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Son nom a été donné :
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* à la [[capitale]] officielle de la [[Bolivie]], [[Sucre (Bolivie)|Sucre]]<ref group=nota>Decretos y leyes:
* à la [[capitale]] officielle de la [[Bolivie]], [[Sucre (Bolivie)|Sucre]]<ref>Décrets et lois :
*Decreto del 11 de agosto de 1825: «La ciudad Capital de la República y su departamento se denominará Sucre».
*Décret du 11 août 1825 : « La ville Capitale de la République et son département s'appellera Sucre». (''«La ciudad Capital de la República y su departamento se denominará Sucre»'').
*Ley del de julio de 1826: designa a la ciudad como capital provisoria «mientras el Libertador Bolívar, Padre de la Patria, designe el sitio donde iba a erigirse la ciudad de Sucre, en honor al Mariscal Antonio José de Sucre».
*Loi du {{date|1er juillet 1826}} : désigne la ville de Charcas (devenue Sucre depuis) comme capitale provisoire « tandis que le libérateur Bolívar, père de la patrie, désigne l'endroit où devait être érigée '''la ville de Sucre, en l'honneur du maréchal Antonio José de Sucre''' » (''«mientras el Libertador Bolívar, Padre de la Patria, designe el sitio donde iba a erigirse la ciudad de Sucre, en honor al Mariscal Antonio José de Sucre»'').
*Ley de declaración del 12 de julio de 1839: «La ciudad de Chuquisaca es la Capital de la República y sede nata de los tres poderes del estado: Ejecutivo, Legislativo y Judicial, y conforme a la ley de 11 de agosto de 1825 se llamará en adelante la ciudad Sucre».
*Ley de declaración del 12 de julio de 1839: «La ciudad de Chuquisaca es la Capital de la República y sede nata de los tres poderes del estado: Ejecutivo, Legislativo y Judicial, y conforme a la ley de 11 de agosto de 1825 se llamará en adelante la ciudad Sucre».
*Ley complementaria del 18 de junio de 1843: «la Capital de la República se titulará en adelante, la Ilustre y Heroica Sucre».
*Ley complementaria del 18 de junio de 1843: «la Capital de la República se titulará en adelante, la Ilustre y Heroica Sucre».

Version du 24 novembre 2019 à 16:12

Antonio José de Sucre
Illustration.
Portrait du maréchal Antonio José de Sucre.
Fonctions
Président à vie de Bolivie

(2 ans, 3 mois et 20 jours)
Prédécesseur Simón Bolívar
Successeur José María Pérez de Urdininea
Président de la République du Pérou

(24 jours)
Prédécesseur José de la Riva Agüero y Sánchez Boquete
Successeur José Bernardo de Tagle
Biographie
Titre complet Grand maréchal du Pérou, Maréchal Suprême de Bolivie
Nom de naissance Antonio José de Sucre y Alcalá
Date de naissance
Lieu de naissance Cumaná, Vice-royauté de Nouvelle-Grenade
Date de décès (à 35 ans)
Lieu de décès Montaña de Berruecos, La Unión, Grande Colombie
Profession Militaire

Signature de Antonio José de Sucre

Antonio José de Sucre Antonio José de Sucre
Liste des présidents de Bolivie
Liste des présidents du Pérou
Emmanuel Fontaine, Monument à Antonio José de Sucre, ville de Sucre, Bolivie.

Antonio José de Sucre y Alcala « Grand maréchal d'Ayacucho », né le à Cumaná au Venezuela[1] et mort le à Berruecos en Colombie, est un leader indépendantiste et homme d'État sud-américain, proche de Simón Bolívar.

