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=== Rôles des institutions et des organisations===
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Pour Norh les Institutions constituent les règles du jeu et façonnent les performances de l'économie. Selon lui il existe des institutions formelles et des instutions informelles. Parmi les premières, figurent les lois constitutionnelles, les lois cadres, les lois ordinaires et des décrets de régulation etc. Parmi les institutionnelles informelles on trouve des conventions, des normme de comportement, des règles de comportement etc. Il faut compter en plus les institutions qui servent à la mise en application des contraintes imposées par institutions formelles ou informelles{{sfn|North 2016|p=74}}.
Pour North, les Institutions constituent les règles du jeu et façonnent les performances de l'économie. Selon lui, il existe des institutions formelles et des institutions informelles. Parmi les premières, figurent les lois constitutionnelles, les lois cadres, les lois ordinaires et des décrets de régulation etc. Parmi les institutions informelles, on trouve des conventions, des normes de comportement, des règles de comportement etc. Il faut compter en plus les institutions qui servent à la mise en application des contraintes imposées par institutions formelles ou informelles{{sfn|North 2016|p=74}}.


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Version du 15 avril 2020 à 10:42

Douglass Cecil North, né le à Cambridge (Massachusetts), et mort le à Benzonia (Michigan), est un économiste américain. Il a reçu le prix Nobel d'économie avec Robert Fogel en 1993. Selon le Comité Nobel, North et Fogel « ont renouvelé la recherche de l'histoire économique en employant la théorie économique et les méthodes quantitatives pour expliquer les changements économiques et institutionnels[1]. »

Biographie

Jeunesse

Douglass North est né à Cambridge (Massachusetts) le 5 novembre 1920. Enfant il suit son père qui travaille dans une compagnie d'assurance la MetLife, dans ses diverses affectations : Ottawa, Lausanne, New York, et Wallingford, dans le Connecticut[1].

North a étudié à Ashbury College à Ottawa Ontario et à la Choate School à Wallingford, dans le Connecticut. Il est accepté à l'Université d'Harvard juste quand son père est nommé chef de la Metlife de la côte ouest. Aussi il décide d'aller à l'université de Berkeley. En 1942, il devient Bachelier of arts. S'il obtient une mention relativement basse il a quand même fait en sorte de suivre des cours de science politique, de philosophie et d'économie[1].

Objecteur de conscience durant la seconde guerre mondiale, il devient navigateur dans la marine marchande des États-Unis navigant entre San Francisco et l'Australie. C'est durant cette période qu'il lit des livres d'économie et devient passionné de photographie et n Ph. D, North a aussi travaillé comme photographe semi-professionnel, notamment avec la photographe Dorothea Lange. Durant la dernière année de guerre, il enseigne la navigation à l'école des officiers de marine d'Alameda en Californie. Parallèlement il s'interroge pour savoir s'il sera photographe (il a travaillé comme photographe semi-professionnel, notamment avec la photographe Dorothea Lange) ou économiste[2].

North revient après guerre à l'université de Berkeley en Californie où il obtient son doctorat en économie puis commence en 1952 à travailler comme professeur assistant à l'université de Washington[1].

Carrière universitaire

De 1951 à 1956, North est professeur assistant d'économie à l'université de Washington. Il est par la suite nommé professeur associé de 1956 à 1960. En 1960, il devient co-éditeur du Journal of Economic History, où il popularise la Cliométrie (Nouvelle économie historique) tandis qu'il devient professeur d'économie à l'université de Washington, où il dirigera le département d'économie de 1967 à 1979. En 1979, il est professeur “Peterkin“ d'économie politique à l'université Rice. En 1981-1982, il est professeur “Pitt“ d'histoire américaine et des institutions à l'université de Cambridge, puis en 1983, il devient professeur Henri R. Luce à l'université Washington de Saint Louis. Il est directeur du centre d'économie politique de cette université de 1984 à 1990. Il a été aussi membre senior “Bartlett Burnap“ de la Hoover Institution à l'université Stanford[3].

En 1991, il est le premier historien économiste à recevoir le prix John R. Commons[4], crée en 1965 par Omicron Delta Epsilon. En 1993 il devient corécipiendaire avec Robert William Fogel) du prix Nobel d'économie[1]

Avec Ronald Coase et Oliver Williamson, il a fondé la société internationale pour la nouvelle économie institutionnelle, qui a tenu son premier meeting à Saint-Louis en 1997. Ses dernières recherches concernent les droits de propriétés, les coûts de transaction, l'histoire de l'organisation économique et l'économie du développement.

Douglass North est également conseiller pour le consensus de Copenhague.

