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== Biographie ==
== Biographie ==
Diallo Telli est né en 1925 à [[Porédaka]], en Guinée. Il était d'origine peule. Il a étudié à l'École normale supérieure William Ponty. Il a étudié pour son baccalauréat à Dakar, puis est allé à l'École nationale de France d'Outre-Mer, à Paris, en France. En 1951, il obtint sa licence en droit et, en 1954, son doctorat en droit. Cette année-là, il fut nommé substitut du procureur de la République auprès du tribunal de Thiès au Sénégal [3]. Il a ensuite été nommé au tribunal de Cotonou, au Bénin (alors Dahomey). En 1955, il est nommé à la tête du Haut Commissariat des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (AOF) à Dakar, poste le plus élevé occupé par un Africain de la période coloniale française. Il est devenu secrétaire général de l'AOF en avril 1957 et a occupé ce poste pendant dix-huit mois.
Diallo Telli est né en 1925 à [[Porédaka]], en Guinée. Il était d'origine peule. Il a étudié à l'École normale supérieure William Ponty. Il a étudié pour son baccalauréat à Dakar, puis est allé à l'École nationale de France d'Outre-Mer, à Paris, en France. En 1951, il obtint sa licence en droit et, en 1954, son doctorat en droit. Cette année-là, il fut nommé substitut du procureur de la République auprès du tribunal de Thiès au Sénégal [3]. Il a ensuite été nommé au tribunal de Cotonou, au Bénin (alors Dahomey). En 1955, il est nommé à la tête du Haut Commissariat des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (AOF) à Dakar, poste le plus élevé occupé par un Africain de la période coloniale française. Il est devenu secrétaire général de l'AOF en {{date-|avril 1957}} et a occupé ce poste pendant dix-huit mois.


Il fut le premier secrétaire général de l'[[Organisation de l'unité africaine]], où il officia pendant huit ans, de [[1964]] à [[1972]]<ref>Mathieu Olivier, [http://www.jeuneafrique.com/402046/politique/devenus-anciens-patrons-de-loua-de-lunion-africaine/ « Conseiller, candidat, écrivain… Que sont devenus les anciens patrons de l’OUA et de l’Union africaine ? »], ''[[Jeune Afrique]]'', 9 février 2017 </ref>. Artisan de l'adhésion de la Guinée à l'[[ONU]], le [[12 décembre]] [[1958]], il meurt le {{date de décès|1|mars|1977}}, emprisonné dans le [[Camp Boiro]], sous le régime d'[[Ahmed Sékou Touré]]<ref>[http://www.jeuneafrique.com/Article/LIN25027mortdilleto0/ « Mort de Diallo Telli »], ''Jeune Afrique'', 27 février 2007</ref>.
Il fut le premier secrétaire général de l'[[Organisation de l'unité africaine]], où il officia pendant huit ans, de [[1964]] à [[1972]]<ref>Mathieu Olivier, [http://www.jeuneafrique.com/402046/politique/devenus-anciens-patrons-de-loua-de-lunion-africaine/ « Conseiller, candidat, écrivain… Que sont devenus les anciens patrons de l’OUA et de l’Union africaine ? »], ''[[Jeune Afrique]]'', 9 février 2017 </ref>. Artisan de l'adhésion de la Guinée à l'[[ONU]], le {{date|12 décembre 1958}}, il meurt le {{date de décès|1|mars|1977}}, emprisonné dans le [[Camp Boiro]], sous le régime d'[[Ahmed Sékou Touré]]<ref>[http://www.jeuneafrique.com/Article/LIN25027mortdilleto0/ « Mort de Diallo Telli »], ''Jeune Afrique'', 27 février 2007</ref>.


== Notes et références ==
== Notes et références ==

Version du 30 novembre 2019 à 15:43

Diallo Telli, de vrai nom Boubacar Diallo Telli, né en 1925 et mort en 1977, est un diplomate guinéen.

Biographie

Diallo Telli est né en 1925 à Porédaka, en Guinée. Il était d'origine peule. Il a étudié à l'École normale supérieure William Ponty. Il a étudié pour son baccalauréat à Dakar, puis est allé à l'École nationale de France d'Outre-Mer, à Paris, en France. En 1951, il obtint sa licence en droit et, en 1954, son doctorat en droit. Cette année-là, il fut nommé substitut du procureur de la République auprès du tribunal de Thiès au Sénégal [3]. Il a ensuite été nommé au tribunal de Cotonou, au Bénin (alors Dahomey). En 1955, il est nommé à la tête du Haut Commissariat des Nations unies pour l'Afrique de l'Ouest (AOF) à Dakar, poste le plus élevé occupé par un Africain de la période coloniale française. Il est devenu secrétaire général de l'AOF en et a occupé ce poste pendant dix-huit mois.

Il fut le premier secrétaire général de l'Organisation de l'unité africaine, où il officia pendant huit ans, de 1964 à 1972[1]. Artisan de l'adhésion de la Guinée à l'ONU, le , il meurt le , emprisonné dans le Camp Boiro, sous le régime d'Ahmed Sékou Touré[2].

Notes et références

Voir aussi

Liens externes