« Système européen d'échange d'informations en cas d'urgence radiologique » : différence entre les versions

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Le '''système européen d’échange d’informations en cas d'urgence radiologique''' ({{lang|en|''European Community Urgent Radiological Information Exchange''}} ou '''ECURIE''') est un des systèmes d'action rapide (RAS), mis en place par la [[Commission européenne]], qui dispose d'un réseau d'échange d'informations permettant de recevoir et de déclencher une alerte et de faire ainsi circuler les informations rapidement au sein de l'[[Union européenne]] en cas d'urgence [[radioactivité|radioactive]] ou d'[[accident nucléaire]] majeur.
Le '''système européen d’échange d’informations en cas d'urgence radiologique''' ({{lang|en|''European Community Urgent Radiological Information Exchange''}} ou '''ECURIE''') est un des systèmes d'action rapide (RAS), mis en place par la [[Commission européenne]], qui dispose d'un réseau d'échange d'informations permettant de recevoir et de déclencher une alerte et de faire ainsi circuler les informations rapidement au sein de l'[[Union européenne]] en cas d'urgence [[radioactivité|radioactive]] ou d'[[accident nucléaire]] majeur.


Ce système a été mis en place en [[1987]] par une décision du [[Conseil de l'Union européenne]] du 14 décembre à la suite notamment de l'[[catastrophe de Tchernobyl|accident survenu à Tchernobyl]] en [[1986]]<ref>{{harvsp|Décision 87/600/Euratom|id=87/600/Euratom}}</ref>. Cette décision est entrée en vigueur le {{date|21|mars|1988}} et a été ratifiée par l'ensemble des [[États membres de l'Union européenne]] ainsi que par certains pays tiers, tels que la [[Suisse]] et les [[Élargissement de l'Union européenne|pays candidats à l'adhésion]] comme la [[Turquie]]<ref>{{harvsp|Europa - 24 août 2006|id=c}}</ref>.
Ce système a été mis en place en [[1987]] par une décision du [[Conseil de l'Union européenne]] du {{date-|14 décembre}} à la suite notamment de l'[[catastrophe de Tchernobyl|accident survenu à Tchernobyl]] en [[1986]]<ref>{{harvsp|Décision 87/600/Euratom|id=87/600/Euratom}}</ref>. Cette décision est entrée en vigueur le {{date|21|mars|1988}} et a été ratifiée par l'ensemble des [[États membres de l'Union européenne]] ainsi que par certains pays tiers, tels que la [[Suisse]] et les [[Élargissement de l'Union européenne|pays candidats à l'adhésion]] comme la [[Turquie]]<ref>{{harvsp|Europa - 24 août 2006|id=c}}</ref>.


== Fonctionnement ==
== Fonctionnement ==
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* [[2006]] : deux alertes, pas de communication au grand public<ref name=fr.news.yahoo.com/>.
* [[2006]] : deux alertes, pas de communication au grand public<ref name=fr.news.yahoo.com/>.
* [[2007]] : aucune alerte<ref name=fr.news.yahoo.com/>.
* [[2007]] : aucune alerte<ref name=fr.news.yahoo.com/>.
* [[2008]] : trois alertes (au 7 juin 2008), les deux premières n'ayant pas donné lieu à une communication au grand public<ref name=fr.news.yahoo.com/>.
* [[2008]] : trois alertes (au {{date-|7 juin 2008}}), les deux premières n'ayant pas donné lieu à une communication au grand public<ref name=fr.news.yahoo.com/>.
** Le {{date|4|juin|2008}}, la Commission européenne a déclenché son système d'alerte à la suite d'une fuite signalée dans le circuit primaire du système de refroidissement du réacteur de la [[centrale nucléaire de Krško]] en [[Slovénie]]. L'information a été rendue publique, ce qui n'était jamais arrivé auparavant, laissant craindre à un incident plus grave dans l'[[échelle INES]]. L'alerte a été le fruit d'un cafouillage dans la communication de la Slovénie<ref>{{harvsp|Le Monde, AFP et Reuters - 5 juin 2008|id=b}}</ref> mais n'a pas donné lieu à des conséquences graves autres que l'arrêt de la centrale pour réparation.
** Le {{date|4|juin|2008}}, la Commission européenne a déclenché son système d'alerte à la suite d'une fuite signalée dans le circuit primaire du système de refroidissement du réacteur de la [[centrale nucléaire de Krško]] en [[Slovénie]]. L'information a été rendue publique, ce qui n'était jamais arrivé auparavant, laissant craindre à un incident plus grave dans l'[[échelle INES]]. L'alerte a été le fruit d'un cafouillage dans la communication de la Slovénie<ref>{{harvsp|Le Monde, AFP et Reuters - 5 juin 2008|id=b}}</ref> mais n'a pas donné lieu à des conséquences graves autres que l'arrêt de la centrale pour réparation.
* le 31 décembre 2011 : une petite fuite est détectée sur le réacteur de Krsko en Slovénie entraînant le déclenchement d'ECURIE<ref>{{harvsp|Vantard|2011}}</ref>.
* le {{date-|31 décembre 2011}} : une petite fuite est détectée sur le réacteur de Krsko en Slovénie entraînant le déclenchement d'ECURIE<ref>{{harvsp|Vantard|2011}}</ref>.
==Sources ==
==Sources ==
===Références ===
===Références ===