Dernières années

North est mort à 95 ans, le 23 novembre 2015 à sa résidence d'été de Benzonia, Michigan d'un cancer des oesophages[5],[6]. Une partie de ses archives sont stockées à la bibliothèque Rubenstein de l'université Duke[7].

Les Institutions chez North

Douglass North est un économiste membre du courant institutionnaliste. En effet, les institutions — qu'il définit comme étant des « contraintes humainement conçues qui structurent les interactions politiques, économiques et sociales » — sont essentielles à la croissance économique. En garantissant les droits de propriété, elles permettent une baisse des coûts de transaction (Ronald Coase) et de ce fait une hausse de la croissance[8]. Les institutions représentent le moteur essentiel de la croissance. Ce sont l'ensemble de règles et d'organisations chargées de les faire respecter. Pour North, un coût de production ne se compose pas uniquement des coûts de transformation, il y a également des coûts de transactions (collecte d'informations et passation des contrats). Hernando de Soto lui rendra d'ailleurs hommage en 2000 avec la publication de son ouvrage Le Mystère du capital. En outre, s'il est membre de l'école libérale néoclassique, il rejeta l'un de ses postulats majeurs, celui de la rationalité des agents économiques, en se penchant sur le rôle de l'idéologie dans l'économie[8].

De la technologie aux institutions

Dans ses ouvrages de 1961 The Economic Growth of the United States, 1790–1860,et de 1966, North pose comme les autres historiens de l'économie que la croissance provient de la technologie, du capital humain et de l'organisation économique. En 1968, dans un article intitulé Sources of Productivy Change in Ocean Shipping (1600-1850), il met en question de plus en plus la primauté donnée à la technologie et accorde une place de plus en plus importante aux institutions[9] comme cela est visible dans son livre de 1971, écrit avec Davis Institutional Change and American Economic Growth[10].

Dans son livre The Rise of the Western World de 1973, il écrit : « une organisation économique efficiente est la clé de la croissance »[10]. Dans cet ouvrage, il soutient que le développement de l'Europe dépend largement de la mise en place de nouvelles institutions. Ce sont elles qui ont permis de réaliser des économies d'échelle et d'améliorer l'efficacité des marchés grâce notamment à des systèmes d'assurances qui ont permis de limiter les coûts des imperfections du marché[10].

Rôles des institutions et des organisations

Pour North, les Institutions constituent les règles du jeu et façonnent les performances de l'économie. Selon lui, il existe des institutions formelles et des institutions informelles. Parmi les premières, figurent les lois constitutionnelles, les lois cadres, les lois ordinaires et des décrets de régulation etc. Parmi les institutions informelles, on trouve des conventions, des normes de comportement, des règles de comportement etc. Il faut compter en plus les institutions qui servent à la mise en application des contraintes imposées par institutions formelles ou informelles[11].

Les institutions servent de règles du jeu aux organisations parmi lesquelles il classe[11]:

  • Les groupes d'individus unis par un même but qu'ils cherchent à atteindre;
  • Les corps politiques (partis, sénats, conseils municipaux, agence de régulation etc.
  • Les corps économiques (firmes, syndicats, fermes argricoles, coopérative etc..
  • Les corps sociaux(Associations sportives, Club, églises etc.;
  • Les corps éducatifs : Ecoles, universités, établissements divers etc.

Coûts de transactions et institutions

La notion de coût de Transaction a d'abord été développée par Ronald Coase. Les coûts de transaction sont constitués par tous les coûts liées aux échanges et au cadre institutionel dans lequel ils se placent. Selon North, le travail des juristes, des banquiers, des comptables, mais aussi dans les entreprises celui des chefs d'équipe, des managers relèvent principalement ou totalement de la catégorie coûts de transaction. Il est de même du travail des politiques ou des membres des administrations publiques ou privées. Dans un travail de 1990, il estime qu'au Etats -Unis en 1970, les coûts de transactions représentaient 45% du PIB.

Cadre analytique d'évolution des institutions

Ce qui intéresse North c'est de comprendre comment évolue les institutions. Notons ici que contrairement aux néo-classiques il ne croit pas que l'intérêt seul puisse faire évoluer les choses, car les institutions recèlent des mécanisme d'incitations propre à maintenir en place le système en place. De plus les institutions d'une certaine façon conditionnent l'évolution institutionnelle[12]. Selon lui cinq propositions sont nécessaires pour établir un cadre d'analyse du changement institutionnel[11] :

  1. L'interaction continuelle entre institutions et organisations dans une économie basée sur la rareté eet la compétition est la clé du changement institutionnel;
  2. La compétition force les organisations à investir dans les aptitudes et les connaissances;
  3. Le cadre institutionnel fournit des incitations qui vont favoriser certains types de connaissances et d'aptitude;
  4. Les perceptions dépendent des constructions mentales des gens;
  5. Les économie d'échelle, les complémentarités ainsi que les nœuds d'externalités d'un matrice institutionnelle rendent le changement institutionnel incrémental et lui font suivre une certaine direct (path dependence).