Biographie

Ses origines et sa vie privée

Sucre est né au sein d'une famille aisée de Cumaná, au Venezuela, qui était à l'époque partagée entre le Roi d'Espagne et un « Général du Venezuela ». Ses origines ne sont pas vraiment connues mais on peut retenir particulièrement deux thèses. Selon un généalogiste vénézuélien, Sucre serait le descendant de Charles de Sucre, membre d'une famille flamande anoblie par le Roi d'Espagne pour devenir gouverneur de Cuba. Les Sucre étaient marquis de Preux-au-Bois et seigneurs de Bellaing, Oisy-les-Aubry, Equeberghue, Hontoye, descendants de Claude de Sucre, chevalier, et de Claude de Thuin (Claude de Thurut y Grebier (Grébert)) Dame de Bellaing et Orsinval... Ils sont issus de Godefroy de Sucre Vicomte de Toulouse, Chambellan de Philippe de Valois Roi de France. Ce Godefroy ayant épousé Aldegonde d'Armagnac, fille de Jean Comte d'Armagnac... C'est dans le nord de la France que cette famille fit souche... avant de migrer aux Amériques par Charles de Sucre y Pardo, né le au château de Preux-au-Bois, chevalier, marquis de Preux... Il fut nommé par le Roi d'Espagne gouverneur de Cartagena de Indias. Il est décédé le à Caracas, José Antonio étant son arrière-petit-fils[2].

Il épousa Maríana Carcelén y Larrea, marquise de Solanda et marquise de Villarrocha.

Début de sa carrière militaire

En 1811, Sucre rejoint les bataillons luttant pour l'indépendance des colonies espagnoles. Il démontre rapidement des capacités de direction et en 1817 il est promu colonel. En 1819, à l'âge de 24 ans, il devient le plus jeune leader de l'armée en étant nommé Général de brigade. À la suite de la bataille de Boyacá, il devient un membre de la garde rapprochée de Simón Bolívar.

En 1821, Simón Bolívar le charge d'aller libérer Quito et Sucre remporte une victoire décisive lors de la bataille de Pichincha le . Peu après cette victoire, Bolívar et Sucre entrent dans Quito libre et Sucre est nommé Président de la Province de Quito, alors même qu'il ne souhaitait pas ce poste.

Le héros de Ayacucho

Sucre remporte d'autres victoires contre les forces espagnoles au Pérou, notamment le lors de la bataille de Junín. Le 9 décembre, Sucre a capturé la majorité des troupes royales et leurs officiers, dont le vice-roi, lors de la bataille d'Ayacucho.

Lieutenant du libérateur Simón Bolívar, il combattit avec succès les Espagnols et remporta la victoire à la bataille d'Ayacucho en 1824 qui assura l'indépendance des colonies espagnoles d'Amérique du Sud.

Élu président à vie de la Bolivie en 1826, il démissionna en 1828 pour se présenter à l'élection présidentielle de Colombie. Il fut élu, mais assassiné à Berruecos (Colombie) peu après.

Hommage

Son nom a été donné :

Une tombe vide en son honneur se trouve au Panthéon national du Venezuela.

Notes et références

  1. http://penelope.uchicago.edu/Thayer/E/Gazetteer/People/Antonio_Jose_de_Sucre/SHEAJS/1*.html
  2. . Cette version est attestée par de nombreux généalogistes belges et français du nord de la France ainsi qu'aux archives nationales et départementales du Nord. Mais selon le "Lexikon des Judentums" allemand, Sucre serait l'héritier d'une famille juive bavaroise portant le nom de "Zucker"
  3. Décrets et lois :
    • Décret du 11 août 1825 : « La ville Capitale de la République et son département s'appellera Sucre». («La ciudad Capital de la República y su departamento se denominará Sucre»).
    • Loi du  : désigne la ville de Charcas (devenue Sucre depuis) comme capitale provisoire « tandis que le libérateur Bolívar, père de la patrie, désigne l'endroit où devait être érigée la ville de Sucre, en l'honneur du maréchal Antonio José de Sucre » («mientras el Libertador Bolívar, Padre de la Patria, designe el sitio donde iba a erigirse la ciudad de Sucre, en honor al Mariscal Antonio José de Sucre»).
    • Ley de declaración del 12 de julio de 1839: «La ciudad de Chuquisaca es la Capital de la República y sede nata de los tres poderes del estado: Ejecutivo, Legislativo y Judicial, y conforme a la ley de 11 de agosto de 1825 se llamará en adelante la ciudad Sucre».
    • Ley complementaria del 18 de junio de 1843: «la Capital de la República se titulará en adelante, la Ilustre y Heroica Sucre».
    • Les constitutions qui font explicitement de Sucre la capitale du pays sont celle de 1868 et celle approuvée par les Boliviens en 2009.

Liens externes

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