Version du 30 avril 2020 à 22:31

Le système européen d’échange d’informations en cas d'urgence radiologique (European Community Urgent Radiological Information Exchange ou ECURIE) est un des systèmes d'action rapide (RAS), mis en place par la Commission européenne, qui dispose d'un réseau d'échange d'informations permettant de recevoir et de déclencher une alerte et de faire ainsi circuler les informations rapidement au sein de l'Union européenne en cas d'urgence radioactive ou d'accident nucléaire majeur.

Ce système a été mis en place en 1987 par une décision du Conseil de l'Union européenne du à la suite notamment de l'accident survenu à Tchernobyl en 1986[1]. Cette décision est entrée en vigueur le et a été ratifiée par l'ensemble des États membres de l'Union européenne ainsi que par certains pays tiers, tels que la Suisse et les pays candidats à l'adhésion comme la Turquie[2].

Fonctionnement

Le système ECURIE est une chaîne d'information qui relaye, en cas d'incident, l'information entre les autorités locales, nationales et européennes qui la font ensuite parvenir aux différents gouvernements des États ayant transposé cette décision afin qu'ils prennent les mesures adéquates rapidement[3]. Toutes les étapes de ce processus n'ont été que rarement mises en pratique jusqu'à présent[3].

Alertes déclenchées

Selon Ferran Tarradellas, le porte-parole de la Commission chargé de l'énergie en 2008, le système d'alerte ECURIE est utilisé fréquemment mais il est très rare que l'incident soit rendu public[4].

  • 2005 : deux alertes, pas de communication au grand public[5].
  • 2006 : deux alertes, pas de communication au grand public[5].
  • 2007 : aucune alerte[5].
  • 2008 : trois alertes (au ), les deux premières n'ayant pas donné lieu à une communication au grand public[5].
    • Le , la Commission européenne a déclenché son système d'alerte à la suite d'une fuite signalée dans le circuit primaire du système de refroidissement du réacteur de la centrale nucléaire de Krško en Slovénie. L'information a été rendue publique, ce qui n'était jamais arrivé auparavant, laissant craindre à un incident plus grave dans l'échelle INES. L'alerte a été le fruit d'un cafouillage dans la communication de la Slovénie[6] mais n'a pas donné lieu à des conséquences graves autres que l'arrêt de la centrale pour réparation.
  • le  : une petite fuite est détectée sur le réacteur de Krsko en Slovénie entraînant le déclenchement d'ECURIE[7].

Sources

Références

Bibliographie

  • Décision  87/600/Euratom du Conseil concernant des modalités communautaires en vue de l'échange rapide d'informations dans le cas d'une situation d'urgence radiologique, 31987D0600, adoptée le 14 décembre 1987, JO du 30 décembre 1987, p. 76-78, entrée en vigueur le 21 décembre 1987 [consulter en ligne, notice bibliographique]
« Le Conseil des Communautés européennes […] considérant que l'accident survenu à la centrale nucléaire de Tchernobyl (Union soviétique) a démontré que, dans le cas d'une situation d'urgence radiologique et pour remplir sa mission, la Commission doit recevoir rapidement toutes les informations utiles selon une présentation convenue. »

Compléments

Articles connexes

Lien externe