Institutions, idéologies et croyances

Dans son ouvrage Structure and Change in Economic History, North souligne que les institutions ne sont pas forcément efficiences. Une question qu'il se pose alors dans son livre de 1990 intitulé Institutions, institutional change and Economics est la suivante pourquoi de telles institutions survivent-elles ? La réponse est double : d'une part il y a des idéologies qui accélère le changement et d'autres qui le freinent. Par ailleurs, les systèmes institutionnels peuvent engendrer des incitations peu favorables au déveleoppement économique. Il note que « Les pays du Tiers Monde sont pauvres car les contraintes institutionneles engendrent un système dallocation des ressources des activités politiques et économiques qui n'encouragent pas l'activité productive » [13].

En fait pour lui le changement peut se produire quand des entrepreneurs politiques perçoivent qu'ils pourraient agir pour que leur pays connaissent une plus grande croissance. Mais leur marge est faible dans certains cas quand l'idéologie et les croyances peuvent freiner le changement institutioneL et que les institutions elles-même conditionnent le chemin d'en sortir (notion de path dependence)[13]. Pour répondre à la question de savoir pourquoi les idéologies, les croyances et les institutions résistent, North fait appel à la notion de “modèles mentaux“ qui servent aux personnes à expliquer et à interpréter le monde. Ces modèles vienent à la fois des expériences vécus par les individus et d'un système hérité de croyance. Comme les nouvelles connaisances des individus sont filtrées par les modèles mentaux, le passé agit encore malgré tout au présent [14].

North et l'École néo-classique

Selon North dans un article publié une première fois en1992 lors du prix John R. Commons a précisé sa position concernant les rapports entre le néoinstitutionnalisme et l'école néo-classique. Selon lui comme l'avait déjà avancé Herbert Simon[15]les institutions ne sont pas nécessaires dans un monde de rationalité instrumentale où les idées et les idéologies ne comptent pas. Comme Simon, il pense que la rationalité instrumentale parfaite n'existe pas et que les hommes ont besoin d'institutions pour acquérir les informations nécessaires et d'une certaine façon pour guider leur choix. En fait, il pense que les décisions sont prises à partir de modèles mentaux dépendent des expériences faites par les individus et de modèles culturels partiellement dépendant des culltures locales,. Il en rresort que un il existe dans ses sociétés des coûts de transactions que ne prend pas en compte la théorie néoclassique et que deux, il peut exister plus équilibres[15].

Ordres sociaux

Qu'est-ce qu'un ordre social ?

Pour North et les co-auteurs tant de son livre Violence and Social Orders: A Conceptual Framework for Interpreting Recorded Human History (209) que de son article Violence and the Rise of Open-Acces Order (2009), les ordres sociaux sont des normes sociales qui servent de cadre conceptuel pour comprendre comment les hommes bâtissent des institutions qui à la fois leur donnent le contr^ole des ressources et des fonctions sociales tout en instituant des incitations qui limitent et contrôle la violence individus et des groupes en compétition pour s'approprier les richesses et/ ou le pouvoi [16].

Chez North et ces co-auteurs à trvaers le concept d'ordre social, il y a une volonté de comprendre l'évoultion historique à travers une grille de lecture permettant d'associer économie et politique. Ils relèvent

« L'absence d'une théorie intégrant économie et politique reflète le manque de connaissance systématiques sur le problème de la violence dans les sociétés humaines. Comment les sociétés traitent le problème permant de la violence façonne les interactions humaines [16]. »

« The absence of an integrated theory of economics and politics reflects a lack of systematic thinking about the central problem of violence in human societies. How societtoes dealm with the ubiquitous thret of violence »

Les trois types d'ordres sociaux

Dans leur articles, Nort et alii, distingue les ordres de la recherche de nourriture (foraging order), Les ordres d'Etats naturels ou ordres d'accés limité et les ordres d'accés ouverts [17].Les plus importants pour la recherche contemporaine étant les deux derniers.

