hill et George Woodyard (dir.), « Zambia » in {{lang|en|texte=''The Cambridge guide to African and Caribbean theatre'', Cambridge University Press}}, 1994, {{p.|129-132}} {{ISBN|0-521-61207-1}}</ref>.
La vingtaine de cérémonies qui se tiennent dans le pays tout au long de l'année témoignent de la volonté de la volonté de perpétuer les traditions<ref>{{fr}} Les cérémonies traditionnelles (Zambia National Tourist Board), [http://www.zambiatourism.com/french/travel/hisgeopeop/tradcere.htm]</ref>. L'une des plus connues est le ''Ku-omboka'' que les [[Lozis]] célèbrent au moment de la [[saison des pluies]], lorsque le niveau de l'eau monte et qu'il leur faut partir s'installer sur des terres situées plus en altitude. Précédée par la barque du chef et de sa famille, en grande tenue, toute la communauté s'embarque pour la traversée qui dure plusieurs heures. Chants et danses marquent l'arrivée du cortège à destination. Les cérémonies traditionnelles et les [[rites de passage]] se transforment peu à peu, avec la [[colonisation]] et avec l'[[urbanisation]], s'éloignant de leur signification et de leur fonction d'origine pour se transformer en spectacles payants<ref name="Cambridge">{{en}} Martin Banham, Errol Hill et George Woodyard (dir.), « Zambia » in {{langue|en|texte=''The Cambridge guide to African and Caribbean theatre'', Cambridge University Press}}, 1994, {{p.|129-132}} {{ISBN|0-521-61207-1}}</ref>.


Les musiques contemporaines puisent à de multiples sources et même si les chants – le plus souvent du [[chant choral]] – sont généralement interprétés dans une langue locale, on identifie difficilement un son spécifiquement zambien, comme c'est le cas pour la musique congolaise ou [[musique brésilienne|brésilienne]]<ref name="Customs2"/>. Black Muntu, Rare Roses, El, Jane Osborne, Chris Aka, Sista D, Ras Willie, B’Sharp ou Bantu Roots sont quelques-uns des groupes actuels, auxquels s'ajoute le francophone No Parking<ref>{{fr}} L'art zambien (site de l'Ambassade de France en Zambie et au Malawi) [http://ambafrance-zm.org/france_zambie/spip.php?article475]</ref>.
Les musiques contemporaines puisent à de multiples sources et même si les chants – le plus souvent du [[chant choral]] – sont généralement interprétés dans une langue locale, on identifie difficilement un son spécifiquement zambien, comme c'est le cas pour la musique congolaise ou [[musique brésilienne|brésilienne]]<ref name="Customs2"/>. Black Muntu, Rare Roses, El, Jane Osborne, Chris Aka, Sista D, Ras Willie, B’Sharp ou Bantu Roots sont quelques-uns des groupes actuels, auxquels s'ajoute le francophone No Parking<ref>{{fr}} L'art zambien (site de l'Ambassade de France en Zambie et au Malawi) [http://ambafrance-zm.org/france_zambie/spip.php?article475]</ref>.


=== Théâtre ===
=== Théâtre ===
* [[Improvisation théâtrale]], [[Jeu narratif]]
* [[Improvisation théâtrale]], [[Jeu narratif]]
=== Autres : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation ===
=== Autres : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation ===
* [[:Catégorie:Art de rue|Art de rue]], [[Arts pluridisciplinaires]],
* [[:Catégorie:Art de rue|Art de rue]], [[Arts pluridisciplinaires]],
* {{Lien|langue=de|trad=Kleinkunst|fr=Formes ''mineures'' des arts de scène}}
* {{Lien|langue=de|trad=Kleinkunst|fr=Formes mineures des arts de scène}}


