« UPM (entreprise) » : différence entre les versions
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En [[2008]], le groupe a été impliqué en France dans une procédure menée par le Conseil de la concurrence pour [[entente illicite]] au sein de l'UFC (Union des Fabricants de Contreplaqué<ref>[http://www.ufc-contreplaque.com/ Union des Fabricants de Contreplaqué]</ref>). Ces pratiques remontent aux années 1990 et concernent aussi [[Sonae|Plysorol]], [[Groupe Rougier (bois)|Rougier Panneaux]], [[Groupe Joubert|Joubert]], Thébault, Mathé et Allin. Le groupe UPM n'a pas été sanctionné au titre du point IV de l'article L. 464-2 du Code de commerce, ayant coopéré avec l'administration<ref>[http://www.autoritedelaconcurrence.fr/pdf/avis/08d12.pdf Décisions du Conseil de la Concurrence]</ref>. |
En [[2008]], le groupe a été impliqué en France dans une procédure menée par le Conseil de la concurrence pour [[entente illicite]] au sein de l'UFC (Union des Fabricants de Contreplaqué<ref>[http://www.ufc-contreplaque.com/ Union des Fabricants de Contreplaqué]</ref>). Ces pratiques remontent aux années 1990 et concernent aussi [[Sonae|Plysorol]], [[Groupe Rougier (bois)|Rougier Panneaux]], [[Groupe Joubert|Joubert]], Thébault, Mathé et Allin. Le groupe UPM n'a pas été sanctionné au titre du point IV de l'article L. 464-2 du Code de commerce, ayant coopéré avec l'administration<ref>[http://www.autoritedelaconcurrence.fr/pdf/avis/08d12.pdf Décisions du Conseil de la Concurrence]</ref>. |
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En 2017 UPM sabote, sur ordre d'UPM et avec la complicité du directeur du site, Jean |
En 2017 UPM sabote, sur ordre d'UPM et avec la complicité du directeur du site, Jean KUBIAK, les machines de la papeterie de [[Docelles]] dans les [[Vosges (département)|Vosges]], afin de les rendre inutilisables avant de vendre l'usine<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Vosges : Un patron contraint de saboter ses machines avant la vente d’une usine|périodique=24matins.fr|date=2017-10-23|lire en ligne=https://www.24matins.fr/vosges-patron-contraint-de-saboter-machines-vente-dune-usine-626854|consulté le=2017-10-24}}</ref>{{,}}<ref>{{Article|langue=fr|prénom1=Denis|nom1=Cosnard|titre=Dans les Vosges, UPM casse son usine avant de partir|périodique=Le Monde.fr|date=2017-10-21|issn=1950-6244|lire en ligne=https://www.lemonde.fr/economie/article/2017/10/21/dans-les-vosges-upm-casse-son-usine-avant-de-partir_5204089_3234.html|consulté le=2017-10-24}}</ref>{{,}}<ref name="francesoir 2017-10-23" />{{,}}<ref>{{Article|langue=fr-FR|titre=Vosges : les machines de l'ancienne papeterie de Docelles "sabotées" avant leur vente aux enchères|périodique=Franceinfo|date=2017-10-24|lire en ligne=https://www.francetvinfo.fr/economie/entreprises/vosges-les-machines-de-l-ancienne-papeterie-de-docelles-sabotees-avant-leur-vente-aux-encheres_2434595.html|consulté le=2017-10-24}}</ref>. |
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Le 10 septembre 2019, UPM annonce la vente de son site papetière chapelle darblay de [[Grand-Couronne]] en [[Seine-Maritime]] |
Le 10 septembre 2019, UPM annonce la vente de son site papetière chapelle darblay de [[Grand-Couronne]] en [[Seine-Maritime]] |
Version du 28 octobre 2019 à 19:20
UPM | |
Usine UPM à Jakobstad | |
Création | 1996 |
---|---|
Forme juridique | Société par actions (d) |
Action | OMX : HEX24386 UPM |
Slogan | The Biofore Company |
Siège social | Helsinki Finlande |
Direction | Jussi Pesonen (CEO) |
Activité | Foresterie et industrie papetière |
Produits | produits forestiers |
Filiales | Nordland Papier (d) |
Effectif | 19 271 (keskim. 2018)[1] |
TVA européenne | FI10410900 |
Site web | www.upm.com |
Capitalisation | 11 813 millions € (31.12.2018)[1] |
Chiffre d'affaires | 10 483 millions € (2018)[1] |
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UPM auparavant UPM-Kymmene Oyj est une entreprise finlandaise fournissant des produits forestiers.
Histoire
UPM est le résultat de la fusion d'Yhtyneet Paperitehtaat Oy[2] et de Kymmene Oy survenue en 1996. Au départ, la nouvelle société portait le nom d'UPM-Kymmene. Sa raison sociale a finalement été abrégée.
UPM est le septième plus important fabricant de papier du monde. En 2005, la société comptait 31 500 employés et son chiffre d'affaires était de 9,3 milliards d'euros.
En mars 2006, UPM a annoncé un programme de restructuration, incluant environ 3 600 licenciements, dont environ 3 000 en Finlande et une fermeture du site de Voikkaa à Kuusankoski. Cela a provoqué le plus grand licenciement de l'histoire de la Finlande.
