« Michael Curtiz » : différence entre les versions

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Contenu supprimé Contenu ajouté
m v2.02 - Correction syntaxique (Ponctuation avant une référence - Section vide - Orthographe et typographie)
Christian Muir (discuter | contributions)
m →‎Aux États-Unis : correction lien interne
Ligne 102 : Ligne 102 :
=== <small>Aux États-Unis</small> ===
=== <small>Aux États-Unis</small> ===
{{colonnes|taille=30|
{{colonnes|taille=30|
* [[1927 au cinéma|1927]] : ''[[A Million Bid (film, 1927)|A Million Bid]]''
* [[1927 au cinéma|1927]] : ''[[A Million Bid]]''
* [[1927 au cinéma|1927]] : ''[[The Desired Woman (film, 1927)|The Desired Woman]]''
* [[1927 au cinéma|1927]] : ''[[The Desired Woman (film, 1927)|The Desired Woman]]''
* [[1928 au cinéma|1928]] : ''[[L'Arche de Noé (film, 1928)|L'Arche de Noé]]'' (''Noah's Ark'') (film muet)
* [[1928 au cinéma|1928]] : ''[[L'Arche de Noé (film, 1928)|L'Arche de Noé]]'' (''Noah's Ark'') (film muet)

Version du 12 février 2020 à 12:05

Michael Curtiz
Description de l'image Curtiz 1928 portrait.jpg.
Nom de naissance Manó Kertész Kaminer
Naissance
Budapest, Hongrie
Nationalité Drapeau de la Hongrie Hongrois, Drapeau des États-Unis Américain
Décès (à 75 ans)
Hollywood (Californie)
Profession Réalisateur
Producteur
Acteur
Scénariste
Films notables Capitaine Blood
La Charge de la brigade légère
Les Aventures de Robin des Bois
L'Aigle des mers
Casablanca
Le Roman de Mildred Pierce

Michael Curtiz, connu aussi sous les noms de Manó Kaminer, Mihály Kertész, Michael Kertész, est un réalisateur américain d'origine juive hongroise, né le à Budapest et mort le (à 75 ans) à Hollywood (Californie). Il fut le premier mari de l'actrice Lili Damita.

Biographie

Michael Curtiz[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7] naît dans une famille juive de Budapest, alors capitale du royaume de Hongrie. À 17 ans, il part de chez lui pour se joindre à un cirque, avant de s'inscrire à l'université Markoszy[8] puis à l'Académie royale d'art dramatique — actuelle université d'art dramatique et cinématographique — dont il sort diplômé en 1906. En 1912, il commence sa carrière d'acteur et de metteur en scène sous le nom de Mihály Kertész[2],[9]. L'année suivante, il rejoint le studio Nordisk Film au Danemark et participe à Atlantis, un film d'August Blom, en tant qu'acteur et assistant directeur. Il exerce également comme opérateur d'actualités et assistant de Victor Sjöström et Mauritz Stiller en Suède. Il rentre au pays en 1914 où il contribue à la fondation du cinéma hongrois, réalisant notamment l'un des premiers succès nationaux, Bánk bán (1914). Après la guerre civile de 1919, il est contraint de quitter le pays à cause de la « terreur blanche » exercée sur les juifs, les intellectuels et les communistes par les armées de Miklós Horthy. Sa carrière cinématographique se divise en quatre périodes : hongroise (1912-1918), autrichienne (1919-1925), allemande (1925-1926) et américaine (1926-1961).

Il arrive à Hollywood en 1926, où il dirige notamment sa femme Lili Damita ou encore Errol Flynn dans des films devenus de très grands classiques du cinéma : Capitaine Blood (1935), La Charge de la brigade légère (1936), et Les Aventures de Robin des Bois (1938).

En 1940, il dirige un classique du film d'aventures de l'époque avec L'Aigle des mers. Mais c'est pour Casablanca (1942)[10],[11],[12], avec Humphrey Bogart et Ingrid Bergman, que la signature de Curtiz appartient définitivement au panthéon du cinéma.