=== Cinéma ===
=== Cinéma ===
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=== Musées et autres institutions ===
=== Musées et autres institutions ===
[[Fichier:Lusaka National Museum.JPG|thumb|Musée national de [[Lusaka]]]]
[[Fichier:Lusaka National Museum.JPG|thumb|Musée national de [[Lusaka]]]]
La Zambie compte quatre musées nationaux :
La Zambie compte quatre musées nationaux :
* le [[Lusaka National Museum]]<ref>{{en}} Site du Lusaka National Museum [http://www.museums.co.zm/Lusaka_Museums.htm]</ref> qui a ouvert ses portes dans la capitale en 1996,
* le [[Lusaka National Museum]]<ref>{{en}} Site du Lusaka National Museum [http://www.museums.co.zm/Lusaka_Museums.htm]</ref> qui a ouvert ses portes dans la capitale en 1996,
* le [[Copperbelt Museum]]<ref>{{en}} Site du Copperbelt Museum [http://www.museums.co.zm/Cb_Museam.htm]</ref>, créé en 1962 à [[Ndola]] dans la région du [[Copperbelt]], à l'origine en lien avec l'exploitation des mines de [[cuivre]],
* le [[Copperbelt Museum]]<ref>{{en}} Site du Copperbelt Museum [http://www.museums.co.zm/Cb_Museam.htm]</ref>, créé en 1962 à [[Ndola]] dans la région du [[Copperbelt]], à l'origine en lien avec l'exploitation des mines de [[cuivre]],
* le [[Moto Moto Museum]] de [[Mbala (Zambie)|Mbala]]<ref>{{en}} Site du Moto Moto Museum [http://www.museums.co.zm/index_Moto_Moto.htm]</ref>,
* le [[Moto Moto Museum]] de [[Mbala (Zambie)|Mbala]]<ref>{{en}} Site du Moto Moto Museum [http://www.museums.co.zm/index_Moto_Moto.htm]</ref>,
* le [[Livingstone Museum]]<ref>{{en}} Site du Livingstone Museum [http://www.museums.co.zm/Livingstone%20Museum.htm]</ref>, situé à [[Livingstone]].
* le [[Livingstone Museum]]<ref>{{en}} Site du Livingstone Museum [http://www.museums.co.zm/Livingstone%20Museum.htm]</ref>, situé à [[Livingstone]].