Produits
La part du chiffre d'affaires et du résultat opérationnel des différentes activités est en 2018 la suivante[1]:
Activité | Part de chiffre d'affaires |
Part de bénéfice |
---|---|---|
Bio-raffinage | 25 % | 56 % |
Energie | 3 % | 8 % |
Étiquettes auto-adhésives | 13 % | 8 % |
Papiers spécialisés | 12 % | 6 % |
Documents de communication | 40 % | 18 % |
Contre-plaqué | 4 % | 3 % |
Autres | 3 % | 1 % |
Total | 10,5 milliards € | 1,5 milliards € |
Sites de production d'UPM
Les sites de production sont[3]:
Pays | Produits | Unités de production |
---|---|---|
Autriche | Papier | UPM Steyrermühl |
Forêts et bois | UPM Steyrermühl, scierie | |
Brésil | Étiquettes | São Paulo |
Chine | Papier | UPM Changshu |
Étiquettes | Changshu | |
Estonie | contreplaqué | Otepää, usine de contreplaqué |
Finlande | Papier |
|
Pulpe |
| |
Étiquettes | Tampere | |
Contreplaqué |
| |
Forêts et bois |
| |
Énergie |
| |
Autres |
| |
France | Papier |
|
Étiquettes, |
| |
Allemagne | Papier |
|
Autres | UPM Biocomposites, Bruchsal (composite bois plastique) | |
Malaisie | Étiquettes | Johor |
Pologne | Étiquettes |
|
Russie | contreplaqué | UPM Chudovo, usine de contreplaqué et de placage |
Royaume-Uni | Papier |
|
Étiquettes | Scarborough | |
Uruguay | Pulpe | UPM Fray Bentos usine de pâte à papier |
États-Unis | Papier |
|
Étiquettes |
|
France
En France, UPM possède plusieurs usines (par ordre alphabétique) :
- Rabopale à Aigrefeuille-d'Aunis (près de La Rochelle) spécialisée dans le rabotage ;
- Chapelle Darblay à Grand-Couronne (près de Rouen) spécialisée dans le papier journal ;
- Papeteries de Docelles dans les Vosges spécialisée dans le papier bureautique, ouverte en 1948 il s'agit de la plus vieille papeterie d’Europe[4].
- Stracel à Strasbourg spécialisée dans le papier magazine ;
- Raflatac à Pompey (près de Nancy) spécialisée dans les étiquettes.
L'usine d’Aigrefeuille d'Aunis (Charente-Maritime) est spécialisée dans la scierie et la raboterie industrielle et fabrique pour le marché français les produits Wisa-Pro[5].
La société Malvaux[6] (située à Loulay) était la seule entreprise de panneaux du groupe en France jusqu'en 2006, année où elle a été cédée à Green Recovery, fonds d'investissement spécialisé dans les « restructurations » et le rachat des entreprises en faillite. La seconde usine de rabotage, qui était située au Portel dans le Pas-de-Calais, a été fermée en 2011.
Actionnariat
Les actionnaires principaux au sont[7]:
- Ilmarinen oy (1,32 % )
- Fonds de pension d'État finlandais (0,86 %)
- Keva (0,77 %)
- Elo (0,76 %)
- Société de littérature suédoise en Finlande (0,62 %)
- Varma (0,58 %)
- OP Financial Group (0,47 %)
- Banque nationale suisse (0,45 %)
Controverses
En 2008, le groupe a été impliqué en France dans une procédure menée par le Conseil de la concurrence pour entente illicite au sein de l'UFC (Union des Fabricants de Contreplaqué[8]). Ces pratiques remontent aux années 1990 et concernent aussi Plysorol, Rougier Panneaux, Joubert, Thébault, Mathé et Allin. Le groupe UPM n'a pas été sanctionné au titre du point IV de l'article L. 464-2 du Code de commerce, ayant coopéré avec l'administration[9].
En 2017 UPM sabote, sur ordre d'UPM et avec la complicité du directeur du site, Jean KUBIAK, les machines de la papeterie de Docelles dans les Vosges, afin de les rendre inutilisables avant de vendre l'usine[10],[11],[4],[12].
Le 10 septembre 2019, UPM annonce la vente de son site papetière chapelle darblay de Grand-Couronne en Seine-Maritime
Notes et références
- (fi) « Vuosikertomus 2018 », sur upm.com, UPM-Kymmene Oyj (consulté le )
- (United Paper Mills en anglais)
- (fi) « Tuotantolaitokset », sur upm.fr, UPM (consulté le )
- « Docelles - Fermeture de l'usine de papeterie UPM: le propriétaire dégrade les machines pour ne pas que la concurrence puisse les racheter », FranceSoir, (lire en ligne, consulté le )
- UPM en France
- société Malvaux
- (fi) « Vuosikertomus 2017 », UPM (consulté le )
- Union des Fabricants de Contreplaqué
- Décisions du Conseil de la Concurrence
- « Vosges : Un patron contraint de saboter ses machines avant la vente d’une usine », 24matins.fr, (lire en ligne, consulté le )
- Denis Cosnard, « Dans les Vosges, UPM casse son usine avant de partir », Le Monde.fr, (ISSN 1950-6244, lire en ligne, consulté le )
- « Vosges : les machines de l'ancienne papeterie de Docelles "sabotées" avant leur vente aux enchères », Franceinfo, (lire en ligne, consulté le )