Les ordres d'Etats naturels, émergent il y a cinq ou dix mille ans avec l'accroissement de l'échelle des sociétés humaines. Ils sont caractérisés par l'apparition d'une hiérachie et par des relations personnalisées entre les élites [17]. Pour éviter de se faire la guerre et d'avoir recours à la violence , ces privilégiés vont se partager la rente offre par l'accés limité aux organisations et aux activités profitables [18]. Dans ce cadre, les sociétés stables sont celles qui arrivent à établir une correspondance entre les doubles balabces entre l'organisation et la distribution de la violence potentielle et la distrubtion et l'organisation du pouvoir économique. Celle qui n'y arrivent pas sont sujettes à la violence, notamment lors que ceux qui ont le pouvoir de se baattre pensent qu'ils pourraient obtenir plus [19].

Les ordres d'accés ouverts émergent au 19e siècle avec le développement d'un déveopppement économique et politique soutenu. Ils sont caractérisés pars des relations impersonnelles. Si tant les ordres naturels que d'accés ouverts recourent à des organisations publiques et privées, dans le dernier cas leur accés n'est plus limité[17]. Ces ordres sociaux sont marqués par un système politique créant une armée et des forces de l'ordre fortes, un jeu d'organisations et dincitations qui limite le pouvoir politique et l'usage de la violence et par des instutions politiques qui empêchent de favoriser des intérêts économiques particuliers ainsi qu'un abus du recours à l'armée [20].

Si dans les ordres d'accés ouvert, les politiques et les agent économiques recherchent les rentes, une évolution économique de destruction- creation à la Schimpeter, limitent ces activités d'autant que le pouvoir politique du fait des élections est lui-mê  me ouvert à la concurrence.[21]. De sorte, les ordres d'accés ouverts sont plus ouverts sur l'innovation que ce soit au niveau péconoomique ou politique. Selon North et alii, il en résulte que ces sociétés ont plus de facilités d'adaptation et une plus grande probabilité de connaître une croissance économique de long-terme [22]

Le passage d'un ordre social à un autre

North et alii traitent surtout du passage d'un ordre social naturel à un ordre social d'accés ouvert. Le passage peut survenir quand pour une raisson quelconque les élites trouvent opportun de passer de relations personneles à des relations inpersonnelles[23]. Elle peut aussi venir de l'adoption de règles démocratiques. En effet la démocratie implique la concurrence politique et donc l'ouverture de monde politique. Par ailleurs le vote démocratique implique que pour être élus, il faudra faire de la redistribution impersonnel c'est-àdire de la redistribution à partir de règles ce qui n'oblige pas ceux qui profitent de la redistribution à voter pour les redistributeurs.[24]

Influence

North et la Nouvellle économie Institutionnelle

North est avec Ronald Coase et Oliver Williamson un des fondateur de la nouvelle économie institutionnelle. Deux livres de ces livres sont considérés comme des moments fondateurs : son livre de 1970 écrit avec Davis intitulé Institutional Change and American Economic Growth, son livre co-écrit avec Thomas en 1973, intitulé The Rise of the Western Woeld (1993). North est assi un des fondateurs avec Ronald Coase de l'International Society of New Institutional Economics dont il sera le président de 1998 à 2000. L'institutionnalisme de North est sur basé sur les institutions alors que celui des deux autres fondateurs : Ronald Coase et Oliver Williamson est plus axé sur les coûts de transaction[25].`Avec Elinor Ostrom, il fait partie des institutionnalistes qui se sont précuupés des normes sociales et des croyances [26].

L'approche de North a influencé les études sur les services en réseau notamment la façon dont les savants ont abordé le secteur des télécommunications, de l'énergie, de l'eau[25]. Il a également influencé les études portant sur le champ politique et constitutionnel aisi que le champ universitaire portant sur les lois et économie[25]. Enfin il a inspiré les praticiens de l'économie du développement[25]. Enfin, il a marqué la macroéconomie qui, sous son influence inclus maintenant dans ces modèles des mesures agrégées des institutions[27]. Il a contribué selon les propos de Xavier Sala i Martín à ce que les économistes spécialisés dans la croissance économique ne pensent plus lorsqu'ils abordent les institutions qu'ils font « de la recherche de second ordre »[28].

