« Liliane (film, 1933) » : différence entre les versions

Données clés
Titre original	Baby Face
Réalisation	Alfred E. Green
Scénario	Gene Markey; Kathryn Scola; Darryl F. Zanuck (histoire)
Acteurs principaux	Barbara Stanwyck; George Brent
Sociétés de production	Warner Bros. Pictures
Pays de production	États-Unis
Genre	Drame
Durée	71 minutes (1 h 11)
Sortie	1933

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Liliane (titre original : Baby Face) est un film américain réalisé par Alfred E. Green, sorti en 1933.

Ce film, qui a choqué l'Amérique au même titre que La Femme aux cheveux rouges de Jack Conway, précède de peu l'instauration du code Hays.

Synopsis

Après la mort de son père dans l'incendie d'un bar minable qu'il tenait dans une ville de Pennsylvanie, Lily Powers écoute les conseils d'un client qui l'encourage à quitter la ville et à utiliser les hommes pour réussir au lieu d'être utilisée par eux. Débarquée à New York, elle se fait engager dans une banque et gravit les échelons de la hiérarchie, en même temps que les étages du building, en séduisant les hommes, du chef du personnel au directeur, les renvoyant au fur et à mesure qu'elle n'en a plus besoin. Couverte de bijoux et de fourrures, elle s'apprête à craquer pour l'un d'entre eux quand son mentor lui rappelle d'oublier les sentiments. Exilée à Paris après un scandale, Lily Powers peaufine ses ambitions. L’épilogue larmoyant — imposé par la censure — peut sembler superflu.

Portrait d'une garce professionnelle, prête à tout pour changer de catégorie sociale mais une garce qui a des excuses, vendue aux hommes par son père, abandonnée par sa mère, Lily, magnifiquement interprétée par Barbara Stanwyck, a-t-elle vraiment le choix des armes ? En filigrane, le portrait d'une Amérique impitoyable.

Fiche technique

Titre : Liliane
Titre original : Baby face
Réalisation : Alfred E. Green
Scénario : Gene Markey et Kathryn Scola d'après une histoire de Darryl F. Zanuck
Production : William LeBaron et Ray Griffith (non crédité)
Société de production : Warner Bros. Pictures
Photographie : James Van Trees
Montage : Howard Bretherton
Direction artistique : Anton Grot
Costumes : Orry-Kelly
Pays d'origine : États-Unis
Langue : anglais
Format : Noir et blanc
Genre : Drame
Durée : 71 minutes
Date de sortie : États-Unis 1^er juillet 1933

Distribution

Barbara Stanwyck : Lily « Baby face » Powers
George Brent : Courtland Trenholm
Donald Cook : Ned Stevens
Henry Kolker : M. Carter
Margaret Lindsay : Ann Carter
Douglass Dumbrille : Brody
John Wayne : Jimmy McCoy
Robert Barrat : Nick Powers
Alphonse Ethier : Adolf Cragg
Theresa Harris : Chico
Arthur Hohl : Ed Sipple
Walter Brennan (scènes supprimées)

Acteurs non crédités

Charles Coleman : Hodges
Grace Hayle : M^me Hemingway
Nat Pendleton : Stolvich

Récompenses et distinctions

National Film Preservation Board en 2005.

Voir aussi

Liens externes

« Liliane » (présentation de l'œuvre), sur l'Internet Movie Database

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 == Synopsis ==
-Après la mort de son père dans l'incendie d'un bar minable qu'il tenait <!-- Le résumé qu'on trouve sur la page du wikipedia anglais situe le début du film en Pennsylvanie (et non dans le sud des USA). Cela correspond mieux au souvenir que je garde du film (souvenir d'un bar minable, effectivement, mais dans une ville industrielle). -->dans le sud des USA, Lily Powers écoute les conseils d'un client qui l'encourage à quitter la ville et à utiliser les hommes pour réussir au lieu d'être utilisée par eux. Débarquée à New York, elle se fait engager dans une banque et gravit les échelons de la hiérarchie, en même temps que les étages du building, en séduisant les hommes, du chef du personnel au directeur, les renvoyant au fur et à mesure qu'elle n'en a plus besoin. Couverte de bijoux et de fourrures, elle s'apprête à craquer pour l'un d'entre eux quand son mentor lui rappelle d'oublier les sentiments. Exilée à Paris après un scandale, Lily Powers peaufine ses ambitions. L’épilogue larmoyant — imposé par la censure — peut sembler superflu.
+Après la mort de son père dans l'incendie d'un bar minable qu'il tenait dans une ville de Pennsylvanie, Lily Powers écoute les conseils d'un client qui l'encourage à quitter la ville et à utiliser les hommes pour réussir au lieu d'être utilisée par eux. Débarquée à New York, elle se fait engager dans une banque et gravit les échelons de la hiérarchie, en même temps que les étages du building, en séduisant les hommes, du chef du personnel au directeur, les renvoyant au fur et à mesure qu'elle n'en a plus besoin. Couverte de bijoux et de fourrures, elle s'apprête à craquer pour l'un d'entre eux quand son mentor lui rappelle d'oublier les sentiments. Exilée à Paris après un scandale, Lily Powers peaufine ses ambitions. L’épilogue larmoyant — imposé par la censure — peut sembler superflu.
 Portrait d'une garce professionnelle, prête à tout pour changer de catégorie sociale mais une garce qui a des excuses, vendue aux hommes par son père, abandonnée par sa mère, Lily, magnifiquement interprétée par Barbara Stanwyck, a-t-elle vraiment le choix des armes ? En filigrane, le portrait d'une Amérique impitoyable.