« Adam Kraft » : différence entre les versions
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Il a marqué de son empreinte toutes les églises de Nuremberg. Le style de ses débuts, caractéristique du gothique tardif, se reconnaît à des figures très expressives aux draperies tumultueuses, enluminées de reliefs décoratifs luxuriants. Il évolua vers davantage de clarté, et ses œuvres tardives, plus monumentales, marquent des poses arrondies et mesurées. |
Il a marqué de son empreinte toutes les églises de Nuremberg. Le style de ses débuts, caractéristique du gothique tardif, se reconnaît à des figures très expressives aux draperies tumultueuses, enluminées de reliefs décoratifs luxuriants. Il évolua vers davantage de clarté, et ses œuvres tardives, plus monumentales, marquent des poses arrondies et mesurées. |
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Son premier grand ouvrage important, créé en 1490-92, est une sorte d'[[Epitaphe|épitaphe]], le « Schreyer-Landauer-Epitaph », fondée par les [[patricien|patriciens]] nurembourgeois Sebald Schreyer et Matthäus Landauer. L'épitaphe, qui se retrouve à la façade du chœur oriental de [[Église Saint-Sébald de Nuremberg | église Saint-Sébald]] à Nuremberg. Elle se compose de trois tableaux de pierre en relief (comme un [[Triptyque (Beaux-arts)|triptyque]]) et montre des scènes de la [[passion du Christ]]. |
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Peu après, Kraft créé son ouvrage le plus célèbre : le « Sakramentshaus » ([[tabernacle (objet)|tabernacle]]) dans le chœur de l'église Saint-Laurent à Nuremberg. C'est une formation svelte et filigrane en pierre de plus de vingt mètres de haut. Il dessine une tour avec des [[tracerie]]s et [[pinacle]]s délicats et avec des sculptures représentant la [[Cène]], la crucifixion et la résurrection du Christ. Le Sakramentshaus est soutenu par trois sculptures, dont une est reconnue communément étant comme un autoportrait de l'artiste (voir image à droite). |
Peu après, Kraft créé son ouvrage le plus célèbre : le « Sakramentshaus » ([[tabernacle (objet)|tabernacle]]) dans le chœur de l'église Saint-Laurent à Nuremberg. C'est une formation svelte et filigrane en pierre de plus de vingt mètres de haut. Il dessine une tour avec des [[tracerie]]s et [[pinacle]]s délicats et avec des sculptures représentant la [[Cène]], la crucifixion et la résurrection du Christ. Le Sakramentshaus est soutenu par trois sculptures, dont une est reconnue communément étant comme un autoportrait de l'artiste (voir image à droite). |
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Version du 4 mai 2020 à 21:23
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Adam Kraft (né à Nuremberg, entre 1455 et 1460, mort à Schwabach janvier 1509) est un sculpteur franconien médiéval, parfois comparé au Bourguignon Claus Sluter pourtant de plusieurs dizaines d'années son aîné.
Vie
On ne sait que peu de choses de sa vie. Il était le fils d'un menuisier, et a passé sa vie presque entièrement à Nuremberg, sauf pendant son tour du compagnonnage, qui l'a mené à Ulm et Strasbourg. Il s'est marié deux fois, mais n'a pas eu d'enfants. Bien qu'ayant reçu de nombreuses commandes, il avait toute la vie des problèmes financiers.
Œuvres
Il a marqué de son empreinte toutes les églises de Nuremberg. Le style de ses débuts, caractéristique du gothique tardif, se reconnaît à des figures très expressives aux draperies tumultueuses, enluminées de reliefs décoratifs luxuriants. Il évolua vers davantage de clarté, et ses œuvres tardives, plus monumentales, marquent des poses arrondies et mesurées.
Son premier grand ouvrage important, créé en 1490-92, est une sorte d'épitaphe, le « Schreyer-Landauer-Epitaph », fondée par les patriciens nurembourgeois Sebald Schreyer et Matthäus Landauer. L'épitaphe, qui se retrouve à la façade du chœur oriental de église Saint-Sébald à Nuremberg. Elle se compose de trois tableaux de pierre en relief (comme un triptyque) et montre des scènes de la passion du Christ.
Peu après, Kraft créé son ouvrage le plus célèbre : le « Sakramentshaus » (tabernacle) dans le chœur de l'église Saint-Laurent à Nuremberg. C'est une formation svelte et filigrane en pierre de plus de vingt mètres de haut. Il dessine une tour avec des traceries et pinacles délicats et avec des sculptures représentant la Cène, la crucifixion et la résurrection du Christ. Le Sakramentshaus est soutenu par trois sculptures, dont une est reconnue communément étant comme un autoportrait de l'artiste (voir image à droite).