D'autres institutions culturelles<ref>{{en}} Museums [http://www.zambiatourism.com/travel/places/museums.htm]</ref> valorisent différents aspects de la culture nationale, tels que
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* le Choma Museum, situé à [[Choma]] dans le sud du pays et consacré à la culture du peuple [[Tonga (peuple africain)|Tonga]],
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* le Nayuma Museum consacré aux peuples du [[Barotseland]],
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* le Maramba Cultural Museum de Livingstone.
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=== Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité ===
=== Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité ===
Le programme [[Patrimoine culturel immatériel]] ([[UNESCO]], 2003) a inscrit dans sa [[liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité]] , [[Liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité en Zambie]] :
Le programme [[Patrimoine culturel immatériel]] ([[UNESCO]], 2003) a inscrit dans sa [[liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité]], [[Liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité en Zambie]] :
* 2008 : La mascarade Makishi<ref>http://www.unesco.org/culture/ich/fr/RL/la-mascarade-makishi-00140#identification</ref>,
* 2008 : La mascarade Makishi<ref>http://www.unesco.org/culture/ich/fr/RL/la-mascarade-makishi-00140#identification</ref>,
* 2008 : Le [[Gule Wamkulu]] (culte secret [[Nyaul]])<ref>http://www.unesco.org/culture/ich/fr/RL/le-gule-wamkulu-00142#identification</ref>.
* 2008 : Le [[Gule Wamkulu]] (culte secret [[Nyaul]])<ref>http://www.unesco.org/culture/ich/fr/RL/le-gule-wamkulu-00142#identification</ref>.
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* {{en}} Leonard Chileshe Mulenga, ''Community based theatre groups in Zambia : organisation and impact as mediums of communication'', Institute for African Studies, University of Zambia, Lusaka, 1993, 128 p.
* {{en}} Leonard Chileshe Mulenga, ''Community based theatre groups in Zambia : organisation and impact as mediums of communication'', Institute for African Studies, University of Zambia, Lusaka, 1993, 128 p.
* {{en}} Adrian Roscoe, ''The Columbia guide to Central African literature in English since 1945'', Columbia University Press, New York, 2008, chapitre 5 {{ISBN|978-0-231-13042-4}}
* {{en}} Adrian Roscoe, ''The Columbia guide to Central African literature in English since 1945'', Columbia University Press, New York, 2008, chapitre 5 {{ISBN|978-0-231-13042-4}}
* {{en}} Fanuel K. Sumaili, ''Zambian writers talking'', Printpak Zambia, Ndola, 1991, 146 p.
* {{en}} Fanuel K. Sumaili, ''Zambian writers talking'', Printpak Zambia, Ndola, 1991, 146 p.
* {{en}} Scott D. Taylor, ''Culture and customs of Zambia'', Greenwood Press, Westport, Conn., 2006, XVIII-148 p. {{ISBN|0-313-33246-0}}
* {{en}} Scott D. Taylor, ''Culture and customs of Zambia'', Greenwood Press, Westport, Conn., 2006, XVIII-148 p. {{ISBN|0-313-33246-0}}
* {{fr}} Matopa Mtonga, « Théâtre et tradition orale en Zambie », in Jean-Pascal Daloz et John D. Chileshe (dir.), ''La Zambie contemporaine'', Karthala, Paris ; IFRA, Nairobi, 1996, {{p.|259-286}} {{ISBN|2-86537-658-3}}
* {{fr}} Matopa Mtonga, « Théâtre et tradition orale en Zambie », in Jean-Pascal Daloz et John D. Chileshe (dir.), ''La Zambie contemporaine'', Karthala, Paris ; IFRA, Nairobi, 1996, {{p.|259-286}} {{ISBN|2-86537-658-3}}
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=== Discographie ===
=== Discographie ===
* {{en}} ''Across the waters Batonga : the music of the Batonga of Zambia and Zimbabwe'', St. Sharp Wood Productions, Utrecht ; Choma Museum & Crafts centre, Choma, 1997
* {{en}} ''Across the waters Batonga : the music of the Batonga of Zambia and Zimbabwe'', St. Sharp Wood Productions, Utrecht ; Choma Museum & Crafts centre, Choma, 1997
* {{en}} ''Kalimba & Kalumbu songs, Northern Rhodesia : Zambia : 1952 & 1957'' (coll. Hugh Tracey), International Library of African Music, Grahamstown, 1998,
* {{en}} ''Kalimba & Kalumbu songs, Northern Rhodesia : Zambia : 1952 & 1957'' (coll. Hugh Tracey), International Library of African Music, Grahamstown, 1998,
* {{en}} ''Zambia Roadside : music from Southern province'' (coll. Benjamin Wamunyima et Michael Baird), St. Sharp Wood Productions, Zilverstraat (Afrique du Sud), 2003
* {{en}} ''Zambia Roadside : music from Southern province'' (coll. Benjamin Wamunyima et Michael Baird), St. Sharp Wood Productions, Zilverstraat (Afrique du Sud), 2003
* {{en}} ''Zambush. Vol. 1 : Zambian hits from the 80s'', SWP Records, Utrecht, 2004
* {{en}} ''Zambush. Vol. 1 : Zambian hits from the 80s'', SWP Records, Utrecht, 2004

Version du 16 octobre 2019 à 22:15

Sculpture de fil de fer et de chambres à air recyclées imitant une motocyclette (Kitwe)

La culture de la Zambie, pays enclavé d'Afrique australe, désigne d'abord les pratiques culturelles observables de ses 15 000 000 d'habitants.

Territoire, histoire et peuples

Territoire enclavé d'Afrique australe, surtout formé de collines et de plateaux, doté d'un climat tropical tempéré par l'altitude[1], la Zambie est riche en ressources minérales – cuivre principalement –, mais néanmoins très endettée. Bénéficiant d'une situation politique assez stable, elle s'ouvre désormais au tourisme grâce à un cadre naturel exceptionnel (chutes Victoria) et une faune abondante qui ont permis la création de près de vingt parcs nationaux[2].

