« Aozou » : différence entre les versions
m. à jour |
|||
Ligne 18 : | Ligne 18 : | ||
== Histoire == |
== Histoire == |
||
Le village avait une garnison de l'Armée Nationale Tchadienne (ANT) depuis l'indépendance ainsi qu'une garnison de la [[Garde nationale et nomade du Tchad|Garde Nomade]], supplétive de l'armée. Le {{date|5|mars|1969}}, les Gardes Nomades se mutinent, attaquent la garnison de l'armée et rallient les rebelles du [[Frolinat]]. Les militaires de l'ANT survivants s'enferment dans la garnison. Une colonne venant de [[Bardai]] les libère puis se replie. Aozou est définitivement abandonné par l'ANT. Le village est occupé par le Frolinat (CCFAN) jusqu'au début juin 1974 quand [[Hissène Habré]] et ses hommes sont forcés par les Libyens (installés en permanence depuis le printemps 1973) de le quitter. |
Le village avait une garnison de l'Armée Nationale Tchadienne (ANT) depuis l'indépendance ainsi qu'une garnison de la [[Garde nationale et nomade du Tchad|Garde Nomade]], supplétive de l'armée. Le {{date|5|mars|1969}}, les Gardes Nomades se mutinent, attaquent la garnison de l'armée et rallient les rebelles du [[Frolinat]]. Les militaires de l'ANT survivants s'enferment dans la garnison. Une colonne venant de [[Bardai]] les libère puis se replie. Aozou est définitivement abandonné par l'ANT. Le village est occupé par le Frolinat (CCFAN) jusqu'au début {{date-|juin 1974}} quand [[Hissène Habré]] et ses hommes sont forcés par les Libyens (installés en permanence depuis le printemps 1973) de le quitter. |
||
Le {{date|8|août|1987}}, l'armée tchadienne (Hissène Habré est alors parvenu à la présidence) prend la ville, les affrontements tuant 500 Libyens et 100 Tchadiens. Le 28 août les Libyens reprennent le village. |
Le {{date|8|août|1987}}, l'armée tchadienne (Hissène Habré est alors parvenu à la présidence) prend la ville, les affrontements tuant 500 Libyens et 100 Tchadiens. Le {{date-|28 août}} les Libyens reprennent le village. |
||
Le village revient au Tchad en 1994 comme toute la [[Bande d'Aozou]]. |
Le village revient au Tchad en 1994 comme toute la [[Bande d'Aozou]]. |
Version du 3 novembre 2019 à 21:46
Aozou | |
Administration | |
---|---|
Pays | Tchad |
Région | Tibesti |
Département | département d'Aouzou |
Géographie | |
Coordonnées | 21° 48′ 56″ nord, 17° 25′ 46″ est |
Localisation | |
modifier |
Aozou est un village dans le nord du Tibesti au Tchad, donnant son nom à la Bande d'Aozou.
Géographie
Histoire
Le village avait une garnison de l'Armée Nationale Tchadienne (ANT) depuis l'indépendance ainsi qu'une garnison de la Garde Nomade, supplétive de l'armée. Le , les Gardes Nomades se mutinent, attaquent la garnison de l'armée et rallient les rebelles du Frolinat. Les militaires de l'ANT survivants s'enferment dans la garnison. Une colonne venant de Bardai les libère puis se replie. Aozou est définitivement abandonné par l'ANT. Le village est occupé par le Frolinat (CCFAN) jusqu'au début quand Hissène Habré et ses hommes sont forcés par les Libyens (installés en permanence depuis le printemps 1973) de le quitter.
Le , l'armée tchadienne (Hissène Habré est alors parvenu à la présidence) prend la ville, les affrontements tuant 500 Libyens et 100 Tchadiens. Le les Libyens reprennent le village.
Le village revient au Tchad en 1994 comme toute la Bande d'Aozou.