Michael Curtiz est mort en à Hollywood des suites d'un cancer. Il est enterré au Forest Lawn Memorial Park de Glendale (Californie)[13].

Il a obtenu son étoile sur le Walk of Fame le 8 février 1960 au 6640, Hollywood Boulevard[14].

Style

Considéré comme le plus important des réalisateurs de la Warner Bros.[15] durant les années 1930[16], Curtiz est souvent considéré comme un metteur en scène compétent mais sans style vraiment identifiable. Il a travaillé dans de nombreux genres différents, signé plus de 80 films[17] chez Warner Bros[18], d'une originalité parfois discutable mais qui ont eu, et conservent souvent, une audience significative.

Sodome et Gomorrhe, film muet réalisé en 1922 portait déjà l'empreinte d'un maître de l'évocation visuelle pour certains commentateurs[Qui ?].

Les admirateurs de son travail arguent du fait que, dans les années 1940, il a développé un style sophistiqué, marqué par des mouvements de caméra très fluides, de fortes compositions, des éclairages texturisés remarquables pour un spectateur attentif[réf. nécessaire].

Filmographie partielle

Au Danemark

En Hongrie

  • Sous le nom de Mihály Kertész :
  • 1912 : Le Dernier Bohême (Az utolsó bohém)
  • 1912 : Aujourd'hui et demain (Ma és holnap)
  • 1913 : Âme d'esclave (Rablélek)
  • 1914 : Le Chercheur d'or (Az aranyásó)
  • 1914 : Princesse Pongyola (A hercegnő pongyolában)
  • 1914 : Âme captive (Az éjszaka rabjai)
  • 1914 : Enfants empruntés (A kölcsönkért csecsemők)
  • 1914 : Bánk bán
  • 1914 : L'Indésirable (A tolonc)[19]
  • 1915 : Doublement aimé (Akit ketten szeretnek)
  • 1915 : Le Médecin (A medikus)
  • 1915 : L'Arc-en-ciel noir (A fekete szivárvány)
  • 1915 : La Chèvre d'argent (Az ezüst kecske)
  • 1915 : Sept de pique (Makkhetes)
  • 1915 : Le Carthaginois (A karthauzi)
  • 1916 : La Force de la terre hongroise (A magyar föld ereje)
  • 1916 : Le Juif fermier (Az árendás zsidó)
  • 1916 : Histoire d'un sou (Egy krajcár története)
  • 1916 : Le Colonel (Az ezredes)
  • 1916 : L'Homme de la terre (A föld embere)
  • 1916 : La Cloche de la mort (A halálcsengő)
  • 1916 : Le Printemps en hiver (Tavasz a télben)
  • 1916 : Samson le Rouge (A Vörös Sámson)
  • 1916 : La Peau de chagrin (A szamárbőr)
  • 1917 : La Dernière aube (Az utolsó hajnal)
  • 1917 : Maître Zoard (Zoárd Mester)
  • 1917 : L'Invasion des Tartares (Tatárjárás)
  • 1917 : Le Fils de personne (A senki fia)
  • 1917 : Le Secret de la forêt (A szentjóbi erdö titka)
  • 1917 : L'Homme de la terre (A föld embere)
  • 1917 : Le Scorpion (A Skorpió)
  • 1917 : La Dame aux tournesols (A napraforgós hölgy)
  • 1917 : Le Mauvais Garçon (A csúnya fiú)
  • 1917 : Mandragore (Alraune) en coll. avec Fritz Odön
  • 1917 : La Veuve joyeuse (A víg özvegy)
  • 1917 : Valse magique (Varázskeringő)
  • 1918 : Le Diable (Az ördög)
  • 1918 : L'Énigme de Wellington (A wellingtoni rejtély)
  • 1918 : Jean, le cadet/Mon frère arrive (Jön az öcsém)
  • 1918 : Lulu
  • 1919 : Liliom (inachevé)