L'histoire lointaine du pays reste encore mal connue. Des peuples de langue khoïsan, tels que les Bushmen chasseurs-cueilleurs, y précèdent les Bantous, arrivés aux premiers siècles du Ier millénaire[3]. Les langues et le mode de vie de ces derniers l'emportent jusqu'à l'arrivée des Européens, Portugais et surtout Britanniques. En 1924 le pays devient un protectorat du Royaume-Uni sous le nom de Rhodésie du Nord. La République de Zambie est proclamée en 1964. Le président Kenneth Kaunda met en place un régime politique fort. Son départ en 1991 ouvre la voie au multipartisme et à une libéralisation de la société.

Cérémonie ncwala chez les Ngoni.

Aujourd'hui les différents groupes ethniques – de langue bantoue – occupent des territoires parfois assez éloignés les uns des autres, mais beaucoup se retrouvent dans les zones les plus peuplées du centre, à Lusaka ou dans le Copperbelt[4]. Les Bembas (environ 36 %) vivent au nord-est, les Nyanjas (18 %) à l'est, les Tongas (15 %) au sud-ouest. Les Lozis (ou Rotse, qui ont donné leur nom au Barotseland) représentent environ 8 % et sont établis dans l'extrême ouest du pays[4].

L'anglais a le statut de langue officielle, mais d'autres langues sont pratiquées[1], telles que le bemba, le nyanja, le tonga, le lozi, le kilunda ou le luvale.

Près des trois-quarts de la population sont chrétiens[4]. Les protestants sont 35 % environ, les catholiques plus de 25 %. Près de 10 % sont adeptes d'Églises africaines indépendantes. Les autres Zambiens restent acquis aux religions traditionnelles africaines.

La Zambie est l'un des pays africains les plus lourdement touchés par le SIDA. L'espérance de vie y est à peine supérieure à 38 ans, selon une estimation de 2009[5].

Langue(s)

Traditions

Religion(s)

Symboles

Folklore et Mythologie

Croyances

Pratiques

Fêtes

Vie sociale

Enfants zambiens épluchant du maïs dans un petit village

Groupes humains

Famille

Noms

Éducation

Société

Étiquette(s)

Divers

État

Stéréotypes

Arts de la table

Cuisine(s)

Boisson(s)

Santé

Activités physiques

Jeux populaires

Jeunes garçons jouant aux échecs.

Sports

Arts martiaux

Artisanats

Arts graphiques

Design

Textiles

Cuir

Papier

Bois

Métal

Poterie, céramique, faïence

Verrerie d'art

Joaillerie, bijouterie, orfèvrerie

Espace

Médias

Presse écrite

Les supports les plus lus restent les journaux, même si plusieurs titres – tel le Times of Zambia[6] – sont contrôlés par le gouvernement. The Post[7], avec son slogan « the Paper that digs deeper », est le quoditien privé le plus populaire. Les périodiques ne touchent pas les régions les plus reculées et, devenus onéreux, ils ne sont pas à la portée de tous, même si chaque exemplaire a généralement plusieurs lecteurs[8]. En 2009, le classement mondial sur la liberté de la presse établi chaque année par Reporters sans frontières situe la Zambie au 97e rang sur 175 pays[9]. Des « problèmes sensibles » y ont été observés[10].

Radio

Télévision

Néanmoins, comme la presse, les médias audiovisuels ont bénéficié d'une certaine libéralisation au cours des années 1990[8]. La réception des émissions télévisées est limitée aux zones urbaines et son coût est prohibitif. C'est pourquoi la radio est le média qui relaie le mieux l'information nationale et internationale dans tout le pays[8]. L'arrivée de nouvelles technologies (satellite, téléphone portable, Internet) contribue comme ailleurs à la mondialisation de la culture. Dans le cas de la Zambie, les contenus proviennent le plus souvent de son voisin plus nanti, l'Afrique du Sud, ou du Nigeria, sans parler des États-Unis omniprésents. La société zambienne sous tous ses aspects est fortement soumise à ces influences[8].

