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« Anne Vernon » : différence entre les versions

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== Biographie ==
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Passée par l'[[École Duperré]], elle dessine des costumes de cinéma pour le couturier [[Marcel Rochas]] chez qui elle rencontre [[Jean Cocteau]], [[Jean Marais]], [[Madeleine Sologne]] et [[André Paulvé]]. Après quelques cours chez [[Tania Balachova]], elle remplace [[Gaby Sylvia]] tombée malade dans ''[[Huis clos (Sartre)|Huis clos]]'' de [[Jean-Paul Sartre]] puis dans ''Jean-Baptiste, le mal-aimé'' d'[[André Roussin]] au [[Théâtre du Vieux-Colombier]]. Invitée par [[Fernand Ledoux]], elle participe à une tournée théâtrale d'un an en Amérique du Sud juste après la [[Libération de la France|Libération]]. [[Jean Anouilh]] l'engage ensuite pour jouer sa pièce [[L'Invitation au château]]. Sa carrière théâtrale est lancée<ref>{{Lien_web|titre=Qui se souvient d'Anne Vernon ?|auteur=Jean-Noël Mirande|site=lepoint.fr|url=https://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-noel-mirande/qui-se-souvient-d-anne-vernon-20-08-2016-2062609_572.php|date=20/08/2016}}</ref>.
Passée par l'[[École Duperré]], elle dessine des costumes de cinéma pour le couturier [[Marcel Rochas]] chez qui elle rencontre [[Jean Cocteau]], [[Jean Marais]], [[Madeleine Sologne]] et [[André Paulvé]]. Après quelques cours chez [[Tania Balachova]], elle remplace [[Gaby Sylvia]] tombée malade dans ''[[Huis clos (Sartre)|Huis clos]]'' de [[Jean-Paul Sartre]] puis dans ''Jean-Baptiste, le mal-aimé'' d'[[André Roussin]] au [[Théâtre du Vieux-Colombier]]. Invitée par [[Fernand Ledoux]], elle participe à une tournée théâtrale d'un an en Amérique du Sud juste après la [[Libération de la France|Libération]]. [[Jean Anouilh]] l'engage ensuite pour jouer sa pièce [[L'Invitation au château|''L'Invitation au château'']]. Sa carrière théâtrale est lancée<ref>{{Lien_web|titre=Qui se souvient d'Anne Vernon ?|auteur=Jean-Noël Mirande|site=lepoint.fr|url=https://www.lepoint.fr/invites-du-point/jean-noel-mirande/qui-se-souvient-d-anne-vernon-20-08-2016-2062609_572.php|date=20/08/2016}}</ref>.


En 1947, engagée par [[Pierre de Hérain]], elle joue son premier vrai rôle de cinéma dans [[Le Mannequin assassiné (film)|''Le Mannequin assassiné'']]. En 1948, elle prend pour nom d'actrice le pseudonyme d'Anne Verdon dans un film britannique. Elle tourne dans une cinquantaine de productions, parmi lesquelles ''[[Édouard et Caroline]]'' et ''[[Les Parapluies de Cherbourg]]'' (1964).
En 1947, engagée par [[Pierre de Hérain]], elle joue son premier vrai rôle de cinéma dans [[Le Mannequin assassiné (film)|''Le Mannequin assassiné'']]. En 1948, elle prend pour nom d'actrice le pseudonyme d'Anne Verdon dans un film britannique. Elle tourne dans une cinquantaine de productions, parmi lesquelles ''[[Édouard et Caroline]]'' et ''[[Les Parapluies de Cherbourg]]'' (1964).


Au début des années 1970, après quelques apparitions à la télévision, elle abandonne le métier de comédienne pour se consacrer à sa véritable passion, la peinture, dans sa propriété de [[Cogolin]], dans le [[Var (département)|Var]]. Elle signe ses toiles FMR (à lire phonétiquement).
Au début des années 1970, après quelques apparitions à la télévision, elle abandonne le métier de comédienne pour se consacrer à sa véritable passion, la peinture, dans sa propriété de [[Cogolin]], dans le [[Var (département)|Var]]. Elle signe ses toiles FMR (à lire phonétiquement).
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En 1988, elle publie un livre de mémoires ''Hier, à la même heure'' [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k48011130.texteImage].
En 1988, elle publie un livre de mémoires ''Hier, à la même heure'' [https://gallica.bnf.fr/ark:/12148/bpt6k48011130.texteImage].


