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== Synopsis ==
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Divers chercheurs expliquent que 10 à 15% de la population de [[Cadix]] au {{s-|XVII|e}}, puis de [[Séville]] au {{s-|XVIII|e}} était constituée de personnes noires, ce qui est attesté encore plus clairement par la présence d'une confrérie spécifique (dite ''cofradía de los negritos'') de la [[Semaine sainte à Séville|semaine sainte sévillane]]<ref>{{Lien web|langue=es|nom1=Baquero|prénom1=Juan Miguel|titre=La raíz negra (y esclava) de Andalucía|url=https://www.eldiario.es/andalucia/lacajanegra/cine/raiz-negra-esclava-Andalucia_0_556444664.html|site=eldiario.es|consulté le=2020-04-19}}</ref> ou encore par la présence d'artistes noirs, tel [[Juan de Pareja (peintre)|Juan de Pareja]]<ref name=":0">{{Article |langue=es |prénom1=Ángeles |nom1=Lucas |titre=La huella cultural de los negros esclavos en España es indeleble |périodique=El País |date=2016-10-01 |issn=1134-6582 |lire en ligne=https://elpais.com/cultura/2016/09/29/actualidad/1475145150_732138.html |consulté le=2020-04-19 }}</ref> d'abord esclave et assistant de [[Diego Vélasquez]], puis peintre libre.
Divers chercheurs expliquent que 10 à 15% de la population de [[Cadix]] au {{s-|XVII|e}}, puis de [[Séville]] au {{s-|XVIII|e}} était constituée de personnes noires. Cette présence est aussi attestée par la présence d'une confrérie spécifique (dite ''cofradía de los negritos'') de la [[Semaine sainte à Séville|semaine sainte sévillane]]<ref>{{Lien web|langue=es|nom1=Baquero|prénom1=Juan Miguel|titre=La raíz negra (y esclava) de Andalucía|url=https://www.eldiario.es/andalucia/lacajanegra/cine/raiz-negra-esclava-Andalucia_0_556444664.html|site=eldiario.es|consulté le=2020-04-19}}</ref> ou encore par la présence d'artistes noirs, tel [[Juan de Pareja (peintre)|Juan de Pareja]]<ref name=":0">{{Article |langue=es |prénom1=Ángeles |nom1=Lucas |titre=La huella cultural de los negros esclavos en España es indeleble |périodique=El País |date=2016-10-01 |issn=1134-6582 |lire en ligne=https://elpais.com/cultura/2016/09/29/actualidad/1475145150_732138.html |consulté le=2020-04-19 }}</ref> d'abord esclave et assistant de [[Diego Vélasquez]], puis peintre libre.


Le documentaire atteste de l'apport africain à la musique espagnole et européenne, notamment [[Musique baroque|baroque]], où les [[Syncope (musique)|syncopes]] et les [[Contretemps (musique)|contretemps]] apparaissent avec leur présence, comme l'atteste [[Fahmi Alqhai]]<ref name=":0" />.
Le documentaire atteste de l'apport africain à la musique espagnole et européenne, notamment [[Musique baroque|baroque]], où les [[Syncope (musique)|syncopes]] et les [[Contretemps (musique)|contretemps]] apparaissent avec leur présence, comme l'atteste [[Fahmi Alqhai]]<ref name=":0" />.

Version du 22 avril 2020 à 22:45

Gurumbé, canciones de tu memoria negra

Réalisation Miguel Ángel Rosales
Pays de production Drapeau de l'Espagne Espagne
Genre Film documentaire
Durée 72 minutes
Sortie 2016

Pour plus de détails, voir Fiche technique et Distribution.

Gurumbé, canciones de tu memoria negra est un film documentaire réalisé par Miguel Ángel Rosales. Il retrace la présence africaine en Espagne entre le XVe siècle et le XIXe siècle et son apport dans la culture musicale espagnole, notamment dans le flamenco.

Synopsis

Divers chercheurs expliquent que 10 à 15% de la population de Cadix au XVIIe siècle, puis de Séville au XVIIIe siècle était constituée de personnes noires. Cette présence est aussi attestée par la présence d'une confrérie spécifique (dite cofradía de los negritos) de la semaine sainte sévillane[1] ou encore par la présence d'artistes noirs, tel Juan de Pareja[2] d'abord esclave et assistant de Diego Vélasquez, puis peintre libre.

Le documentaire atteste de l'apport africain à la musique espagnole et européenne, notamment baroque, où les syncopes et les contretemps apparaissent avec leur présence, comme l'atteste Fahmi Alqhai[2].

Fiche technique

  • Réalisation : Miguel Ángel Rosales
  • Production: Miguel Paredes
  • Durée: 72 minutes
  • Langue: Espagnol et Portugais

Notes et références

  1. (es) Juan Miguel Baquero, « La raíz negra (y esclava) de Andalucía », sur eldiario.es (consulté le )
  2. a et b (es) Ángeles Lucas, « La huella cultural de los negros esclavos en España es indeleble », El País,‎ (ISSN 1134-6582, lire en ligne, consulté le )

Liens externes