Internet (.zm)

Littérature

Par comparaison avec d'autres pays comme le Nigeria ou l'Afrique du Sud qui ont conquis leurs galons littéraires sur la scène internationale, la Zambie accède tardivement à une culture de l'écrit, notamment en raison du poids de la tradition orale, des obstacles économiques et de l'analphabétisme qui persiste dans les zones rurales[8]. Les livres ont longtemps été considérés comme des objets de luxe.

Comme dans bien d'autres pays africains[12], une sagesse imagée se transmet à travers de nombreux proverbes[13]. En Zambie elle s'exprime dans la plupart des langues locales : bemba, kaonde, lozi, luyana, luvale, nyanja, tonga et bien d'autres. Un proverbe tumbuka dit ainsi « L'étranger est comme une poule blanche, on le reconnaît immédiatement »[14]. En marge d'une portée souvent universelle, les proverbes sont ancrés dans les réalités locales, comme dans ces deux exemples emprunté au lunda : « Le vieux léopard peut perdre sa méchanceté et non la couleur de sa peau » ; « Le fils du possesseur de minerai fait en sorte que le minerai ne soit pas acheté »[15].

L'économiste Dambisa Moyo

Les colons européens introduisent le théâtre occidental au début des années 1950. Une association, la Northern Rhodesia Drama Association – qui devient la Theatre Association of Zambia (TAZ) à l'indépendance – se constitue, elle est réservée aux Blancs. Plusieurs théâtres sont construits entre 1954 et 1958, exclusivement destinés aux expatriés. En 1958 pourtant un groupe multiethnique ose fonder le Waddington Theatre Club[16]. En réaction contre ce théâtre trop européanisé, un nouveau mouvement se dessine à la fin des années 1960, sous l'influence de Michael Etherton et dans la mouvance de l'« humanisme zambien », devenue philosophie officielle de la Zambie sous l'impulsion de son président, Kenneth Kaunda[17]. Le nom qu'il se donne est Chikwakwa, ce qui signifie « le mouvement de base » en langue nyanja[17]. En 1969 la nouvelle compagnie connaît son premier succès à Lusaka avec la pièce Une vie de boy, l'adaptation du roman de Ferdinand Oyono, l'année suivante elle présente un Che Guevara au 3e sommet du Mouvement des pays non-alignés qui se tient dans la capitale zambienne en 1970[16]. Ces pièces ne sont pas interprétées par des acteurs locaux, mais par des universitaires et des étudiants engagés qui, jusqu'en 1979, montent chaque année des spectacles abordant les problèmes de développement, avec l'intention déclarée d'élever le niveau socioculturel des masses[17]. Le mouvement Chikwakwa fait cependant les frais des difficultés rencontrées par le régime politique auquel ils étaient liés au départ. Kabwe Kasoma et Masautso Phiri sont deux des dramaturges influents pendant les années 1970[16]. Dans les années 1980 se crée la première troupe professionnelle permanente, le Kanyama Theatre, qui effectue de grandes tournées en Zambie et au Zimbabwe[16].

Nouvelliste, romancier et poète, Stephen Andrea Mpashi écrit la plupart de ses œuvres dans sa langue maternelle, le bemba, mais aujourd'hui la plupart des grands noms de la littérature zambienne écrivent en anglais, abordant souvent les problèmes auxquels leur pays est confronté. Parmi eux figurent Binwell Sinyangwe, auteur des romans Quills of Desire (1993) et Cowrie of Hope (2000), la nouvelliste et éditrice Monde Sifuniso ainsi que Malama Katulwende, poète et romancier, auteur de Bitterness (2005)[18].