Sur la nouvelle histoire économique (cliométrie)

North est un des fondateurs de la cliométrie[25] Les recherches de North sur la Nouvelle histoire économique, ont impliqués de notables économistes et historiens tels que ceux cités par un volume publié pour son soixantième  : Jonathan Hughes, Richard Sutch, Lloyd Mercer, Jim Sheperd, Donald Gordon, Gary Walton, Lance E. Davis, Robert Huttenback, Roger Ransom, Gaston Rimlinger, Terry L. Anderson, P.J. Hill, Philip Coelho, and David Knowles a.[29]

Publications principales

  • (en)Location Theory and Regional Economic Growth, Journal of Political Economy 63(3):243–58, 1955.
  • (en)The Economic Growth of the United States, 1790–1860, Prentice Hall, 1961.
  • (en)"The State of Economic History," American Economic Review, 55(1/2), pp. 86–91, 1965.
  • (en) Growth and Welfare in the American Past, Prentice-Hall,(1966)1974.
  • (en) Douglass North, « Sources of Productivity Change in Ocean Shipping(1600-1850) », The Journal of Political Economy, vol. 76,‎ , p. 953-970
  • (en) Institutional Change and American Economic Growth, Cambridge University Press, 1971 (avec Lance Davis).
  • (en) The Rise of the Western World: A New Economic History, 1973 (avec Robert Thomas).
  • (en) Structure and Change in Economic History, Norton, 1981.
  • (en)Institutions and economic growth: An historical introduction, Elsevier, 1989
  • (en) Institutions, Institutional Change and Economic Performance, Cambridge University Press, 1990.
  • (en) Institutions, 1991.
  • (en)Douglass North, Transaction costs, institutions, and economic performance, San Francisco, CA, ICS Press, , 5 p. (lire en ligne)
  • (en)"Economic Performance through Time," American Economic Review, 1994, 84(3), pp. 359–68. Also published as Nobel Prize Lecture.
  • (en) Empirical Studies in Institutional Change, Cambridge University Press, 1996 (avec Lee Alston et Thrainn Eggertsson).
  • (en) Understanding the Process of Economic Change, Princeton University Press, 2004.
  • (en) Violence and Social Orders: A Conceptual Framework for Interpreting Recorded Human History, Cambridge University Press, 2009 (with John Joseph Wallis and Barry R. Weingast).Edition française Violence et ordres sociaux Gallimard, 2010.

Sources

  • (en) Douglass North, « Institutions and Economy Theory », The American Economist, vol. 61,‎ (1992) 2016, p. 72-76 (lire en ligne)
  • (en) Douglass North, Transactions Costs, Institution, and Economic Growth, San Franscico, International Center for Economic Growth Publication, , 132 p..[1]
  • (en) Claude Ménard, Mary M.Shirley, The Contribution of Douglass North to New Institutional Economics, halbs-00624297, (lire en ligne). Document utilisé pour la rédaction de l’article
  • (en) Douglass North, John Joseph Wallis, and Barry R. Weingast, « VIOLENCE AND THE RISE OF OPEN-ACCES ORDERS », Journal of Democracy, vol. 20,‎ , p. 55-68 (lire en ligne)

Notes et références

  1. a b c d et e « Douglass C. North – Biography », sur Nobelprize.org, Nobel Media, (consulté le )
  2. Breit, William et Barry T. Hirsch. Lives of the Laureates, 4e éd. Cambridge, Mass: The MIT Press, 2004.
  3. North's Profile, Hoover Institution « https://web.archive.org/web/20080828113254/http://www.hoover.org/bios/north.html »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),
  4. John R. Commons Award, , Omicron Delta Epsilon
  5. Gerry Everding, « Obituary: Douglass C. North, Nobel Prize-winning economist, 95 », Washington University in St. Louis, (consulté le )
  6. Robert D. Hershey Jr, « Douglass C. North, Maverick Economist and Nobel Laureate, Dies at 95 », The New York Times.com,‎ (lire en ligne, consulté le )
  7. « Douglass Cecil North Papers, 1942–2006 and undated », Rubenstein Library, Duke University
  8. a et b Douglass North : hétérodoxie néo-institutionnelle versus néolibéralisme ? - Benoît Prévost, Revue de la régulation no 7, 1er semestre/printemps 2010.
  9. Menard 2011, p. 12.
  10. a b et c Menard 2011, p. 13.
  11. a b et c North 2016, p. 74.
  12. North 2016, p. 75.
  13. a et b Menard 2011, p. 14.
  14. Menard 2011, p. 15.
  15. a et b North 2016, p. 72.
  16. a et b North 2009, p. 55.
  17. a b et c North 2009, p. 56.
  18. North 2009, p. 59.
  19. North 2009, p. 60.
  20. North 2009, p. 10.
  21. North 2009, p. 62.
  22. North 2009, p. 63.
  23. North 2009, p. 61.
  24. North 2009, p. 66.
  25. a b c d et e Menard 2011, p. 20.
  26. Menard 2011, p. 23.
  27. Menard 2011, p. 21.
  28. Menard 2011, p. 22.
  29. Explorations in the New Economic History: Essays in Honor of Douglass C. North, edited by Roger L. Ransom, Richard Sutch, Gary M. Walton, Academic Press, 1981.

Liens externes