En 2016, elle fait paraître aux [[Éditions de Fallois]] un recueil de nouvelles ''En souvenir de “Papa”'' (en référence à [[Fernand Gravey]] et la chanson ''Être papa'' dans le film de 1933 [[Le Père prématuré]]).
En 2016, elle fait paraître aux [[Éditions de Fallois]] un recueil de nouvelles ''En souvenir de “Papa”'' (en référence à [[Fernand Gravey]] et la chanson ''Être papa'' dans le film de 1933 [[Le Père prématuré|''Le Père prématuré'']]).


== Filmographie ==
== Filmographie ==

Version du 1 novembre 2019 à 10:31

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Pour les articles homonymes, voir Vernon.

Anne Vernon
Description de cette image, également commentée ci-après
Anne Vernon dans le film Madame, le comte, la bonne et moi
Nom de naissance Édith Antoinette Alexandrine Vignaud
Naissance (100 ans)
Saint-Denis, Seine-Saint-Denis
France
Nationalité Drapeau de la France Française
Profession Actrice

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Anne Vernon est une actrice française, née Édith Antoinette Alexandrine Vignaud, le à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis). Vedette des années 1950, elle a tourné notamment en Italie, au Royaume-Uni et à Hollywood (États-Unis).

Biographie

Passée par l'École Duperré, elle dessine des costumes de cinéma pour le couturier Marcel Rochas chez qui elle rencontre Jean Cocteau, Jean Marais, Madeleine Sologne et André Paulvé. Après quelques cours chez Tania Balachova, elle remplace Gaby Sylvia tombée malade dans Huis clos de Jean-Paul Sartre puis dans Jean-Baptiste, le mal-aimé d'André Roussin au Théâtre du Vieux-Colombier. Invitée par Fernand Ledoux, elle participe à une tournée théâtrale d'un an en Amérique du Sud juste après la Libération. Jean Anouilh l'engage ensuite pour jouer sa pièce L'Invitation au château. Sa carrière théâtrale est lancée[1].

En 1947, engagée par Pierre de Hérain, elle joue son premier vrai rôle de cinéma dans Le Mannequin assassiné. En 1948, elle prend pour nom d'actrice le pseudonyme d'Anne Verdon dans un film britannique. Elle tourne dans une cinquantaine de productions, parmi lesquelles Édouard et Caroline et Les Parapluies de Cherbourg (1964).

Au début des années 1970, après quelques apparitions à la télévision, elle abandonne le métier de comédienne pour se consacrer à sa véritable passion, la peinture, dans sa propriété de Cogolin, dans le Var. Elle signe ses toiles FMR (à lire phonétiquement).

Le 31 octobre 1957, Anne Vernon épouse Robert Badinter, ils divorcent huit ans plus tard[2]. Elle se remarie avec Jean-Pierre Prouteau en 1988[3] et devient veuve dix ans plus tard.

En 1988, elle publie un livre de mémoires Hier, à la même heure [1].

En 2016, elle fait paraître aux Éditions de Fallois un recueil de nouvelles En souvenir de “Papa” (en référence à Fernand Gravey et la chanson Être papa dans le film de 1933 Le Père prématuré).

Filmographie

Cinéma

Télévision

Théâtre

Doublage

Publications

  • 111 recettes pour le lapin, Éditions de Trévise, 1977 (ISBN 271120300X)
  • 111 recettes pour les pâtes, Éditions de Trévise, 1979 (ISBN 2711202887)
  • Hier, à la même heure, Acropole éditions, 1988 (ISBN 2735700895)
  • Petite anthologie culinaire du lapin, Équinoxe éditions, 1997 (ISBN 2841350762)

Notes et références

  1. ↑ Jean-Noël Mirande, « Qui se souvient d'Anne Vernon ? », sur lepoint.fr,
  2. ↑ Yvan Foucart, Anne Vernon sur lesGensduCinema, réf. citée
  3. ↑ Anne Vernon (1924), consulté le 22 avril 2013.

Voir aussi

Bibliographie

  • Yvan Foucart: Dictionnaire des comédiens français, Mormoiron : Éditions cinéma, 2008, 1185 p. (ISBN 9782953113907)
  • Laurent Desbois : Anne Vernon ou l´élégance de la passion : entretiens avec Anne Vernon (Paris 1985-1987: in L´art d´être comédienne, essai pour Edilig)

Liens externes

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