En Autriche

En Allemagne

Aux États-Unis

Autres

Notes et références

  1. (en) « Michael Curtiz | Hungarian-American director, actor, and writer », sur Encyclopedia Britannica (consulté le )
  2. a et b (en-US) « Who was Michael Curtiz? Everything You Need to Know », sur www.thefamouspeople.com (consulté le )
  3. (en) GradeSaver, « Michael Curtiz Biography | List of Works, Study Guides & Essays | GradeSaver », sur www.gradesaver.com (consulté le )
  4. (en) « Michael Curtiz », sur www.hollywoodsgoldenage.com (consulté le )
  5. (en) « Michael Curtiz », sur Rotten Tomatoes (consulté le )
  6. « Michael Curtiz - Cinémathèque française », sur cinema.encyclopedie.personnalites.bifi.fr (consulté le )
  7. « Dictionnaire du cinéma anglo-saxon|Curtiz Michael », sur Dictionnaire du cinéma anglo-saxon (consulté le )
  8. « Michael Curtiz », sur www.cineclubdecaen.com (consulté le )
  9. David Lobosco, « A TRIP DOWN MEMORY LANE: BORN ON THIS DAY: MICHAEL CURTIZ », sur A TRIP DOWN MEMORY LANE, (consulté le )
  10. (en) « Casablanca | Encyclopedia.com », sur www.encyclopedia.com (consulté le )
  11. « CASABLANCA | Critique du film de Michael Curtiz avec Humphrey Bogart », sur LE BLEU DU MIROIR | Critiques cinématographiques, (consulté le )
  12. « Casablanca de Michael Curtiz : La critique du film », sur Oblikon.net, (consulté le )
  13. (en-US) « Michael Curtiz », sur Find a grave
  14. « Michael Curtiz | Hollywood Walk of Fame », sur www.walkoffame.com (consulté le )
  15. (en) « TSPDT - Michael Curtiz », sur TSPDT (consulté le )
  16. Dictionnaire du cinéma, Jean-Loup Passek, Larousse, 2006, p. 194.
  17. (en-US) « Michael Curtiz Movies | Ultimate Movie Rankings » (consulté le )
  18. Michael Curtiz, maître du baroque, par Victor Roland Bérard et Patrick Cannière, La Revue du Cinéma, n° 369, février 1982
  19. « A tolonc (L'indésirable) - La critique du film », sur Avoir Alire - Critiques et news films, Livres, BD, musique, séries TV, Spectacles (consulté le )
  20. Mon Cinéma à Moi, « FEMALE – Michael Curtiz, William A. Wellman, William Dieterle (1933) », sur mon cinéma à moi, (consulté le )
  21. Encyclopædia Universalis, « CASABLANCA, Michael Curtiz », sur Encyclopædia Universalis (consulté le )
  22. « Critique de CASABLANCA de Michael Curtiz à voir à 20H45 sur Ciné + Classic - IN THE MOOD FOR CINEMA », sur www.inthemoodforcinema.com (consulté le )
  23. « Passage pour Marseille (1944) de Michael Curtiz », sur L'Oeil sur l'Ecran (consulté le )
  24. Mon Cinéma à Moi, « THE UNSUSPECTED (Le Crime était presque parfait) – Michael Curtiz (1947) », sur mon cinéma à moi, (consulté le )
  25. (en) « The Breaking Point » (consulté le )
  26. (en-US) « Cinema: The New Pictures, Oct. 25, 1954 », Time,‎ (ISSN 0040-781X, lire en ligne, consulté le )
  27. Beverly, « Beverly in Movieland: Michael Curtiz: He’s No Angel », sur Beverly in Movieland, (consulté le )
  28. (en-US) EmanuelLevy, « King Creole: Elvis Presley’s Popular Movie | Emanuel Levy » (consulté le )
  29. (en-US) EmanuelLevy, « Comancheros, The (1961): John Wayne in Michael Curtiz Western, Co-Starring Lee Marvin and Stuart Whitman | Emanuel Levy » (consulté le )
  30. cinestranger, « MICHAEL CURTIZ », sur ACTERIEUR DU CINEMA (consulté le )
  31. (en) Variety Staff et Variety Staff, « Catastrophic On-Set Accidents: A History », sur Variety, (consulté le )