Arts visuels

Dessin

Peinture

Sculpture

Architecture

Village de Zambie, années 1980.
  • Architecture traditionnelle
  • Architecture moderne

Photographie

Graphisme

Arts du spectacle

Musiques, danses, cérémonies

Danses « traditionnelles » pour les touristes

Des pratiques musicales et chorégraphiques directement enracinées dans la tradition – les danses des sociétés Nyau, les danses Mganda ou Kankanga – cohabitent avec des formes contemporaines qui font largement appel à des technologies plus sophistiquées[21].

Place des percussions.

Les percussions notamment, les chants et les danses accompagnent de longue date rituels et cérémonies, chrétiens ou non, et ont également une fonction de divertissement. Ces manifestations ont parfois été combattues sous l'ère coloniale, par crainte ou pure incompréhension[21]. Avec l'indépendance, on a assisté à une renaissance de ces pratiques, qui s'est accélérée dans les années 1990. L'intérêt porté par les touristes aux danses tribales africaines réputées « authentiques » y a également contribué[21]. Un instrument de musique caractéristique de la Zambie est le silimba[22], une sorte de xylophone doté de gourdes vides suspendues sous le clavier et faisant office de caisse de résonance. Commun notamment chez les Lozis, il avait déjà été remarqué par l'explorateur David Livingstone qui l'appelait marimba[23].

Cérémonie Ku-omboka chez les Lozis : Nalikwanda, la barque royale

La vingtaine de cérémonies qui se tiennent dans le pays tout au long de l'année témoignent de la volonté de la volonté de perpétuer les traditions[24]. L'une des plus connues est le Ku-omboka que les Lozis célèbrent au moment de la saison des pluies, lorsque le niveau de l'eau monte et qu'il leur faut partir s'installer sur des terres situées plus en altitude. Précédée par la barque du chef et de sa famille, en grande tenue, toute la communauté s'embarque pour la traversée qui dure plusieurs heures. Chants et danses marquent l'arrivée du cortège à destination. Les cérémonies traditionnelles et les rites de passage se transforment peu à peu, avec la colonisation et avec l'urbanisation, s'éloignant de leur signification et de leur fonction d'origine pour se transformer en spectacles payants[16].

Les musiques contemporaines puisent à de multiples sources et même si les chants – le plus souvent du chant choral – sont généralement interprétés dans une langue locale, on identifie difficilement un son spécifiquement zambien, comme c'est le cas pour la musique congolaise ou brésilienne[21]. Black Muntu, Rare Roses, El, Jane Osborne, Chris Aka, Sista D, Ras Willie, B’Sharp ou Bantu Roots sont quelques-uns des groupes actuels, auxquels s'ajoute le francophone No Parking[25].

Théâtre

Autres : marionnettes, mime, pantomime, prestidigitation

Cinéma

La production cinématographique de la Zambie reste très modeste[26], mais la première édition du Festival international du film de Zambie s'est déroulée à Lusaka en 2006[27]. Lusaka possède aujourd'hui (2010) un cinéma multiplexe, installé dans un centre commercial construit en 2004 et doté de cinq salles[28].

Autres

Tourisme

Patrimoine

Le programme Mémoire du monde (UNESCO, 1992) n'a rien inscrit pour ce pays dans son registre international Mémoire du monde (au 14/01/2016).

Musées et autres institutions

Fichier:Lusaka National Museum.JPG
Musée national de Lusaka

La Zambie compte quatre musées nationaux :

D'autres institutions culturelles[33] valorisent différents aspects de la culture nationale, tels que

  • le Choma Museum, situé à Choma dans le sud du pays et consacré à la culture du peuple Tonga,
  • le Nayuma Museum consacré aux peuples du Barotseland,
  • le Maramba Cultural Museum de Livingstone.

Liste du Patrimoine mondial

Le programme Patrimoine mondial (UNESCO, 1971) a inscrit dans sa liste du Patrimoine mondial (au 12/01/2016) : * Liste du patrimoine mondial en Zambie.

Liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité

Le programme Patrimoine culturel immatériel (UNESCO, 2003) a inscrit dans sa liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l’humanité, Liste du patrimoine culturel immatériel de l'humanité en Zambie :

  • 2008 : La mascarade Makishi[34],
  • 2008 : Le Gule Wamkulu (culte secret Nyaul)[35].
  • 2018 : La danse mooba du groupe ethnique lenje dans la province Centrale de Zambie[36].

Annexes

Bibliographie

  • (en) Marc Leo Felix et Manuel Jordán, Makishi lya Zambia : mask characters of the Upper Zambezi peoples, Fred Jahn, Munich, 1998, 370 p.
  • (en) Patrick E. Idoye, Theatre and social change in Zambia: the Chikwakwa Theatre, Edwin Mellen Press, Lewiston, 1996, 178 p. (ISBN 0-7734-8959-2)
  • (en) Manuel Jordán, Makishi : mask characters of Zambia, UCLA Fowler Museum of Cultural History, Los Angeles, 2006, 83 p. (ISBN 978-0-9748729-7-1)
  • (en) Atta Annan Mensah, Music and dance in Zambia, Neczam, Lusaka, 1971, 18 p.
  • (en) Leonard Chileshe Mulenga, Community based theatre groups in Zambia : organisation and impact as mediums of communication, Institute for African Studies, University of Zambia, Lusaka, 1993, 128 p.
  • (en) Adrian Roscoe, The Columbia guide to Central African literature in English since 1945, Columbia University Press, New York, 2008, chapitre 5 (ISBN 978-0-231-13042-4)
  • (en) Fanuel K. Sumaili, Zambian writers talking, Printpak Zambia, Ndola, 1991, 146 p.
  • (en) Scott D. Taylor, Culture and customs of Zambia, Greenwood Press, Westport, Conn., 2006, XVIII-148 p. (ISBN 0-313-33246-0)
  • (fr) Matopa Mtonga, « Théâtre et tradition orale en Zambie », in Jean-Pascal Daloz et John D. Chileshe (dir.), La Zambie contemporaine, Karthala, Paris ; IFRA, Nairobi, 1996, p. 259-286 (ISBN 2-86537-658-3)
  • (fr) John D. Chileshe, « Production littéraire et contextes politiques », in La Zambie contemporaine, op. cit., p. 287-300
  • (fr) Francis P. Kasoma, « Les médias dans les années 1990 », in La Zambie contemporaine, op. cit., p. 317-336

Discographie

  • (en) Across the waters Batonga : the music of the Batonga of Zambia and Zimbabwe, St. Sharp Wood Productions, Utrecht ; Choma Museum & Crafts centre, Choma, 1997
  • (en) Kalimba & Kalumbu songs, Northern Rhodesia : Zambia : 1952 & 1957 (coll. Hugh Tracey), International Library of African Music, Grahamstown, 1998,
  • (en) Zambia Roadside : music from Southern province (coll. Benjamin Wamunyima et Michael Baird), St. Sharp Wood Productions, Zilverstraat (Afrique du Sud), 2003
  • (en) Zambush. Vol. 1 : Zambian hits from the 80s, SWP Records, Utrecht, 2004
  • (en) Zambush. Vol. 2 : Zambian hits from the 60s and 70s, SWP Records, Utrecht, 2004
  • (en)(fr) La voix des masques de Zambie : rituels d'initiation Makishi et Nyau / danseurs et musiciens de la Troupe Nationale de Danse de Zambie, Arion, Paris, 1982/1997 (enreg. 1980)

Filmographie

  • (en) Mwe bana bandi, film documentaire de Païvi Takala et Christiina Tuura, Proppu 1000, ADAV/ISKRA, 1993 (1988), 29 min (VHS)
  • (fr) La cérémonie de Nc'Wala. Le Festival des prémices des Ngoni de l'Est de la Zambie, film de Boston Soko, Malawi, 2008

Articles connexes

Liens externes

Sur les autres projets Wikimedia :