Voir aussi

Bibliographie

En français

En anglais

Articles et interviews

  • 'Casablanca' director Michael Curtiz is finally getting the recognition he deserves, par Kenneth Duran pour le Los Angeles Times, 2018[6],
  • No Mistakes, par David Thomson, pour The New York Review of Books, 2018[7],
  • The versality, vitriol and vision of Michael Curtiz, par Mark Burger pour Yes! Weekly[8], 2018
  • The unknown director behind one of the most famous movies of all time, par J.P O'Malley pour The Times of Israël, 2018[9],
  • A Nice Guy in Noirland Reaches 'The Breaking Point', par James Plath pour le webzine PopMatters, 2017,
  • François d’Assise superstar (Francis of Assisi, Michael Curtiz, 1961), par Charlotte Aumont pour la revue Double Jeu, 2016[10],
  • The Essentials: 5 Of Michael Curtiz's Greatest Films, par Oliver Lyttelton pour IndieWire, 2012[11],
  • The Comancheros (1961), par Christopher Lloyd, pour The Film Yap, 2011[12],
  • Actor With Guitar, par Howard Thomson, pour The New York Times, 1958[13],
  • The screen :Three newcomers arrive here, 'I'll See You in My Dreams,' a Picture About Gus Kahn, Opens at Music Hall, par Bosley Crowther pour The New York Times, 1951[14]

Liens externes

  1. (en-US) « The Many Cinemas of Michael Curtiz », sur www.goodreads.com (consulté le )
  2. « The University Press of Kentucky - About the Book », sur kentuckypress.com (consulté le )
  3. « Michael Curtiz », sur www.goodreads.com (consulté le )
  4. (en) « Review of Alan K. Rode’s “Michael Curtiz: A Life in Film” | History News Network », sur historynewsnetwork.org (consulté le )
  5. « The American Films of Michael Curtiz », sur www.goodreads.com (consulté le )
  6. Kenneth Turan, « 'Casablanca' director Michael Curtiz is finally getting the recognition he deserves », sur latimes.com (consulté le )
  7. (en) David Thomson, « No Mistakes », The New York Review of Books,‎ (ISSN 0028-7504, lire en ligne, consulté le )
  8. (en) « YES! Weekly - Triad Newspaper - NC Triad Altweekly », sur YES! Weekly (consulté le )
  9. (en-US) JP O’ Malley, « The unknown director behind one of the most famous movies of all time », sur www.timesofisrael.com (consulté le )
  10. Charlotte Aumont, « François d’Assise superstar (Francis of Assisi, Michael Curtiz, 1961) », Double jeu. Théâtre / Cinéma, no 13,‎ , p. 47–54 (ISSN 1762-0597, DOI 10.4000/doublejeu.335, lire en ligne, consulté le )
  11. (en) Oliver Lyttelton et Oliver Lyttelton, « The Essentials: 5 Of Michael Curtiz’s Greatest Films », sur IndieWire, (consulté le )
  12. (en-US) « The Comancheros (1961) », sur THE FILM YAP, (consulté le )
  13. (en-US) Howard Thompson, « Actor With Guitar », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )
  14. (en-US) Bosley Crowther, « THE SCREEN: THREE NEWCOMERS ARRIVE HERE; 'I'll See You in My Dreams,' a Picture About Gus Kahn, Opens at Music Hall », The New York Times,‎ (ISSN 0362-4331, lire en ligne, consulté le )