Notes et références

  1. a et b (fr) Atlas de l'Afrique, Les Éditions du Jaguar, Paris, 2009 (nouvelle éd.), p. 224-225 (ISBN 978-2-86950-426-4)
  2. (en) National Parks [1]
  3. (fr) Jean Sellier (et al.), Atlas des peuples d'Afrique, La Découverte, Paris, 2005, p. 151-152 ; p. 186 (ISBN 2-7071-4743-5)
  4. a b et c (fr) J. Sellier, Atlas des peuples d'Afrique, op. cit., p. 186-187
  5. (en) CIA World Factbook [2]
  6. (en) Site du Times of Zambia [3]
  7. (en) Site du Post [4]
  8. a b c d et e (en) Scott D. Taylor, « Literature and the media », in Culture and customs of Zambia, op. cit., p. 41-58 (ISBN 0-313-33246-0)
  9. Reporters sans frontières : Classement mondial 2009 [5]
  10. Reporters sans frontières
  11. http://www.journaldunet.com/web-tech/chiffres-internet/zambie/pays-zmb
  12. (fr) Mwamba Cabakulu (collec. et trad.), Le grand livre des proverbes africains (avant-propos de Ahmadou Kourouma, dessins originaux de Zaü), Presses du Châtelet, Paris, 2003, 317 p. (ISBN 2-84592-105-5)
  13. (en) Nyambe Sumbwa, Zambian proverbs, ZPC Publications, Multimedia, Lusaka, 1993, 84 p. (ISBN 9982-30071-7)
  14. (fr) Le grand livre des proverbes africains, op. cit., p. 97
  15. (fr) Le grand livre des proverbes africains, op. cit., p. 48 et 80
  16. a b c d et e (en) Martin Banham, Errol Hill et George Woodyard (dir.), « Zambia » in The Cambridge guide to African and Caribbean theatre, Cambridge University Press, 1994, p. 129-132 (ISBN 0-521-61207-1)
  17. a b et c (fr) Alain Ricard, L’invention du théâtre, L'Âge d'Homme, 1986, p. 122
  18. (en) Bella Waters, Zambia in Pictures, Twenty-First Century Books, Minneapolis, 2008, p. 46 (ISBN 9781575059556)
  19. https://www.jstor.org/stable/3337469?seq=1#page_scan_tab_contents
  20. http://www.imbrova.cz/english/archive_2010/photo_gallery_exhibition_stephen_kappata.html
  21. a b c et d (en) Scott D. Taylor, « Music and dance », in Culture and customs of Zambia, Greenwood Press, Westport, Conn., 2006, p. 125-138 (ISBN 0-313-33246-0)
  22. (en) Atta Annan Mensah, Music and dance in Zambia, Neczam, Lusaka, 1971, p. 9
  23. (fr) Trois ans dans l'Afrique australe ; débuts de la mission du Zambèse. Lettres des pères H. Depelchin et Ch. Croonenberghs, Polleunis, Ceuterick et Lefébure, Bruxelles, 1882-83, p. 363
  24. (fr) Les cérémonies traditionnelles (Zambia National Tourist Board), [6]
  25. (fr) L'art zambien (site de l'Ambassade de France en Zambie et au Malawi) [7]
  26. (en) Liste chronologique de films de la Zambie, IMDb [8]
  27. (fr) « Un premier festival en Zambie », Africultures [9]
  28. (en) Timothy Holmes et Winnie Wong, Zambia, Marshall Cavendish, New York, 2008 (2e éd.), p. 101 (ISBN 9780761430391)
  29. (en) Site du Lusaka National Museum [10]
  30. (en) Site du Copperbelt Museum [11]
  31. (en) Site du Moto Moto Museum [12]
  32. (en) Site du Livingstone Museum [13]
  33. (en) Museums [14]
  34. http://www.unesco.org/culture/ich/fr/RL/la-mascarade-makishi-00140#identification
  35. http://www.unesco.org/culture/ich/fr/RL/le-gule-wamkulu-00142#identification
  36. https://ich.unesco.org/fr/RL/la-danse-mooba-du-groupe-ethnique-lenje-dans-la-province-centrale-de-zambie-01372